L'Assemblée citoyenne a adopté dimanche six réformes pour promouvoir la santé. Les 100 membres tirés au sort pour débattre de ce thème de société se sont réunis pour la dernière fois ce week-end au Palais fédéral à Berne.
L'assemblée s'est prononcée sur dix propositions de réformes à l'issue de plusieurs discussions, notamment avec des experts, et d'un dernier débat intense, indique-t-elle dimanche dans un communiqué. Celles-ci concernent entre autres l'introduction d'une loi nationale sur la santé, le renforcement de l'interdiction de la publicité pour les produits contenant de la nicotine et de l'alcool ou le renforcement des compétences en matière de santé à toutes les étapes de la vie.
Anne Lévy, directrice de l'Office fédéral de la santé publique, a salué, sur place, le travail de l'Assemblée Citoyenne. Citée dans le communiqué, elle s'est dite "impressionnée par la manière dont les membres de l'Assemblée Citoyenne ont discuté avec engagement des solutions possibles et se sont plongés dans la politique de santé".
Et Mme Lévy d'affirmer que l'Assemblée Citoyenne a développé des propositions de réforme concises pour des mesures légales, structurelles et autres mesures préventives. "Je suis impatiente de voir ce qui va se passer avec ces résultats", a-t-elle encore dit.
Rapport remis à EBS
Les textes adoptés seront présentés le 15 avril et le rapport final remis à la ministre de la santé Elisabeth Baume-Schneider le 20 mai. Les participants au projet se sont réunis à trois reprises depuis novembre dernier et ont eu des discussions en ligne. Avant la réunion de ce week-end à Berne, la dernière rencontre avait eu lieu à Neuchâtel en février.
Au total, 2004 personnes se sont inscrites pour participer à l'Assemblée citoyenne. Sur ce nombre, un logiciel a permis de tirer au sort 100 personnes dont la composition est la plus diversifiée possible en termes d’âge, de sexe, de formation et d’opinions politiques.
Pour le professeur Daniel Kübler, co-initiateur du projet à l'Université de Zurich, "l'Assemblée Citoyenne montre de manière impressionnante comment un échantillon diversifié de la population peut prendre des décisions fondées sur des thèmes politiques complexes. Cela renforce le système démocratique et complète le discours politique", affirme-t-il, cité dans le communiqué. Le projet est coordonné par le Centre d'études sur la Démocratie d'Aarau (ZDA).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats