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Economie

Visana remonte la pente en 2023

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L'assureur maladie bernois Visana a renoué avec les bénéfices l'année dernière, profitant notamment du succès de ses opérations de placement. (archives) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

L'assureur maladie bernois Visana a renoué avec les bénéfices l'année dernière, profitant notamment du succès de ses opérations de placement. La société est également parvenue à étoffer sa clientèle, autant au niveau des assurés privés que des entreprises.

Alors que les primes ont augmenté de 5,6% à 3,88 milliards de francs en 2023, les charges liées à l'activité d'assurance ont parallèlement enflé de 5% à 3,87 milliards, a détaillé Visana mercredi dans son rapport annuel.

Le résultat de l'activité d'assurance est par conséquent ressorti dans le rouge à -51,5 millions, contre -36,7 millions un an plus tôt. L'assureur a cependant inscrit un bénéfice de 59,1 millions grâce aux opérations de placement, après une perte de 23,6 millions un an plus tôt, lui permettant d'enregistrer un bénéfice net de 4,7 millions après une perte nette de 76 millions en 2022.

Visana a étoffé le nombre de clients privés de 1,1% à 856'500, alors que celui des entreprises a crû de 1,5% à 16'750.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

La Bourse suisse plombée par les chiffres de l'emploi aux USA

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Le SMI a chuté de 3,59%. Il faut remonter à janvier 2022 pour voir l'indice vedette de SIX reculer dans une mesure similaire (-3,85% le 24 janvier 2022). (archive) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

La Bourse suisse a terminé en fort recul vendredi. Les indices ont été plombés par les décevantes données sur l'emploi américain. Le SMI a chuté de 3,59% et a terminé sous la barre des 11'900 points, proche de son plus bas du jour.

A New York, Wall Street reculait nettement en matinée et les taux obligataires chutaient après une augmentation du taux de chômage aux Etats-Unis en juillet, signe d'un ralentissement de l'activité de la première économie mondiale.

Le taux de chômage américain en juillet a augmenté plus que prévu à 4,3% contre 4,1%. C'est le plus haut taux de sans-emplois depuis octobre 2021, représentant 352'000 chômeurs de plus à 7,2 millions.

Par ailleurs 114'000 emplois seulement ont été créés le mois dernier, contre 179'000 le mois d'avant (un chiffre révisé en forte baisse) et 185'000 prévus.

"Ce rapport sur l'emploi est si faible que cela pourrait changer les données pour la Réserve fédérale américaine (Fed). Le marché croit maintenant, à 60%, aux chances d'une baisse des taux de 50 points de base en septembre ET en novembre", a commenté Chris Low de FHN Financial.

Cela représente un changement brutal d'état d'esprit du marché puisque jusqu'ici les investisseurs anticipaient plutôt une baisse de 25 points de base en septembre.

En Suisse, l'inflation est restée stable au mois de juillet à 1,3% sur un an, conformément aux attentes du marché. Et selon l'indice des directeurs d'achats (PMI), le contexte reste difficile pour le secteur industriel suisse et celui des services voit désormais son activité se détériorer.

La production industrielle en France a rebondi de 0,8% en juin par rapport à mai, tirée par une hausse de même ampleur de la production manufacturière, notamment les matériels de transport, a indiqué vendredi l'Insee.

La production industrielle en Italie a poursuivi sa hausse en juin, gagnant 0,5% par rapport au mois précédent, a indiqué vendredi l'Institut national des statistiques (Istat).

Presque toutes les actions dans le rouge

A la Bourse suisse, le SMI a terminé en recul de 3,59% à 11'875,52 points, avec un plus bas à 11'845,08 et un plus haut à 12'109,93 en ouverture. Il faut remonter à janvier 2022 pour voir l'indice vedette de SIX reculer dans une mesure similaire (-3,85% le 24 janvier 2022)

Le SLI a abandonné 4,06% à 1919,55 points et le SPI 3,34% à 15'810,03 points. Sur les 30 valeurs vedettes, le bon Lindt (+3,4%) et Nestlé (+0,3%) sont les seuls gagnants du jour.

Les deux autres poids lourds, Roche (bon -1,6%, porteur -1,4%) et Novartis (-2,0%) ont plus ou moins limité la casse, profitant de leur caractère défensif.

Stifel a relevé l'objectif de cours du bon de jouissance Roche et confirmé "hold" et a abaissé sa recommandation pour Novartis à "hold" de "buy" tout en relevant l'objectif de cours. L'analyste a salué un solide trimestre pour Novartis, mais il s'attend à un affaiblissement de la dynamique de croissance. Roche a également dépassé les attentes de l'expert qui voit un changement de dynamique en faveur de Roche par rapport à Novartis.

VAT Group (-11,8%) a terminé lanterne rouge, derrière UBS (-9,5%) et ABB (-8,4%).

Le chimiste de la construction Sika (-6,9%) a annoncé l'acquisition de l'approvisionneur en produits pour la construction en béton Vinaldom dans la République dominicaine. Les contours financiers n'ont pas été précisés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

UBS porte plainte contre Bank of America

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Contactée par l'agence AWP, UBS n'a pas souhaité réagir (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La banque UBS a déposé plainte auprès d'un tribunal new-yorkais contre l'établissement américain Bank of America dans une affaire remontant à la crise financière de 2008. C'est ce qu'a indiqué mercredi l'agence Reuters.

Les montants réclamés s'élèvent à 200 millions de dollars. Contactée par l'agence AWP, la banque aux trois clés n'a pas souhaité commenter cette information.

Selon Reuters, le géant bancaire américain aurait refusé de prendre en charge les coûts juridiques liés aux prêts hypothécaires à risques, les "subprime", conclus avant l'éclatement de la crise financière. Il s'agirait des relations d'affaires entre UBS et Countrywide Financial, rachetée par Bank of America en 2008.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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La Bourse suisse victime de problèmes techniques

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L'opérateur helvétique de places financières SIX a repris le négoce des actions à 11h30 après l'interruption survenue mercredi matin. (archives) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

La Bourse suisse a résolu les problèmes techniques qui l'ont paralysée une bonne partie de la séance et depuis le négoce a repris son cours, a annoncé mercredi l'exploitant de la place zurichoise SIX.

La Bourse madrilène, qui appartient aussi au groupe helvétique, a également été concernée par ces difficultés.

"Les problèmes techniques avec SIX MDDX ont été résolus" et le négoce des actions, fonds et produits structurés a repris à 14h30, a indiqué SIX dans une note de service. Celui des obligations a redémarré à 15h.

L'opérateur de la place financière suisse a ajouté que "les causes du problème sont analysées". Selon un porte-parole interrogé par l'agence AWP, l'origine du problème se situe dans une des composantes du système de diffusion des données qui avait cessé de fonctionner. Ces difficultés ont été surmontées grâce à un redémarrage de ce système de données. Une attaque informatique ou une panne suite à une mise à jour défectueuse ont donc pu être exclues, a-t-il ajouté.

Peu après le début du négoce, aucun cours ou indice n'était affiché sur SIX et à la Bourse espagnole SME. En Suisse, le négoce a été arrêté à 10h00, afin de respecter une "égalité de traitement" des participants au marché. En Espagne, le négoce s'est poursuivi. Après une brève reprise à 11h30, le négoce a été à nouveau interrompu à midi sur la place zurichoise.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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La Banque du Japon relève son taux directeur à 0,25%

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La Banque était notamment sous pression du gouvernement et de plusieurs ténors du parti au pouvoir pour agir afin d'enrayer la chute du yen, liée au grand écart persistant entre les taux directeurs de la Réserve fédérale américaine (Fed) et ceux de la BoJ. (AP Photo/Shuji Kajiyama, File) (© KEYSTONE/AP/Shuji Kajiyama)

La Banque du Japon a fait un pas résolu sur le chemin de la normalisation monétaire mercredi en relevant son taux directeur à 0,25%, un niveau plus vu depuis 2008, et ouvert la porte a des hausses supplémentaires.

Après plus de dix ans d'une politique monétaire ultra-accommodante, la BoJ avait entamé un lent resserrement monétaire en mars dernier avec une étape décisive: son premier relèvement en 17 ans (à entre 0% et 0,1%), qui signait la fin des taux négatifs en place depuis 2016.

Son gouverneur, Kazuo Ueda, avait cependant soumis toute nouvelle hausse de taux à la réalisation d'une inflation stable autour de 2%, inscrite dans un cercle vertueux entre augmentations salariales, hausse de la consommation et croissance économique.

Celle-ci est désormais davantage en vue, selon les nouvelles prévisions annoncées mercredi par la BoJ, qui a noté "un renforcement des mouvements visant à refléter les augmentations de salaires sur les prix de vente".

"Dans la perspective de la réalisation de l'objectif de stabilité des prix d'une manière durable et stable, nous avons jugé appropriée" cette hausse de taux, a déclaré le gouverneur de la BoJ, Kazuo Ueda, lors d'une conférence de presse, estimant qu'elle n'aurait "pas d'impact négatif significatif sur l'économie".

"Si les perspectives de l'économie et des prix évoluent conformément à nos attentes, nous prévoyons de continuer à relever les taux d'intérêt", a-t-il ajouté.

Le calendrier "dépendra des données" et le seuil de 0,5% "n'est pas vu particulièrement comme une limite", a encore précisé M. Ueda.

Pression pour agir face à la chute du yen

Pour Stefan Angrick de Moody's Analytics, ce resserrement monétaire "tombe mal dans le contexte de la mauvaise série de données économiques" au Japon, avec notamment un recul du PIB au premier trimestre et des hausses de salaires annoncées qui peinent encore à toucher un grand nombre de Japonais.

"Il y a de fortes chances que la décision d'aujourd'hui reste dans les mémoires comme l'une des plus controversées de la BoJ", a-t-il ajouté.

La Banque était notamment sous pression du gouvernement et de plusieurs ténors du parti au pouvoir pour agir afin d'enrayer la chute du yen, liée au grand écart persistant entre les taux directeurs de la Réserve fédérale américaine (Fed) et ceux de la BoJ, et redevenue problématique ces derniers mois.

La devise nippone a atteint début juillet un nouveau plus bas face au dollar, avant de remonter nettement sous l'action combinée de spéculations sur une baisse de taux de la Fed dès septembre et un resserrement monétaire de la BoJ, et d'interventions supposées du gouvernement sur le marché des changes.

Le yen s'appréciait légèrement face au dollar après l'annonce de la BoJ, largement anticipée par le marché, le billet vert s'échangeant pour 152,17 yens vers 07H30 GMT.

Vers des achats d'actifs divisés par deux

La BoJ a par ailleurs légèrement abaissé mercredi son objectif de hausse des prix à la consommation (hors produits frais) sur l'exercice 2024/25 entamé le 1er avril, à 2,5% contre 2,8% lors de ses dernières projections en avril.

Elle a cependant annoncé tabler sur une inflation de 2,1% en 2025/26, contre 1,9% précédemment et maintenu son estimation de 1,9% d'inflation pour 2026/27.

L'institution a aussi abaissé sa prévision de croissance pour l'exercice en cours à 0,6% contre 0,8% jusque-là, la laissant inchangée à 1% pour les deux années suivantes.

La banque centrale nippone a aussi détaillé son plan de réduction de ses massifs achats d'obligations publiques japonaises (JGB), actuellement autour de 6000 milliards de yens par mois (34,5 milliards de francs).

Elle compte ainsi réduire son volume d'achats mensuels d'environ 400 milliards de yens par trimestre, pour arriver autour de 3000 milliards de yens d'ici janvier-mars 2026, a-t-elle expliqué mercredi.

La BoJ avait annoncé le mois dernier vouloir sortir progressivement de ce programme dit d'assouplissement quantitatif, un moyen pour elle d'injecter des liquidités dans l'économie nippone pour stimuler l'activité et lutter contre le risque de déflation.

L'institution détient plus de 50% des JGB en circulation, ce qui biaise le marché et complique la bonne transmission de sa politique monétaire. L'ensemble des actifs au bilan de la BoJ dépasse même le montant du PIB annuel nippon.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Economie

La BNS voit ses gains s'amenuiser entre avril et fin juin

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Malgré cette embellie, cantons et Confédération devront probablement patienter encore avant de bénéficier à nouveau d'une contribution de la part de l'institut d'émission. (KEYSTONE/Michael Buholzer). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La Banque nationale suisse (BNS) a essuyé une perte de 2 milliards de francs entre avril et fin juin, concluant tout de même le semestre avec un bénéfice quatre fois plus élevé sur un an, à 56,8 milliards.

Sur le seul deuxième partiel, les positions en devises étrangères ont généré une moins-value de 3,08 milliards, alors que la banque avait perdu 8,08 milliards à la même période l'an passé.

Elle a toutefois obtenu un gain de 3,26 milliards sur le stock d'or, contre une perte de 3,14 milliards un an plus tôt.

Sa perte sur les positions en francs a encore enflé sur un an, passant à 2,06 milliards, alors qu'elle s'élevait à 1,88 milliard au deuxième trimestre 2023.

Le déficit trimestriel s'est ainsi établi à 2 milliards, contre un gain de 58,8 milliards au premier trimestre, calcule l'institut d'émission dans son rapport intermédiaire diffusé lundi.

Les habituels pronostics établis par UBS faisaient état d'une perte légère, voire d'un petit bénéfice, le résultat étant attendu entre -7 et +3 milliards de francs.

Sur six mois, le bénéfice en nette hausse de la BNS se doit à la forte évolution des marchés des actions, au franc nettement plus faible sur l'ensemble du semestre et la hausse du prix de l'or. Le bilan s'est pour sa part enrobé de 27,88 milliards de francs, à 822,53 milliards.

La valeur des placements de devises a crû de 53,3 milliards à 730,92 milliards, alors que le volume de prêts gagés ou basés sur l'ordonnance de nécessité a lâché 38,29 milliards, à 2,01 milliards.

Après prise en compte d'une réserve pour distributions futures, le débours porté au bilan s'est encore alourdi, à 53,21 milliards. Les analystes d'UBS prévoyaient déjà que le versement d'un dividende aux actionnaires ou la distribution du bénéfice à la Confédération et aux cantons serait "incertain".

Selon ces économistes, la BNS devrait dégager un bénéfice d'au moins 65 milliards de francs pour l'année en cours pour procéder à une distribution minimale. Pour une distribution maximale, il devrait être supérieur à 105 milliards.

La BNS souligne que son résultat dépend principalement de l'évolution des marchés de l'or, des devises et des capitaux et qu'en raison des fluctuations souvent importantes sur les marchés financiers, il n'est que partiellement possible de tirer des conclusions du résultat intermédiaire sur le résultat annuel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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