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Economie

Détente sur le front des prix à la production et à l'importation

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Dans la catégorie "machines", les prix ont renchéri, tant sur un mois que sur un an (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

En Suisse, les prix à la production et à l'importation ont vu leur progression ralentir en avril. Les tarifs à l'importation ont même essuyé une baisse sur un an, indique lundi l'Office fédéral de la statistique (OFS).

L'indice des prix à la production et à l'importation s'est établi à 109,5 points en avril, (base 100 en décembre 2020), soit 0,2% de plus qu'en mars et 1% de plus que lors de la même période en 2022. Si les prix à l'importation ont diminué de 0,9% par rapport à avril 2022, ceux à la production restent en hausse de 1,9%, note l'OFS dans son relevé mensuel.

Dans la production, l'inflation sous-jacente annuelle est ressortie à 2,4%. La progression est à mettre sur le compte du renchérissement des machines, des équipements électriques, des montres ainsi que des articles d'habillement et des aliments et boissons, précise l'OFS. Par contre, une détente a été observée sur le volet des prix des produits pétroliers (-23,6% sur un an).

Au niveau des importations, les tarifs des produits pétroliers ont, eux aussi, essuyé une forte baisse sur un an (-23,9%). La hausse des coûts pour les aliments et boissons (stable sur un mois, +4,3% sur un an) a pu être contenue, tandis que les prix des machines et des automobiles ont connu de fortes hausses annuelles, de respectivement 2,9% et 4,6%.

L'OFS relève les prix des produits indigènes à la première étape de commercialisation, c'est-à-dire chez le producteur ou à l'usine, donc ils ne comprennent ni la taxe sur la valeur ajoutée ni les impôts sur la consommation. Pour les importations, les prix sont relevés à la frontière suisse, sans la taxe sur la valeur ajoutée, les impôts sur la consommation et les droits de douane.

Répercussion positive sur les prix à la consommation

Les prix à la production et à l'importation sont considérés comme un pré-indicateur de l'inflation, alors qu'ils sont le reflet de la situation en début de chaîne. La détente de l'indice laisse ainsi entrevoir une baisse de l'inflation en Suisse, de l'avis de différents analystes.

"Depuis mai 2022, les prix à la production en Suisse ne sont plus en progression, grâce à la détente observée sur les marchés des matières premières et à la force du franc. Au cours des prochains mois, le taux annuel devrait diminuer aux alentours de 0%", a commenté Alex Rohner, analyste chez Safra Sarasin. "Cela correspond à l'image d'une pression inflationniste faiblissante en Suisse. Nous nous attendons également à ce qu'une tendance baissière s'observe du côté des prix à la consommation", ajoute-t-il. L'expert table sur un nouveau relèvement du taux directeur de la BNS à 1,75% en juin.

Du côté de Raiffeisen, on souligne que les données vont dans le sens de la tendance observée à l'échelle mondiale. "La situation au niveau de l'approvisionnement énergétique s'est détendue et les goulets d'étranglement trouvent progressivement une issue", observe un analyste. Alors que la demande mondiale se fait plus faible, sous l'effet de la fin du rebond postpandémie, les coûts de fabrication diminuent également nettement. "En Suisse, cet effet est encore amplifié par le franc fort". Par conséquent, la pression des prix devrait s'apaiser au cours des prochains mois, y compris sur le volet des prix à la consommation.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

La Poste Suisse doit être plus flexible

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Lettres, colis et paquet pourront arriver plus tard qu'aujourd'hui (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La Poste doit disposer d'une plus grande flexibilité pour la distribution à domicile des lettres, des colis et des quotidiens. Le Conseil fédéral a mis en consultation mercredi jusqu'au 6 août une révision de l'ordonnance.

La révision partielle doit permettre à l'entreprise d'optimiser ses processus tout en tenant compte du degré élevé de numérisation dans la population et les entreprises. Les prestations relevant du service universel doivent être fournies de manière plus efficace et plus rentable.

La Poste sera tenue de respecter à 90 % le délai de livraison pour les lettres, les colis et les quotidiens en abonnement. Actuellement, ces délais sont de 97%, respectivement 95% pour les quotidiens.

Le Conseil fédéral veut aussi contraindre La Poste à distribuer les envois postaux dans toutes les zones habitées à l'année, et non plus, comme prescrit depuis 2021, dans toutes les maisons habitées à l'année.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Le directeur général sortant de Raiffeisen a moins gagné en 2024

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Après six années à la tête de l'entreprise, M. Huber a démissionné à la mi-décembre pour devenir président de la Banque cantonale des Grisons en juillet 2025. (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le patron démissionnaire de Raiffeisen Suisse, Heinz Huber, a reçu un salaire moins élevée pour l'exercice 2024. Sa rémunération brute totale a été de 1,32 million de francs, après 1,48 million un an plus tôt.

En incluant les frais forfaitaires, les contributions aux assurances sociales et à la prévoyance du personnel, M. Huber a coûté au total 1,68 million au groupe, contre 1,87 million en 2023, indique le rapport annuel paru mercredi.

Après six années à la tête de l'entreprise, M. Huber a démissionné à la mi-décembre pour devenir président de la Banque cantonale des Grisons en juillet 2025. La participation collective aux résultats, qui s'élevait à 158'000 francs en 2023, a été entièrement supprimée pour l'exercice écoulé.

Pour l'ensemble de la direction composée de sept membres, la rémunération brute a diminué à 7,67 millions, contre 8,29 millions auparavant.

Le conseil d'administration a de son côté eu une rémunération inchangée à 2 millions. Le président Thomas Müller en a perçu 700'000 francs, et le vice-président Pascal Gantenbein 220'000 francs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Le patron de Swiss Life a moins bien gagné que son prédécesseur

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Matthias Aellig a touché un salaire de 3,22 millions de francs, contre 4,04 millions pour le patron précédent, selon le rapport de gestion publié mercredi. (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le directeur général de Swiss Life, Matthias Aellig, a gagné moins que son prédécesseur Patrick Frost pour sa première année de fonction. Il a touché 3,22 millions de francs, contre 4,04 millions pour le patron précédent, selon le rapport de gestion publié mercredi.

M. Aellig n'a toutefois pris ses fonctions de directeur général qu'en mai. Il était auparavant directeur financier de l'assureur-vie zurichois.

La rémunération de l'ensemble de la direction du groupe a aussi baissé, se montant à un total de 16,66 millions en 2024, contre 16,72 millions douze mois auparavant.

Au sein du conseil d'administration, le président Rolf Dörig a perçu une rémunération stable sur un an à 1,20 million de francs. L'ensemble du conseil d'administration a reçu 3,58 millions, soit à peu près autant que l'année précédente.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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PIB: perspectives assombries par la guerre commerciale

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Dans les branches manufacturières, l'industrie des machines, la fabrication d'instruments de précision et l'horlogerie (photo), de nouveaux droits de douane américains sont susceptibles de renforcer les difficultés (image symbolique). (© Keystone/SANDRO CAMPARDO)

Le ciel se couvre sur les perspectives de l'économie vaudoise, son produit intérieur brut (PIB) et sa croissance, en raison des incertitudes liées à la guerre commerciale des tarifs douaniers. Si le rythme de croissance s'annonce faible, aucune récession ne semble en revanche pointer à l'horizon à ce jour.

La croissance devrait à nouveau s'inscrire cette année en dessous de la moyenne des quinze dernières années, vraisemblablement entre 1,2% et 1,7% pour 2025, ont indiqué mardi à Lausanne les partenaires de Conjoncture vaudoise, la Banque cantonale vaudoise (BCV), la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie (CVCI) et l'Etat de Vaud représenté par le Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI) et Statistique Vaud.

L'accélération envisagée autour de 1,8% l'an dernier lors des dernières prévisions annuelles n'aura donc certainement pas lieu. Les nuages d'incertitudes ne devraient d'ailleurs pas se dissiper pour 2026, avec une fourchette encore assez prudente et large à la fois, entre 0,8% et 1,9% pour le canton de Vaud.

"Vents contraires très puissants"

"Cela fait deux ans que le rythme de croissance est faible, qu'il patine et manque d'élan", a commenté Jean-Pascal Baechler, conseiller économique à la BCV. "Nous faisons face à des vents contraires qui sont très puissants. Dans notre canton, on sait les affronter, mais cette fois-ci ce sera un peu plus dur de les affronter" ces deux prochaines années, a-t-il illustré.

Dans ces perspectives "assombries" par une "incertitude de plus en plus élevée" à la suite de la guerre commerciale mondiale et les annonces américaines sur les droits de douane, une récession n'est pas à l'ordre du jour, selon les partenaires de Conjoncture vaudoise. L'économie vaudoise peut en outre compter sur le soutien d'une demande intérieure solide, ont-ils expliqué.

Et difficile de dire si la fameuse robustesse de l'économie du canton risque d'atteindre ses limites avec cette nouvelle crise. La diversité et l'hétérogénéité des entreprises sur sol vaudois, dont le tissu économique s'est adapté, dynamisé et constamment régénéré depuis la crise des années 90 et celles des années 2000, restent malgré tout un atout.

"Les fondamentaux sont là. Les finances publiques sont structurellement bonnes, elles sont saines, tout comme les bases économiques du canton", a rappelé Patrick Zurn, responsable économique à la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie. Le taux de chômage demeure peu élevé (4,5%) et l'inflation est faible, a-t-il aussi souligné.

Pessimisme dans l'industrie

En raison du degré d'incertitude, les prévisions par branche sont à considérer avec prudence, selon les spécialistes. Toutefois, certaines tendances se dégagent, qui pourraient continuer de se vérifier cette année. La marche des affaires dans le secteur de l'industrie devrait être la plus touchée.

Dans les branches manufacturières, l'industrie des machines, la fabrication d'instruments de précision et l'horlogerie faisaient en effet déjà face à des vents contraires en raison du manque d'élan de la conjoncture mondiale. De nouveaux droits de douane américains sont susceptibles de renforcer ces difficultés. C'est dans ces domaines que les entrepreneurs sont les plus pessimistes, selon M. Baechler.

En revanche, le fait que les médicaments en soient, en tout cas provisoirement, exemptés pourrait permettre à la chimie-pharma de continuer à "croître fortement" cette année. Le "med-tech" est "bien positionné" aussi. La construction bénéficie, elle, d'une demande "relativement solide".

Dans les services, l’hôtellerie-restauration pourrait voir son activité se "tasser" après le rebond suivant la crise du Covid-19 et les transports être "freinés par l'incertitude".

Les autres activités relevant du tertiaire, soit les services aux entreprises et les activités immobilières, les services financiers, les services publics et parapublics ainsi que le commerce devraient, eux, bénéficier d'une demande domestique "robuste".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Goldman Sachs dépasse les attentes au 1er trimestre

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Entre janvier et mars, l'établissement a dégagé un chiffre d'affaires de 15,06 milliards de dollars (+6% sur un an) et un bénéfice net de 4,74 milliards (+17%). (© KEYSTONE/EPA/JUSTIN LANE)

Goldman Sachs a dépassé les attentes au premier trimestre. La banque d'affaires américaine a affiché lundi des "performances solides" dans le courtage de matières premières, de devises et d'obligations (Fixed Income).

Pour le deuxième trimestre, "nous entrons (...) avec un environnement opérationnel radicalement différent par rapport au début de l'année", a toutefois prévenu David Solomon, patron de la banque, cité dans un communiqué. Entre janvier et mars, l'établissement a dégagé un chiffre d'affaires de 15,06 milliards de dollars (+6% sur un an) et un bénéfice net de 4,74 milliards (+17%).

Le consensus des analystes de FactSet tablait respectivement sur 14,76 et 4,03 milliards de dollars (3,31 milliards de francs). Rapporté par action, le bénéfice net ressort à 14,12 dollars contre 11,58 dollars un an plus tôt et un consensus de 12,32 dollars.

"Nos résultats solides ce trimestre illustrent le fait que pendant cette période de grandes incertitudes, nos clients se sont tournés vers Goldman Sachs pour réaliser leurs opérations et pour les conseiller", a commenté David Solomon. La banque, qui revendique la première place mondiale notamment concernant les fusions-acquisitions finalisées, a enregistré un chiffre d'affaires record dans sa branche Global Banking and Markets (fusions-acquisitions, entrées en Bourse, levées de capitaux).

En revanche, la gestion d'actifs et gestion de fortune a subi un repli de 3% de son chiffre d'affaires sur un an et de 22% par rapport au dernier trimestre de 2024. Une situation qui s'explique, selon Goldman Sachs, par des gains nets inférieurs dans le private equity (investissements dans des entreprises qui ne sont pas cotées en Bourse) et par des pertes nettes supérieures dans les investissements publics.

Cela a été partiellement compensé par des commissions supérieures dans la banque privée et les prêts. Les actifs sous gestion ont grossi de 36 milliards de dollars nets, pour atteindre un record de 3173 milliards de dollars.

Au premier trimestre, le groupe a racheté pour 4,36 milliards de dollars de ses propres actions et versé 976 millions de dollars de dividendes à ses actionnaires. Son conseil d'administration a approuvé un nouveau programme de rachat d'actions d'un montant de 40 milliards. Dans les échanges électroniques avant l'ouverture de la Bourse de New York, l'action Goldman Sachs progressait de 1,90%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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