Rejoignez-nous

Suisse

Comment quelques traits ont conquis le monde en 50 ans

Publié

,

le

Le code-barres simplifie la vie dans de nombreux domaines depuis 50 ans (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le code-barres fête ses 50 ans. Le 26 juin 1974, un produit marqué d'un code-barres a été enregistré et vendu pour la première fois à la caisse d'un supermarché aux Etats-Unis. Aujourd'hui, ces codes sont partout, bien que de nouvelles technologies soient disponibles.

"Il n'y a actuellement pas de date limite pour l'utilisation des codes-barres", a indiqué GS1 Switzerland, l'organisation qui génère et attribue les codes-barres, à l'agence de presse Keystone-ATS.

Le code-barres ne sera toutefois obligatoire que pendant trois ans encore. D'ici fin 2027, le commerce devra pouvoir traiter non seulement les codes-barres, mais aussi les codes 2D, dont font partie les codes QR.

Ces derniers contiennent nettement plus d'informations: alors que les codes-barres sur les emballages codent un numéro à 13 chiffres, les codes QR peuvent représenter environ 4000 lettres ou plus de 7000 chiffres.

Mais même si les emballages munis de tels codes 2D ne devront plus être pourvus d'un code-barres supplémentaire après 2027, le code-barres ne disparaîtra pas, a estimé une porte-parole de GS1 Switzerland.

Colis, aliments et échantillons de sang

L'une des raisons est probablement son omniprésence. Les codes-barres se trouvent sur les produits dans les magasins, sur les étiquettes d'expédition des colis, sur les bracelets des patients dans les hôpitaux et sur les échantillons de sang dans les laboratoires. Il y a quelques années, la BBC a qualifié le code-barres d'"une des 50 choses les plus importantes qui ont changé notre économie mondiale".

Les codes ont donc parcouru un long chemin depuis qu'en 1974, un chewing-gum Wrigley's a été scanné pour la première fois à une caisse dans l'État américain de l'Ohio. Le temps passé à taper le prix a ainsi été remplacé par un simple scan. Les files d'attente dans les supermarchés sont devenues plus courtes, la gestion des stocks plus simple et plus précise.

Dix ans plus tard, en 1984, les premières caisses à scanner ont également été utilisées en Suisse, selon GS1. Aujourd'hui, ces codes sont scannés plus de 10 milliards de fois par jour, ce qui correspond à environ 116'000 scans par seconde.

Un brevet bien plus tôt

L'invention du code-barres remonte encore bien plus loin que son introduction sur le marché. Le brevet a été délivré en 1952 à deux Américains, Norman Joseph Woodland et Bernard Silver.

Alors qu'ils étaient étudiants, ils avaient entendu le souhait d'un chef de supermarché de noter automatiquement les marchandises vendues lors de l'encaissement. Mais l'émetteur de lumière capable de faire la différence entre les bandes claires et les bandes sombres et de mesurer la longueur des barres n'existait pas encore à l'époque.

Le principe des codes-barres est simple: des barres épaisses et fines représentent différents chiffres, tout comme les sons courts et longs du code Morse représentent différentes lettres. Si l'on lit les barres avec un scanner, on obtient un numéro. Les codes-barres se composent d'un code de pays, d'une désignation d'entreprise et d'un numéro d'article. Le dernier chiffre du code est un numéro de contrôle.

Le scanner transmet cette chaîne de caractères à un système informatique qui peut interpréter et mettre à disposition les informations codées.

Brevet vendu pour 15'000 dollars

En 1962, Woodland et Silver ont vendu leur brevet à une entreprise d'électronique pour à peine 15'000 dollars américains. Et Bernard Silver n'a pas vu le triomphe de son invention: il est mort dans un accident de la route en 1963.

Norman Joseph Woodland a participé au développement du système d'identification automatique des marchandises en tant que collaborateur de l'entreprise IBM. Il est décédé en 2012 à l'âge de 91 ans.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Suisse

Un nouveau gain millionnaire au tirage du Swiss Loto

Publié

le

Un chanceux a empoché 1 million de francs mercredi soir au Swiss Loto (image symbolique). (© KEYSTONE/THOMAS DELLEY)

Une personne est devenue millionnaire mercredi grâce au Swiss Loto. Elle a deviné les six bons numéros et empoche 1 million de francs. Il fallait cocher les numéros 8, 11, 16, 26, 31 et 35. Le numéro chance était le 3, le rePLAY le 3 et le Joker le 960247.

Lors du prochain tirage samedi, 2,8 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

https://jeux.loro.ch/games/swissloto/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Sport

Lausanne, Zurich et Lucerne se renforcent

Publié

le

Manuel Polster, à droite, rejoint le LS (© KEYSTONE/EPA/CHRISTIAN BRUNA)

Le FC Lausanne-Sport annonce la signature de Manuel Polster pour trois saisons. Le jeune joueur de couloir autrichien (21 ans) arrive de l'Austria Vienne.

Formé à l'académie de St. Pölten, Polster a rejoint la capitale à l'été 2022. Durant ses deux saisons au club, l'international M21 a disputé 57 matches, marqué 2 buts et délivré 8 passes décisives. Il a également pris part à 8 rencontres européennes avec son équipe en Conference League.

Zurich se renforce lui en attaque. Le FCZ a obtenu le prêt d'un an avec option d'achat de l'attaquant ivoirien Fernand Goure.

Le joueur de 22 ans arrive de Westerlo, club de première division belge. L'international M23 ivoirien avait déjà été prêté les deux dernières saisons, d'abord à Ujpest en Hongrie, puis à Dunajska Streda en Slovaquie.

L'un des fils Stankovic à Lucerne

Le FC Lucerne a obtenu de l'Inter le prêt d'Aleksandar Stankovic pour la saison prochaine. Le club de Suisse centrale possède ensuite une option d'achat sur le milieu de terrain défensif de 18 ans.

Le club n'a donné aucune indication sur le montant de cette option. Capitaine de l'équipe nationale serbe des moins de 19 ans, a parcouru toute la section jeunesse du champion d'Italie et a fait partie du cadre élargi de la première équipe. Au cours de la saison écoulée, il a joué avec les M19.

Stankovic est le fils de Dejan Stankovic, qui a lui-même joué pendant dix ans pour l'Inter Milan et qui est aujourd'hui coach du Spartak Moscou.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Santé

Greenpeace manifeste aux sièges de Coop et Migros

Publié

le

Greenpeace a voulu rappeler à Coop et Migros "qu'ils n'atteindront pas leurs objectifs climatiques s'ils continuent de vendre toujours autant de viande". (archives) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La branche suisse de Greenpeace a déployé mercredi des banderoles sur les sièges sociaux de Migros et Coop, les deux plus grands détaillants du pays, pour protester contre les promotions sur la viande et leurs effets sur le climat.

Une bannière de dix mètres sur seize a été déroulée sur la façade de Migros à Zurich avec un message en allemand affirmant que la première chaîne de supermarchés du pays stimule "la consommation de viande au détriment du climat et rejette la responsabilité sur sa clientèle" à travers ses promotions.

Deux banderoles de deux mètres sur cinq ont également été déployées sur le siège social de Coop à Bâle, son principal concurrent, mettant en cause sa campagne de promotions pendant la saison des barbecues en été.

Au pied de chaque bâtiment, des militants, pancartes à la main, engageaient la conversation avec les passants dans cette opération à laquelle ont participé 26 membres de l'organisation environnementale.

"Les militantes et militants de Greenpeace sont là aujourd'hui pour rappeler à Coop et Migros qu'ils n'atteindront pas leurs objectifs climatiques s'ils continuent de vendre toujours autant de viande, de poisson, d'oeufs et de produits laitiers", a déclaré Fanny Eternod, la porte-parole de Greenpeace Suisse sur les questions de consommation, à l'AFP.

La semaine dernière, l'organisation environnementale a publié une étude affirmant que les aliments d'origine animale représentaient, selon ses estimations, entre 31% et 43% des émissions de gaz à effets de serre de Migros et quelque 47% des émissions totales de Coop, sur la base d'une analyse des chiffres publiés par le groupe.

Choix varié de produits

Les auteurs de l'étude leur reprochent notamment de faire du "greenshifting", c'est-à-dire de rejeter la responsabilité du dérèglement climatique sur les clients alors même que le commerce de détail "exerce une influence décisive sur les habitudes de consommation" à travers les prix, publicités et opérations de placement de produits.

Contactée par l'AFP, la chaîne de supermarchés Migros a fait valoir que "chacun est libre de choisir son mode d'alimentation".

L'enseigne propose "un choix varié de produits" aux clients qui ne souhaitent pas manger de la viande ou veulent réduire leur consommation et les promotions "servent notamment à commercialiser tous les morceaux de l'animal", permettant "d'éviter le gaspillage alimentaire", a ajouté le numéro un de la distribution en Suisse.

Lundi, l'enseigne a été visée par six militants antispécistes du collectif 269 Libération animale qui ont bloqué l'accès d'un abattoir de volailles, géré par sa filiale Micarna, dans le canton de Fribourg, à l'ouest de la Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Politique

Une nouvelle victime des intempéries retrouvée dans le Val Maggia

Publié

le

Les récentes intempéries ont fait des victimes et provoqué des dégâts très importants dans le Val Maggia. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Une nouvelle victime des intempéries a été retrouvée dans le Val Maggia, au Tessin. C'est ce qu'a annoncé mercredi la police cantonale tessinoise.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Les prix de l'électricité devraient baisser l'an prochain en Suisse

Publié

le

Les prix de l'électricité devraient baisser l'an prochain en Suisse, tant pour les ménages que pour les clients professionnels (archives). (© KEYSTONE/DPA/DANIEL VOGL)

Les prix de l'électricité devraient baisser l'an prochain en Suisse, selon une enquête de l'Association des entreprises électriques suisses (AES) auprès de ses membres. Sur les 83 fournisseurs participants, 75 envisagent "sûrement" ou "probablement" une baisse.

Selon les données tarifaires de 52 entreprises, représentant environ 35 % de l'approvisionnement suisse, les prix de ces fournisseurs baisseront d'environ 8% en médiane pour les ménages de type H4 (consommation de 4500 kWh par année) en 2025, indique mercredi l'AES dans un communiqué.

En médiane, les tarifs pour les ménages de type H2 (2500 kWh par année) devraient baisser de 10%. Les prix devraient aussi refluer pour les clients professionnels.

Par ailleurs, 31 autres entreprises ont répondu aux questions qualitatives de l'AES. Tendanciellement, elles annoncent également en majorité des tarifs en recul pour l'an prochain. Parmi elles, 23 pronostiquent une baisse, six une hausse et deux estiment que leurs tarifs devraient rester stables.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture