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Suisse

Perspectives contenues pour l'économie helvétique à moyen terme

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A un horizon de cinq ans, l'estimation du taux de chômage a bondi de deux dixièmes de point de pourcentage à 2,5%. (archive) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les experts consultés par le KOF demeurent modérément optimistes pour l'essor de l'économie helvétique à brève comme à moyenne échéance.

Si la plupart des pronostics n'ont que marginalement varié entre l'édition de mars et celle de juin du sondage périodique du centre académique d'études conjoncturelles zurichois, les nuages s'amoncellent sur les perspectives en matière d'emploi. L'estimation du taux de chômage pour l'année en cours et la suivante a ainsi été relevée d'une dizaine de points de base à respectivement 2,3% et 2,4%. A un horizon de cinq ans, elle a bondi de deux dixièmes de point de pourcentage à 2,5%, indique un compte-rendu diffusé lundi.

La croissance économique pour l'année en cours - hors évènements sportifs - a été revue à 1,5%, contre 1,4%. La cadence pour 2025 reste anticipée à 1,4% mais l'accélération prévue sur cinq ans a été modérée à 1,5%, contre 1,6%.

La propension à l'investissement notamment semble patiner dans l'immédiat et devrait rebondir moins vivement que prévu il y a trois mois en 2025.

L'inflation en 2024 reste devisée à 1,4% et devrait s'estomper à 1,3% (1,2%) en 2025, puis 1,1% (1,0%) d'ici cinq ans.

Concernant la politique monétaire, les répondants privilégient le scénario d'une nouvelle baisse de 25 points de base du taux directeur de la Banque nationale suisse (BNS) au cours de douze prochains mois. Le taux Saron d'ici trois mois est attendu à 1,32%, après 1,57% estimé en mars pour juin. A douze mois, ce taux de référence doit s'affaisser à 1,14%, contre 1,17%.

Le franc devrait se relâcher sur trois comme sur douze mois face à l'euro et au dollar, sans toutefois renouer avec la parité contre la monnaie unique européenne.

L'édition de juin du consensus KOF, la 114ème du genre, repose sur les réponses de 14 spécialistes externes au centre de recherches conjoncturelles de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Personne ne décroche la bonne combinaison à l'Eurodreams

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Eurodreams est proposé dans huit pays européens (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Eurodreams lundi soir. Pour gagner une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans, il fallait jouer les six numéros 4, 8, 11, 12, 20 et 38, ainsi que le numéro "dream" 2, a indiqué la Loterie romande.

Eurodreams est proposé dans huit pays européens. En Suisse, le jeu est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique. Le tirage est effectué les lundis et jeudis soir.

https://jeux.loro.ch/games/eurodreams

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Bourse suisse: vert de mise au lendemain des législatives en France

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"Il existe un risque non négligeable que Marine Le Pen et Jordan Bardella remportent la majorité parlementaire d'ici la fin de semaine", relève une analyste. (© KEYSTONE/AP/Thomas Padilla)

La Bourse suisse a entamé la semaine sur une note positive au lendemain du 1er tour des législatives françaises. Le marché a été rassuré par le fait que le Rassemblement national paraît ne pas pouvoir obtenir une majorité absolue à l'issue du second tour, dimanche.

A New York, Wall Street gagnait du terrain en matinée, digérant les résultats du 1er tour en France et avant les données sur l'emploi américain en fin de semaine.

"Si le Rassemblement national obtient le poste de Premier ministre, pour lequel Jordan Bardella a été pressenti, il sera en mesure de définir une grande partie de l'agenda national", a analysé le spécialiste de l'investissement John Plassard de Mirabaud Banque dans un commentaire. Le résultat du premier tour laisse néanmoins supposer que le RN "pourrait ne pas avoir la majorité absolue à l'Assemblée nationale (...) après le 2e tour. C'est pour les marchés, le scénario du 'moins pire'", a-t-il souligné.

Mais pour l'analyste de Swissquote, Ipek Ozkardeskaya, "il existe un risque non négligeable que Marine Le Pen et Jordan Bardella remportent la majorité parlementaire d'ici la fin de semaine".

Ce premier tour électoral dans l'Hexagone va en tous cas continuer à agiter les marchés, a ajouté Frank Sohlleder, analyste d'Activtrades. Les impulsions politiques vont dicter l'évolution des marchés ces prochains jours, avec jeudi les législatives au Royaume-Uni. Les sondages laissent augurer une large victoire des travaillistes après 14 ans de règne conservateur.

En Allemagne, l'inflation est repartie à la baisse en juin après le sursaut de mai. Un repli qui vient conforter la Banque centrale européenne (BCE) qui a entamé son cycle de baisse des taux le mois dernier.

En Suisse, les chiffres d'affaires du commerce de détail ont reculé en mai après avoir nettement progressé le mois précédent. En tenant compte des variations saisonnières, ils ont fléchi en l'espace d'un an de 0,3% en termes nominaux. En termes réels, soit compte tenu de l'inflation, ils ont toutefois crû de 0,4%.

Le SMI a terminé en hausse de 0,47% à 12'049,61 points, avec un plus haut à 12'107,30 en ouverture et un plus bas à 12'022,16. Le SLI a gagné 0,41% à 1951,64 points et le SPI 0,44% à 15'989,43 points. Sur les 30 valeurs vedettes, 23 ont progressé et 7 reculé.

Sika (-0,8%) a fini lanterne rouge, derrière VAT Group (-0,7%) et Partners Group (-0,6%).

Le gestionnaire d'actifs zurichois a annoncé avoir pris une participation majoritaire dans FairJourney Biologics.

Le mastodonte bâlois des médicaments de substitution Sandoz (-0,3%) a obtenu de l'Agence américaine des médicaments (FDA) une homologation pour une version biosimilaire de l'ustékinumab, sous la marque Pyschiva.

Dans le camp des gagnants, UBS (+2,0%) a terminé sur la plus haute marche du podium, devant Julius Bär (+1,7%) et Swiss Life, SIG Group et Straumann (tous +1,3%).

Credit Suisse a officiellement cessé d'exister en Suisse: la banque a été radiée du Registre du commerce du canton de Zurich et n'existe plus en tant qu'entité juridique distincte. Tous les droits et obligations ont ainsi été transférés à UBS Switzerland.

Par ailleurs, la banque aux trois clés n'est plus la banque dépositaire des fonds de compensation de l'AVS/AI/APG, qui représente 40,6 milliards de francs. Elle a perdu ce mandat au profit d'une institution concurrente américaine, State Street.

Les poids lourds Nestlé (+0,2%), Roche (bon +0,2%, porteur +0,3%) et Novartis (+0,6%) pointent tous dans le vert.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

La France entre choc politique et soulagement des marchés

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Les marchés "s'accomodent sans mal" de l'installation de l'extrême droite en France, selon une spécialiste de la régulation bancaire. (archive) (© KEYSTONE/EPA/Cuenta Oficial Marine Le Pen en / HANDOUT)

Les Français ont placé le parti d'extrême droite Rassemblement national (RN) en tête du premier tour des élections législatives dimanche, comme déjà aux européennes. Si l'incertitude politique reste élevée, les marchés se satisfont du résultat des urnes.

"C'est un moment de rupture politique, les Français veulent que le RN accède au pouvoir", a résumé auprès de l'agence AWP Simon-Pierre Sengayrac, co-directeur de l'Observatoire économie de la Fondation Jean-Jaurès, créée par le Premier ministre socialiste Pierre Mauroy.

"En matière économique, je doute fort d'une rupture, car la Bourse de Paris a ouvert en forte hausse à +2,5%." Pour l'expliquer, l'expert souligne que "les marges de manoeuvre budgétaires de la France, quel que soit le parti au pouvoir, sont très fines. La France va entrer de nouveau en procédure pour déficit excessif à la Commission européenne et va se voir imposer une trajectoire de retour à l'équilibre. Ce qui fait que toutes les mesures d'allègement fiscal et de dépenses supplémentaires que propose tout un chacun et notamment le RN auront très peu de chances de passer."

Dimanche soir a résonné l'appel au désistement des députés du camp présidentiel arrivés en troisième position en cas de triangulaires, de la part du Premier ministre "pour empêcher le Rassemblement national d'avoir une majorité absolue au second tour", selon Gabriel Attal. Dans pareil cas, Jean-Luc Mélenchon, fondateur de La France insoumise, a aussi appelé au retrait des députés du Nouveau Front populaire, avec pour consigne "pas une voix, pas un siège de plus pour le RN".

Ce qui incite Anne-Laure Delatte, économiste et chercheuse au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), à tabler sur une majorité relative pour le parti de Jordan Bardella au sortir du second tour et "probablement un gouvernement technique, comme en Italie".

Selon elle, "le danger vient plutôt d'une ingouvernabilité, car il sera difficile de promulguer des lois, comme il n'y a pas de possibilité de coalition. Il peut y avoir des ententes, en particulier en économie, entre le RN et Ensemble (majorité présidentielle), vu que le RN a rétropédalé sur tout pour rassurer les patrons et les marchés".

Marchés soulagés mais attentifs

Des marchés, qui ce lundi, "affichent leur soulagement", a constaté Jézabel Couppey-Soubeyran, maîtresse de conférences à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ils "craignaient surtout une percée du Nouveau Front populaire dont le programme économique de rétablissement des services publics et d'investissement dans la transition écologique repose sur des hausses d'impôts", a ajouté la spécialiste de la régulation bancaire.

De plus, il n'y a pas eu d'effet de surprise "pour les marchés qui lisent froidement l'installation de l'extrême-droite ailleurs qu'en France et s'en accommodent sans mal", a-t-elle relevé.

Cette semaine, "les marchés financiers vont rester attentifs et évoluer au gré des vicissitudes des accords croisés. Cependant, les risques d'une instabilité politique prolongée aux débouchés inconnus risquent fort d'éloigner les investisseurs des actifs français", a estimé Gaëlle Boucher, CIO de la Banque Cramer & Cie.

L'arrivée au pouvoir dans l'Hexagone du RN, qui s'en est notamment pris aux binationaux lors de la campagne des législatives, est "une très mauvaise nouvelle économique d'abord pour la France", selon Gilbert Casasus. "La Suisse va peut-être profiter de l'apport de capitaux et de cerveaux français, mais va être confrontée à des questions concernant ses investissements", a expliqué le professeur émérite en études européennes de l'Université de Fribourg. La Suisse est le troisième investisseur étranger en France, comptant 1300 entreprises sur le sol hexagonal.

Si la France, sous la houlette du président de la République Emmanuel Macron "s'est montrée attrayante pour les entreprises" ces dernières années, désormais "est-ce qu'un entrepreneur suisse a envie d'entreprendre en France? La réponse est non", a-t-il asséné.

La réputation de la Suisse comme valeur refuge pourrait se renforcer, car la Confédération et "sa place financière sont toujours perçues favorablement, grâce à nos compétences en matière de gestion de fortune et notre stabilité politique et fiscale", a ajouté Dusan Isakov.

D'après le professeur ordinaire de finance et de gouvernance d'entreprise au département des Sciences du Management de l'Université de Fribourg, "le secteur de la gestion de fortune en Suisse devrait être le premier à profiter de ces nouveaux afflux de capitaux."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Croissance à deux chiffres des vols de Swiss à l'été 2024

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Les problèmes les plus fréquents sont les difficultés techniques et les aléas météorologiques, a expliqué Oliver Buchhofer, directeur des opérations (COO) de Swiss (à droite sur la photo) lors d'une conférence de presse lundi à l'aéroport de Zurich. (archive) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La compagnie aérienne Swiss table sur une hausse à deux chiffres du nombre de passagers et du nombre de ses vols lors de la saison d'été.

La ponctualité et la stabilité du plan de vol estival, qui s'étend de fin mars à début octobre, figurent au centre des priorités, a-t-elle indiqué lundi devant la presse. La compagnie s'attend à une hausse de 13% des vols et de 12% des passagers par rapport à la saison estivale 2023, esquisse-t-elle dans ses prévisions.

Les annulations devraient augmenter d'environ un quart. Les problèmes les plus fréquents sont les difficultés techniques et les aléas météorologiques, a expliqué Oliver Buchhofer, directeur des opérations (COO) de Swiss lors d'une conférence de presse à l'aéroport de Zurich.

Swiss doit également composer avec la situation géopolitique dans plusieurs espaces aériens. Dans certains cas, le changement des routes aériennes pour éviter les zones de tensions implique des prolongements dans la durée des vols et une hausse des coûts, a expliqué M. Buchhofer. Aucun signe d'apaisement de ces tensions à l'avenir n'est perçu.

La compagnie aérienne continue d'investir dans la formation du personnel, dans un contexte de pénurie de main d'oeuvre. Au cours des deux dernières années, 2000 membres d'équipage ont été embauchés.

"Nous sommes confiants sur notre bonne préparation pour assurer le bon déroulement de nos activités mais dans le même temps, nous sommes conscients de la difficulté du contexte dans lequel nous évoluons", a résumé le responsable.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

La fusion entre UBS et Credit Suisse est finalisée

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Les clients de Credit Suisse continueront d'interagir avec le numéro un bancaire helvétique via les plateformes et outils existants de Credit Suisse pendant une phase de transition (archives) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Credit Suisse a officiellement cessé d'exister: la banque a été radiée du Registre du commerce du canton de Zurich et n'existe plus en tant qu'entité juridique distincte. Tous les droits et obligations ont ainsi été transférés à UBS Switzerland.

La fusion permet la migration de la clientèle et des activités de Credit Suisse (Suisse) sur la plateforme d'UBS, indique lundi la banque aux trois clés dans un communiqué. L'intégration aura lieu en majorité en 2025 et sera progressive.

Même si la clientèle de Credit Suisse (Suisse) rejoint UBS Switzerland avec la fusion, elle continuera d'interagir avec le numéro un bancaire helvétique via les plateformes et outils existants de Credit Suisse pendant une phase de transition, sauf mention contraire explicite.

Par ailleurs, André Helfenstein, directeur général de Credit Suisse (Suisse), a décidé de quitter la banque dans le contexte de la fusion, précise encore le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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