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Economie

La Bourse suisse victime de problèmes techniques

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L'opérateur helvétique de places financières SIX a repris le négoce des actions à 11h30 après l'interruption survenue mercredi matin. (archives) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

La Bourse suisse a résolu les problèmes techniques qui l'ont paralysée une bonne partie de la séance et depuis le négoce a repris son cours, a annoncé mercredi l'exploitant de la place zurichoise SIX.

La Bourse madrilène, qui appartient aussi au groupe helvétique, a également été concernée par ces difficultés.

"Les problèmes techniques avec SIX MDDX ont été résolus" et le négoce des actions, fonds et produits structurés a repris à 14h30, a indiqué SIX dans une note de service. Celui des obligations a redémarré à 15h.

L'opérateur de la place financière suisse a ajouté que "les causes du problème sont analysées". Selon un porte-parole interrogé par l'agence AWP, l'origine du problème se situe dans une des composantes du système de diffusion des données qui avait cessé de fonctionner. Ces difficultés ont été surmontées grâce à un redémarrage de ce système de données. Une attaque informatique ou une panne suite à une mise à jour défectueuse ont donc pu être exclues, a-t-il ajouté.

Peu après le début du négoce, aucun cours ou indice n'était affiché sur SIX et à la Bourse espagnole SME. En Suisse, le négoce a été arrêté à 10h00, afin de respecter une "égalité de traitement" des participants au marché. En Espagne, le négoce s'est poursuivi. Après une brève reprise à 11h30, le négoce a été à nouveau interrompu à midi sur la place zurichoise.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Jordan: avoir une place financière importante engendre des risques

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Thomas Jordan présidente la Banque nationale suisse depuis 2012 (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le président sortant de la Banque nationale suisse (BNS) est favorable au maintien d'une place financière internationale de premier plan en Suisse. Mais pour cela, avertit-il, il faut accepter le risque des banques d'importance systémique et actives au niveau mondial.

Le défi consiste à définir pour UBS un paquet global de corrections réduisant les risques et permettant à la banque de travailler avec succès depuis la Suisse, déclare Thomas Jordan dans un entretien diffusé samedi par la Neue Zürcher Zeitung. Il faut améliorer les possibilités de liquidation et procéder à des adaptations au niveau du capital, ajoute-t-il, soulignant que la BNS soutient les mesures proposées par le Conseil fédéral.

Il faut également empêcher un changement fondamental de système, comme la reprise de la surveillance des banques par la BNS, relève le président de la banque centrale, pour qui, il est important que la BNS reste indépendante. "Si la Banque nationale suisse était responsable de la surveillance des banques, cela augmenterait le risque de politisation et de perte d'indépendance, ce qui pourrait avoir des répercussions négatives à long terme sur la politique monétaire".

"Moyens non conventionnels"

Comme exemple, il cite le passé récent, avec une inflation relativement faible en Suisse, qui a justement montré à quel point "une politique monétaire indépendante est précieuse".

Thomas Jordan se retire à la fin du mois de septembre après avoir dirigé la banque centrale suisse pendant douze ans. Il travaille pour la BNS depuis plus de 27 ans. "Dans l'histoire, il n'y a pas eu d'autre période pendant laquelle la BNS a été contrainte de mener une politique monétaire avec des moyens non conventionnels aussi longtemps", constate-t-il.

Son successeur sera l'actuel vice-président de la BNS, Martin Schlegel.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Les réassureurs se portent bien, après plusieurs années difficiles

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Les périls dits secondaires, comme la grêle, ont été de plus en plus présents (archives). (© KEYSTONE/SAMUEL GOLAY)

Le secteur de la réassurance se porte bien. Après plusieurs années difficiles, les réassureurs, réunis à Monaco pour leurs "Rendez-vous de septembre", ont su rétablir des conditions tarifaires et contractuelles plus favorables avec leurs clients assureurs en 2023.

La tendance semble se poursuivre en 2024. Les réassureurs, comme Munich Re ou Swiss Re, permettent d'écrêter les risques portés par les assureurs. Moyennant finance, ils s'engagent à relayer leurs clients assureurs en prenant à leur charge une partie des dommages, s'ils surviennent.

Les acteurs de ce secteur, un marché évalué en 2023 à 364 milliards d'euros, se réunissent à partir de samedi et jusqu'à mercredi à Monaco - comme chaque année -, où ils commencent les négociations annuelles avec leurs clients assureurs.

"Nous avons restauré des conditions pour que le marché de la réassurance fonctionne bien, de manière pérenne", en étant plus fermes "sur les tarifs, sur les conditions contractuelles, sur les structures", a expliqué cette semaine le président de l'Association des professionnels de la réassurance en France (Apref), Benoît Hugonin.

Les réassureurs ont connu des rendements des capitaux propres volatils et dégradés, entre 2017 et 2022, par une série de catastrophes naturelles, où les périls dits secondaires, c'est-à-dire d'intensité moyenne comme la grêle ou les incendies de forêts, ont été de plus en plus présents.

Hausses de prix

À partir de 2023, la réassurance a réagi en durcissant ses seuils d'intervention et en augmentant ses prix dans ses contrats actualisés chaque année, pour rétablir sa rentabilité. Parallèlement, des réassureurs se sont désengagés des catastrophes naturelles secondaires pour se concentrer sur les catastrophes primaires: tremblement de terre ou ouragans.

Un rééquilibrage assumé par les réassureurs mais qui a considérablement rogné les marges de la plupart des compagnies d'assurance. Celles-ci n'ont pas manqué de le souligner lors de leurs résultats 2023.

Il n'y a "pas de raison de penser qu'il y aurait un changement d'approche pour les renouvellements 2025", a ajouté M. Hugonin, pour qui "quand on est réassureur, on n'est pas au même endroit sur la chaîne de gestion des risques".

Pic de tarification passé

A la faveur de ces évolutions, l'agence de notation S&P Global a maintenu sa perspective "stable" pour le secteur de la réassurance. Ce secteur "se porte bien, on a un niveau de rentabilité (...) satisfaisant. On a des perspectives de résultats qui, de notre point de vue, restent favorables", explique Marc-Philippe Juilliard, son directeur assurances, estimant que cette tendance ne pourra toutefois se poursuivre.

"Lors des derniers renouvellements courant 2024, on n'assiste plus à une hausse généralisée de la tarification en réassurance, mais plutôt à des évolutions segmentées, y compris (...) à des baisses" de tarification concernant des contrats qui "n'ont pas été affectés par une sinistralité significative dans la période récente", ajoute-t-il.

Pour l'agence de notation Fitch Ratings, "la rentabilité devrait rester très forte par rapport aux normes historiques en 2025". Dans un rapport, elle estime que "compte tenu de l'abondance de capitaux dans le secteur", "les réassureurs sont bien placés" pour pouvoir baisser les prix, "même si les coûts des sinistres continuent d'augmenter et que les pertes dues aux catastrophes deviennent plus importantes en raison du changement climatique".

Les catastrophes naturelles ne sont cependant pas le seul défi que le secteur aura à relever dans les années qui viennent. Les réassureurs savent ainsi qu'ils devront compter sur l'augmentation potentiellement exponentielle du risque cyber et ils s'interrogent sur comment définir et assurer ce risque nouveau dans leurs contrats. "C'est un domaine où chaque sinistre amène son lot de nouveautés", souligne M. Juilliard.

Par ailleurs, "l'environnement sociopolitique des dernières années conduit à des pertes assurantielles majeures liées aux émeutes dans le monde", indique M. Hugonin citant par exemple le mouvement Black lives matters aux Etats-Unis ou les gilets jaunes et l'insurrection en Nouvelle-Calédonie en France.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Helvetia alourdi par le coût des sinistres au 1er semestre

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Les intempéries du mois de juin - comme ici dans les Grisons - ont pesé sur les comptes de l'assureur Helvetia (archives). (© KEYSTONE/TI-PRESS/Alessandro Crinari)

L'assureur Helvetia a vu sa rentabilité nette quasiment faire du surplace lors des six premiers mois de l'année, notamment pénalisé par les nombreuses intempéries. La direction va revoir sa stratégie financière qui sera présentée début décembre.

Au premier semestre, le groupe st-gallois a enregistré un volume d'affaires en hausse de 3,6% sur un an - ou +4,7% hors effets de changes - à 6,93 milliards de francs, a-t-il annoncé jeudi dans un communiqué.

Les affaires non-vie, principal moteur de croissance, ont dégagé des primes en hausse de 4,9% à 4,4 milliards de francs, tandis que les activités d'assurance-vie ont vu leurs primes augmenter de 3,0% à 2,4 milliards.

Le bénéfice net s'est inscrit à 258,6 millions de francs, quasiment autant que les 257,8 millions enregistrés au premier semestre 2023.

"Une charge de sinistre nette plus élevée due à des catastrophes naturelles, en particulier en Suisse, a eu un impact sur le résultat", a souligné la société. Les inondations et intempéries qui ont touché la Suisse en juin ont pesé, ainsi qu'un "important" sinistre en France. Le ratio combiné, qui mesure le rapport entre le coût des sinistres et les primes encaissées, s'est du coup dégradé de 1,4 point à 95,4%.

Dans le cadre de sa stratégie "20.25", Helvetia s'est jusqu'à présent fixé l'objectif de réaliser une croissance sélective, en mettant l'accent sur des domaines rentables et efficaces en termes de capital. L'assureur a déjà atteint son objectif d'économiser 100 millions de francs par an.

Helvetia vise en outre sur la période 2021 à 2025 un ratio combiné de 92% à 94%, tandis que le volume d'affaires lié aux commissions doit augmenter à plus de 450 millions de francs par an. Quant au rendement des fonds propres, l'entreprise cible une fourchette de 11% à 14% et veut augmenter ou du moins maintenir son dividende. Sur l'ensemble de la période, les reversements doivent atteindre 1,65 milliard de francs.

La direction soumet actuellement cette stratégie "à une révision" qui sera présentée le 12 décembre lors de la journée des investisseurs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Recul généralisé des loyers en juillet

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Le tassement des loyers s'est vérifié dans toutes les régions, notamment dans le grand Zurich (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

L'été s'est révélé propice aux locataires, à en croire l'indice Swiss Real Estate Offer. Les prix proposés ont reculé dans toutes les régions de Suisse en juillet. La tendance est inverse pour les appartements en propriété.

Les personnes à la recherche d'un appartement en location peuvent s'attendre à une baisse moyenne des prix de 2,2% au niveau national, indique jeudi Immoscout, qui publie son indice avec le prestataire de services immobiliers Cifi. En glissement annuel, une hausse est cependant constatée, de 0,9%.

Le tassement des loyers est vérifié dans toutes les régions, mais surtout au Tessin (-3,7 %), en Suisse centrale et dans le grand Zurich (-3,2% tous deux). La région lémanique, qui affiche une baisse de 2,0%, est dans la moyenne nationale, tandis que le recul est moindre en Suisse orientale (-1,6%), dans le Mittelland (-0,9%) et en Suisse du Nord-Ouest (-0,5%).

Selon les auteurs de l'étude, le risque de hausse généralisée des loyers est écarté "pour l'instant". Aucune baisse n'est cependant à attendre au moins jusqu'au printemps 2025.

Le marché de l'immobilier à l'achat a évolué de manière disparate. Les prix proposés pour des maisons individuelles ont reculé de 1,1% en juillet, alors qu'une augmentation de 0,6% est constatée pour les appartements. "Pour de nombreux acheteurs potentiels, une maison individuelle reste encore difficile à assumer malgré ce nouveau recul", affirme Martin Waeber, responsable immobilier chez SMG Swiss Marketplace Group, propriétaire d'Immoscout.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Swiss Life avance modestement sur six mois

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Entre janvier et fin juin, l'assureur-vie Swiss Life a fait croître ses primes brutes émises de 2% à 11,66 milliards de francs. (archives) (© KEYSTONE/CHRISTIAN MERZ)

L'assureur-vie Swiss Life a progressé sur la première partie de l'année, profitant notamment d'une croissance vigoureuse en France. Dépassant les prévisions des analystes, le groupe zurichois a confirmé ses objectifs financiers.

"Nous sommes parvenus à développer encore les activités reposant sur le versement de frais et de commissions et à augmenter le résultat lié aux frais et commissions de 17%, en raison de l'évolution réjouissante chez Swiss Life Asset Managers et Swiss Life France", a expliqué le directeur général Matthias Aellig, qui s'est dit "très satisfait (du) résultat semestriel".

Entre janvier et fin juin, l'assureur-vie a fait croître ses primes brutes émises de 2% à 11,66 milliards de francs, enregistrant une croissance de 1% en Suisse, son marché principal, de 11% en France et de 3% en Allemagne. Dans les autres pays, elles ont par contre reculé de 6%, selon un communiqué publié mardi.

Au niveau de la rentabilité, le groupe a étoffé son résultat d'exploitation de 6% à 883 millions, alors que le bénéfice net a fait du surplace à 632 millions.

Changement à Swiss Life Asset Managers

L'ensemble de ces chiffres clés sont supérieurs aux prévisions des analystes consultés par l'agence AWP.

La direction a confirmé être en mesure de réaliser, voire dépasser ses objectifs financiers définis dans le cadre de la stratégie Swiss Life 2024. L'entreprise prévoit de dégager un résultat des commissions dans le bas de la fourchette des 850 à 900 millions cette année. Entre 2022 et 2024, le rendement des fonds propres doit s'inscrire entre 10% et 12% et les liquidités s'élever de 2,8 à 3,0 milliards. Les actionnaires devraient profiter de la redistribution d'au moins 60% du bénéfice, mais ces objectifs devraient même être dépassés.

En matière d'effectifs, Per Erikson va par ailleurs succéder à Stefan Mächler au poste de directeur des investissements du groupe et directeur général de l'unité Swiss Life Asset Managers au 1er avril 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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