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Suisse

Suspense pour l'initiative "d'allègement des primes" du PS

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L'initiative du PS pour un "allègement des primes" voit ses soutiens reculer selon les derniers sondages (image d'illustration). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Oui à la loi sur l'électricité et non à l'initiative du Centre pour un "frein aux primes", selon les derniers sondages publiés mercredi. Le sort de l'initiative "d'allègement des primes" du PS est extrêmement indécis, avec 50% de oui et 48% de non. Et vous, qu’en pensez-vous? Radio Lac vous donne la parole dans L’avis de quartier.

Dans le cadre de l’initiative du PS autour des primes, le camp des opposants enregistre toutefois une forte poussée par rapport aux précédentes enquêtes: il gagne huit points selon le sondage gfs.bern pour SSR et douze points selon l'institut LeeWas pour Tamedia/20 Minuten. Dans le même temps, les soutiens au texte ont reculé de six à dix points.

Il s'agit d'une impasse, si l'on tient compte de la marge d'erreur, souligne l'institut gfs.bern. En outre, un élan de mobilisation ultérieur peut également changer la donne.

Fossés profonds

Les intentions de vote sont marquées par de profonds clivages. Seuls les sympathisants des partis de gauche sont favorables au texte. Le camp bourgeois dit un non clair, qui va jusqu'à 80% chez les PLR. Les sans parti soutiennent l'initiative à 54%, mais leur soutien a chuté en l'espace d'un mois.

Le rejet de l'initiative augmente avec le niveau de formation et de revenu. Le fossé est aussi linguistique, avec une Suisse latine favorable à plus de 60% au texte, alors que le soutien ne dépasse pas les 45% outre-Sarine. Selon gfs.bern, le oui semble donc "plus ou moins acquis" en Suisse latine.

"Tous contre le Centre"

La seconde initiative sur les primes, celle du Centre pour un "frein aux coûts", voit quant à elle ses soutiens s'effriter. Alors que les précédents sondages donnaient une avance un "oui", une majorité du peuple est désormais passée dans le camp des opposants.

Le refus est ainsi passé de 41% à 54% selon le sondage SSR, et de 38% à 51% selon Tamedia/20 Minuten. Au niveau partisan, le schéma "tous contre le Centre" s'est renforcé, puisque seuls les sympathisants de l'ex-PDC soutiennent le texte (56%, selon la SSR, 61% selon Tamedia/20 Minuten).

L'institut gfs.bern souligne que "même les Vert-e-s" ne soutiennent plus majoritairement cette cause. A noter que l'UDC dit oui à 49% et non à 47% au texte, selon le sondage Tamedia/20 Minuten. L'enquête SSR table pour sa part sur un refus des sympathisants UDC à 57%.

Comme pour l'initiative socialiste, le soutien au "frein aux coûts" diminue en fonction du niveau de formation et de revenus. Les différences linguistiques ont du poids, même si l’initiative perd du soutien dans toutes les régions. Ainsi, plus de 55% des italophones et une majorité relative de 48 à 49% des romands soutiennent le projet, contre environ 40% des alémaniques.

Soutien à la loi sur l'énergie

La loi sur l'énergie bénéficie, elle, d'un soutien solide. Elle est approuvée par 64% des sondés selon Tamedia, et 73% selon la SSR. Dans les deux sondages, la part des opposants gagne cinq points de pourcentage par rapport à la première enquête (19% selon la SSR, 24% selon Tamedia).

Seuls les sympathisants de l'UDC rejettent majoritairement le texte (à 53% selon la SSR, à 65% selon Tamedia). Tous les autres électorats de partis l'acceptent. Le soutien le plus net vient des personnes issues de la gauche et des verts.

Les hommes, les électeurs issus de zones non rurales et ceux disposant de revenus moyens à élevés sont encore plus enclins à voter "oui". A noter que les personnes méfiantes à l’égard du gouvernement se montrent de plus en plus divisées: 49% d’entre elles auraient accepté la loi à la mi-mai (-9 points), 47 % l’auraient rejetée (+11 points), selon la SSR.

Non sec à l'initiative anti-vaccins

L'initiative "Pour la liberté et l'intégrité physique", qui veut notamment empêcher toute obligation de se faire vacciner, est quant à elle refusée à près de trois quarts des voix, selon les deux enquêtes. Le rejet s'est encore accru en un mois. La proportion de non est passée de 51% à 72% dans le sondage Tamedia, et de 70 à 75% dans celui de la SSR.

Tous les groupes refusent le texte lancé par le Mouvement de liberté Suisse (MLS) dans le contexte de la pandémie de Covid-19. Le soutien est plus fort, quoique toujours minoritaire, chez les personnes méfiantes à l’égard du gouvernement, celles qui sont proches de l’UDC et celles qui ne sont pas liées à un parti .

Le sondage LeeWas pour Tamedia/20Minutes a été mené auprès de 11'408 personnes de toute la Suisse les 22 et 23 mai (marge d'erreur de 1,6 point de pourcentage). Celui de gfs.bern pour SRG SSR l'a été du 13 au 22 mai auprès d'un échantillonnage réel de 12'279 personnes, avec une marge d'erreur de +/- 2,8 points. gfs.bern s'attend à une participation moyenne de 48%.

Avec Keystone-ATS

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Suisse

Genève "mauvaise élève" en matière de trains directs avec l'Europe

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Les liaisons ferroviaires directes entre grandes villes en Europe sont nettement insuffisantes, estime Greenpeace (illustration). (© KEYSTONE/LEANDRE DUGGAN)

Les liaisons ferroviaires directes entre les grandes villes européennes sont lacunaires, selon une analyse de Greenpeace. Genève fait partie des villes les moins bien notées du continent.

La cité de Calvin ne bénéficie que de quatre liaisons ferroviaires directes avec les 44 autres villes analysées, dont aucune en nocturne, révèlent les résultats publiés mardi. Il s'agit des lignes vers Lyon, Milan, Paris et Zurich. Le trajet vers Milan est toutefois interrompu jusqu’en septembre pour travaux.

Zurich en revanche, avec 13 trajets directs, s'en sort à satisfaction en comparaison européenne.

D'une façon générale, les grandes cités du continent sont beaucoup mieux reliées entre elles par voie aérienne que par les trains directs, déplore Greenpeace.

Pas moins de 990 trajets entre 45 villes ont été passés à la loupe. Seuls 12% des trajets sous revue sont desservis par des trains directs. Pour les vols directs, le taux s'élève à 69%. Les villes ayant le plus de liaisons ferroviaires directes sont Vienne (17), Munich (15), Berlin (14), Paris et Zurich (13 chacune).

Greenpeace demande à la Confédération et aux CFF de "veiller à ce que Zurich et surtout Genève soient mieux desservies". L'organisation réclame aussi la suppression des "avantages fiscaux et des subventions pour le transport aérien", l'introduction d'une taxe sur le kérosène et une simplification des systèmes de réservation des trains.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Personne ne décroche la bonne combinaison à l'Eurodreams

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Eurodreams est proposé dans huit pays européens (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Eurodreams lundi soir. Pour gagner une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans, il fallait jouer les six numéros 4, 8, 11, 12, 20 et 38, ainsi que le numéro "dream" 2, a indiqué la Loterie romande.

Eurodreams est proposé dans huit pays européens. En Suisse, le jeu est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique. Le tirage est effectué les lundis et jeudis soir.

https://jeux.loro.ch/games/eurodreams

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Bourse suisse: vert de mise au lendemain des législatives en France

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"Il existe un risque non négligeable que Marine Le Pen et Jordan Bardella remportent la majorité parlementaire d'ici la fin de semaine", relève une analyste. (© KEYSTONE/AP/Thomas Padilla)

La Bourse suisse a entamé la semaine sur une note positive au lendemain du 1er tour des législatives françaises. Le marché a été rassuré par le fait que le Rassemblement national paraît ne pas pouvoir obtenir une majorité absolue à l'issue du second tour, dimanche.

A New York, Wall Street gagnait du terrain en matinée, digérant les résultats du 1er tour en France et avant les données sur l'emploi américain en fin de semaine.

"Si le Rassemblement national obtient le poste de Premier ministre, pour lequel Jordan Bardella a été pressenti, il sera en mesure de définir une grande partie de l'agenda national", a analysé le spécialiste de l'investissement John Plassard de Mirabaud Banque dans un commentaire. Le résultat du premier tour laisse néanmoins supposer que le RN "pourrait ne pas avoir la majorité absolue à l'Assemblée nationale (...) après le 2e tour. C'est pour les marchés, le scénario du 'moins pire'", a-t-il souligné.

Mais pour l'analyste de Swissquote, Ipek Ozkardeskaya, "il existe un risque non négligeable que Marine Le Pen et Jordan Bardella remportent la majorité parlementaire d'ici la fin de semaine".

Ce premier tour électoral dans l'Hexagone va en tous cas continuer à agiter les marchés, a ajouté Frank Sohlleder, analyste d'Activtrades. Les impulsions politiques vont dicter l'évolution des marchés ces prochains jours, avec jeudi les législatives au Royaume-Uni. Les sondages laissent augurer une large victoire des travaillistes après 14 ans de règne conservateur.

En Allemagne, l'inflation est repartie à la baisse en juin après le sursaut de mai. Un repli qui vient conforter la Banque centrale européenne (BCE) qui a entamé son cycle de baisse des taux le mois dernier.

En Suisse, les chiffres d'affaires du commerce de détail ont reculé en mai après avoir nettement progressé le mois précédent. En tenant compte des variations saisonnières, ils ont fléchi en l'espace d'un an de 0,3% en termes nominaux. En termes réels, soit compte tenu de l'inflation, ils ont toutefois crû de 0,4%.

Le SMI a terminé en hausse de 0,47% à 12'049,61 points, avec un plus haut à 12'107,30 en ouverture et un plus bas à 12'022,16. Le SLI a gagné 0,41% à 1951,64 points et le SPI 0,44% à 15'989,43 points. Sur les 30 valeurs vedettes, 23 ont progressé et 7 reculé.

Sika (-0,8%) a fini lanterne rouge, derrière VAT Group (-0,7%) et Partners Group (-0,6%).

Le gestionnaire d'actifs zurichois a annoncé avoir pris une participation majoritaire dans FairJourney Biologics.

Le mastodonte bâlois des médicaments de substitution Sandoz (-0,3%) a obtenu de l'Agence américaine des médicaments (FDA) une homologation pour une version biosimilaire de l'ustékinumab, sous la marque Pyschiva.

Dans le camp des gagnants, UBS (+2,0%) a terminé sur la plus haute marche du podium, devant Julius Bär (+1,7%) et Swiss Life, SIG Group et Straumann (tous +1,3%).

Credit Suisse a officiellement cessé d'exister en Suisse: la banque a été radiée du Registre du commerce du canton de Zurich et n'existe plus en tant qu'entité juridique distincte. Tous les droits et obligations ont ainsi été transférés à UBS Switzerland.

Par ailleurs, la banque aux trois clés n'est plus la banque dépositaire des fonds de compensation de l'AVS/AI/APG, qui représente 40,6 milliards de francs. Elle a perdu ce mandat au profit d'une institution concurrente américaine, State Street.

Les poids lourds Nestlé (+0,2%), Roche (bon +0,2%, porteur +0,3%) et Novartis (+0,6%) pointent tous dans le vert.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

La France entre choc politique et soulagement des marchés

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Les marchés "s'accomodent sans mal" de l'installation de l'extrême droite en France, selon une spécialiste de la régulation bancaire. (archive) (© KEYSTONE/EPA/Cuenta Oficial Marine Le Pen en / HANDOUT)

Les Français ont placé le parti d'extrême droite Rassemblement national (RN) en tête du premier tour des élections législatives dimanche, comme déjà aux européennes. Si l'incertitude politique reste élevée, les marchés se satisfont du résultat des urnes.

"C'est un moment de rupture politique, les Français veulent que le RN accède au pouvoir", a résumé auprès de l'agence AWP Simon-Pierre Sengayrac, co-directeur de l'Observatoire économie de la Fondation Jean-Jaurès, créée par le Premier ministre socialiste Pierre Mauroy.

"En matière économique, je doute fort d'une rupture, car la Bourse de Paris a ouvert en forte hausse à +2,5%." Pour l'expliquer, l'expert souligne que "les marges de manoeuvre budgétaires de la France, quel que soit le parti au pouvoir, sont très fines. La France va entrer de nouveau en procédure pour déficit excessif à la Commission européenne et va se voir imposer une trajectoire de retour à l'équilibre. Ce qui fait que toutes les mesures d'allègement fiscal et de dépenses supplémentaires que propose tout un chacun et notamment le RN auront très peu de chances de passer."

Dimanche soir a résonné l'appel au désistement des députés du camp présidentiel arrivés en troisième position en cas de triangulaires, de la part du Premier ministre "pour empêcher le Rassemblement national d'avoir une majorité absolue au second tour", selon Gabriel Attal. Dans pareil cas, Jean-Luc Mélenchon, fondateur de La France insoumise, a aussi appelé au retrait des députés du Nouveau Front populaire, avec pour consigne "pas une voix, pas un siège de plus pour le RN".

Ce qui incite Anne-Laure Delatte, économiste et chercheuse au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), à tabler sur une majorité relative pour le parti de Jordan Bardella au sortir du second tour et "probablement un gouvernement technique, comme en Italie".

Selon elle, "le danger vient plutôt d'une ingouvernabilité, car il sera difficile de promulguer des lois, comme il n'y a pas de possibilité de coalition. Il peut y avoir des ententes, en particulier en économie, entre le RN et Ensemble (majorité présidentielle), vu que le RN a rétropédalé sur tout pour rassurer les patrons et les marchés".

Marchés soulagés mais attentifs

Des marchés, qui ce lundi, "affichent leur soulagement", a constaté Jézabel Couppey-Soubeyran, maîtresse de conférences à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ils "craignaient surtout une percée du Nouveau Front populaire dont le programme économique de rétablissement des services publics et d'investissement dans la transition écologique repose sur des hausses d'impôts", a ajouté la spécialiste de la régulation bancaire.

De plus, il n'y a pas eu d'effet de surprise "pour les marchés qui lisent froidement l'installation de l'extrême-droite ailleurs qu'en France et s'en accommodent sans mal", a-t-elle relevé.

Cette semaine, "les marchés financiers vont rester attentifs et évoluer au gré des vicissitudes des accords croisés. Cependant, les risques d'une instabilité politique prolongée aux débouchés inconnus risquent fort d'éloigner les investisseurs des actifs français", a estimé Gaëlle Boucher, CIO de la Banque Cramer & Cie.

L'arrivée au pouvoir dans l'Hexagone du RN, qui s'en est notamment pris aux binationaux lors de la campagne des législatives, est "une très mauvaise nouvelle économique d'abord pour la France", selon Gilbert Casasus. "La Suisse va peut-être profiter de l'apport de capitaux et de cerveaux français, mais va être confrontée à des questions concernant ses investissements", a expliqué le professeur émérite en études européennes de l'Université de Fribourg. La Suisse est le troisième investisseur étranger en France, comptant 1300 entreprises sur le sol hexagonal.

Si la France, sous la houlette du président de la République Emmanuel Macron "s'est montrée attrayante pour les entreprises" ces dernières années, désormais "est-ce qu'un entrepreneur suisse a envie d'entreprendre en France? La réponse est non", a-t-il asséné.

La réputation de la Suisse comme valeur refuge pourrait se renforcer, car la Confédération et "sa place financière sont toujours perçues favorablement, grâce à nos compétences en matière de gestion de fortune et notre stabilité politique et fiscale", a ajouté Dusan Isakov.

D'après le professeur ordinaire de finance et de gouvernance d'entreprise au département des Sciences du Management de l'Université de Fribourg, "le secteur de la gestion de fortune en Suisse devrait être le premier à profiter de ces nouveaux afflux de capitaux."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Croissance à deux chiffres des vols de Swiss à l'été 2024

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Les problèmes les plus fréquents sont les difficultés techniques et les aléas météorologiques, a expliqué Oliver Buchhofer, directeur des opérations (COO) de Swiss (à droite sur la photo) lors d'une conférence de presse lundi à l'aéroport de Zurich. (archive) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La compagnie aérienne Swiss table sur une hausse à deux chiffres du nombre de passagers et du nombre de ses vols lors de la saison d'été.

La ponctualité et la stabilité du plan de vol estival, qui s'étend de fin mars à début octobre, figurent au centre des priorités, a-t-elle indiqué lundi devant la presse. La compagnie s'attend à une hausse de 13% des vols et de 12% des passagers par rapport à la saison estivale 2023, esquisse-t-elle dans ses prévisions.

Les annulations devraient augmenter d'environ un quart. Les problèmes les plus fréquents sont les difficultés techniques et les aléas météorologiques, a expliqué Oliver Buchhofer, directeur des opérations (COO) de Swiss lors d'une conférence de presse à l'aéroport de Zurich.

Swiss doit également composer avec la situation géopolitique dans plusieurs espaces aériens. Dans certains cas, le changement des routes aériennes pour éviter les zones de tensions implique des prolongements dans la durée des vols et une hausse des coûts, a expliqué M. Buchhofer. Aucun signe d'apaisement de ces tensions à l'avenir n'est perçu.

La compagnie aérienne continue d'investir dans la formation du personnel, dans un contexte de pénurie de main d'oeuvre. Au cours des deux dernières années, 2000 membres d'équipage ont été embauchés.

"Nous sommes confiants sur notre bonne préparation pour assurer le bon déroulement de nos activités mais dans le même temps, nous sommes conscients de la difficulté du contexte dans lequel nous évoluons", a résumé le responsable.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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