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Mobilité

Dix kilomètres de bouchons au Gothard

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Les voyageurs en direction du Sud ont dû faire preuve de patience samedi devant l'entrée nord du tunnel du Gothard (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

A une semaine du week-end pascal, les bouchons ont atteint jusqu'à 10 km samedi à la mi-journée à l'entrée nord du tunnel Gothard sur l'A2. La file de véhicules s'est peu à peu résorbée au cours de l'après-midi. Peu avant 18h00, la circulation était à nouveau fluide.

Les dix kilomètres de bouchons correspondaient à un temps d'attente de 1 heure et 35 minutes sur l'autoroute A2 entre Erstfeld et Göschenen, dans le canton d'Uri, indique le Touring Club Suisse (TCS) sur X. La raison donnée par le TCS était une surcharge de trafic.

Désormais en cas d'embouteillage au-delà de huit kilomètres, la vitesse sur l'autoroute entre Altdorf et Amsteg UR est réduite à 80 km/h, afin de réduire le risque d'accident.

Au sud des Alpes, les voyageurs ont trouvé une météo plus ensoleillée et douce. Les températures y étaient comprises entre 15 et 19 degrés, quasi deux fois plus qu'en maints endroits sur le Plateau où le temps s'annonçait aussi plus humide.

Les vacances de printemps ont débuté ce week-end dans onze Länder allemands, dont le Bade-Wurtemberg et la Bavière, voisins de la Suisse. Les écoliers sont aussi déjà en vacances à Bâle-Ville et Bâle-Campagne.

Les plus fortes perturbations sont toutefois attendues à partir de mercredi, en particulier au Gothard et au San Bernardino, selon l'Office fédéral des routes.

Le trafic ferroviaire connaîtra également une hausse de la fréquentation durant la semaine de Pâques. Pour répondre à la forte demande, les CFF mettront en service 49 trains supplémentaires au total pendant les fêtes de Pâques, de la Suisse alémanique au Tessin et vice-versa. Au total, 49'000 places assises supplémentaires seront ainsi disponibles.)

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Mobilité

Monde économique: oui le 24 novembre à des autoroutes plus larges

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Parmi les extensions autoroutières, une concerne l'axe Le Vengeron (GE) - Coppet (VD) - Nyon (VD). (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Les autoroutes doivent être élargies pour éliminer les goulets d'étranglement et améliorer la fluidité du trafic sur les routes nationales. L'Alliance "Oui pour assurer le futur des routes nationales" a lancé sa campagne vendredi en vue de la votation du 24 novembre.

Si la circulation sur les autoroutes est fluide, les villes et communes peuvent être déchargées du trafic de transit et la sécurité routière est renforcée, selon l'alliance, menée par l'Union suisse des arts et métiers (usam). Et d'estimer que les routes nationales sont une pièce importante du puzzle pour assurer l'efficacité de l'ensemble du réseau de transport.

Le peuple votera sur l'étape d'aménagement 2023 des routes nationales en raison du référendum de l'Association transports et environnement (ATE) et de l'organisation actif-trafiC, soutenues par les Vert-e-s et le PS. Les référendaires dénoncent "une frénésie de construction autoroutière".

Pour quelque 5 milliards de francs, six projets ont été avalisés, dont un romand. Il porte sur l'axe Le Vengeron (GE) - Coppet (VD) - Nyon (VD).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Les Vert-e-s dénoncent la convention d'objectifs signée avec l'Etat

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La nouvelle convention d'objectifs signée par l'Etat de Genève et l'aéroport est critiquée par les Verts (photo d'illustration) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les Vert-e-s ont dénoncé jeudi la nouvelle convention d'objectifs 2024-2029 pour l'aéroport de Genève (AIG) adoptée par le Conseil d'Etat. Elle ne tient pas compte, selon eux, de la volonté populaire. Ils déplorent également le manque de volonté du gouvernement d'imposer des objectifs clairs de réduction des nuisances générées par l'activité de l'aéroport.

Malgré l'acceptation en 2029 de l'initiative 163 pour un pilotage démocratique de l'aéroport de Genève, le Conseil d'Etat ne respecte pas dans cette feuille de route la volonté populaire d'un développement maîtrisé. Il ne tient pas compte des nuisances générées par son l'activité de l'AIG, déplorent les Verts Genève dans leur communiqué.

Aucun objectif chiffré n'est défini pour la réduction des 9618 vols de nuit par année (soit plus de 26 vols/nuit quotidiens). Comme c'est le cas à l'aéroport de Zurich, une interdiction stricte des vols entre 23h00 et 6h00 aurait pu être appliquée, estiment les écologistes.

Trop vague

Des mécanismes pour pénaliser sévèrement les retards auraient également pu être intégrés à la convention. Ces mesures pourtant simples et efficaces n'auraient que peu pénaliser l'aéroport en rapport au bénéfice pour les habitants.

Le parti regrette également l'absence d'objectifs en matière de réduction des émissions CO2. Sans mécanisme véritablement incitatif et en restant avec des objectifs généraux et non formulés, il doute que l'aéroport puisse répondre aux exigences du Plan climat cantonal (2e génération).

Enfin, les Verts auraient souhaité un meilleur encadrement des conditions de travail sur la plateforme aéroportuaire. Les nombreux conflits sociaux qui ont émergé, ces dernières années, auraient nécessité un renforcement du contrôle des conditions de travail et une limitation de la sous-traitance.

Fruit d'un arbitrage

Le Conseil d'Etat a annoncé mercredi avoir approuvé cette convention d'objectifs d'une durée de cinq ans. Dans ses décisions, il relève que son contenu est le résultat d'une collaboration avec l'AIG ainsi que d'un arbitrage entre les différents intérêts en jeu, dont ceux défendus par les associations de riverains et de protection de l'environnement.

Le gouvernement explique que les signataires de la convention ont souhaité maintenir l'absence de mouvements entre 5h00 et 6h00 et leur limitation après 22h00 ainsi que les incitations financières favorisant les avions moins bruyants. Les objectifs de développement durable ont en outre été précisés, notamment à travers la nécessité d'encourager activement l'ensemble du personnel du site à utiliser les transports publics.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Qatar Airways: bénéfice annuel record de 1,7 milliard de dollars

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Le groupe affiche la meilleure performance financière de ses 27 ans d'histoire", selon un communiqué. (© KEYSTONE/WALTER BIERI)

La compagnie aérienne Qatar Airways a annoncé mardi avoir dégagé un bénéfice net record de 1,7 milliard de dollars (1,58 milliard d'euros) lors de son exercice 2023/2024, en hausse de 39% sur un an, pour un chiffre d'affaires en progression de 6%.

"Le groupe affiche la meilleure performance financière de ses 27 ans d'histoire", a précisé la compagnie dans son communiqué, ajoutant avoir transporté plus de 40 millions de passagers, soit un bond de 26% par rapport à l'exercice précédent.

"Ces résultats financiers très solides témoignent de l'ambition et de l'orientation claire qui ont guidé les progrès du groupe Qatar Airways tout au long de l'exercice 2023-24", a déclaré le directeur général Badr Mohammed Al-Meer.

L'exercice précédent s'était révélé décevant, avec une baisse de 21% du bénéfice net à 1,21 milliard de dollars, malgré la tenue au Qatar de la Coupe du monde de football du 21 novembre au 18 décembre 2022.

"Notre attention continue sur la rentabilité, l'efficacité et l'expérience client a été soutenue par un programme stratégique de croissance du réseau et d'expansion de la flotte, ce qui a généré les revenus et les marges bénéficiaires les plus élevés de l'histoire de la compagnie aérienne", a ajouté Badr Mohammed Al-Meer Al-Meer.

Lors de l'exercice 2021-2022, Qatar Airways avait déjà dégagé un bénéfice annuel record, de 1,54 milliard de dollars, après deux années de pertes dues de la pandémie de Covid-19.

En septembre 2021, la compagnie aérienne avait bénéficié d'une aide publique de 3 milliards de dollars. Elle avait également été renflouée par le riche Etat gazier l'année précédente, à hauteur de 2 milliards de dollars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Mobilité

Le risque en cas d'intempéries n'est jamais nul, selon Rösti

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Albert Rösti a déclaré ne pas vouloir vendre un "risque zéro" à la population concernant les intempéries. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le ministre de l'Environnement Albert Rösti estime que le risque de nouveaux sinistres en cas d'intempéries en Suisse ne peut être évité. "Il n'y a pas de vie sans risque", surtout dans les régions montagneuses, a-t-il déclaré sur la SRF mardi.

On ne veut pas vendre un "risque zéro" à la population a ajouté le Bernois. Il a déclaré croire les experts qui affirment que le changement climatique a une influence sur ces intempéries. Et davantage de personnes qu'autrefois vivent dans des zones menacées.

La Confédération verse à elle seule 160 millions de francs par an pour des mesures de protection, mais on pourrait utiliser les fonds de manière encore plus ciblée et en fonction des risques, a affirmé le ministre.

L'un des enseignements des récentes intempéries est que "nous devons mettre en vigueur très rapidement la nouvelle loi sur l'aménagement des cours d'eau", a-t-il ajouté. Celle-ci prévoit des réductions de risques encore plus ciblées, notamment en termes d'aménagement du territoire.

La correction du Rhône - actuellement en révision - est un projet qui sera finalisé sur 20 ans, avec un soutien de la Confédération de plus d'un milliard de francs, a expliqué le ministre UDC. Le canton du Valais compte encore vérifier si environ 150 hectares de surfaces d'assolement devraient ou non être perdus. Le canton tranchera.

Pas de compromis sur la sécurité

Le chef du Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (Detec) a déclaré qu'il était incontestable qu'aucune concession en matière de sécurité n'est possible dans ce conflit d'intérêts. La Confédération y veillera également.

Les corrections apportées jusqu'ici au Rhône et au Rhin ont permis d'éviter un potentiel de dommages encore plus important que celui qui existe actuellement, compte tenu des récentes inondations et glissements de terrain en Suisse, selon Albert Rösti.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Genève "mauvaise élève" en matière de trains directs avec l'Europe

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Les liaisons ferroviaires directes entre grandes villes en Europe sont nettement insuffisantes, estime Greenpeace (illustration). (© KEYSTONE/LEANDRE DUGGAN)

Les liaisons ferroviaires directes entre les grandes villes européennes sont lacunaires, selon une analyse de Greenpeace. Genève fait partie des villes les moins bien notées du continent.

La cité de Calvin ne bénéficie que de quatre liaisons ferroviaires directes avec les 44 autres villes analysées, dont aucune en nocturne, révèlent les résultats publiés mardi. Il s'agit des lignes vers Lyon, Milan, Paris et Zurich. Le trajet vers Milan est toutefois interrompu jusqu’en septembre pour travaux.

Zurich en revanche, avec 13 trajets directs, s'en sort à satisfaction en comparaison européenne.

D'une façon générale, les grandes cités du continent sont beaucoup mieux reliées entre elles par voie aérienne que par les trains directs, déplore Greenpeace.

Pas moins de 990 trajets entre 45 villes ont été passés à la loupe. Seuls 12% des trajets sous revue sont desservis par des trains directs. Pour les vols directs, le taux s'élève à 69%. Les villes ayant le plus de liaisons ferroviaires directes sont Vienne (17), Munich (15), Berlin (14), Paris et Zurich (13 chacune).

Greenpeace demande à la Confédération et aux CFF de "veiller à ce que Zurich et surtout Genève soient mieux desservies". L'organisation réclame aussi la suppression des "avantages fiscaux et des subventions pour le transport aérien", l'introduction d'une taxe sur le kérosène et une simplification des systèmes de réservation des trains.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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