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Suisse

La politique doit désormais agir pour réduire les coûts de la santé

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Les partis et les milieux concernés soulignent la nécessité urgente de trouver des solutions à la hausse constante des coûts (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Après le rejet dimanche des deux initiatives du PS et du Centre sur les primes et les coûts de la santé, tout le monde s'accorde sur la nécessité de trouver des solutions. La politique et les acteurs de la branche doivent se mettre au travail avec responsabilité.

Le PS, à l'origine de l'initiative pour plafonner les primes à 10% du revenu, regrette le non du peuple. Les primes maladie continueront de peser massivement sur la population. "On doit trouver quelque chose pour une santé abordable", a déclaré Samuel Bendahan (PS/VD). Le PS va donc relancer l'idée de la caisse publique unique par le biais d'une initiative au début de l'année prochaine.

Pour le Centre, qui défendait l'initiative pour un frein aux coûts dans la santé, la déception est aussi palpable. Le peuple veut des mesures rapides pour répondre durablement et efficacement au problème de l’explosion des coûts. "La politique ne peut plus laisser aux seuls acteurs de la santé le soin de trouver des solutions. Elle doit mettre un pilote dans l'avion", estime Isabelle Chassot (Centre/FR).

Toutes les idées doivent être mises sur la table. Les caisses régionales pourraient aussi être une option, selon la Fribourgeoise. Et de rappeler que plusieurs projets sont en cours de discussion, comme le dossier électronique du patient ou la numérisation de la santé.

"Ni le Parlement, ni les acteurs de la santé ne pourront se défiler. La population nous attend au contour", a ajouté Benjamin Roduit (Centre/VS). Les contre-projets ne vont pas suffisamment loin pour des solutions durables, a averti Mme Chassot.

Non à un système à deux vitesses

Dans le camp adverse, le comité pour un double non s'est félicité du résultat net. "Les Suisses sont préoccupés par les coûts de la santé, mais sont aussi attachés à un système de qualité, et non un système à deux vitesses", a déclaré son co-président et conseiller national Cyril Aellen (PLR/GE). Aujourd'hui, tous les acteurs doivent se mettre autour de la table pour faire baisser les coûts.

Le PLR s'est aussi félicité de ce double non. "La classe moyenne est épargnée et une médecine étatique à deux vitesses est évitée". Le parti bourgeois soutient lui d'autres modèles d'assurance maladie qui offrirait une plus grande liberté de choix aux assurés.

Mais le soutien au financement uniforme des prestations ambulatoires et stationnaires (EFAS), qui sera probablement soumis au vote, sera déjà capital.

L'UDC partage l'idée que la forte croissance des coûts de la santé et l’augmentation constante des primes ne peuvent pas continuer. La responsabilité individuelle et la prévoyance individuelle doivent à nouveau être plus rentables pour les assurés, estime-t-il.

Röstigraben

L'initiative du PS pour l'allègement des primes a été plébiscitée par les Romands. Pour Pierre-Yves Maillard (PS/VD), la Suisse romande montre qu'il est possible d'avancer dans ce type de projet. Dans certains cantons alémaniques, certains ont fait campagne en disant qu’ils ne voulaient pas payer pour les Romands, selon Samuel Bendahan.

Dans les cantons où l'initiative du PS a obtenu une majorité, les syndicats s'engageront en faveur d'un plafonnement des primes à 10% du revenu, a indiqué l'Union syndicale suisse (USS).

Faîtières de la santé soulagées

Pour le comité opposé à l'initiative du Centre réunissant les faîtières médicales dont celle des médecins (FMH), du personnel infirmier (ASI) et celle des hôpitaux (H+), le rejet du texte montre que la Suisse est attachée à des soins de qualité pour toutes et tous. Et de rappeler que la pénurie de personnel qualifié constitue le plus grand danger dans l'immédiat.

Pour réformer le secteur de la santé, "ce ne sont pas de nouvelles règlementations qui sont nécessaires, mais la volonté de tous les acteurs - y compris politiques - d'aller les uns vers les autres". Et le comité de plaider pour des "solutions globales et partenariales". Pour Interpharma aussi, une approche globale est nécessaire pour résoudre le problème de l'évolution des coûts de la santé.

Pratiquement tous les partis et organisations demandent une mise en oeuvre rapide des contre-projets, en particulier celui relatif à la réduction des primes. De nombreux cantons ne respectent pas le nouveau taux minimum de la réduction des primes défini dans la loi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Une rente de cinq ans grâce à l'Eurodreams en Belgique

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Une personne en Belgique a décroché une rente mensuelle de 2222 francs durant cinq ans grâce à l'Eurodreams lundi soir (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Une personne chanceuse a décroché une rente mensuelle de 2222 francs durant cinq ans grâce à l'Eurodreams lundi soir. Elle a coché les six bons numéros 3, 13, 21, 26, 36 et 40, a annoncé la Loterie romande.

Le pactole a été remporté en Belgique, l'un des huit pays européens proposant ce jeu. En Suisse, Eurodreams est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique.

Le gros lot est une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans. Il faut pour cela trouver les 6 bons numéros ainsi qu'un numéro spécial appelé "dream". Le tirage du jeu est effectué les lundis et jeudis soir.

https://jeux.loro.ch/games/eurodreams

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

L'essor du luxe en Inde devrait soutenir l'horlogerie suisse

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L'essor rapide du marché du luxe en Inde devrait bénéficier aux fabricants de montres suisses. (archive) (© KEYSTONE/AP/MUSTAFA QURAISHI)

L'essor rapide du marché du luxe en Inde devrait bénéficier aux fabricants de montres suisses, surtout depuis que les deux pays ont conclu un accord de libre-échange, selon une étude de Deloitte publiée lundi.

Le marché indien des produits de luxe est actuellement évalué à 7 milliards de dollars (6,4 milliards d'euros ou 6,2 milliards de francs) et pourrait atteindre "près de 30 milliards de dollars d'ici à 2030", d'après les projections du cabinet d'audit et de conseils, ouvrant des perspectives "d'expansion géographique lucrative" aux horlogers suisses, affirme cette étude.

En octobre, le cabinet, qui publie chaque année un rapport sur l'horlogerie suisse, avait identifié l'Inde comme un marché à fort potentiel pour les fabricants de montres suisses.

Mais entre-temps, les pays de l'Association européenne de libre-échange (AELE), dont fait partie la Suisse, ont signé un accord de libre-échange en mars, après 16 ans de négociations, poussant la branche suisse de Deloitte à examiner plus en détail ce marché.

Le traité doit encore être examiné par les Parlements des pays de l'AELE mais "représente un jalon important vers le renforcement des liens économiques entre la Suisse et l'Inde", affirment les auteurs de cette étude.

Car il doit permettre, sur une période de sept ans, de réduire progressivement les droits d'importation, qui "s'élèvent actuellement à 22-23%". Une taxe sur les produits et services, "qui est de 18% pour les montres" continuera à s'appliquer, calculent-ils, mais la suppression progressive des droits d'importation contribuera déjà à améliorer les marges des détaillants et à rendre le marché "plus attrayant pour les marques horlogères suisses".

Parmi les horlogers consultés pour cette étude, certains se montrent encore "quelque peu timorés" en raison de "la complexité du marché indien". Toutefois la baisse des droits de douanes permettra aux fabricants dans les gammes de prix inférieures "d'obtenir une meilleure rentabilité", et ainsi de venir offrir "un choix plus large de produits aux consommateurs indiens toutes classes socio-économiques confondues".

Selon les auteurs de cette étude, l'Inde est un important relai de croissance compte tenu de l'essor de la classe moyenne, du potentiel venant des mariages où les montres peuvent être offertes en cadeau ou encore de l'intérêt grandissant des jeunes générations pour les produits de luxe.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Mobilité

Lignes CFF coupées en Suisse romande: le trafic a repris

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Depuis Lausanne, on peut à nouveau rallier Genève en train (photo symbolique). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le trafic ferroviaire a repris sur les deux lignes CFF d'importance en Suisse romande, interrompues lundi à la mi-journée. La liaison entre Fribourg et Lausanne était de nouveau opérationnelle dès 14h15.

Des retards résiduels sont néanmoins attendus, a déclaré Frédéric Revaz, porte-parole des CFF à Keystone-ATS. Au niveau de la ligne entre Genève et Lausanne, le trafic est peu à peu revenu à la normale depuis 14h30. Des suppressions de trains sur les lignes régionales sont encore à prévoir.

Deux accidents de personne, l'un à Matran (FR) et l'autre à Gland (VD) avaient entraîné de grosses perturbations pour les voyageurs circulant en Suisse romande depuis la mi-journée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

La situation s'améliore aux Grisons après les intempéries

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Le captage historique de la source thermale de St-Moritz, vieux de 3400 ans, a flotté lors de la crue et a été endommagé. (© GFS St. Moritz, Christian Gartmann)

La situation s'est détendue lundi en Engadine, après les intempéries du week-end. A la mi-journée, toutes les routes du canton étaient à nouveau praticables et l'eau s'était retirée de St-Moritz.

Dimanche, une petite partie de la station de St-Moritz avait été inondée jusqu'à un demi-mètre de profondeur en raison du débordement du torrent de montagne Ovel da Tegiatscha. Lundi, la partie concernée de la localité était à nouveau hors d'eau, a indiqué l'état-major de conduite de la commune à l'agence de presse Keystone-ATS. Les dégâts s'élèvent à plusieurs centaines de milliers de francs, notamment à la buvette historique Forum Paracelsus.

Dans toute l'Engadine, l'ensemble des routes et voies d'accès du canton étaient à nouveau ouvertes lundi matin, selon l'Office grison des travaux publics. Dimanche, des tronçons de route entre Brail, Zernez et Susch étaient temporairement sous l'eau ou recouverts de débris provenant de petits affaissements de terrain.

Dans la vallée de l'Inn, le risque de crue est passé du niveau 4, sur une échelle de 5, au niveau 2. Un danger de crue modéré est encore de mise jusqu'à mercredi, mais des inondations sont peu probables selon l'Office fédéral de l'environnement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le fonds britannique Greybull reprend le sidérurgiste Ascometal

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Ascometal est une filiale de Swiss Steel. (archive). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Le fonds britannique Greybull Capital, dernier candidat en lice, va reprendre le groupe sidérurgique Ascometal, en redressement judiciaire, qui évite ainsi la liquidation, a décidé lundi la chambre commerciale du tribunal judiciaire de Strasbourg.

La reprise porte sur l'ensemble des sites d'Ascometal, à savoir son aciérie d'Hagondange (Moselle) et ses trois sites d'usinage et de parachèvement, à Custines (Meurthe-et-Moselle), Saint-Étienne (dans le quartier du Marais) et Leffrinckoucke (Nord), soit près de 800 emplois.

"Je salue le délibéré rendu en faveur de la solution Greybull pour lequel nous avons travaillé d'arrache-pied et qui est permis notamment grâce au soutien de l'Etat", s'est réjoui le ministre sortant de l'Industrie Roland Lescure, dans une déclaration transmise à l'AFP

"Comme nous nous y étions engagés, nous avons cherché des solutions et les avons trouvées. Longue vie à Ascometal et tous ses salariés!", a-t-il conclu.

"C'est un sacré soulagement, ce n'est pas passé loin. C'était l'ultime solution pour éviter la liquidation, alors que les autres repreneurs potentiels, Venete, Europlasma, s'étaient défilés", a déclaré à l'AFP Xavier Le Coq, délégué national de la CFE-CGE sidérurgie.

"Maintenant il y a des investissements à faire, il faut notamment redémarrer le laminoir aux Dunes (Leffrinckoucke, ndlr). Les salariés, les syndicats, tout le monde va être prudent et vigilant. Il faut que l'argent arrive pour faire les investissements promis", a-t-il ajouté.

Cette offre a été permise par un accompagnement financier de l'Etat qui prendra la forme dès 2024 d'un prêt de 45 millions d'euros pour "favoriser une croissance solide et pérenne de l'entreprise dans le respect du régime des aides d'Etat", a précisé le ministère. S'y ajoutera en 2025 "un soutien public de 40 millions (...) dans une forme qui restera à définir" (garantie des projets stratégiques où prêt), a-t-on ajouté de même source.

Le projet de Greybull prévoit d'investir dans une "voie lingot" à Hagondange, destinée à produire des lingots pour la fabrication d'obus, et de rouvrir le laminoir à Dunkerque (usine des Dunes) qui avait été fermé en 2019.

Le devenir de l'aciérie de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône - 330 salariés) avait été tranché par le tribunal le 31 mai: elle doit être reprise par l'industriel italien Marcegaglia.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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