Deux Genevois ont imaginé un concept de DJ volant. Ils présentent leur projet baptisé Moon Music.
Imaginez-vous à un concert avec un DJ qui mixe au-dessus de vos têtes.
C’est le projet un peu fou de deux Genevois. Antoine et Vincent ont créé Moon Music, après deux années de Master à la HEAD et avec le soutien du Pulse Incubateur HES. Ils ont développé la première solution au monde permettant de faire voler des DJs au-dessus de leur public en étant suspendus à un ballon d’hélium.
Les premiers spectacles ont été réalisés en février dernier en Italie devant plus de 10 000 personnes.
Il a fallu 18 mois à Antoine et Vincent pour mettre au point leur projet.
Antoine nous décrit à quoi ressemble ce ballon volant:
Antoine
Moon Music
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AntoineMoon Music
Et il faut aussi penser aux DJs qui doivent pour certains appréhender de mixer en étant suspendu. Les explications de Vincent:
Vincent
Moon Music
VincentMoon Music
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VincentMoon Music
En plus de ce ballon, Moon Music propose également une structure en bois, une station qui est une petite scène ronde et qui permet au public cette fois d’être proche et autour de l’artiste, Vincent:
Vincent
Moon Music
VincentMoon Music
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VincentMoon Music
Antoine et Vincent sont actuellement en discussion avec des festivals européens qui se sont montrés intéressés par le concept de Moon Music.
Du 20 au 23 mars, l’association Récup’ Art Angels, engagée à 100 % dans le bénévolat, donne rendez-vous aux amateurs d’art et de créations écoresponsables pour la première édition de RECUP’ART EXPO.
Cet événement unique mettra en lumière l’univers fascinant de l’upcycling et du recyclage artistique, transformant les objets délaissés en véritables œuvres d’art.
Une exposition immersive au cœur du recyclage créatif.
Durant plusieurs jours, artisans créateurs et artistes contemporains (qu’ils soient anonymes ou reconnus) présenteront des œuvres audacieuses dans des domaines aussi variés que la sculpture, la décoration, le mobilier, la bijouterie, l’art textile, la peinture ou encore l’éclairage.
Leur point commun ? Tous travaillent à partir de matériaux de récupération, leur offrant ainsi une seconde vie.
Bois flotté, métaux rouillés, vieux journaux, plastique, verre brisé, textiles démodés, vaisselle cassée ou encore cartons d’emballage deviennent ici les matières premières d’un art engagé. Loin d’être de simples rebuts, ces éléments sont repensés et sublimés pour questionner notre rapport aux objets et sensibiliser à une approche plus durable de la consommation.
Le « beau qui a du sens »
RECUP’ART EXPO s’inscrit dans une démarche humaniste, plaçant l’upcycling au centre de la réflexion artistique. Dans la lignée des artistes Dada et des Nouveaux Réalistes, précurseurs dans l’utilisation des déchets de la société de consommation, les exposants démontrent que chaque objet peut être réinventé, et qu’aucune matière – ni personne – n’est jamais réellement obsolète. Ce message fort trouve un écho particulier dans un monde en quête de solutions alternatives au gaspillage et à la surproduction.
Un rendez-vous incontournable pour les passionnés d’art et d’écologie
L’exposition s’adresse à tous : galeristes, collectionneurs, entreprises écoresponsables, amateurs d’art et curieux en quête d’inspiration. Les visiteurs auront la chance d’acquérir des pièces uniques qui racontent une histoire, portant en elles une approche à la fois artistique, écologique et éthique.
En plus de l’exposition-vente, animations et rencontres viendront rythmer l’événement : ateliers pour enfants, jeu avec tirage au sort permettant de gagner des bons d’achat, ainsi qu’une soirée spéciale où le public pourra échanger avec les artistes exposants.
Informations pratiques
Dates et horaires :
Jeudi 20 mars : 14h - 19h
Vendredi 21 et samedi 22 mars : 10h - 20h
(+ soirée rencontre artistes)
Dimanche 23 mars : 10h - 18h
Ne manquez pas cette occasion unique de découvrir l’art du recyclage sous un nouveau jour et d’explorer des créations où imagination et engagement écologique se rencontrent !
Une académie pour les arts et sports urbains à Genève
De la danse, du parkour et du skate. Toutes ces disciplines urbaines peuvent être étudiées à l’Urban Move Academy à Vernier. L’école a été inaugurée ce mercredi.
Les disciplines urbaines réunies au sein d’un lieu unique à Genève.
Il s’agit de l’Urban Move Academy ou UMA qui a pris ses quartiers à Vernier. Elle regroupe des studios de danse et des rampes de skate de 7 mètres de haut. L'inauguration s’est tenue ce mercredi. L’école a vu le jour il y a deux ans.
Nicolas Musin, le directeur de l’académie:
Nicolas Musin
Le directeur de l’Urban Move Academy
Nicolas MusinLe directeur de l’Urban Move Academy
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Nicolas MusinLe directeur de l’Urban Move Academy
L'école propose des formations aux jeunes de 7 à 23 ans qui veulent se perfectionner ou se professionnaliser. Les élèves peuvent intégrer une troupe qui va se produire en Suisse et à l’étranger. L’académie se veut un lieu de mélange de sports et d’arts urbains.
Reportage sur place:
Reportage
A l’Urban Move Academy
ReportageA l’Urban Move Academy
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ReportageA l’Urban Move Academy
Si vous voulez voir à quoi cela ressemble, vous pouvez aller directement au WestPark à Vernier. Les grandes vitres permettent de voir les élèves travailler. Et tout le monde peut venir essayer, le skate, la danse et peu importe son âge.
L’Urban Move Academy a vu le jour à Genève grâce au soutien de la Fondation Montes Alti.
La formation complète à temps plein coûte 6000 francs.
La Passerelle, réalisée par l'artiste français Vincent Lamouroux, au Musee d'art et d'histoire (MAH), le 27 août 2024. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)
Et si vous traversiez le Musée d'art et d'histoire via une passerelle temporaire? C'est l'idée du plasticien français Vincent Lamouroux qui inaugure le cycle PlasMAH visant à alimenter la réflexion sur l'avenir du musée, qui doit être agrandi et rénové.
Le premier tour du concours international d'architecture vient de se clore, et le nom du projet retenu au terme du second tour sera connu en mai, a fait savoir mardi devant les médias Bertrand Mazeirat, responsable du projet Musée de demain au MAH. "Le projet d'agrandissement et de rénovation ne devra pas faire table rase, mais conserver et valoriser ce musée", a-t-il précisé.
Pour mettre en lumière les qualités architecturales du bâtiment de l'architecte genevois Marc Camoletti, inauguré en 1910, le programme PlasMAH explorera les potentialités de la cour intérieure et offrira de nouvelles expériences aux visiteurs. A raison d'une intervention par an, il se déploiera jusqu'à la fermeture du musée pour travaux, afin de nourrir la réflexion des architectes.
PlasMAH doit aussi faire voir les espaces différemment. "Le challenge est d'ouvrir un musée en 2030 ou 2034 qui ne soit pas obsolète. Nous avons le privilège de pouvoir tester des expositions, des manières de faire vivre le musée. A l'avenir, il s'agira de faire venir le visiteur pour plein de raisons, dont celle de voir une exposition", a souligné le directeur du MAH, Marc-Olivier Wahler.
Par des fenêtres
La première intervention a été confiée à Vincent Lamouroux, dont le travail se situe entre sculpture et architecture. L'artiste français a conçu une passerelle en bois, peinte en blanc, qui permet de traverser la cour à 8,7 mètres de hauteur. Reposant sur des piliers en bois et des socles de béton, elle relie deux façades distantes de 28 mètres, permettant au visiteur de sortir et d'entrer par des fenêtres.
"Cette passerelle vient contrecarrer les habitudes sur la manière de circuler dans le musée. Elle rétablit un axe qui existait entre les ouvertures dans la façade et les jeux de transparence", a expliqué le plasticien. L'ouvrage, qui a tendance à osciller, oblige à ralentir le pas. "Il fragilise nos appuis physiques de même que, dans une salle, nos ressorts psychologiques sont peut-être fragilisés face à une oeuvre d'art", a-t-il relevé.
"La Passerelle" sera ouverte au public 100 jours à l'année, dont tous les premiers dimanches du mois. L'intervention sera accompagnée d'une programmation culturelle. Elle a bénéficié d'une prise en charge financière complète de la part d'une fondation.
Genève racontée à travers le prisme de ses statues. C’est le but de visites guidées un peu particulières car elles sont données par des comédiens. Reportage au cœur de ces “Balades Théâtralisées”.
Découvrir l’Histoire de Genève autrement.
C’est ce que proposent les “Balades Théâtralisées” pour la 8e année. Cette troupe compte une vingtaine de comédiens amateurs. Le principe est simple: un guide emmène le public à travers un parcours d’un peu plus de deux kilomètres dans la ville et s’arrête devant sept statues. C’est là que sont jouées des scénettes qui racontent les histoires de ces figures emblématiques, du Duc de Brunswick, en passant par Sisi ou encore Jean-Jacques Rousseau. Si les comédiens sont amateurs, la mise en scène est assurée par un professionnel.
Derib, le papa de Yakari fête ses 80 ans. Il est mis à l’honneur pendant trois mois à Carouge.
Carouge va mettre à l’honneur Derib ces trois prochains mois.
La Cité sarde a décidé de fêter dignement les 80 ans du dessinateur suisse qui est l’un des plus illustres représentants de la bande dessinée helvétique. Après Zep en 2023, l’association "Carouge fête la BD !" consacre donc à sa deuxième édition à Derib avec un programme riche: expositions, illuminations et spectacles. Le tout avec un fil rouge.
Arthur Anthamatten, l’organisateur principal:
Arthur Anthamatten
Arthur Anthamatten
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Arthur Anthamatten
En plus de ces projections à voir tous les soirs dans cinq lieux emblématiques de Carouge, il y a d’autres événements à ne pas manquer:
Arthur Anthamatten
Arthur Anthamatten
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Arthur Anthamatten
Samedi prochain, Derib sera présent au vernissage à la Galerie Séries Rares pour un hommage de ses pairs, Arthur Anthamatten:
Arthur Anthamatten
Arthur Anthamatten
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Arthur Anthamatten
Le dessinateur de Yakari sera présent ce mercredi soir pour l’inauguration officielle.