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Suisse

Intégration: l'entreprise BVA de Coinsins ferme ses portes

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En difficultés financières, l'entreprise sociale vaudoise BVA doit cesser ses activités (photo d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

L'entreprise sociale BVA, basée à Coinsins (VD), va cesser ses activités en septembre. L'ensemble des 83 personnes employées sont licenciées.

Le Conseil de fondation de BVA (anciennement Bureau vaudois d'adresses) annonce sur son site internet que l'entreprise fait face "à de graves difficultés financières" et que "sa viabilité n'est plus garantie."

Il ajoute qu'il doit "se résoudre à mettre un terme aux activités de BVA et à licencier l'ensemble des 83 personnes employées actuellement par la Fondation."

Selon le journal La Côte, les licenciements concernent 63 personnes en situation de handicap physique, psychique ou en difficulté sociale, ainsi qu'une vingtaine d'employés qui encadrent ces personnes.

BVA bénéfice du soutien de la Direction vaudoise de l'insertion et des solidarités (DIRIS) pour chercher un nouveau travail aux employés. "Nous mettons tout en oeuvre pour que toutes les personnes touchées par ce licenciement puissent retrouver un travail dans les meilleures conditions possibles", affirme Gérard Mojon, président du Conseil de fondation, cité dans La Côte.

Problèmes financiers

BVA proposait diverses prestations: envoi de publicité, stockage, conditionnement de produits ou encore saisie informatique. Entreprise sociale à vocation commerciale, elle offrait un emploi et une formation à des personnes souvent exclues du marché du travail.

L'entreprise avait annoncé en mai qu'elle était confrontée à des difficultés financières, dues notamment au déclin de ses activités de marketing direct. Une période de consultation, qui s'est achevée le 14 juin, n'a pas permis de trouver des solutions. "Si l'on continuait de la sorte, il y aurait eu un trou à combler de l'ordre de 750'000 francs à la fin de l’année", ajoute Gérard Mojon.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Monsieur Prix place UBS sous surveillance

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UBS, fusionnée avec Credit Suisse, est désormais puissante, voire dominante sur le marché, selon Monsieur Prix (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le Surveillant des prix place UBS sous observation. Toute suspicion d'abus peut d'ores et déjà lui être annoncée.

La grande banque, fusionnée avec Credit Suisse, est désormais puissante, voire dominante sur le marché, relève jeudi Monsieur Prix, se basant sur une analyse de la Commission de la concurrence (Comco). De ce fait, le Surveillant des prix s'est réuni avec la Comco, l'autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) et la Banque nationale (BNS) pour un premier échange formel sur les conséquences de la fusion, indique-t-il dans un communiqué.

Stefan Meierhans prévoit d'observer dans un premier temps le marché. Dans le domaine spécifique des taux d'intérêt pour les crédits, il prescrit "une consultation approfondie" de la part de la BNS et de la Finma et a convenu d'une "collaboration régulière et étroite avec la Comco".

Monsieur Prix compte sur la responsabilité de l'établissement aux trois clés, mais n'hésitera pas à intervenir sur le plan réglementaire "de la manière la plus efficiente et efficace possible" si nécessaire, souligne-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Stress chez les apprentis, selon une enquête d'Unia

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Journées de plus de 9 heures, mini-salaires, mobbing: plus de 90% des apprentis disent être stressés sur leur lieu de travail, selon une enquête d'Unia (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La plupart des apprentis souffrent de stress et d'épuisement au travail, selon une enquête d'Unia. Une personne sur quatre interrompt sa formation, une situation qui exige d'améliorer les conditions de travail, estime le syndicat.

Le système de formation professionnelle duale en Suisse est souvent vanté comme un modèle de succès. Cependant, la situation sur le terrain est moins rose, indique jeudi Unia. Sur les plus de 1100 jeunes ayant participé à l'enquête, 92,4% se disent stressés au travail, souvent ou toujours pour 53,2% d'entre eux.

Côté salaire, 46,3% des apprentis interrogés gagnent moins de 999 francs par mois, de la première à la quatrième année de formation. Seulement une minorité (9,3%) gagne plus de 1500 francs. Et plus de la moitié (55,5%) travaillent plus de 9 heures par jour, bien que cela soit illégal selon la loi suisse sur le travail.

A ces conditions de travail difficiles s'ajoutent le harcèlement sexuel, le racisme ou le mobbing. Autant de facteurs qui rendent les apprentis vulnérables.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

La réforme LPP bénéfique aux femmes et aux temps partiels

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La gauche a lancé le référendum contre la réforme de la LPP estimant qu'elle ne profiterait pas aux travailleurs. Il faudra cotiser plus pour recevoir moins, a clamé l'Union syndicale suisse (USS) qui a lancé mardi la campagne du non (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

La révision du deuxième pilier est "une étape importante pour les femmes", estime jeudi une large alliance des femmes favorable à la réforme de la LPP. Elles sont les grandes gagnantes. Elles seront quatre fois plus nombreuses à obtenir une rente plus élevée.

La réforme de la LPP répond à la revendication de nombreuses femmes de mieux protéger les postes à temps partiel et à bas revenus, majoritairement occupés par des femmes. L'alliance composée de représentantes de tous les partis, sauf du PS, rappelle qu'aujourd'hui, la rente des femmes est inférieure d'un tiers à celle des hommes.

Avec la révision, environ 275'000 femmes obtiendront une rente plus élevée, selon une étude. Et environ 100'000 revenus seront nouvellement assurés dans le deuxième pilier.

La réforme, adoptée par le Parlement en mars 2023, prévoit un abaissement du taux de conversion minimal dans la prévoyance professionnelle obligatoire de 6,8% à 6%. Ce taux détermine le montant de la future rente. Pour éviter dans la mesure du possible une diminution des rentes futures, le Conseil fédéral et le Parlement ont prévu des mesures de compensation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Une nette majorité contre une privatisation de Swisscom

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La privatisation de Swisscom est une mauvaise idée pour les finances de la Confédération, ainsi que pour les entreprises et la population suisse, estime Syndicom (archives). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Près de 70% des personnes disposant du droit de vote en Suisse s'opposent à une privatisation de Swisscom, selon un sondage commandé par Syndicom et publié jeudi. Le syndicat se dit prêt à lancer un référendum si nécessaire.

Au total, 67% des personnes interrogées dans le cadre du sondage représentatif réalisé par l'institut gfs.bern se disent "certainement" ou "plutôt" opposées à une privatisation de Swisscom. A l'inverse, 26% sont "certainement" ou "plutôt" pour une vente de la part de la Confédération. Enfin 9% sont indécises ou n'ont pas répondu.

Syndicom a présenté les résultats du sondage lors d'une conférence de presse à Berne. L'enquête montre une majorité de "non" parmi les partisans de tous les partis et dans toutes les régions linguistiques.

Le rejet est le plus net parmi la base des Vert-e-s et du PS, avec des taux de 88% et 69% respectivement. Les partisans des Vert'libéraux sont les moins sceptiques, avec une part de "non" de 57%.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

L'inflation ralentit encore la cadence en juin

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Les prix des fruits et légumes notamment ont chuté en juin. (archive) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Les prix ont de nouveau freiné leur rythme de progression au mois de juin en Suisse, malgré une forte accélération au niveau des produits locaux et pétroliers. Fruits et légumes, ainsi que vêtements ont par contre vu leurs tarifs refluer.

L'inflation a augmenté de 1,3% sur un an en juin, après avoir atteint 1,4% le mois précédent. Comparé au mois précédent, l'indice des prix à la consommation (IPC) est resté stable, a annoncé jeudi l'Office fédéral de la statistique dans son relevé mensuel.

Ces chiffres sont conformes aux attentes du marché. Les économistes interrogés par l'agence AWP prévoyaient en effet que le renchérissement s'établisse en Suisse entre 1,3% et 1,4% sur un an en juin. La variation mensuelle était attendue entre 0,0% et 0,1%.

Les prix à la consommation continuent ainsi à se situer dans la fourchette de 0% à 2% définie par la Banque nationale suisse (BNS) et qu'elle assimile à la stabilité des prix. Constatant que la pression inflationniste se réduit dans la Confédération, cette dernière avait de nouveau abaissé mi-juin son taux directeur de 1,50% à 1,25%.

Selon les projections des différents instituts, l'inflation devrait rester sous contrôle cette année et la suivante en Suisse. La BNS table ainsi sur un taux de 1,3% en 2024 et de 1,1% en 2025, alors que les économistes de Swiss Life l'attendent à respectivement 1,2% et 0,5%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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