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Economie

Evolution contrastée des prix sur le marché immobilier suisse

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Les prix des logements en propriété ont augmenté de 4,5% au cours des douze derniers mois (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le marché immobilier suisse a connu des évolutions contrastées au deuxième trimestre 2024. Les prix des logements en propriété ont progressé, tandis que ceux des immeubles de rendement sont restés pratiquement inchangés.

C'est ce qui ressort d'une statistique diffusée jeudi par Cifi. "Si une accalmie semblait encore se dessiner dans le segment des logements en propriété en début d'année, elle n'est absolument plus perceptible à la fin du deuxième trimestre", écrit le cabinet de conseil immobilier en publiant son indice Private Real Estate Price. Les prix des transactions effectives sur le marché ont augmenté de 1,1% entre début avril et fin juin, ce qui a entraîné une "hausse considérable" des valeurs des logements en propriété de 4,5% au cours de douze derniers mois.

La hausse de prix concerne tant les villas (+1,2%) que les appartements en PPE (+1,1%). Ces derniers connaissent cependant une augmentation plus marquée sur le long terme. Et sur le plan géographique, les progressions les plus fortes concernant la Suisse centrales et les régions touristiques comme les Alpes.

Et en dépit de ces prix élevés, le marché ne montre aucun signe de fléchissement, en raison d'une pénurie constante de l'offre doublée d'un environnement de taux d'intérêts favorables soutenu par les récentes baisses des taux directeurs par la Banque nationale suisse (BNS). La BNS pourrait même procéder à une nouvelle baisse à l'automne. Le coût des hypothèques à taux fixe a lui aussi baissé.

Le tableau est tout différent sur le marché des immeubles de rendement, où les prix ont stagné (+0,2%) et ce pour le deuxième trimestre consécutif. Appréhendés sur les douze derniers mois, ils ont progressé de 1,8%. La tendance devrait cependant prochainement s'inverser, estime Cifi.

La fin des taux négatifs en juin 2022 laissait en effet attendre une accalmie, du moins temporaire, sur le marché immobilier, favorisant d'autres classes d'actifs. Mais cette pause ne devrait être que de courte durée, prévoit le cabinet de conseil, étant donné le besoin toujours important en main d'oeuvre des entreprises locales et l'évolution démographique soutenue. La demande de logements et de surfaces commerciales ou de bureau demeure ainsi particulièrement forte, se répercutant sur les prix des nouveaux loyers qui tendent à augmenter.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

SIX reprend le négoce après la résolution d'une panne informatique

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L'opérateur helvétique de places financières SIX a repris le négoce des actions à 11h30 après l'interruption survenue mercredi matin. (archives) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

L'opérateur helvétique de places financières SIX a repris le négoce des actions à 11h30 après l'interruption survenue mercredi matin. Un porte-parole a confirmé à l'agence AWP que la panne de positionnement des cours avait été résolue.

La cause du problème avec le flux de données SIX MDDX continue d'être analysée, précise un communiqué adressé aux clients. Selon un porte-parole, il s'agirait d'un problème interne et non pas d'une attaque externe sur les systèmes de données.

Peu après le début du négoce, aucun cours ou indice n'était affiché sur SIX et à la Bourse espagnole SME. En Suisse, le négoce a été arrêté à 10h00 et a été justifié par une "égalité de traitement" des participants au marché. En Espagne, le négoce s'est poursuivi.

Le négoce des options et des produits structurés a repris à 11h45 et celui des obligations à 12h00.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

La Banque du Japon relève son taux directeur à 0,25%

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La Banque était notamment sous pression du gouvernement et de plusieurs ténors du parti au pouvoir pour agir afin d'enrayer la chute du yen, liée au grand écart persistant entre les taux directeurs de la Réserve fédérale américaine (Fed) et ceux de la BoJ. (AP Photo/Shuji Kajiyama, File) (© KEYSTONE/AP/Shuji Kajiyama)

La Banque du Japon a fait un pas résolu sur le chemin de la normalisation monétaire mercredi en relevant son taux directeur à 0,25%, un niveau plus vu depuis 2008, et ouvert la porte a des hausses supplémentaires.

Après plus de dix ans d'une politique monétaire ultra-accommodante, la BoJ avait entamé un lent resserrement monétaire en mars dernier avec une étape décisive: son premier relèvement en 17 ans (à entre 0% et 0,1%), qui signait la fin des taux négatifs en place depuis 2016.

Son gouverneur, Kazuo Ueda, avait cependant soumis toute nouvelle hausse de taux à la réalisation d'une inflation stable autour de 2%, inscrite dans un cercle vertueux entre augmentations salariales, hausse de la consommation et croissance économique.

Celle-ci est désormais davantage en vue, selon les nouvelles prévisions annoncées mercredi par la BoJ, qui a noté "un renforcement des mouvements visant à refléter les augmentations de salaires sur les prix de vente".

"Dans la perspective de la réalisation de l'objectif de stabilité des prix d'une manière durable et stable, nous avons jugé appropriée" cette hausse de taux, a déclaré le gouverneur de la BoJ, Kazuo Ueda, lors d'une conférence de presse, estimant qu'elle n'aurait "pas d'impact négatif significatif sur l'économie".

"Si les perspectives de l'économie et des prix évoluent conformément à nos attentes, nous prévoyons de continuer à relever les taux d'intérêt", a-t-il ajouté.

Le calendrier "dépendra des données" et le seuil de 0,5% "n'est pas vu particulièrement comme une limite", a encore précisé M. Ueda.

Pression pour agir face à la chute du yen

Pour Stefan Angrick de Moody's Analytics, ce resserrement monétaire "tombe mal dans le contexte de la mauvaise série de données économiques" au Japon, avec notamment un recul du PIB au premier trimestre et des hausses de salaires annoncées qui peinent encore à toucher un grand nombre de Japonais.

"Il y a de fortes chances que la décision d'aujourd'hui reste dans les mémoires comme l'une des plus controversées de la BoJ", a-t-il ajouté.

La Banque était notamment sous pression du gouvernement et de plusieurs ténors du parti au pouvoir pour agir afin d'enrayer la chute du yen, liée au grand écart persistant entre les taux directeurs de la Réserve fédérale américaine (Fed) et ceux de la BoJ, et redevenue problématique ces derniers mois.

La devise nippone a atteint début juillet un nouveau plus bas face au dollar, avant de remonter nettement sous l'action combinée de spéculations sur une baisse de taux de la Fed dès septembre et un resserrement monétaire de la BoJ, et d'interventions supposées du gouvernement sur le marché des changes.

Le yen s'appréciait légèrement face au dollar après l'annonce de la BoJ, largement anticipée par le marché, le billet vert s'échangeant pour 152,17 yens vers 07H30 GMT.

Vers des achats d'actifs divisés par deux

La BoJ a par ailleurs légèrement abaissé mercredi son objectif de hausse des prix à la consommation (hors produits frais) sur l'exercice 2024/25 entamé le 1er avril, à 2,5% contre 2,8% lors de ses dernières projections en avril.

Elle a cependant annoncé tabler sur une inflation de 2,1% en 2025/26, contre 1,9% précédemment et maintenu son estimation de 1,9% d'inflation pour 2026/27.

L'institution a aussi abaissé sa prévision de croissance pour l'exercice en cours à 0,6% contre 0,8% jusque-là, la laissant inchangée à 1% pour les deux années suivantes.

La banque centrale nippone a aussi détaillé son plan de réduction de ses massifs achats d'obligations publiques japonaises (JGB), actuellement autour de 6000 milliards de yens par mois (34,5 milliards de francs).

Elle compte ainsi réduire son volume d'achats mensuels d'environ 400 milliards de yens par trimestre, pour arriver autour de 3000 milliards de yens d'ici janvier-mars 2026, a-t-elle expliqué mercredi.

La BoJ avait annoncé le mois dernier vouloir sortir progressivement de ce programme dit d'assouplissement quantitatif, un moyen pour elle d'injecter des liquidités dans l'économie nippone pour stimuler l'activité et lutter contre le risque de déflation.

L'institution détient plus de 50% des JGB en circulation, ce qui biaise le marché et complique la bonne transmission de sa politique monétaire. L'ensemble des actifs au bilan de la BoJ dépasse même le montant du PIB annuel nippon.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Economie

La BNS voit ses gains s'amenuiser entre avril et fin juin

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Malgré cette embellie, cantons et Confédération devront probablement patienter encore avant de bénéficier à nouveau d'une contribution de la part de l'institut d'émission. (KEYSTONE/Michael Buholzer). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La Banque nationale suisse (BNS) a essuyé une perte de 2 milliards de francs entre avril et fin juin, concluant tout de même le semestre avec un bénéfice quatre fois plus élevé sur un an, à 56,8 milliards.

Sur le seul deuxième partiel, les positions en devises étrangères ont généré une moins-value de 3,08 milliards, alors que la banque avait perdu 8,08 milliards à la même période l'an passé.

Elle a toutefois obtenu un gain de 3,26 milliards sur le stock d'or, contre une perte de 3,14 milliards un an plus tôt.

Sa perte sur les positions en francs a encore enflé sur un an, passant à 2,06 milliards, alors qu'elle s'élevait à 1,88 milliard au deuxième trimestre 2023.

Le déficit trimestriel s'est ainsi établi à 2 milliards, contre un gain de 58,8 milliards au premier trimestre, calcule l'institut d'émission dans son rapport intermédiaire diffusé lundi.

Les habituels pronostics établis par UBS faisaient état d'une perte légère, voire d'un petit bénéfice, le résultat étant attendu entre -7 et +3 milliards de francs.

Sur six mois, le bénéfice en nette hausse de la BNS se doit à la forte évolution des marchés des actions, au franc nettement plus faible sur l'ensemble du semestre et la hausse du prix de l'or. Le bilan s'est pour sa part enrobé de 27,88 milliards de francs, à 822,53 milliards.

La valeur des placements de devises a crû de 53,3 milliards à 730,92 milliards, alors que le volume de prêts gagés ou basés sur l'ordonnance de nécessité a lâché 38,29 milliards, à 2,01 milliards.

Après prise en compte d'une réserve pour distributions futures, le débours porté au bilan s'est encore alourdi, à 53,21 milliards. Les analystes d'UBS prévoyaient déjà que le versement d'un dividende aux actionnaires ou la distribution du bénéfice à la Confédération et aux cantons serait "incertain".

Selon ces économistes, la BNS devrait dégager un bénéfice d'au moins 65 milliards de francs pour l'année en cours pour procéder à une distribution minimale. Pour une distribution maximale, il devrait être supérieur à 105 milliards.

La BNS souligne que son résultat dépend principalement de l'évolution des marchés de l'or, des devises et des capitaux et qu'en raison des fluctuations souvent importantes sur les marchés financiers, il n'est que partiellement possible de tirer des conclusions du résultat intermédiaire sur le résultat annuel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Pas de répit pour les loyers en Suisse, selon Wüest Partner

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Au deuxième trimestre, l'indice des loyers proposés a augmenté de 6,4% sur un an et aucun renversement de situation n'est attendu à court terme (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les loyers en Suisse ne cessent de monter. La tendance est notamment accentuée par l'activité de construction stagnante et la croissance démographique. Mais à moyen terme, l'activité dans le bâtiment pourrait s'accélérer, selon la société immobilière Wüest Partner.

Au deuxième trimestre, l'indice des loyers proposés a augmenté de 6,4% sur un an, rapporte mardi Wüest Partners dans la mise à jour estivale de son Immo-Monitoring 2024. "Aucun renversement de situation n'est attendu à court terme", compte tenu de l'activité de construction en berne et de la croissance démographique, ont averti les experts.

L'accès à la propriété est tout aussi compliqué. Les prix des appartements en copropriétés ont avancé de 3,5% et ceux des maisons de 2,5%. Les régions touristiques comme le Valais et les Grisons sont les plus représentatives de cette hausse, tant pour des résidences principales que secondaires.

Concernant la construction, le nombre de nouvelles demandes de permis de construire pour les appartements a bondi de 22% au deuxième trimestre à un total de 34'150 unités.

Mais, "étant donné que de nombreux permis sont encore en attente, il reste à voir si l'augmentation du nombre de demandes entraînera réellement une augmentation de l'activité de construction", préviennent les auteurs. Aussi, il s'écoule plusieurs années entre la demande de permis de construire et l'achèvement d'un bien. A court terme, "la pénurie de logements devrait continuer à influencer le marché des locataires suisse".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

La Banque cantonale de Zurich reprend Complementa

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La Banque cantonale de Zurich (ZKB) a repris la société saint-galloise Complementa, spécialisée dans l'établissement d'études sur la situation des caisses de pension en Suisse. (archive) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

La Banque cantonale de Zurich (ZKB) a repris la société saint-galloise Complementa, spécialisée dans l'établissement d'études sur la situation des caisses de pension en Suisse.

Dans son communiqué de lundi, la ZKB précise que Complementa reste une société indépendante et que ses collaborateurs conservent leur poste. L'emplacement principal reste à Saint-Gall. Les détails financiers de la transaction ne sont pas dévoilés.

L'acquisition permet de régler la succession de l'actuel directeur général de Complementa, Heinz Rothacher. Ce dernier restera à disposition de la société comme administrateur à partir du 1er septembre prochain. Markus Wirth, directeur Custody à la ZKB, lui succèdera comme directeur général de Complementa.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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