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Suisse

Deux tiers des Suisses sont favorables à une caisse unique

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Le remplacement du système actuel par une caisse unique publique reçoit un soutien particulièrement marqué en Suisse romande et au Tessin, ainsi que chez les personnes de 30 à 44 ans (image d'illustration). (© Keystone/CHRISTIAN BEUTLER)

Deux tiers des Suisses sont favorables à la suppression des actuelles caisses maladie en faveur d'une caisse unique. La hausse "fulgurante" des primes d'assurance maladie incite également les Suisses à changer de caisse, selon un sondage du cabinet Deloitte.

Selon cette enquête publiée mercredi, 65% des personnes interrogées se disent favorables à la suppression du modèle actuel. Le soutien à une caisse unique publique est particulièrement marqué en Suisse romande et au Tessin, ainsi que chez les personnes de 30 à 44 ans.

L'argument le plus fort en faveur d'une caisse unique (83%) est l'espoir d'une baisse des primes. Un quart des sondés (26%) va même jusqu'à attendre une diminution des primes de 20% ou plus.

Mise en garde

Un sondage du comparateur en ligne Comparis publié en avril avait déjà montré que plus de 70% des Suisses, y compris en Suisse alémanique, sont favorables à une caisse unique, pour autant que les primes baissent d'au moins 10%.

L'étude de Deloitte met toutefois en garde contre des espoirs démesurés. Elle rappelle qu'actuellement, les frais administratifs de l'assurance obligatoire sont d'environ 5%.

"Même une caisse unique étatique qui fonctionnerait de manière efficace aurait du mal à dégager des réductions de primes substantielles", estime Marcel Thom, responsable de l'assurance maladie chez Deloitte. Pour lui, les espoirs fondés sur une caisse unique sont "franchement excessifs".

Pression sur les assureurs

L'enquête montre également que la hausse constante des primes incite les assurés à changer de caisse: près d'un tiers des sondés ont modifié leur assurance de base au début de l'année et 44% envisagent de comparer leurs primes et prestations actuelles à l'automne prochain.

Cette volonté de changement accentue la pression sur les assureurs qui doivent constamment faire évoluer leurs modèles commerciaux, adapter leur offre aux nouveaux défis réglementaires et améliorer leur efficacité.

Les Helvètes misent sur la numérisation pour faire baisser leurs factures. Ils sont 43% à juger important le fait que leur assurance maladie propose des offres numériques attrayantes et modernes. En outre, trois quarts des assurés envisage d'avoir recours au dossier électronique du patient. En 2022, ils n'étaient que 35%.

Malgré l'engouement pour la caisse unique, seule une minorité des personnes interrogées (36%) considère que les caisses maladie sont les principales responsables de la hausse des coûts de la santé. Selon elle, la faute incombe en premier lieu à l'industrie de la pharma (63%), aux patients eux-mêmes (59%), au vieillissement de la population (46%) et aux soins toujours plus chers (43%).

L'enquête a été réalisée en ligne en mars dernier auprès de 1246 adultes résidant en Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Personne ne décroche la bonne combinaison à l'Eurodreams

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En Suisse, le jeu est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Eurodreams jeudi soir. Pour gagner une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans, il fallait jouer les six numéros 4, 8, 22, 23, 27 et 33, ainsi que le numéro "dream" 3, a indiqué la Loterie romande.

Eurodreams est proposé dans huit pays européens. En Suisse, le jeu est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique. Le tirage est effectué les lundis et jeudis soir.

https://jeux.loro.ch/games/eurodreams

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Suisse Tourisme veut améliorer la répartition des flux touristiques

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La ville de Lucerne accueille chaque année près de 7 millions de touristes. (archive) (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Suisse Tourisme veut améliorer la répartition des flux touristiques, à travers les saisons mais également à travers le territoire. Lorsque des points de tension apparaissent, l'organisation s'estime en mesure de les résorber grâce à ses campagnes de promotion.

"Nous n'avons pas de problème de surtourisme généralisé en Suisse", a martelé jeudi Martin Nydegger, directeur de Suisse Tourisme, lors d'une conférence de presse à Zurich.

Plusieurs facteurs expliquent que la Suisse soit épargnée par le tourisme de masse, premier cité: le franc. Le coût de la vie est une barrière au surtourisme, tout comme le peu de liaisons aériennes à bas coûts ou l'absence de complexes hôteliers bon marché.

La branche compose avec un taux d'occupation moyen de 50% des chambres dans l'hôtellerie, bien loin d'une saturation, l'objectif étant plutôt d'améliorer la fréquentation. Certains points de tension peuvent toutefois apparaître.

Ainsi, l'organisme de promotion de la Suisse comme destination touristique estime que les cas de surtourisme s'observent dans "seulement six ou sept endroits" dans le pays, qui changent régulièrement. "Nous observons attentivement et adaptons nos campagnes de communication en conséquence", explique M. Nydegger.

D'après un sondage mené auprès de la population suisse, le tourisme est très bien accepté grâce à son impact positif sur l'économie et les infrastructures notamment. Néanmoins, les répondants citent cinq problèmes liés au secteur: l'inflation (10,4%), la pollution et les déchets (9,7%), les problèmes de circulation (9,6%), la rareté des logements (9,4%) et les dommages causés à la nature et à l'environnement (8,4%).

Sortir des sentiers battus

L'objectif est d'équilibrer les flux des visiteurs, notamment en faisant la promotion de périodes plus creuses, comme l'automne par exemple. Les influenceurs et autres créateurs de contenus sont également appelés à la rescousse pour encourager à sortir des sentiers battus et promouvoir des lieux moins connus.

Ainsi, un programme a été mis en place en collaboration avec des journalistes et influenceurs chinois pour promouvoir des sentiers de randonnée et des circuits en vélos électriques à Davos-Klosters. En septembre, l'organisation mettra en place une formation à Saas-Fee pour des créateurs de contenus, suivi d'un voyage à travers la Suisse et le Liechtenstein. L'organisation estime ainsi "disposer d'un levier unique".

"Les acteurs touristiques n'ont aucun intérêt au surtourisme", remarque Laure von Wyss, coordinatrice de l'association Destination Val-de-Travers. Sa région a été prise d'assaut au cours de la pandémie et a dû rapidement prendre des mesures pour gérer une affluence sans précédent. Parmi elles, la recherche d'alternatives à la voiture ou au car pour monter au Creux-du-Van.

Les visiteurs sont encouragés à monter à pied ou à vélo, avec la mise en place de location de vélos électriques depuis la gare de Noiraigue. "Nous nous engageons sur le long terme pour diminuer les effets néfastes du tourisme sur ce lieu emblématique", précise-t-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Auto-Suisse veut contrer la baisse de la demande dans l'électrique

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La taxe sur l'importation des véhicules électriques introduite en début d'année a eu pour effet un recul de la demande. (archive) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'introduction de la taxe sur l'importation des véhicules électriques en début d'année a eu pour effet un recul de la demande. Lors de sa conférence annuelle jeudi, Auto-Suisse a réclamé de meilleures conditions-cadres pour favoriser l'électromobilité.

"Avec l'introduction d'une taxe de 4% sur l'importation des véhicules électriques en début d'année, le Conseil fédéral a clairement marqué un autogoal", a critiqué Christoph Wolnik, directeur adjoint et porte-parole de la faîtière automobile, jeudi devant la presse à Dübendorf, dans le canton de Zurich.

Pour lui, cet impôt a eu des effets "incroyablement" négatifs sur la demande, qui a reculé de manière significative depuis le début de l'année.

Ainsi, la part de marché des voitures de tourisme entièrement électriques n'a été que de 17,6% au premier semestre 2024, alors que sur l'ensemble de l'année 2023, ce chiffre se montait à 20,9%. "Nous avons maintenant besoin d'une forte offensive pour combler notre retard au cours du second semestre et, au mieux, le transformer en une avance", a expliqué M. Wolnik devant la presse.

Pour le président d'Auto-Suisse Peter Grünenfelder, la branche automobile et la transition vers des véhicules plus propres ne devraient pas être mises en danger par une régulation excessive, génératrice de coûts supplémentaires. Il demande par conséquent à Berne de renoncer à une réglementation trop stricte telle qu'envisagée dans la future ordonnance sur le CO2, d'assouplir les valeurs cibles intermédiaires d'émissions et de faire preuve d'ouverture technologique dans la législation. Peter Grünenfelder réclame également un moratoire de cinq ans sur la taxe automobile de 4%.

En outre, le président d'Auto-Suisse a appelé le Conseil fédéral à garantir la sécurité de l'approvisionnement en électricité, des prix plus avantageux ainsi qu'un réseau de recharge dense. "La Suisse en tant que pays de pendulaires se doit de rester en mouvement et de mettre à disposition les infrastructures nécessaires", a-t-il ajouté.

Dans tous les cas, la situation actuelle sur le marché des véhicules électriques présente un défi. Bruxelles a annoncé le 13 juin jusqu'à 38% de hausse des droits de douane européens sur les importations de véhicules électriques chinois. L'Union européenne (UE) estime que les constructeurs chinois, fortement subventionnés, "présentent une menace imminente pour l'industrie européenne".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Record d'interruptions de grossesse en Suisse en 2023

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En 2023, 12'045 interruptions de grossesse ont été menées en Suisse, dont 81% par voie médicamenteuse (image symbolique). (© KEYSTONE/AP/Charlie Riedel)

Le nombre d'interruptions de grossesse a atteint un record en 2023 en Suisse. L'an dernier, 12'045 avortements ont été annoncés en Suisse, contre 11'374 l'année précédente.

En 2023, cela correspond à un taux de 7,3 interruptions de grossesse pour 1000 femmes âgées de 15 à 44 ans, contre 7 en 2022, selon les données publiées jeudi par l'Office fédéral de la statistique (OFS). Parmi les jeunes de 15 à 19 ans, le taux reste stable à un bas niveau (3,4 interruptions de grossesse pour 1000 femmes).

La part des femmes de plus de 30 ans au moment de l'interruption de leur grossesse était de 53% l'an dernier. Elle était de 48% il y a dix ans, relève l'OFS.

L'essentiel des interventions (95%) a lieu durant les douze premières semaines de grossesse, et 77% durant les huit premières. Dans 81% des cas, l'interruption a été réalisée par voie médicamenteuse et dans 19% par voie chirurgicale.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Monsieur Prix place UBS sous surveillance

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UBS, fusionnée avec Credit Suisse, est désormais puissante, voire dominante sur le marché, selon Monsieur Prix (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le Surveillant des prix place UBS sous observation. Toute suspicion d'abus peut d'ores et déjà lui être annoncée.

La grande banque, fusionnée avec Credit Suisse, est désormais puissante, voire dominante sur le marché, relève jeudi Monsieur Prix, se basant sur une analyse de la Commission de la concurrence (Comco). De ce fait, le Surveillant des prix s'est réuni avec la Comco, l'autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) et la Banque nationale (BNS) pour un premier échange formel sur les conséquences de la fusion, indique-t-il dans un communiqué.

Stefan Meierhans prévoit d'observer dans un premier temps le marché. Dans le domaine spécifique des taux d'intérêt pour les crédits, il prescrit "une consultation approfondie" de la part de la BNS et de la Finma et a convenu d'une "collaboration régulière et étroite avec la Comco".

Monsieur Prix compte sur la responsabilité de l'établissement aux trois clés, mais n'hésitera pas à intervenir sur le plan réglementaire "de la manière la plus efficiente et efficace possible" si nécessaire, souligne-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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