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Suisse

Près de trois fois plus de personnes renvoyées par vols spéciaux

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En 2023, presque trois fois plus de requérants d'asile déboutés ont été renvoyés via des vols spéciaux qu'en 2022 (archives). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Le nombre de requérants d'asile déboutés renvoyés par vols spéciaux a presque triplé l'an dernier en Suisse. Au total, 49 vols spéciaux ont été affrétés pour expulser 339 demandeurs d'asile déboutés. Une grande partie des vols avaient pour destination un pays de l'UE.

Il s'agissait de rapatriements dans le cadre de l'accord de Dublin, a indiqué à Keystone-ATS le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM), confirmant une information de la SonntagsZeitung. L'augmentation des vols a eu un effet positif sur les coûts. Alors qu'en 2022, les dépenses par personne pour un vol spécial s'élevaient à 13'000 francs, elles étaient de 7300 francs l'an dernier.

Outre en Europe occidentale, des vols spéciaux ont également eu lieu vers l'Europe de l'Est, le Proche-Orient, l'Asie centre, l'Amérique du Sud et l'Afrique. Pour la première fois, quelques vols spéciaux à destination de l'Algérie et de l'Irak ont pu être organisés pour des rapatriements forcés. En tout, 5742 personnes ont quitté la Suisse en 2023, volontairement ou non, soit 19% de plus qu'en 2022.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Santé

Emmi veut racheter le groupe français Mademoiselle Desserts

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A la faveur de l'acquisition de Mademoiselle Desserts, Emmi entend étendre sa part de marché dans la catégorie des desserts dits premium (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Emmi a conclu un accord en vue d'acquérir le groupe français Mademoiselle Desserts, spécialisé dans les pâtisseries haut de gamme. La valeur de l'entreprise est de 900 millions d'euros (875,3 millions de francs).

Cette opération doit permettre au transformateur laitier lucernois d'étendre sa part de marché dans la catégorie des desserts premium et s'inscrit dans le cadre de sa stratégie d'internationalisation ciblée, annonce-t-il vendredi dans un communiqué.

"Notre objectif est de réunir sous l'égide du groupe Emmi le savoir-faire de l'art culinaire et pâtissier français de Mademoiselle Desserts", et de compléter l'offre en desserts d'inspiration italienne, américaine et latino-américaine, indique la directrice générale, Ricarda Demarmels. L'actuel directeur général du groupe français, Didier Boudy, assumerait la responsabilité du nouveau "Desserts Powerhouse" Emmi, réunissant toutes les marques de desserts afin de poursuivre le développement stratégique de ce segment.

Mademoiselle Desserts dispose d'une place de premier rang sur le marché européen des desserts avec douze sites de production propres en France, en Angleterre, aux Pays-Bas et en Belgique. Avec quelque 2000 salariés, le groupe français a réalisé un chiffre d'affaires de 420 millions d'euros l'an dernier. La valeur de Mademoiselle Desserts à 900 millions d'euros correspond à un multiplicateur implicite de l'Ebitda inférieur à celui actuellement négocié pour le groupe Emmi.

La réalisation de la transaction reste soumise à la consultation des représentants du personnel et des autorités de la concurrence et de la surveillance compétentes. Ses effets financiers sur l'exercice en cours ne peuvent encore être évalués, indique Emmi, confirmant toutefois ses objectifs pour 2024 et à moyen terme, tout en maintenant sa stratégie en matière de dividende.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Personne ne décroche la bonne combinaison à l'Eurodreams

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En Suisse, le jeu est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Eurodreams jeudi soir. Pour gagner une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans, il fallait jouer les six numéros 4, 8, 22, 23, 27 et 33, ainsi que le numéro "dream" 3, a indiqué la Loterie romande.

Eurodreams est proposé dans huit pays européens. En Suisse, le jeu est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique. Le tirage est effectué les lundis et jeudis soir.

https://jeux.loro.ch/games/eurodreams

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Suisse Tourisme veut améliorer la répartition des flux touristiques

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La ville de Lucerne accueille chaque année près de 7 millions de touristes. (archive) (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Suisse Tourisme veut améliorer la répartition des flux touristiques, à travers les saisons mais également à travers le territoire. Lorsque des points de tension apparaissent, l'organisation s'estime en mesure de les résorber grâce à ses campagnes de promotion.

"Nous n'avons pas de problème de surtourisme généralisé en Suisse", a martelé jeudi Martin Nydegger, directeur de Suisse Tourisme, lors d'une conférence de presse à Zurich.

Plusieurs facteurs expliquent que la Suisse soit épargnée par le tourisme de masse, premier cité: le franc. Le coût de la vie est une barrière au surtourisme, tout comme le peu de liaisons aériennes à bas coûts ou l'absence de complexes hôteliers bon marché.

La branche compose avec un taux d'occupation moyen de 50% des chambres dans l'hôtellerie, bien loin d'une saturation, l'objectif étant plutôt d'améliorer la fréquentation. Certains points de tension peuvent toutefois apparaître.

Ainsi, l'organisme de promotion de la Suisse comme destination touristique estime que les cas de surtourisme s'observent dans "seulement six ou sept endroits" dans le pays, qui changent régulièrement. "Nous observons attentivement et adaptons nos campagnes de communication en conséquence", explique M. Nydegger.

D'après un sondage mené auprès de la population suisse, le tourisme est très bien accepté grâce à son impact positif sur l'économie et les infrastructures notamment. Néanmoins, les répondants citent cinq problèmes liés au secteur: l'inflation (10,4%), la pollution et les déchets (9,7%), les problèmes de circulation (9,6%), la rareté des logements (9,4%) et les dommages causés à la nature et à l'environnement (8,4%).

Sortir des sentiers battus

L'objectif est d'équilibrer les flux des visiteurs, notamment en faisant la promotion de périodes plus creuses, comme l'automne par exemple. Les influenceurs et autres créateurs de contenus sont également appelés à la rescousse pour encourager à sortir des sentiers battus et promouvoir des lieux moins connus.

Ainsi, un programme a été mis en place en collaboration avec des journalistes et influenceurs chinois pour promouvoir des sentiers de randonnée et des circuits en vélos électriques à Davos-Klosters. En septembre, l'organisation mettra en place une formation à Saas-Fee pour des créateurs de contenus, suivi d'un voyage à travers la Suisse et le Liechtenstein. L'organisation estime ainsi "disposer d'un levier unique".

"Les acteurs touristiques n'ont aucun intérêt au surtourisme", remarque Laure von Wyss, coordinatrice de l'association Destination Val-de-Travers. Sa région a été prise d'assaut au cours de la pandémie et a dû rapidement prendre des mesures pour gérer une affluence sans précédent. Parmi elles, la recherche d'alternatives à la voiture ou au car pour monter au Creux-du-Van.

Les visiteurs sont encouragés à monter à pied ou à vélo, avec la mise en place de location de vélos électriques depuis la gare de Noiraigue. "Nous nous engageons sur le long terme pour diminuer les effets néfastes du tourisme sur ce lieu emblématique", précise-t-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Auto-Suisse veut contrer la baisse de la demande dans l'électrique

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La taxe sur l'importation des véhicules électriques introduite en début d'année a eu pour effet un recul de la demande. (archive) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'introduction de la taxe sur l'importation des véhicules électriques en début d'année a eu pour effet un recul de la demande. Lors de sa conférence annuelle jeudi, Auto-Suisse a réclamé de meilleures conditions-cadres pour favoriser l'électromobilité.

"Avec l'introduction d'une taxe de 4% sur l'importation des véhicules électriques en début d'année, le Conseil fédéral a clairement marqué un autogoal", a critiqué Christoph Wolnik, directeur adjoint et porte-parole de la faîtière automobile, jeudi devant la presse à Dübendorf, dans le canton de Zurich.

Pour lui, cet impôt a eu des effets "incroyablement" négatifs sur la demande, qui a reculé de manière significative depuis le début de l'année.

Ainsi, la part de marché des voitures de tourisme entièrement électriques n'a été que de 17,6% au premier semestre 2024, alors que sur l'ensemble de l'année 2023, ce chiffre se montait à 20,9%. "Nous avons maintenant besoin d'une forte offensive pour combler notre retard au cours du second semestre et, au mieux, le transformer en une avance", a expliqué M. Wolnik devant la presse.

Pour le président d'Auto-Suisse Peter Grünenfelder, la branche automobile et la transition vers des véhicules plus propres ne devraient pas être mises en danger par une régulation excessive, génératrice de coûts supplémentaires. Il demande par conséquent à Berne de renoncer à une réglementation trop stricte telle qu'envisagée dans la future ordonnance sur le CO2, d'assouplir les valeurs cibles intermédiaires d'émissions et de faire preuve d'ouverture technologique dans la législation. Peter Grünenfelder réclame également un moratoire de cinq ans sur la taxe automobile de 4%.

En outre, le président d'Auto-Suisse a appelé le Conseil fédéral à garantir la sécurité de l'approvisionnement en électricité, des prix plus avantageux ainsi qu'un réseau de recharge dense. "La Suisse en tant que pays de pendulaires se doit de rester en mouvement et de mettre à disposition les infrastructures nécessaires", a-t-il ajouté.

Dans tous les cas, la situation actuelle sur le marché des véhicules électriques présente un défi. Bruxelles a annoncé le 13 juin jusqu'à 38% de hausse des droits de douane européens sur les importations de véhicules électriques chinois. L'Union européenne (UE) estime que les constructeurs chinois, fortement subventionnés, "présentent une menace imminente pour l'industrie européenne".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Record d'interruptions de grossesse en Suisse en 2023

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En 2023, 12'045 interruptions de grossesse ont été menées en Suisse, dont 81% par voie médicamenteuse (image symbolique). (© KEYSTONE/AP/Charlie Riedel)

Le nombre d'interruptions de grossesse a atteint un record en 2023 en Suisse. L'an dernier, 12'045 avortements ont été annoncés en Suisse, contre 11'374 l'année précédente.

En 2023, cela correspond à un taux de 7,3 interruptions de grossesse pour 1000 femmes âgées de 15 à 44 ans, contre 7 en 2022, selon les données publiées jeudi par l'Office fédéral de la statistique (OFS). Parmi les jeunes de 15 à 19 ans, le taux reste stable à un bas niveau (3,4 interruptions de grossesse pour 1000 femmes).

La part des femmes de plus de 30 ans au moment de l'interruption de leur grossesse était de 53% l'an dernier. Elle était de 48% il y a dix ans, relève l'OFS.

L'essentiel des interventions (95%) a lieu durant les douze premières semaines de grossesse, et 77% durant les huit premières. Dans 81% des cas, l'interruption a été réalisée par voie médicamenteuse et dans 19% par voie chirurgicale.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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