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Euro 2024

Un nul et une inquiétude

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Steven Zuber au sol entre Remo Freuler et Zeki Amdouni. Le Zurichois sera-t-il d'attaque pour l'Euro ? (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

La Suisse n’a pas cueilli une troisième victoire de rang avant le grand rendez-vous de l’Euro. A St. Gall, elle a dû se contenter d'un nul face à l’Autriche (1-1).

Ce résultat est logique. Menée très vite au score, la Suisse a mérité de revenir à la marque grâce à Silvan Widmer (26e) lors d’une première période qui a sans doute ravi les 18'731 spectateurs présents. La suite ne fut malheureusement pas de la même veine. Après le repos, la Suisse a perdu le fil de son football, au point de se montrer incapable de se créer une seule véritable occasion.

Cette copie bien terne rendue lors de la seconde période incitera Murat Yakin et ses joueurs à garder les pieds sur terre. A ne pas s’enflammer. A ne pas se croire plus forts qu’ils le sont. A aborder la rencontre de samedi prochain contre la Hongrie pour leur entrée en lice à l’Euro avec une grosse dose d’humilité.

Steven Zuber blessé

Mais le gros point noir de la journée réside dans la sortie sur blessure peu avant la pause de Steven Zuber. Excellent comme quatre jours plus tôt face à l’Estonie, le Zurichois a ressenti une gêne au mollet. Son état inspire à chaud une certaine inquiétude au sein du staff de l’équipe. Celui qui avait égalisé contre le Brésil lors de la Coupe du monde en 2018 est (était ?) appelé à tenir un rôle en vue à l’Euro.

Avec un onze de départ qui ressemblera sans doute à celui du 15 juin, la Suisse a accusé un coup dur dès la 5e minute. Une mauvaise passe de Dan Ndoye à trente mètres de la cage adverse offrait aux Autrichiens une rupture conclue avec brio par Christoph Baumgartner. Le joueur de Leipzig a résisté au retour de Remo Freuler, puis a déjoué l’intervention de Nico Elvedi avant d’ajuster un Yann Sommer qui a sans doute fait trop vite le choix d’anticiper la frappe sur sa droite.

L'erreur de Heinz Lindner

Les Suisses ont mis un certain temps pour digérer ce premier but concédé en 2024. Mais au fil des minutes, ils devaient exercer une emprise très nette face à une équipe d’Autriche "mixte". Titularisé dans la cage alors qu’il n’est que le no 2 derrière Patrick Pentz, Heinz Lindner commettait une erreur fatale sur une frappe de Ruben Vargas. A l’affût sur le renvoi du portier qui appartient toujours au FC Sion, Silvan Widmer pouvait tranquillement inscrire le 1-1 pour son 4e but en 43 sélections.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Euro 2024

Cristiano Ronaldo, l'étoile a pâli pour de bon

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Le déclin de Cristiano Ronaldo semble inéluctable (© KEYSTONE/EPA/ABEDIN TAHERKENAREH)

Impuissant pour empêcher l'élimination du Portugal, Cristiano Ronaldo a encore été fantomatique vendredi en quart de finale de l'Euro contre l'équipe de France (0-0, 5-3 tab).

Son déclin a paru irrémédiable lors, peut-être, de sa dernière grande compétition internationale.

A l'issue d'une séance de tirs au but dans laquelle il a transformé son essai, il n'a pas fondu en larmes comme au tour précédent lorsqu'il avait manqué le pénalty de la gagne en prolongation face à la Slovénie. Il est juste resté éteint, avant de glisser quelques mots de consolation à l'autre vétéran Pepe, 41 ans, en pleurs lui.

Lorsque l'on joue encore à 39 ans, c'est que l'on a soif de records, que l'on veut repousser les limites. Hélas pour les Portugais et lui, Cristiano Ronaldo ne gagnera pas un second Euro après 2016. Il ne battra pas non plus l'un des records qu'il était probablement venu chercher, le titre de plus vieux buteur dans un Euro.

En cinq matches de cette édition allemande, "CR7" n'a inscrit aucun but. Sa première chance était survenue contre la Turquie en phase de poules, mais il avait préféré, et c'est tout à son honneur, faire la passe à son lieutenant Bruno Fernandes, pour un but assuré de son équipe.

De rares traits de génie

Vendredi soir, il a livré l'un de ses matches les plus insipides depuis longtemps en sélection. Le public portugais avait pourtant encore de grands espoirs à entendre les encouragements dont il a bénéficié à l'échauffement. Et à certains moments, devant des restes de magie, comme un grand pont sur Eduardo Camavinga (51e), les fans se sont volontiers enflammés pour leur capitaine.

Mais ce fut bien maigre. A la mi-temps, Ronaldo qui dans sa carrière a toujours aimé attirer la lumière, n'avait touché que 11 ballons. Il n'était certes pas dans une position simple, en pointe face aux deux monstres que sont sur cette compétition les défenseurs William Saliba et Dayot Upamecano.

Et pour exister, Ronaldo a parfois dû faire le travail ingrat des faux appels et du "pivot gang", comme en avait plaisanté pour son propre cas Kylian Mbappé, son fan de la première heure.

Timide

Ses colossales cuisses l'ont aidé à tenir sur ses jambes pour remplir ce rôle, quand il était pressé dans le dos par les Français, mais les muscles ont semblé bien fatigués et ont nécessité un massage interminable avant que ne commence la prolongation.

Une image en disait long: au milieu du premier acte Cristiano Ronaldo a semblé se préparer pour frapper un coup franc, les jambes écartées et les bras tendus, mais a finalement laissé faire Bruno Fernandes. Une manière de battre sa coulpe? Lors du 8e de finale contre la Slovénie, le Portugais avait vendangé un nombre incalculable de coups francs.

Mais l'orgueil est revenu. Alors que le temps pressait, à la 85e minute, il a voulu se charger d'un coup franc dangereux, mais l'a tiré dans le mur.

Tout reste possible...

Et en tout début de prolongation, Ronaldo manqua ce qu'il n'aurait jamais manqué il y a cinq ans, en plantant dans le sol sa reprise sur un centre de Bernardo Silva. Francisco Conceiçao est tout de suite venu le consoler en lui prenant le visage. Le sélectionneur Roberto Martinez, qui s'était laissé aller à se prendre la tête, a vite applaudi pour rectifier. Pour ménager l'idole déchue.

Autre étrange image: lors des pauses de ce long match, alors que ses partenaires échangaient avec leur sélectionneur, Ronaldo restait par terre au milieu de leur cercle, écoutant avec un sourire timide, n'intervenant pas. La passation de génération était consommée. Même si on le sait, Cristiano Ronaldo serait capable d'annoncer dans 18 mois qu'il veut disputer le Mondial 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Mbappé méconnaissable, mais qualifié pour les demies avec les Bleus

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Mbappé est passé à côté du quart de finale, mais il aura l'occasion de se racheter (© KEYSTONE/EPA/ABEDIN TAHERKENAREH)

Ce n'est pas seulement parce qu'il est masqué qu'on ne reconnaît pas Kylian Mbappé, méconnaissable lors du quart de finale France - Portugal (0-0, 5-3 tab).

Mais le no 10 aura une chance de lancer enfin son Euro 2024 puisque les Bleus sont en demies.

Le capitaine n'était même plus sur le terrain pour la séance de tirs au but, remplacé à la mi-temps de la prolongation par Bradley Barcola. C'est lui qui a demandé à sortir. "Je ne me sentais plus, j'étais trop fatigué", a raconté le joueur.

Didier Deschamps se privait ainsi de son tireur de pénalty numéro un, mais qui n'était vraiment pas dans son assiette. Et puis, n'avait-il pas manqué le dernier tir au but contre la Suisse en 8e de finale de l'Euro 2021 ?

En doudoune de survêtement, car la soirée était fraîche à Hambourg, Mbappé (83 sélection, 48 buts) a fêté les tirs au but réussis de ses coéquipiers et la frappe de Joao Felix sur le poteau. Il ne compte toujours qu'un seul but marqué en Championnat d'Europe en huit matches, le penalty transformé contre la Pologne (1-1).

"Le plus important c'est qu'on gagne"

"Le plus important c'est qu'on gagne, je n'ai mis qu'un but et on est en demi-finale et je suis toujours très content", a-t-il lancé dans un large sourire.

L'essentiel est dans la qualification, mais Mbappé n'a rien fait pour soigner l'inefficacité chronique des Bleus en Allemagne: trois buts au compteur et aucun marqué dans le jeu par des attaquants, puisque deux buts contre son camp complètent son penalty.

Mbappé a notamment déçu par des frappes sans tonus vendredi. Après un bon appui avec N'Golo Kanté, il a tiré dans les bras de Diogo Costa (50e), et il était méconnaissable sur ses deux frappes du temps additionnel, une dans les nuages (93e), une de poussin alors qu'Ousmane Dembélé l'avait mis sur orbite (95e).

Sa seule contribution à la feuille de match est l'avertissement donné à Palhinha pour une faute sur lui (80e). Son gâchis le plus spectaculaire reste ce contrôle mal inspiré avant une frappe contrée par la défense portugaise alors qu'Ousmane Dembélé l'avait idéalement décalé en début de prolongation (97e).

"Pleine poire"

Mais cela aurait pu être pire. Une frayeur a saisi le camp français quand Kylian Mbappé a pris un coup sur son nez cassé, sur un fait de jeu malheureux, un ballon envoyé fort de la tête par Bernardo Silva (55e).

Mbappé est resté à terre, son masque ôté a laissé voir un nez un peu violacé par le coup. "Je l'ai pris pleine poire!" a-t-il plaisanté. "Après j'ai fini par terre, je ne voyais pas trop bien au début, mais après ça allait". Il a repris le jeu, sans jamais toutefois faire d'étincelles.

"Je n'ai pas retrouvé toutes mes jambes", avait admis le capitaine la veille du match. Sa première course du match avait déjà trahi cet état de fait, lui qui n'avait pas pu prendre de vitesse Joao Cancelo à la 16e. Mais il aura l'occasion de se refaire en demies face à l'Espagne, pays de son futur club, le Real Madrid.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Nagelsmann: "Au final, ce sont eux les plus chanceux"

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L'Allemagne ne méritait pas de perdre vendredi, estime Nagelsmann (© KEYSTONE/EPA/RONALD WITTEK)

La déception est évidemment grande chez les Allemands après leur élimination en quart de finale de l'Euro. Battue en prolongation par l'Espagne, la Mannschaft a pourtant joué un bon tournoi.

Julian Nagelsmann s'est exprimé d'une voix calme, mais sur le plan émotionnel, l'entraîneur allemand semblait lourdement affecté. "Aujourd'hui (vendredi), ce n'était pas mérité", a déclaré le sélectionneur allemand sur MagentaTV. "Nous avons plus investi qu'eux, mais au final, ce sont eux les plus chanceux."

Dans le vestiaire, le désormais retraité Toni Kroos et Joshua Kimmich ont tenté de remonter le moral des troupes, comme l'a rapporté Nagelsmann. "Nous aurions aimé offrir à Toni des adieux plus beaux, parce qu'il le méritait", a lâché Nagelsmann. "C'est tout simplement un type formidable avec une carrière extraordinaire, un modèle pour beaucoup d'entre nous."

Les larmes ont coulé chez les dizaines de milliers de supporters présents dans les tribunes du stade de Stuttgart et dans les fan zones de tout le pays. Le rêve d'un quatrième titre européen s'est envolé à deux pas de la finale, après trois semaines exaltantes.

"La déception est énorme, un tel Euro à domicile n'arrive qu'une fois dans la vie", a déclaré Joshua Kimmich. "Nous n'avons pas grand-chose à nous reprocher, si ce n'est de ne pas avoir su saisir les occasions. C'est amer, très amer."

Un potentiel à exploiter

"Nous avons tous mis tout ce que nous avions pour ne pas perdre. Nous étions très près du but, c'est d'autant plus amer", a ajouté Kroos. "Pour l'instant, c'est la déception de l'élimination qui prédomine, car nous avions tous ensemble un grand objectif. Ce rêve s'est un peu effondré, même si nous allons réaliser dans les prochains jours que nous avons fait un bon tournoi."

Mais les performances de ces dernières semaines et de ces derniers mois vont forcément aider une Allemagne en reconquête. L'équipe de Nagelsmann a le potentiel, avec notamment son maître à jouer Jamal Musiala, pour une fois peu influent contre l'Espagne, ou Florian Wirtz, exceptionnel après son entrée en jeu, pour retrouver très vite les sommets. Dès la Coupe du monde 2026 ?

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / dpa

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Euro 2024: Pays-Bas et Turquie pour une place dans le dernier carré

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Les fans turcs vont mettre une grosse ambiance (© KEYSTONE/EPA/CLEMENS BILAN)

Le stade olympique de Berlin accueille ce soir dès 21h00 le dernier quart de finale de l'Euro 2024. Il opposera les Pays-Bas à la Turquie dans un climat politique particulier.

Pas attendue à pareille fête au début du tournoi, la Turquie pourra compter non seulement sur le soutien populaire de sa très grande diaspora en Allemagne, mais aussi sur son président turc Recep Tayyip Erdogan qui sera dans les tribunes. Les relations avec l'Allemagne sont pourtant tout sauf idylliques depuis que le défenseur Merih Demiral, auteur d'un doublé qui a permis à son équipe de terrasser l'Autriche (2-1) en huitième, a célébré ses buts en faisant de la main le signe des "Loups Gris", une organisation d'extrême droite turque.

L'UEFA a ouvert une enquête qui a abouti à une suspension de deux matches pour Demiral. Le gouvernement allemand a dénoncé l'intrusion de la politique dans une compétition sportive, ce qui a débouché sur une convocation croisée des ambassadeurs allemand et turc par Ankara et Berlin.

Une ambiance électrique

Les matches de la Turquie ou de ses clubs en Allemagne n'ont pas besoin de cela pour être enflammés. Mais ce contexte et la divine surprise que constitue l'épopée des rouges à l'Euro promettent une ambiance électrique au coup d'envoi. Avec un contrat déjà bien rempli et la ferveur populaire pour les porter, les Turcs pourront sans complexe viser une troisième demi-finale en tournoi international majeur après le Mondial 2002 et l'Euro 2008.

Mais pour cela, il faudra écarter les Pays-Bas dont le dernier quart de finale à l'échelle continentale remonte également à 2008. Les Néerlandais, portés par une génération au talent indéniable, mais à la complémentarité parfois fragile, ont longtemps laissé les observateurs sur leur faim.

Passés au titre des meilleurs troisièmes, les Néerlandais ont cependant corrigé la Roumanie (3-0) en 8e de finale et peut-être enfin lancé vraiment leur Euro. Trouver l'équilibre entre discipline collective et la liberté créatrice des Cody Gakpo, Xavi Simons ou Memphis Depay sera l'une des clés majeures du match. L'autre sera la gestion émotionnelle.

Garder la tête froide

Les Pays-Bas ont encore en tête le quart de finale du dernier Mondial perdu aux tirs au but contre l'Argentine, après être revenu à la 11e minute du temps additionnel à 2-2. Le match avait été marqué par de nombreux incidents entre joueurs, y compris avec ceux sur le banc.

Face à une Turquie souvent à la limite dans l'engagement physique - les deux équipes ont le même nombre de fautes commises (40) mais les Néerlandais n'ont reçu que 4 cartons jaunes, contre 18 pour leurs adversaires, pire équipe du tournoi de ce point de vue -, l'équipe qui gardera le plus la tête froide sera peut-être celle qui l'emportera.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Angleterre - Suisse: les yeux dans les yeux

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Yakin, Akanji et Cie ont rendez-vous avec l'histoire samedi (© KEYSTONE/EPA/CLEMENS BILAN)

Un collectif parfaitement huilé contre des individualités capables de forcer la décision à tout moment: le tableau que propose le quart de finale Suisse - Angleterre peut se muer en chef-d'½uvre.

Une semaine après sa démonstration contre l'Italie en 8e de finale de cet Euro, la Suisse a rendez-vous avec l'histoire samedi dès 18h à Düsseldorf. Si elle élimine l'Angleterre, elle se hissera pour la première fois dans le dernier carré d'un grand tournoi avec une chance raisonnable de revenir à Berlin pour la finale du 14 juillet.

Le vainqueur de la rencontre Turquie - Pays-Bas ne peut pas vraiment faire peur à une équipe qui aura tenu l'Allemagne en échec, balayé l'Italie et fracassé une fois de plus le rêve de l'Angleterre de regagner enfin un trophée après cinquante-huit ans d'attente.

A chaque fois un facteur X

Oui, cette Suisse de Murat Yakin, emmenée par ses deux joueurs de classe mondiale que sont Manuel Akanji et Granit Xhaka, a les moyens de battre les "Three Lions".

Dans le sillage de ce duo que tout le monde commence à nous envier, un homme sorti du chapeau du magicien Murat Yakin s'est affirmé, à chaque fois, comme le facteur X de l'équipe: Michel Aebischer face à la Hongrie, Xherdan Shaqiri face à l'Ecosse, Dan Ndoye face à l'Allemagne et Ruben Vargas face à l'Italie. A qui le tour samedi ?

Il faudra bien qu'un homme providentiel s'avance à nouveau samedi pour offrir à la Suisse une première victoire face à l'Angleterre depuis 43 ans. Murat Yakin a peut-être une petite idée sur le nom de l'heureux élu. Une fois de plus, le Bâlois est attendu dans son coaching, confronté pour la première fois à un problème de... riche.

S'il entend redonner à Silvan Widmer (suspendu contre l'Italie) sa place dans le couloir droit, le sélectionneur devra "sacrifier" un joueur qui a brillé de mille feux. Cela pourrait se jouer entre Vargas, Ndoye et Fabian Rieder. Ou ne touchera-t-il pas au onze de départ aligné contre l'Italie, quitte à laisser Widmer sur le banc ?

La roue a tourné

Dans le camp adverse, on est convaincu que la roue a tourné. Que l'égalisation miraculeuse de Jude Bellingham au bout du temps additionnel lors du huitième de finale contre la Slovaquie a enfin mis l'Angleterre sur les bons rails.

"C'est le grand tournant", assure John Stones. Le défenseur de Manchester City affirme que l'improbable scénario de la rencontre de dimanche a tout changé. "Cette fin de match a montré le caractère de notre équipe, sa force, dit-il. Maintenant, nous savons que nous pouvons réaliser de grandes choses. Nos futurs adversaires aussi."

Il n'empêche que l'Angleterre n'a pas montré depuis le début du tournoi le visage qui devrait être le sien, c'est-à-dire celui d'une des meilleures équipes du monde, demi-finaliste de la Coupe du monde 2018, finaliste de l'Euro 2021 et quart de finaliste de la Coupe du monde 2022.

Gareth Southgate a instauré un 4-2-3-1 qui semble irrésistible sur le papier, mais qui ne lui a donné aucune certitude en quatre matches. Sur les ailes, Bukayo Saka et Phil Foden sont transparents. Dans l'axe, Bellingham et Harry Kane peinent à trouver leurs automatismes.

100e et dernière pour Gareth Southgate ?

Samedi, Gareth Southgate livrera son 100e match à la tête des "Three Lions". Pour l'ancien joueur d'Aston Villa, il sera le dernier en cas de défaite. Mais avec une victoire, le sélectionneur reprendra la main face à une presse très hostile et il ne sera plus qu'à deux victoires de ramener un titre à la maison.

Pour cela, il devra toutefois trouver la clé pour faire douter une équipe de Suisse qui a toutes les raisons de croire, elle aussi, à un destin magnifique. Portée par des fans extraordinaires et par l'état de grâce que traverse son sélectionneur, la Suisse aborde ce quart de finale avec la certitude qu'elle peut vraiment regarder son adversaire les yeux dans les yeux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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