La Bourse suisse devrait encore être malmenée lundi matin, après avoir clôturé en forte baisse les deux dernières séances.
Les indices helvétiques, à l'instar des autres places financières mondiales, étaient terrassés par les droits de douane américains plus importants que prévu et la réplique de Pékin.
Selon les indications avant-Bourse fournies par la banque IG, l'indice vedette SMI devrait démarrer la séance en forte baisse de 2,18%, après s'être effondré vendredi de 5,14%.
Notant actuellement à 11'648,83 points, le Swiss Market Index (SMI) se retrouve à son niveau du début de l'année.
"Les indices européens devraient ouvrir en nette baisse ce matin dans le sillage de l'intensification des tensions commerciales entre les Etats-Unis et le reste du monde, qui laisse de plus en plus présager d'un ralentissement économique", a averti le spécialiste en placement de Mirabaud Banque, John Plassard.
Un mouvement de panique s'est emparé des investisseurs du monde entier, après l'annonce mercredi soir par le président américain Donald Trump d'importants droits de douane. L'UE s'est vu imposer des droits supplémentaires de 20%, la Chine au total de 54% et la Suisse de 31%.
Alors que Pékin a déjà riposté en annonçant des taxes supplémentaires de 34% sur les importations américaines, les dirigeants européens ont multiplié les contacts au cours du week-end avant une réunion lundi à Luxembourg des ministres du Commerce extérieur de l'UE pour préparer "la réponse européenne aux Etats-Unis".
"Les principaux indices américains ont poursuivi leur chute vendredi après que le président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Jerome Powell, a averti que les retombées économiques de l'escalade de la guerre commerciale pourraient être pires que prévu", a rappelé M. Plassard, dans un commentaire de marché.
Selon ce dernier, "c'est la plus forte baisse hebdomadaire pour les marchés américains depuis mars 2020, le 7 Magnifiques (Alphabet, Amazon, Meta, Apple, Microsoft, Nvidia et Tesla) ont perdu 1400 milliards de dollars sur la semaine et la volatilité a connu sa plus forte hausse hebdomadaire depuis février 2020".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp