Le journal autrichien Kurier, peu habitué à la lumière internationale, pouvait s'enorgueillir d'avoir décroché un entretien avec Clint Eastwood. Problème: tout a été inventé selon l'acteur, qui dit n'avoir accordé aucune interview ces dernières semaines.
"Remettons les pendules à l'heure", a-t-il déclaré dans un communiqué publié dans la nuit de lundi à mardi sur le site américain spécialisé Deadline.
"Je n'ai jamais accordé d'interview à un journal autrichien appelé Kurier et cette interview est entièrement bidon", a ajouté le comédien qui vient de fêter ses 95 ans.
Le réalisateur de "Juré n°2", son dernier film, semble chiffonné qu'on lui prête, dans cet article publié vendredi, des propos sur le cinéma tel qu'il est réalisé depuis quelques années.
Kurier cite l'artiste oscarisé en disant qu'il regrette "le bon vieux temps, quand les scénaristes écrivaient des films comme 'Casablanca' dans de petits bungalows sur les studios de tournage".
Clint, légende vivante
Selon le journal, cette légende vivante aurait également affirmé que "nous vivons à une époque de remakes et de franchises", et aurait résumé sa philosophie ainsi: "Faites quelque chose de neuf ou restez chez vous".
Un conseil relayé par des médias américains puis repris largement sur les réseaux sociaux dans le week-end.
Contactée par l'AFP, la rédaction de Kurier à Vienne a déclaré "n'avoir eu vent de cette accusation que ce matin" et "examiner actuellement les faits".
"Cela prendra un certain temps compte tenu du décalage horaire avec les États-Unis", mais le journal promet de "faire une déclaration dès que possible".
Né en 1930, Clint Eastwood compte plus d'une centaine de films à son actif dont certains ont remporté les plus grands prix ("Impitoyable" en 1993, Oscar du meilleur réalisateur et du meilleur film, tout comme "Million Dollar Baby" en 2005).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp