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Suisse

Parmelin assez "optimiste" avec Pékin et prudent sur le Mercosur

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Le conseiller fédéral Guy Parmelin veut avancer "pas à pas" dans les discussions avec le Mercosur. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le conseiller fédéral Guy Parmelin sera la semaine prochaine en Chine pour discuter d'une révision de l'accord de libre-échange avec Pékin. Il se dit "relativement optimiste" et reste prudent sur les négociations avec le bloc latino-américain du Mercosur.

"Difficile à dire" quand un nouvel arrangement avec Pékin pourra être fait, mais "du côté de la Chine, on voit des intérêts" à réviser l'accord en vigueur depuis une dizaine d'années, a affirmé lundi dans un entretien à Keystone-ATS le chef du Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche (DEFR). La situation intérieure de ce pays, notamment les difficultés sur le marché de l'immobilier, le pousse à dialoguer.

Il aura fallu environ six ans pour identifier les points sur lesquels la discussion pouvait porter, explique le conseiller fédéral. Or, depuis la signature de l'accord entre l'Association européenne de libre-échange (AELE) et l'Inde il y a quelques mois, l'appétit chinois s'est aussi accéléré. "Nous sommes tombés d'accord" sur cette première phase, ajoute M. Parmelin, qui a présidé lundi une ministérielle de l'association.

Il se rend en Chine pour lancer la seconde étape, l'évaluation de la marge de manoeuvre des parties sur ces questions qui seront discutées. La négociation en elle-même est prévue pour une troisième phase.

Dialogue assez difficile avec le Mercosur

M. Parmelin n'a pas prévu en revanche de faire le suivi avec les Chinois de la conférence pour la paix en Ukraine du Bürgenstock (NW). Pékin n'avait pas participé parce que son allié russe n'avait pas été convié.

Autre grande négociation pour l'AELE, celle avec le Mercosur a été relancée fin avril après cinq ans de pause en raison de la pandémie et de la situation politique dans le bloc sud-américain. Selon des sources convergentes, le dialogue n'est pas bon.

L'ancien président argentin Alberto Fernandez faisait traîner pendant des mois tout dialogue et, alors que ce pays est désormais plus favorable, l'actuel président brésilien Luiz Inazio Lula da Silva a de nouvelles exigences. "Entre eux, il faut qu'ils soient d'accord", fait remarquer M. Parmelin.

Dialogue plus difficile avec Lula

"Il y a une fenêtre d'opportunité", relève-t-il toutefois. Il y a quelques mois, il n'excluait pas la possibilité d'un accord cette année encore, mais il se veut encore plus prudent désormais. "Il y a des questions sur la propriété intellectuelle avec lesquelles le Brésil est revenu à la table des négociations, alors qu'elles avaient été réglées en 2019", selon lui.

D'autres problèmes comme les marchés publics sont aussi en discussion. Et comme les négociations entre le Mercosur et l'UE restent bloquées en raison de quelques pays européens, l'urgence pour la Suisse est moindre. "Je préfère que nous avancions pas à pas", insiste le conseiller fédéral.

D'autant plus que des questions comme la déforestation et les importations agricoles seront âprement discutées en Suisse, admet M. Parmelin. Même si sur le second point, des contingents sont prévus pour ne pas fragiliser l'agriculture suisse. Aucune date n'est encore décidée pour une prochaine négociation, selon des sources convergentes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Nouvelles coulées de laves torrentielles en Valais durant la nuit

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Les machinistes continuent de travailler sans relâche pour créer des digues (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Plusieurs nouvelles coulées de lave torrentielle se sont produites dans le haut Val de Bagnes dans la nuit de vendredi à samedi. Des mesures préventives importantes étaient en cours samedi, alors que des précipitations étaient attendues.

Les coulées ont détruit certaines digues placées préventivement, indique la commune de Val-de-Bagnes dans un communiqué diffusé samedi. Une exploitation agricole a subi des dégâts matériels très conséquents, tout comme un pont. Des montées d'eau d'environ 1,5 mètre ont été observées dans la Dranse.

Les machinistes continuent de travailler sans relâche pour créer des digues et rectifier le cours d'eau du Fregnoley, détaille Antoine Schaller, secrétaire communal adjoint de Val-de-Bagnes. Quinze machines sont engagées.

La population de Champsec, village jouxtant la zone dangereuse, a été sensibilisée lors d'une rencontre vendredi à la possibilité d’une nouvelle évacuation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Pluie de critiques sur les plans de financement de la 13e rente AVS

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Déjà pendant la campagne avant la votation du 3 mars, le PS s'était prononcé en faveur d'un financement par les cotisations salariales (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Conseil fédéral veut financer la 13e rente AVS avant tout par des cotisations salariales plus élevées et met aussi sur la table une hausse de la TVA. Ces propositions ne trouvent guère d'écho en consultation.

A droite, l'UDC rejette une augmentation des cotisations salariales et une hausse de la TVA. Le Conseil fédéral doit plutôt s'atteler à une réforme complète de l'AVS, y compris la 13e rente.

Le PLR s'oppose à un financement unilatéral de la 13e rente "sur le dos de la classe moyenne et des PME". La priorité doit aller aux économies. Le Centre privilégie à court terme une augmentation de la TVA, ce qui permettrait d'inclure les retraités dans le financement.

Le PS s'oppose à la réduction de la part de la Confédération à l'AVS à 18,7%. Le parti souhaite un financement par les cotisations salariales.

Pour les Vert-e-s, la hausse de la TVA et la réduction de la contribution fédérale à l'AVS ne respectent pas la volonté du peuple. Ils misent sur des cotisations salariales majorées.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

La fusée européenne Ariane 6 est aussi importante pour la Suisse

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La fenêtre de tir pour le lancement d'Ariane 6 est prévue à partir de 20h00 (heure suisse) mardi. La fusée porteuse de beaucoup d'espoir pour l'industrie spatiale européenne s'envolera de Kourou, en Guyane française. (© ESA)

La nouvelle fusée européenne Ariane 6 vole aussi sous pavillon suisse. Avec près de quatre ans de retard, le lanceur doit s'envoler pour la première fois dans l'espace mardi 9 juillet. La Suisse est l'un des 13 pays participant au programme Ariane.

Le lancement est prévu mardi à partir de 15h00, heure locale (20h00 en Suisse) depuis le centre spatial européen de Kourou en Guyane française. Porteuse de beaucoup d'espoir, cette fusée doit permettre aux pays concernés d'avoir un accès indépendant à l'espace.

"Cela fait aussi partie de la politique spatiale de la Suisse", a indiqué Renato Krpoun, chef de la division des Affaires spatiales au Secrétariat d'Etat à la formation, à la recherche et à l'innovation (SEFRI), interrogé par Keystone-ATS.

Depuis que la devancière d'Ariane 6, Ariane 5, a décollé pour la dernière fois en été 2023, l'Europe n'a plus de moyens propres pour lancer de gros satellites dans l'espace.

Et en raison de la guerre en Ukraine, les fusées russes Soyouz n'entraient plus en ligne de compte. Le télescope spatial Euclid, par exemple, a dû être lancé en juillet 2023 par une fusée Falcon 9 de la société SpaceX d'Elon Musk.

Des technologies pour le quotidien

"L'accès à l'espace est devenu très important", note M. Krpoun: "Nous utilisons quotidiennement l'infrastructure dans l'espace pour les systèmes de navigation, pour les signaux horaires et pour les prévisions météorologiques".

Même les smartphones ne fonctionneraient pas sans les satellites. S'il y avait un problème pour amener cette infrastructure dans l'espace, on le remarquerait immédiatement, souligne Renato Krpoun.

Initialement, Ariane 6 aurait dû être lancée pour la première fois en 2020. Mais le programme a pris du retard en raison de la pandémie de coronavirus et de contretemps dans le développement. Désormais, la fusée a passé avec succès ses derniers tests. Après son vol inaugural prévu mardi, elle devrait être exploitée commercialement dès la fin de l'année.

"Une trentaine de lancements ont déjà été vendus", précise M. Krpoun. L'entreprise Amazon veut par exemple lancer des satellites dans l'espace avec la fusée Ariane 6 pour le projet d'Internet par satellite "Kuiper". A l'avenir, la fusée devrait être lancée environ neuf fois par an.

Industrie suisse impliquée

L'industrie suisse est impliquée: ainsi, la coiffe de la charge utile de la fusée provient de l'entreprise suisse Beyond-Gravity, et APCO Technologies, basée à Aigle (VD), a notamment fourni la fixation et la coiffe des boosters.

Le tout doit résister à une poussée de 270 tonnes. Le coût du projet s'est élevé à environ quatre milliards d'euros, dont 2,4% à la charge de la Suisse.

Le nouveau lanceur fait aussi l'objet de critiques: contrairement au Falcon 9 de SpaceX, Ariane 6 n'est pas réutilisable, ce qui signifie qu'il faut fabriquer une nouvelle fusée pour chaque lancement. En outre, on lui reproche d'être trop chère et de ne pas pouvoir rivaliser avec la compétitivité des fusées de SpaceX.

Besoin d'alternatives

Le prix exact d'un lancement avec Ariane 6 n'est pas connu. Un coût d'environ 67 millions de francs était visé. Avec les retards, il est probable que ce chiffre sera nettement plus élevé.

Ariane ne pourra ainsi pas rivaliser avec le prix de base de Falcon 9 (environ 60 millions de francs). Le fait que de nombreux lancements aient déjà été vendus montre toutefois qu'il existe un besoin d'alternatives à SpaceX, conclut M. Krpoun.

Ariane 6 est un lanceur polyvalent, avec un étage supérieur réallumable lui permettant de placer plusieurs satellites sur différentes orbites pendant le même vol. La campagne de lancement a démarré en avril à Kourou, où le corps central de la première Ariane 6 a été installé sur le pas de tir ELA4.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Santé

Medbase mise sur les traitements médicaux en pharmacie

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Les pharmacies doivent fournir davantage de traitements médicaux (photo d'archives) (© Keystone/CHRISTIAN BEUTLER)

Medbase, la filiale de Migros pour la santé, veut proposer davantage de traitements médicaux dans ses pharmacies. Des prises de sang pour des examens de laboratoire sont envisageables à l'avenir, a déclaré le chef de Medbase Marcel Napierala dans une interview.

Les pharmacies doivent se transformer de points de vente en lieux de traitement, a déclaré Marcel Napierala dans une interview à la Neue Zürcher Zeitung publiée samedi. Il s'agit de petits pas et non d'une révolution, a-t-il ajouté. Le changement est nécessaire, car des milliers de médecins de famille quitteront la profession dans les prochaines années.

Les patients atteints de maladies chroniques seraient ainsi transférés des cabinets médicaux vers les pharmacies. "Les pharmaciens sont des spécialistes dotés d'une formation universitaire et d'un grand savoir-faire", a déclaré Marcel Napierala. Ils jouent également un rôle de plus en plus important dans le domaine de la vaccination.

Il envisage l'intégration des pharmacies comme une partie de la solution pour faire face à la pénurie de médecins de famille.

Engagement en faveur du secteur de la santé

Migros est en pleine mutation. Medbase est rentable dans tous les domaines d'activité, a déclaré Marcel Napierala. La direction de Migros s'est engagée en faveur du secteur de la santé, car elle a vu que nous sommes actifs sur un marché en pleine croissance", a-t-il ajouté. En revanche, le dirigeant a exclu "avec certitude" que Medbase devienne sa propre caisse maladie.

La filiale de Migros a repris l'année dernière les activités suisses de la chaîne de pharmacies Zur Rose. 51 pharmacies font partie de Medbase selon le site Internet de l'entreprise.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

La cagnotte de 38,09 millions est tombée à l’Euro Millions

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Lors du prochain tirage mardi, 17 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande. (archives) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Une personne a trouvé la combinaison gagnante du tirage de l’Euro Millions de vendredi. Elle remporte au total 38,09 millions de francs. Pour gagner, il fallait jouer les numéros 11, 13, 29, 31 et 47 et les étoiles 1 et 11.

Lors du prochain tirage mardi, 17 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande. Cette loterie transnationale est proposée dans douze pays européens, dont la Suisse et le Liechtenstein.

https://jeux.loro.ch/games/euromillions

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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