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Economie

Les banques privées moins nombreuses en Suisse

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Le genevois Pictet caracole toujours en tête du classement des banques privées à l'aune de la masse sous gestion, devant le zurichois Julius Bär. (archives) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le nombre de banques privées établies en Suisse n'a cessé de reculer sur la dernière décennie. Malgré ce repli, une consolidation du secteur est nécessaire, estiment les experts du cabinet d'audit et de conseil KPMG.

Alors que la branche comptait au total 161 établissements en 2010, leur nombre s'est réduit à 89 au début de cette année. La saignée a surtout été importante chez les petites banques privées comptabilisant moins de 10 milliards de francs d'avoirs sous gestion, qui sont passées de 122 à 56 en l'espace de 13 ans, selon l'étude de KPMG publiée mardi.

La contraction a été moins importante pour les banques de taille moyenne (10 à 100 milliards d'avoirs), qui ont reculé de 35 à 25 établissements pendant la période sous revue. Les grands acteurs détenant plus de 100 milliards - hors UBS et Credit Suisse - ont au contraire doublé leur présence de quatre à huit banques.

KPMG rappelle que le gestionnaire de fortune Cité Gestion a obtenu fin 2021 une licence bancaire, alors que les deux banques étrangères Banque Degroof Petercam (Suisse) et Quintet Private Bank (Suisse) ont quitté le pays.

Au niveau des avoirs sous gestion (AuM), les établissements n'ont pas réussi à renouer avec leur solide performance de fin 2021, qui avait été portée par de forts afflux d'argent nouveau et une bonne performance des placements. L'année dernière, les flux se sont taris et la performance a été négative, faisant passer le total des AuM de 3259 milliards de francs fin 2021 à 2898 milliards en décembre 2022 (-11%).

La remontée des taux d'intérêt est arrivée au bon moment pour le secteur, selon KPMG. Le produit des intérêts a ainsi bondi de plus de moitié, permettant en partie de "compenser d'autres effets négatifs". Les entrées de fonds ont par contre atteint leur niveau le plus bas depuis 2018, une "surprise", alors que "la Suisse est considérée comme sûre en temps de crise".

"Changements radicaux" nécessaires

Les coûts demeurent quant à eux élevés chez les établissements de petite et de moyenne taille. Des "changements radicaux" sont nécessaires pour améliorer le rapport entre les recettes et les dépenses, a averti KPMG.

"Les banques se situant dans le bas de la fourchette en matière de rentabilité ont pu récupérer un peu grâce à la remontée des taux", a estimé Philipp Rickert, responsable des services financiers chez KPMG Suisse. "Les défis sont nombreux pour ces établissements", qui doivent avant tout améliorer leur efficience et renforcer les investissements dans la numérisation pour récolter les fruits au niveau de la profitabilité, a-t-il ajouté.

Tandis que le nombre des consolidations en Suisse est resté faible l'année dernière, le nombre de transactions impliquant des banques privées et des gestionnaires de fortune indépendants a nettement augmenté. Les grands acteurs de la branche devraient poursuivre leur expansion à l'international.

Sur les 73 établissements passés à la loupe, le genevois Pictet figure en tête de classement en matières d'avoirs sous gestion, suivi par le zurichois Julius Bär. En milieu de tableau se trouvent Vontobel, J. Safra Sarasin, Lombard Odier, Edmond de Rothschild, UBP et EFG.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Toujours plus de surfaces de bureau inoccupées en Suisse

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Les surfaces de bureaux en mal de locataires n'ont cessé d'enfler dans les centres urbains de Suisse. Ici, à Zurich. (archive) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Nonobstant un net ralentissement de l'activité de construction, les surfaces de bureaux en mal de locataires n'ont cessé d'enfler dans les centres urbains de Suisse.

Le taux de vacance du segment a progressé de 0,9 point de pourcentage (pp) entre fin 2019 et fin 2024, pour s'établir à 5,0%. Sur douze mois, le degré d'inoccupation a même bondi de 9%.

Si Genève fait figure d'exception avec un recul marginal de 0,1% sur cinq ans, le taux de vacance de 6,2% y demeure l'un des plus élevé du pays. L'agglomération autour de la Cité de Calvin s'est toutefois délestée de sa lanterne rouge aux dépends de région de Bâle, qui avec une progression de 3,4 pp a vu son taux d'inoccupation exploser à 6,4%, selon un relevé du cabinet new-yorkais de conseil en immobilier commercial Jones Lang LaSalle (JLL) publié lundi.

En Ville de Zurich et en périphérie de la Cité de Zwingli, l'offre en déshérence a progressé de 1,3 pp à 5,3%, tandis que Lausanne affiche une hausse de 0,9 pp à 3,8 pp. Berne demeure avec 2,4% (+0,4 pp) le centre urbain le plus tendu, devant même le paradis entrepreneurial zougois et ses 3,0%.

Les auteurs du rapport notent néanmoins que l'essor des taux de vacance en Helvétie et tout relatif, au vu de l'envol de ceux des 22 principales villes européennes, de 3,3 pp pour une moyenne de 8,5%.

Si l'activité de construction de bureaux en Suisse n'a eu de cesse de s'éroder depuis l'explosion de la pandémie de coronavirus et le formidable essor du télétravail, les experts de JLL partent du principe que la demande est restée "dans l'ensemble intacte". Le volume de 57'000 m2 de nouvelles surfaces recensé en 2024, contre 343'000 m2 en 2020, doit ainsi constituer un point d'inflexion à partir duquel les volumes reprendront l'ascenseur sur le moyen terme.

Le cabinet observe en outre que de nombreux fonds et véhicules de placement ont réalisé sur la seconde moitié de l'an dernier des augmentations de capital, leur permettant d'entamer l'exercice 2025 les poches pleines. Il anticipe conséquemment un regain des volumes de transactions, dopé de surcroit par la faiblesse actuelle des taux d'intérêts.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Nazisme: zones d'ombre dans les archives des banques, dit Perrenoud

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La commission Bergier avait été instituée pour faire la lumière sur l'affaire des fonds en déshérence et le rôle de la Suisse pendant la Seconde Guerre mondiale (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les archives bancaires et des avocats n'ont pas encore livré tous leurs secrets sur l'époque de la Seconde Guerre mondiale, estime l'ancien conseiller scientifique de la commission Bergier, Marc Perrenoud. Il appelle à les examiner à nouveau, notamment celles d'UBS.

"La commission Bergier a découvert tellement de documentation qu'on ne pouvait pas en faire le tour durant les cinq ans de notre mandat", allant de 1996-2001, explique l'historien dans un entretien diffusé mardi par Le Temps, après qu'une commission du Sénat américain a révélé que Credit Suisse a dissimulé des informations lors de précédentes investigations sur des comptes bancaires ayant appartenu à des nazis. "On était sous pression. L'arrêté fédéral était valable jusqu'au 31 décembre 2001".

Outre le manque de temps, M. Perrenoud pointe la collaboration des banques. "On soupçonnait dans certains cas [une] rétention [d'information], mais on n'en était pas informé et on n'en avait pas la preuve". La commission aurait pu envoyer des inspecteurs de police pour vérifier, ajoute-t-il, mais "il y avait le risque de destruction d'archives, comme en a attesté l'affaire Meili dans le cas UBS".

Travail "pas exhaustif" chez UBS

L'ancien gardien d'UBS Christoph Meili avait sauvé des archives importantes de la destruction en janvier 1997. Dans le cadre de l'affaire des fonds en déshérence, le Conseil fédéral avait édicté des dispositions garantissant l'accès des documents aux chercheurs des commissions Bergier et Volcker. Le décret précisait que les documents ne devaient pas être détruits ou rendus inaccessibles.

Marc Perrenoud relève également le fait que les banques ont remis des archives à la commission Bergier très tardivement. "Par exemple, UBS nous a transmis à la fin de nos travaux de nouvelles informations sur des clients. On s'est alors rendu compte que l'inventaire que l'on avait reçu en 1997 était notoirement incomplet", indique-t-il. "Il faudrait faire le travail dans les archives d'UBS; il n'a pas été exhaustif".

La commission indépendante d'experts, communément appelée commission Bergier, avait été instituée par le Conseil fédéral en décembre 1996 pour faire la lumière sur l'affaire des fonds en déshérence et le rôle de la Suisse pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle a publié en mars 2002 un rapport final, ainsi que des dizaines d'études.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Soutien de CS aux nazis: zones d'ombre selon une enquête américaine

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Une commission du Sénat américain publie de nouvelles accusations de dissimulations de documents de l'époque nazie par CS (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/TIL BUERGY)

Une enquête menée par une commission du Sénat américain a révélé que CS (Credit Suisse à l'époque) aurait dissimulé des informations lors de précédentes investigations sur des comptes bancaires ayant appartenu à des nazis à l'époque de la Seconde Guerre mondiale.

"Des dizaines de milliers de documents découverts à la suite de l'enquête de la commission (...) apportent de nouvelles preuves sur l'existence de détenteurs de comptes liés aux nazis, jusqu'alors inconnus ou seulement partiellement connus", a déclaré samedi dans un communiqué la commission du budget du Sénat.

"La banque n'a pas révélé l'existence de ces comptes lors d'enquêtes antérieures", menées notamment dans les années 1990, a ajouté la commission.

Ces révélations font suite aux découvertes de l'ancien procureur Neil Barofsky, nommé médiateur au CS en 2021. Barofsky avait été congédié par CS en 2022, après que la banque eut "fait pression (...) pour qu'il limite son enquête", a avancé la commission sénatoriale.

Réintégré

M. Barofsky a ensuite été réintégré en 2023 après le rachat de Credit Suisse par sa concurrente UBS.

L'équipe de M. Barofsky a découvert des archives qui ont permis d'identifier d'autres clients liés aux nazis, notamment un compte contrôlé par des officiers de haut rang de la SS, selon le Wall Street Journal.

CS "n'a pas toujours partagé les informations qu'elle détenait", a indiqué M. Barofsky dans une lettre envoyée à la commission sénatoriale mi-décembre et rendue publique samedi.

"Mon équipe a travaillé en étroite collaboration avec Credit Suisse pour s'assurer que toutes les parties pertinentes de ses archives qui subsistent soient incorporées dans l'enquête", a également précisé M. Barofsky.

UBS va collaborer

Contacté par l'AFP, UBS a déclaré s'être "engagé à contribuer à un recensement complet des anciens comptes liés aux nazis détenus auparavant dans les banques prédécesseurs de Credit Suisse".

La banque a indiqué fournir "toute l'assistance nécessaire" à Neil Barofsky "pour qu'il puisse continuer à jeter la lumière sur cette période tragique de l'histoire grâce à cette enquête".

L'enquête de la commission sénatoriale est toujours en cours.

En 1998, les banques suisses avaient accepté d'indemniser à hauteur de 1,25 milliard de dollars les juifs spoliés par les nazis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Economie

Forte hausse des volumes négociés à la Bourse suisse en 2024

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La Bourse suisse a clôturé 2024 en fanfare, enregistrant une nette accélération des volumes négociés sur la place zurichoise. Sa filiale espagnole a été moins performante, le volume du négoce baissant fortement. (archives) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

La Bourse suisse a clôturé 2024 en fanfare, enregistrant une nette accélération des volumes négociés sur la place zurichoise. Sa filiale espagnole a été moins performante, le volume du négoce baissant fortement malgré une hausse du nombre de transactions.

La Bourse helvétique SIX Swiss Exchange a réalisé sur l'année écoulée un chiffre d'affaires total de 1186,6 milliards de francs. Alors que le volume issu du négoce d'actions s'est replié de 1,3% à 791,9 milliards, celui des titres obligataires a bondi de 75,7% à 301,6 milliards et celui des fonds indiciels (ETF) a progressé de 31% à 84,1 milliards, selon un communiqué de SIX publié vendredi.

Le nombre de transactions a également crû au total de 4% à 47,95 millions d'opérations, avec une envolée du négoce des ETF (+44,1%), une modeste hausse des actions (+2,5%) et un recul des titres revenus fixes (-7,8%).

Quant à la Bourse espagnole BME Exchange, son volume total s'est replié en 2024 de 12,9% à 423,2 milliards d'euros, en raison d'une forte baisse de 43,5% du volume des titres obligataires et des ETF (-23,6%). Le volume enregistré avec le négoce d'actions a par contre pris 6% à 318 milliards.

Les transactions sur la place madrilène ont cependant pris l'ascenseur, progressant au total de 4,8% à près de 30 millions d'opérations. Alors que le négoce d'actions a accéléré (+5%), celui des revenus fixes (-30%) et des ETF (-26,3%) a fortement décru.

Au total, les deux places boursières ont réalisé des revenus en hausse de 5,6% à 1582,7 milliards de francs et des transactions en hausse de 4,3% à 77,9 millions.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Helvetia: 500 postes concernés par les réductions de coûts

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Quelque 500 postes, dont 200 à 250 en Suisse, sont concernés par les nouvelles mesures d'efficacité opérationnelle récemment annoncées par l'assureur Helvetia. (archives) (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Quelque 500 postes, dont 200 à 250 en Suisse, sont concernés par les nouvelles mesures d'efficacité opérationnelle récemment annoncées par l'assureur Helvetia. Une partie de ces emplois seront relocalisés à l'étranger, a indiqué vendredi le groupe st-gallois.

Ces mesures de restructuration s'étendront sur une période de trois ans, permettant de "limiter fortement" des suppressions de postes par des fluctuations naturelles, la mobilité en interne et des mesures de requalification, a indiqué vendredi à l'agence AWP un porte-parole de Helvetia, confirmant une information du portail Inside Paradeplatz.

Quant à l'assurance en ligne Smile, le groupe a stoppé son expansion en Espagne, voulant d'abord se concentrer sur les synergies entre ses filiales ibériques Helvetia Seguros et Caser. "Les équipes concernées et les relations clientèle en Espagne seront intégrées dans Helvetia", a ajouté le porte-parole dans un courriel.

Pas de commentaire sur l'Allemagne

Ces décisions n'ont pas d'impact sur la stratégie de Smile en Suisse et en Autriche. Des répercussions financières ne sont pas attendues.

Mi-décembre, le groupe avait indiqué vouloir faire progresser son efficacité opérationnelle de plus de 200 millions de francs et améliorer le ratio combiné, à 95,4% au premier semestre, d'environ 2 points de pourcentage d'ici la fin du premier cycle de trois ans, fin 2027.

Pour atteindre cet objectif, l'assureur veut notamment regrouper ses unités espagnoles Helvetia Seguros et Caser.

L'assureur n'a cependant pas voulu commenter les informations d'Inside Paradeplatz sur un éventuel retrait d'ici mi-2025 du marché allemand.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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