La hausse des prix à la consommation en Suisse a de nouveau ralenti en septembre, profitant d'une forte décélération des prix des produits importés, a annoncé jeudi l'Office fédéral de la statistique (OFS).
L'inflation a augmenté de 0,8% sur un an en septembre, après avoir progressé de 1,1% en août et de 1,3% en juillet.
Sur un mois par contre, l'indice de prix à la consommation (IPC) s'est replié de 0,3% en septembre, après avoir stagné en août et s'être replié de 0,2% en juillet, selon les statistiques de l'OFS.
Ces données sont mitigées comparé aux prévisions des économistes interrogés par l'agence AWP. Ces derniers prévoyaient en effet que le renchérissement s'établisse entre 0,9% et 1,2% sur un an en septembre et de -0,3% à +0,1% sur un mois.
Le ralentissement des prix à la consommation pendant le mois sous revue est essentiellement le fruit de la forte baisse des tarifs pour les produits importés (-2,7% sur un an et -0,5% sur un mois), alors que les prix des produits locaux ont progressé de 2,0% sur un an et reculé de 0,2% comparé au mois précédent.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Des scientifiques suisses ont construit une pile à partir de champignons. Non toxique et biodégradable, elle est fabriquée à l'aide d'une imprimante 3D.
Cette pile vivante ne produit pas beaucoup d'électricité, mais elle pourrait par exemple alimenter des capteurs dans des régions isolées, a indiqué jeudi le Laboratoire fédéral d'essai des matériaux et de recherche (Empa). De tels capteurs sont utilisés notamment dans l'agriculture ou dans la recherche environnementale.
La batterie fongique est en fait une pile à combustible microbienne qui utilise le métabolisme de deux espèces différentes de champignons pour produire de l'électricité. À l'anode, le pôle négatif, une levure est nourrie de sucre. En traitant ces nutriments, elle libère des électrons. De l'autre côté de la pile, un champignon de pourriture blanche produit une enzyme qui capture les électrons et les transfère hors de la cellule.
La pile est fabriquée à l'aide d'une imprimante 3D. Pour ce faire, les cellules du champignon sont mélangées à l'encre d'impression. Lorsque la pile est sèche, elle ne produit pas d'électricité. Il suffit d'ajouter de l'eau et des nutriments pour l'activer.
Biodégradable
Le plus grand avantage de la pile fongique est que, contrairement aux piles traditionnelles, elle est non seulement totalement non toxique, mais aussi biodégradable. Une fois son travail terminé, elle se dissout d'elle-même de l'intérieur.
L'équipe de Carolina Reyes à l'Empa a présenté cette découverte dans la revue ACS Sustainable Chemistry & Engineering. Les scientifiques veulent maintenant rendre la pile fongique plus performante et plus durable, comme ils l'expliquent dans le communiqué de l'Empa. Ils veulent en outre chercher d'autres espèces de champignons qui conviendraient comme fournisseurs d'électricité.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
"Pas de business sur une planète en détresse": le comité de l'initiative pour la responsabilité environnementale, soumise au vote le 9 février, a lancé jeudi sa campagne. Il veut que la Suisse n'utilise que les ressources que la Terre peut durablement supporter.
La demande va de soi alors que les crises environnementales sont plus que jamais d'actualité, selon le comité. Il s'agit de prendre des "mesures conséquentes pour que notre économie cesse de détruire notre environnement".
L'initiative populaire "pour une économie responsable dans les limites de la planète" (initiative pour la responsabilité environnementale) veut inscrire dans la Constitution le respect des ressources planétaires. L'économie suisse, y compris ses importations, doit se réinsérer dans les limites naturelles terrestres d'ici dix ans.
A l'origine du texte, les Jeunes Vert-e-s sont soutenus par la gauche et des milieux écologistes, comme Greenpeace, Uniterre et les Aînées pour le climat. Des scientifiques ont également exprimé leur soutien.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Défense du 30km/h, opposition aux économies au détriment des transports publics et du climat: l'Association transports et environnement (ATE) a présenté jeudi à Berne ses priorités pour 2025.
Aux niveaux fédéral et cantonal, plusieurs projets visent à contenir les limitations à 30 km/h, rappelle l'ATE. L'association se battra contre ces attaques qui vont dans la mauvaise direction, a souligné sa co-présidente Jelena Filipovic. Et de relever que la limitation de la vitesse à 30 km/h est une mesure centrale pour la protection contre le bruit. Cela améliore aussi la sécurité et aide à fluidifier le trafic.
Pour l'ATE, le Conseil fédéral ne doit pas sacrifier les transports publics dans le cadre de son programme d'allègements budgétaire. Au contraire, des investissements sont nécessaires dans ce domaine afin que la Suisse atteigne ses objectifs climatiques.
A cet effet, une taxe sur les voitures électriques ne devrait être introduite que progressivement afin de ne pas ralentir l'électrification du trafic routier.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Les éditeurs alémaniques veulent défendre les contenus journalistiques face à l'exploitation par les plateformes d'intelligence artificielle (IA). Ils saluent par ailleurs le renforcement de l'aide indirecte à la presse, qui est en bonne voie au Parlement.
"Nous défendrons la place médiatique suisse, aussi face aux attaques de l'IA contre nos contenus", a déclaré jeudi le président de l'association des éditeurs alémaniques Schweizer Medien (VSM), Andrea Masüger, lors de la traditionnelle réunion de l'Epiphanie à Zurich. Il a appelé à un accord "équitable" en la matière.
Andrea Masüger s'est inquiété de la crise que traverse la presse en Suisse, avec quelque 700 emplois supprimés dans la branche l'année dernière. La politique a heureusement "entendu" les préoccupations des éditeurs: lors de la dernière session de décembre, le Parlement s'est mis d'accord sur une hausse de l'aide indirecte, qui permettra de réduire les coûts de distribution des journaux par la Poste.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le conseiller national Matthias Samuel Jauslin (AG) quitte le PLR et rejoint les Vert'libéraux, annonce-t-il jeudi matin. La décision a été mûrement réfléchie.
Pour l'Argovien, l'environnement, le climat, l'aménagement du territoire et les énergies renouvelables ne sont pas des thèmes de mode. De son point de vue, il ne faut pas rester bloqué sur le clivage gauche-droite, mais s'y atteler de manière progressive.
Le sexagénaire ne trouve plus la volonté d'agir auprès du PLR. Son départ en est donc la conséquence. Le groupe parlementaire et les figures-clés du parti libéral-radical ont été informés par courrier postal de son changement de groupe, précise le député.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats