La cathédrale Notre-Dame de Paris accueillera de nouveau "le monde entier" à partir du 8 décembre, plus de cinq ans après l'incendie d'avril 2019. La veille, le président français Emmanuel Macron prendra la parole lors d'une cérémonie.
"Notre soif est grande d'accueillir de nouveau sous les voûtes de la cathédrale le monde entier", a déclaré l'archevêque de Paris Laurent Ulrich, lors d'une conférence de presse mercredi à Paris. "Quinze millions de visiteurs" sont attendus "chaque année" dans l'édifice, a-t-il dit. "Il est temps maintenant de retrouver Notre-Dame", a complété son recteur Olivier Ribadeau Dumas.
La réouverture de la cathédrale marquera l'aboutissement d'un chantier de restauration titanesque, lancé après l'incendie du 15 avril 2019 qui a notamment ravagé la toiture et la charpente de ce chef d'oeuvre de l'art gothique du XIIe siècle, qui compte parmi les monuments les plus visités en Europe.
Retransmis en mondovision, l'incendie avait soulevé une vague d'émotion planétaire.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Une comédie sur la fin de vie qui met en valeur Genève? Autant dire que le pari était osé. On peut compter sur Valérie Lemercier, Gérard Darmon et la réalisation de Jean-Pierre Améris pour transformer l'essai. "Aimons-nous vivant" est drôle, vif et même joyeux, porté par un duo aussi improbable qu’attachant qui redonne le goût de vivre et (un peu) de désobéir. Valérie Lemercier et Jean-Pierre Améris étaient mes invités.
Dans Aimons-nous vivants, Valérie Lemercier incarne Victoire, une femme “borderline, affamée de liberté”, comme elle la décrit elle-même. “Elle a traversé des moments très durs, alors maintenant, tout la réjouit. Le moindre souffle de vent lui donne de la joie”, explique-t-elle. Son credo? “Faire une chose illégale par jour”. Pas forcément voler, nuance l’actrice, mais dire ce qu’on ne devrait pas dire. “C’est ce qu’on peut faire parfois sur scène”, glisse-t-elle avec un sourire.
Ce personnage haut en couleur fait face à Antoine Toussaint, joué par Gérard Darmon, un chanteur célèbre qui vient en Suisse pour être fin à ses jours. Genève devient alors le théâtre d’une course contre la mort, et surtout, d’une histoire naissante entre ses personnages que tout semble opposer.
Genève sublimée par ses souleurs
Tourner à Genève, c’est un choix qui a compté. “Je m’y suis sentie bien, c’était une petite parenthèse, un tournage à l’étranger qui m’a séduite”, confie Valérie Lemercier. Jean-Pierre Améris, lui, ajoute : “C’est vrai qu’on filme rarement Genève comme ça. On voulait montrer sa lumière, ses couleurs, sa beauté”.
Le film, tourné sous le soleil du mois d’août en rempli de teintes vives et d'une forme de gaité contagieuse. “Je voulais que tout autour de ce personnage qui ne voit plus la beauté du monde soit lumineux. Et grâce à Victoire, il la redécouvre”, souligne le réalisateur.
L'humour, c'est du sérieux
Valérie Lemercier insiste: pas question de “jouer drôle”. “Le rire naît de l’excès de sincérité. Il faut être à fond, au premier degré dans son personnage. On ne peut pas être dans le calcul ou la distance.” Et quand elle parle d’Antoine Toussaint, la star incarnée par Darmon, elle dit simplement : “J’y crois. Je crois qu’il est connu. Je crois qu’il est cette vedette.” C’est peut-être ça, la magie du duo.
Si le sujet est sensible, le ton reste celui d’une comédie. “Le rire, c’est la meilleure thérapie”, rappelle Jean-Pierre Améris. Le film s’inscrit dans une tradition chère au cinéma français: celle des comédies de caractère, où deux êtres opposés se rencontrent, se frottent, et finissent par s’aimer. “On a beaucoup pensé à L’Emmerdeur d’Édouard Molinaro, avec Jacques Brel”, confie-t-il.
La force du film tient aussi à son écriture. Co-écrit avec Marion Michau, Aimons-nous vivants jongle entre dialogues percutants, situations absurdes et émotions à fleur de peau. “Elle, elle tire vers le comique. Moi, je vais plus vers l’émotion. Ensemble, on équilibre tout ça”, dit Améris.
Un film sur l’essentiel
Au final, Aimons-nous vivants est un film sur le lien, la présence, le regard des autres. Et peut-être sur la nécessité de lâcher prise. “J’ai commencé à m’inquiéter du temps qui passe, de ne plus pouvoir faire mon métier. Ce film est né de ça. Mais il montre aussi qu’on peut exister pour soi-même, pas seulement pour ce qu’on produit”, confie Améris.
Et comme un clin d’œil à la modernité, une scène de mariage voit les figurants sortir leurs smartphones pour filmer ce moment de vie. “Aujourd’hui, tout le monde filme tout. C’est la vie”, sourit le réalisateur.
Valérie Lemercier, elle, accepte ce regard permanent. “Dans la rue, si on me demande une photo, je dis oui. Même si je vais chercher mes poireaux, même si je ne suis pas maquillée. C’est la vie.”
Et c’est bien ce que rappelle ce film touchant: Aimons-nous vivants, parce que tout passe, et que c’est maintenant que ça compte.
L'ex-producteur roi du cinéma Harvey Weinstein, dont la chute a entraîné en 2017 le début de la vague mondiale #MeToo, a retrouvé le banc des accusés mardi à New York lors d'un nouveau procès pour viol et agression sexuelle. Sa condamnation a été annulée l'an dernier.
Costume bleu foncé et cravate, l'ancien patron des studios Miramax, 73 ans, diminué par des problèmes de santé, est entré dans la salle d'audience de la cour criminelle de Manhattan poussé en chaise roulante. Le procès a démarré avec la sélection du jury, qui pourrait prendre plusieurs jours avant les interrogatoires des témoins par l'accusation et la défense.
Harvey Weinstein doit être rejugé pour l'agression sexuelle de l'ancienne assistante de production Mimi Haleyi, en 2006, et le viol de l'aspirante actrice Jessica Mann, en 2013. Il avait été reconnu coupable de ces faits en 2020 et condamné à 23 ans de prison.
Mais en avril 2024, la cour d'appel de New York a annulé toute la procédure. au motif que le tribunal avait laissé témoigner d'autres victimes présumées sur des faits pour lesquels l'ancien magnat du cinéma n'était pas inculpé.
Inculpation supplémentaire
Cette annulation a été vécue comme une gifle pour le mouvement de lutte contre les violences sexuelles et un retour en arrière pour la prise en compte de la parole des victimes par la justice.
Le procès portera aussi sur une nouvelle inculpation pour agression sexuelle en 2006 dans un hôtel de Manhattan, sur une victime présumée qui demeure anonyme.
Ces femmes "vont faire en sorte que Weinstein soit tenu responsable des crimes odieux qu'il a commis", a déclaré devant la cour criminelle de Manhattan l'avocate de cette victime, Lindsay Goldbrum.
"Le fait qu'elles témoignent à nouveau témoigne de leur courage", a-t-elle ajouté.
En détention
Harvey Weinstein, producteur d'innombrables succès du cinéma indépendant ("Sexe mensonges et vidéo", "Pulp Fiction", "Shakespeare in Love") reste détenu, car il a aussi été condamné en Californie à seize ans de prison en 2023 dans un dossier distinct de viol et agressions sexuelles.
Il espère que l'affaire sera "regardée avec un oeil neuf", plus de sept ans après les enquêtes du New York Times et du New Yorker à l'origine de sa chute et d'une onde de choc planétaire qui a libéré la parole de nombreuses victimes et contraint les sociétés à de profondes remises en question sur la place des femmes.
"Ce sera très différent", veut croire son avocat Arthur Aidala, promettant un procès "sur les faits et pas sur #MeToo". "Il y a cinq ans (lors de son premier procès en 2020, ndlr), il y avait des manifestations, des gens qui scandaient 'C'est un violeur' (...) les gens étaient tellement contre lui", ajoute-t-il. "Je pense que tout cela est retombé", assure-t-il.
Décrit par ses accusatrices comme un prédateur qui jouait de sa stature d'homme tout puissant du cinéma pour obtenir des faveurs sexuelles d'actrices ou d'assistantes, le plus souvent dans des chambres d'hôtel, Harvey Weinstein n'a jamais reconnu d'agression et toujours assuré que les relations étaient consenties.
Depuis les premières révélations en 2017, Harvey Weinstein a été accusé par plus de 80 femmes de harcèlement, agression sexuelle ou viol, dont les actrices Angelina Jolie, Gwyneth Paltrow ou Ashley Judd.
La déflagration #MeToo s'est poursuivie dans de nombreux pays, dont la France, où le monde du spectacle a été contraint à l'introspection après les accusations de l'actrice Judith Godrèche contre les cinéastes Benoît Jacquot et Jacques Doillon.
Un rapport parlementaire a dressé le 9 avril un constat accablant de violences "systémiques" et "endémiques" dans la culture en France.
Dix-huit nouveaux quartiers de la région lausannoise ont été immortalisés par des étudiants en photographie dans le cadre de l'exposition Horizon Ouest. Les panneaux grand format sont visibles dans l'espace public à Crissier (VD) jusqu'au 23 avril.
Des étudiants de l’Ecole cantonale d’art de Lausanne (ECAL) ont mis en lumière les premiers instants de 18 nouveaux quartiers de l'Ouest lausannois. Ils répondaient à l’initiative de l’association "Ouest lausannois: Prix Wakker 2011", indique un communiqué.
Chaque étudiant s’est vu attribuer un lieu spécifique: nouveau quartier, chantier ou bâtiment singulier, sur lequel il a travaillé durant l’année académique 2023-2024. Au-delà de devoir photographier des lieux parfois peu photogéniques, le défi était d'appréhender la dynamique particulière aux lieux en mutation.
Les photos exposées partagent ainsi des regards singuliers sur ces espaces de vie. Elles invitent tant les habitants de longue date que les nouveaux arrivants à parcourir ces quartiers, tout en s'interrogeant sur la façon dont on se les approprie.
L'exposition a d'abord été présentée à Bussigny. Après son passage à Crissier, elle fera halte à Ecublens, puis à Renens, jusqu’au 21 mai prochain.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
L'exonération des entreprises de la redevance radio-TV continue de faire débat au Parlement. La commission des télécommunications du National y tient, tandis que son homologue du Conseil des Etats n'en veut pas. Cette dernière a refusé une proposition de compromis.
Tout part de l'initiative populaire "200 francs, ça suffit" (initiative SSR), qui veut faire passer la redevance de 335 à 200 francs par an et exonérer toutes les entreprises. La commission du National a proposé un contre-projet indirect instituant cette exonération complète.
Comme le Conseil fédéral, la commission du Conseil des Etats a dit non. La commission du National est revenue avec un nouveau contre-projet, qui vise à supprimer progressivement la redevance des entreprises afin que celles-ci soient toutes exonérées en 2035.
La commission du Conseil des Etats met à nouveau son veto, par 9 voix contre 3. Il n'est pas nécessaire de prendre des mesures supplémentaires, étant donné que le gouvernement a déjà prévu des allègements pour les entreprises, indique-t-elle mardi.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le rappeur américain P. Diddy a plaidé non coupable lundi de deux nouveaux chefs d'accusation, à quelques semaines de son procès pour un vaste réseau de trafic sexuel qu'il est soupçonné d'avoir dirigé. Au total, plus de 120 femmes ont porté plainte contre lui.
Un nouvel acte d'accusation contre cet ancien magnat du hip-hop, emprisonné depuis septembre dernier en vue de ce procès, a été émis au début avril pour trafic sexuel et de transport à des fins de prostitution, liés à une femme simplement identifiée comme "victime 2" par les procureurs.
P. Diddy, de son vrai nom Sean Combs, a comparu lundi devant un juge à New York, où il avait déjà plaidé non coupable de trois premiers chefs d'accusation et pour lesquels il encourt une peine de prison à perpétuité.
Un prédateur sexuel
Le procès tant attendu devrait commencer par la sélection du jury le 5 mai. Mais, selon plusieurs médias américains, l'un de ses avocats a annoncé lundi que la défense pourrait demander un report de deux semaines afin d'examiner de nouvelles preuves. Le juge a donné deux jours à la défense pour présenter une demande écrite de report.
Au cours de ce procès, le producteur sera également jugé pour trafic à des fins d'exploitation sexuelle ou encore extorsions.
Plusieurs plaintes ont été révélées à l'automne 2023 contre P. Diddy, aussi appelé Diddy ou Puff Daddy, concernant notamment des accusations de viol émanant de la chanteuse de R&B Cassie, qui a été sa compagne, une procédure finalement réglée par un accord "à l'amiable".
Arrêté à l'automne dernier, il est accusé par la justice américaine d'avoir mis son empire musical au service d'un système violent de trafic à des fins d'exploitation sexuelle. Depuis lors, il a été visé par les plaintes au civil de plus de 120 victimes présumées.
Sean Combs est décrit par ses victimes comme un prédateur sexuel violent, qui utilisait alcool et drogues pour obtenir leur soumission.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp