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Suisse

Les ventes de motos se sont maintenues à niveau l'an dernier

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Parmi les scooters utilisés principalement dans les zones urbaines, près d'un véhicule neuf sur cinq est désormais électrique. (Archives) (© KEYSTONE/WALTER BIERI)

Le marché suisse des deux-roues motorisés s'est maintenu à un niveau élevé en 2023, même s'il est resté en deçà des 50'000 unités vendues. L'an dernier, 48'809 véhicules ont été immatriculés, quasiment le même nombre qu'en 2022.

"La popularité des deux-roues motorisés en Suisse reste donc intacte", indique l'organe de presse de l'association des importateurs Motosuisse dans un communiqué.

Le segment des motos a légèrement progressé (+0,6% à 28'199 unités), toujours soutenu par la catégorie des modèles d'une puissance inférieure à 11 kilowatts (kW), qui depuis 2021 peuvent être conduits dès l'âge de 16 ans, comme dans le reste de l'Europe, selon les chiffres dévoilés mercredi par l'Office suisse moto et scooter (Osms).

Avec une progression de 17,2% l'an dernier à 7328 véhicules, la catégorie des 751-1000 cm3 a dépassé à la fois celle des grosses cylindrées de plus de 1000 cm3 (-6,1%, 6349) et celle des 51-125 cm3 (-11,7%, 5752). Les modèles d'une cylindrée comprise entre 251-500 cm3 (+17,2%, 3465) ont également séduit les motards helvétiques.

Dans le segment des scooters, le nombre de véhicules écoulés est repassé juste sous la barre des 19'000 (-0,1%). Ce sont avant tout les modèles de petite cylindrée (moins de 125 cm3) qui ont soutenu les ventes, avec 11'392 nouvelles immatriculations (+5,8%).

"Parmi les scooters utilisés principalement dans les zones urbaines, près d'un véhicule neuf sur cinq est désormais électrique", fait remarquer la faîtière, dont environ un tiers sont utilisés par la Poste et d'autres services de courrier et de livraison. Cela n'a pas empêché les ventes dans cette catégorie de chuter de 9,5% à 3455.

Au palmarès des constructeurs, le japonais Honda - qui a vu ses ventes décoller de près d'un cinquième à plus de 8000 véhicules - a détrôné son compatriote Yamaha (7681). Présent exclusivement sur le segment des scooters, l'italien Vespa (4378) est parvenu à défendre sa troisième place. Coté à la Bourse suisse, l'autrichien KTM a vu ses ventes bondir de 22,3% à près de 2100 unités, ce qui lui vaut de grimper à la 6e place du marché helvétique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

L'essor du luxe en Inde devrait soutenir l'horlogerie suisse

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L'essor rapide du marché du luxe en Inde devrait bénéficier aux fabricants de montres suisses. (archive) (© KEYSTONE/AP/MUSTAFA QURAISHI)

L'essor rapide du marché du luxe en Inde devrait bénéficier aux fabricants de montres suisses, surtout depuis que les deux pays ont conclu un accord de libre-échange, selon une étude de Deloitte publiée lundi.

Le marché indien des produits de luxe est actuellement évalué à 7 milliards de dollars (6,4 milliards d'euros ou 6,2 milliards de francs) et pourrait atteindre "près de 30 milliards de dollars d'ici à 2030", d'après les projections du cabinet d'audit et de conseils, ouvrant des perspectives "d'expansion géographique lucrative" aux horlogers suisses, affirme cette étude.

En octobre, le cabinet, qui publie chaque année un rapport sur l'horlogerie suisse, avait identifié l'Inde comme un marché à fort potentiel pour les fabricants de montres suisses.

Mais entre-temps, les pays de l'Association européenne de libre-échange (AELE), dont fait partie la Suisse, ont signé un accord de libre-échange en mars, après 16 ans de négociations, poussant la branche suisse de Deloitte à examiner plus en détail ce marché.

Le traité doit encore être examiné par les Parlements des pays de l'AELE mais "représente un jalon important vers le renforcement des liens économiques entre la Suisse et l'Inde", affirment les auteurs de cette étude.

Car il doit permettre, sur une période de sept ans, de réduire progressivement les droits d'importation, qui "s'élèvent actuellement à 22-23%". Une taxe sur les produits et services, "qui est de 18% pour les montres" continuera à s'appliquer, calculent-ils, mais la suppression progressive des droits d'importation contribuera déjà à améliorer les marges des détaillants et à rendre le marché "plus attrayant pour les marques horlogères suisses".

Parmi les horlogers consultés pour cette étude, certains se montrent encore "quelque peu timorés" en raison de "la complexité du marché indien". Toutefois la baisse des droits de douanes permettra aux fabricants dans les gammes de prix inférieures "d'obtenir une meilleure rentabilité", et ainsi de venir offrir "un choix plus large de produits aux consommateurs indiens toutes classes socio-économiques confondues".

Selon les auteurs de cette étude, l'Inde est un important relai de croissance compte tenu de l'essor de la classe moyenne, du potentiel venant des mariages où les montres peuvent être offertes en cadeau ou encore de l'intérêt grandissant des jeunes générations pour les produits de luxe.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Mobilité

Lignes CFF coupées en Suisse romande: le trafic a repris

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Depuis Lausanne, on peut à nouveau rallier Genève en train (photo symbolique). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le trafic ferroviaire a repris sur les deux lignes CFF d'importance en Suisse romande, interrompues lundi à la mi-journée. La liaison entre Fribourg et Lausanne était de nouveau opérationnelle dès 14h15.

Des retards résiduels sont néanmoins attendus, a déclaré Frédéric Revaz, porte-parole des CFF à Keystone-ATS. Au niveau de la ligne entre Genève et Lausanne, le trafic est peu à peu revenu à la normale depuis 14h30. Des suppressions de trains sur les lignes régionales sont encore à prévoir.

Deux accidents de personne, l'un à Matran (FR) et l'autre à Gland (VD) avaient entraîné de grosses perturbations pour les voyageurs circulant en Suisse romande depuis la mi-journée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

La situation s'améliore aux Grisons après les intempéries

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Le captage historique de la source thermale de St-Moritz, vieux de 3400 ans, a flotté lors de la crue et a été endommagé. (© GFS St. Moritz, Christian Gartmann)

La situation s'est détendue lundi en Engadine, après les intempéries du week-end. A la mi-journée, toutes les routes du canton étaient à nouveau praticables et l'eau s'était retirée de St-Moritz.

Dimanche, une petite partie de la station de St-Moritz avait été inondée jusqu'à un demi-mètre de profondeur en raison du débordement du torrent de montagne Ovel da Tegiatscha. Lundi, la partie concernée de la localité était à nouveau hors d'eau, a indiqué l'état-major de conduite de la commune à l'agence de presse Keystone-ATS. Les dégâts s'élèvent à plusieurs centaines de milliers de francs, notamment à la buvette historique Forum Paracelsus.

Dans toute l'Engadine, l'ensemble des routes et voies d'accès du canton étaient à nouveau ouvertes lundi matin, selon l'Office grison des travaux publics. Dimanche, des tronçons de route entre Brail, Zernez et Susch étaient temporairement sous l'eau ou recouverts de débris provenant de petits affaissements de terrain.

Dans la vallée de l'Inn, le risque de crue est passé du niveau 4, sur une échelle de 5, au niveau 2. Un danger de crue modéré est encore de mise jusqu'à mercredi, mais des inondations sont peu probables selon l'Office fédéral de l'environnement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le fonds britannique Greybull reprend le sidérurgiste Ascometal

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Ascometal est une filiale de Swiss Steel. (archive). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Le fonds britannique Greybull Capital, dernier candidat en lice, va reprendre le groupe sidérurgique Ascometal, en redressement judiciaire, qui évite ainsi la liquidation, a décidé lundi la chambre commerciale du tribunal judiciaire de Strasbourg.

La reprise porte sur l'ensemble des sites d'Ascometal, à savoir son aciérie d'Hagondange (Moselle) et ses trois sites d'usinage et de parachèvement, à Custines (Meurthe-et-Moselle), Saint-Étienne (dans le quartier du Marais) et Leffrinckoucke (Nord), soit près de 800 emplois.

"Je salue le délibéré rendu en faveur de la solution Greybull pour lequel nous avons travaillé d'arrache-pied et qui est permis notamment grâce au soutien de l'Etat", s'est réjoui le ministre sortant de l'Industrie Roland Lescure, dans une déclaration transmise à l'AFP

"Comme nous nous y étions engagés, nous avons cherché des solutions et les avons trouvées. Longue vie à Ascometal et tous ses salariés!", a-t-il conclu.

"C'est un sacré soulagement, ce n'est pas passé loin. C'était l'ultime solution pour éviter la liquidation, alors que les autres repreneurs potentiels, Venete, Europlasma, s'étaient défilés", a déclaré à l'AFP Xavier Le Coq, délégué national de la CFE-CGE sidérurgie.

"Maintenant il y a des investissements à faire, il faut notamment redémarrer le laminoir aux Dunes (Leffrinckoucke, ndlr). Les salariés, les syndicats, tout le monde va être prudent et vigilant. Il faut que l'argent arrive pour faire les investissements promis", a-t-il ajouté.

Cette offre a été permise par un accompagnement financier de l'Etat qui prendra la forme dès 2024 d'un prêt de 45 millions d'euros pour "favoriser une croissance solide et pérenne de l'entreprise dans le respect du régime des aides d'Etat", a précisé le ministère. S'y ajoutera en 2025 "un soutien public de 40 millions (...) dans une forme qui restera à définir" (garantie des projets stratégiques où prêt), a-t-on ajouté de même source.

Le projet de Greybull prévoit d'investir dans une "voie lingot" à Hagondange, destinée à produire des lingots pour la fabrication d'obus, et de rouvrir le laminoir à Dunkerque (usine des Dunes) qui avait été fermé en 2019.

Le devenir de l'aciérie de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône - 330 salariés) avait été tranché par le tribunal le 31 mai: elle doit être reprise par l'industriel italien Marcegaglia.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Suisse

Hôtellerie-restauration: échec des négociations salariales 2025

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Les négociations salariales 2024 dans le secteur de la restauration ont échoué (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Les négociations sur l'adaptation des salaires minimaux dans l'hôtellerie-restauration pour 2025 ont échoué. Les syndicats et autres représentants des employés saisissent désormais le tribunal arbitral.

Malgré une année 2023 record sur le plan économique, les associations patronales ne sont pas prêtes à augmenter les salaires minimaux, ont fait savoir lundi conjointement les syndicats Unia et Syna ainsi que l'association d'employés Hotel & Gastro Union. Jamais auparavant autant de nuitées n'avaient alors été enregistrées et les prévisions pour 2024 sont également bonnes, précisent-ils.

De nombreux travailleurs sont confrontés depuis des années à des pertes de pouvoir d'achat, ont-ils ajouté. Le renchérissement, les augmentations des primes d'assurance maladie ainsi que des loyers sont des problèmes communs à toute la Suisse. Et les syndicats de citer l'Office fédéral de la statistique (OFS), selon lequel les salaires réels dans l'hôtellerie-restauration sont en baisse depuis 2017.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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