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Culture

"Un clown": De Niro attaque Trump devant le tribunal de New York

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"La seule manière de préserver nos libertés et de maintenir notre humanité est de voter pour Joe Biden", a lancé Robert De Niro devant une nuée de microphones. (© KEYSTONE/AP/Seth Wenig)

Robert De Niro s'est présenté par surprise devant les caméras mardi près du tribunal de New York pour attaquer Donald Trump, un "clown" qui pourrait devenir un "tyran". L'acteur a pris fait et cause pour Joe Biden en pleine campagne présidentielle.

"C'est mon quartier", a déclaré la légende d'Hollywood sur un morceau de trottoir. "J'adore cette ville, je ne veux pas la détruire. Donald Trump ne veut pas seulement détruire cette ville, mais aussi le pays et, en fin de compte, il pourrait détruire le monde", a fulminé cet opposant de longue date à l'ancien président républicain.

Cette prise de parole a été organisée par l'équipe de campagne du président démocrate Joe Biden alors qu'au même moment, à quelques encablures, Donald Trump écoutait ses avocats plaider son acquittement à son procès pénal.

Une intervention visiblement destinée à capter un moment d'attention médiatique pour les démocrates, alors que le milliardaire républicain s'exprime devant les caméras chaque jour de son procès pour dénoncer une "chasse aux sorcières" politiques.

"Nous avons oublié les leçons de l'histoire"

Qualifiant le candidat républicain de "clown", Robert de Niro, 80 ans, a rappelé: "Quand Trump s'est présenté en 2016, c'était comme une blague, un bouffon candidat à la présidentielle."

Mais "nous avons oublié les leçons de l'histoire, qui nous montrent que d'autres clowns n'ont pas été pris au sérieux, jusqu'à ce qu'ils deviennent de féroces dictateurs", a-t-il souligné.

"Avec Trump, nous avons une seconde chance, et plus personne ne rigole désormais. Nous avons une occasion unique de l'arrêter en votant contre lui, une fois pour toutes", a insisté l'acteur, qui va apparaître dans une publicité pour la campagne du démocrate.

"La seule manière de préserver nos libertés et de maintenir notre humanité est de voter pour Joe Biden", a-t-il lancé devant une nuée de microphones, alors qu'un klaxon résonnait avec insistance dans la rue.

Policiers blessés en défendant le Capitole

Chemise grise, veste noire et lunettes fumées, le géant de "Taxi Driver" et des "Affranchis" s'exprimait aux côtés de deux agents de police présents lors de l'attaque du Capitole le 6 janvier 2021. Harry Dunn et Michael Fanone, blessés lors de l'assaut et qui ont depuis quitté la police, sont "de vrais héros", selon l'acteur.

Harry Dunn est l'un des trois agents de police présents ce jour-là à Washington qui vont faire campagne pour Joe Biden pour la présidentielle de novembre, a fait savoir mardi son équipe de campagne.

Donald Trump "continue de soutenir la violence politique, en allant jusqu'à dire qu'il y aura un 'massacre' s'il perdait à nouveau l'élection et qu'il sera un dictateur dès 'le premier jour' de son mandat", a alerté Harry Dunn, candidat malheureux aux primaires démocrates dans le Maryland pour un siège d'élu au Congrès.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

100'000 visiteurs au Festival de la Cité à Lausanne

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La compagnie francaise de cirque "La Bête a Quatre" a fait frissonner les spectateurs sur la scène du Pont Bessieres. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Festival de la Cité à Lausanne s'achève dimanche sur une fréquentation stable. Pendant six jours et par une météo changeante, environ 100'000 personnes se sont rendues sur les différents lieux de spectacles et de concerts pour découvrir 136 projets artistiques.

Les effets du temps versatile du début de la semaine et de samedi ont été nivelés par des passages cléments dans l’ensemble. "C’est la rencontre entre l’enthousiasme du public, sa curiosité et des projets artistiques spécialement pensés pour les différentes scènes qui rendent ce festival si unique, éditions après éditions", commente Martine Chalverat, directrice du Festival, citée dans un communiqué.

La manifestation gratuite a accueilli 177 représentations, parmi lesquelles 61 spectacles d'arts vivants, 66 concerts et 35 DJ-sets. Parmi les nombreux moments forts, les organisateurs citent le spectacle de danse contemporaine de la chorégraphe brésilienne Alice Ripoll, les acrobates de la Bête à quatre qui ont "tutoyé le ciel sur le Pont Bessières", ou les Circassiens de la Générale Posthume qui ont ravi le public malgré la pluie.

Au niveau de la programmation musicale, le concert "Aïta Mon Amour", les lives reggaeton de Tendinites et Six Sex ont fait grimper la température. Plus intimistes, le trio jazz "Le Cri du Caire" et le guitariste espagnol Raül Refree ont subjugué une cathédrale pleine, tout comme la création inédite de Billie Bird et les FlamboyantesxXl sur la scène du Grand Canyon.

Les projets hors les murs de la Cité ont également enthousiasmé les festivaliers, notamment la création "Les Ossip" de Vincent Fontannaz au Parc de l’Hermitage ou le seul-en-scène "Ruine" d’Erwan Ha Kyoon Larcher à l’Arsenic. Le public s’est aussi rendu en nombre vendredi et samedi pour les afters à l’usine Tridel, transformée en dancefloor géant.

Le budget de cette 52e édition se montait à 2,4 millions. Le prochain Festival aura lieu du 1er au 6 juillet 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Un début en fanfare avec les artistes de la Nouvelle-Orléans

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Jon Batiste a pris un long bain de foule, traversant la Grand-Rue de Montreux vendredi avec ses musiciens après son concert. (© KEYSTONE/EPA/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Deux artistes de la Nouvelle-Orleans ont inauguré la nouvelle scène du lac par un temps de rêve vendredi au Montreux Jazz Festival (MJF). Trombone Shorty a ouvert les feux. Jon Batiste a joué les prolongations dans la rue, selon la plus pure tradition "New Orleans".

Devant des spectateurs visiblement séduits par la scène du lac qui offrait une vue magique sur le Léman, Trombone Shorty, virtuose du trombone, de la trompette et excellent chanteur jouait pour la cinquième fois à Montreux. Il a fait vibrer le public - et même un Jon Batiste venu l'applaudir - avec un répertoire tiré de son dernier album "Lifted".

L'artiste de 38 ans a rendu le public "crazy", du titre d'une de ses chansons, avec sa fusion de funk, hip-hop et rock. Fidèle à la tradition du berceau du jazz, il a pris un bain de foule, baladant son trombone sur la place du Marché au soleil couchant.

Multi-instrumentiste

Puis Jon Batiste lui a succédé. Ce n'est pas la première fois que les deux artistes partagent la même scène. Les deux musiciens se connaissent depuis leur plus jeune âge.

L'artiste, tout d'abord vêtu d'un costume doré et scintillant a montré l'étendue de ses talents de multi-instrumentiste et de chanteur, de la batterie au piano en passant par le melodica (une sorte d'harmonica, munie d’un clavier).

Chansons intimistes, jazz, blues ont émaillé le concert devant un public conquis. L'artiste a également souhaité en chanson un bel anniversaire à sa femme, récemment remise d'un cancer.

"Marching band"

Alors que le concert tirait à sa fin, l'artiste a également pris un long bain de foule avec ses musiciens et sa chanteuse, avant d'emmener la petite troupe dans les rues de Montreux. Selon la tradition des "marching band", ces cortèges festifs typiques de la capitale de Louisiane, ils ont joué, entourés de fans ravis, sur pas moins d'un kilomètre, jusqu'aux portes du Palace, sur la Grand-Rue.

L'artiste qui a tissé des liens forts avec Montreux y donnait son seul concert européen de l'été. Héritier d’une dynastie de musiciens, il avait déjà déchiré l'auditorium Stravinski l'an dernier lors de son premier concert "one off" au MJF. Auparavant il avait été invité plusieurs fois par Quincy Jones en tant que pianiste. Il y avait également joué une fois avec son quartet.

Nouvelles habitudes

Pour le reste, les festivaliers se sont vite habitués à la nouvelle configuration du festival sur 1,5 km de quais, se baladant entre terrasses, kiosques, "food trucks", concerts gratuits et payants.

La 58e édition du festival se poursuit jusqu'au 20 juillet avec tous les soirs de belles brochettes de stars sur la scène du lac et dans la salle intimiste du Casino. Parmi elles Deep Purple, Kraftwerk, Sting, Lenny Kravitz, Duran Duran, Diana Krall, Jamie Cullum, Raye, Dionne Warwick, Massive Attack, Paolo Nutini ou encore Zucchero.

Outre les 64 concerts payants, quelque 500 concerts et activités gratuites sont proposés sur quinze scènes entre le 2m2c et la place du Marché.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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A Paris, le Moulin Rouge retrouve ses ailes

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Le Moulin Rouge a retrouvé ses ailes. (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON)

Le cabaret parisien le Moulin Rouge, qui avait vu ses ailes tomber fin avril, a inauguré vendredi soir, les pales les plus mythiques du quartier de Pigalle, devant plusieurs centaines de touristes et voisins enchantés.

"Le moulin sans ses ailes, c'est un vide pour Paris, c'était juste triste", s'est réjoui le directeur général Jean-Victor Clerico, à la tête de l'entreprise familiale qui attire chaque année 600'000 visiteurs. "L'idée était d'être au rendez-vous des Jeux olympiques (qui débutent le 26 juillet, NDLR). On a mis tout en oeuvre pour remettre ces ailes en place".

Les quatre pales rouges, mélange d'aluminium et d'acier, se sont parées de leurs illuminations or et rouge sous un tonnerre d'applaudissements, redonnant au paysage nocturne du pied de la butte Montmartre la vision adorée des touristes.

En revanche, elles n'ont pas tourné, les opérations mécaniques n'ayant pu être terminées à temps pour la date fixée au 5 juillet. Une bouteille de champagne est débouchée, servie dans des gobelets en carton.

Un spectacle de French Cancan, la danse traditionnelle endiablée des opérettes d'Offenbach du début du XIXe siècle, est exécuté en plein boulevard par une vingtaine de danseurs et danseuses, en jupons et froufrous traditionnels.

Les robes bleu blanc rouge virevoltent au gré des levés de jambe sous les yeux écarquillés de quelque 500 spectateurs et passants.

La féérie opère sur ce bout de trottoir du nord-est de Paris, malgré les hurlements tout proches des supporters de foot suspendus au match France-Portugal en quarts de finale de l'Euro.

"J'habite le quartier et le Moulin Rouge fait partie de ma vie depuis 65 ans. On vient voir le spectacle, boire le champagne chez Michou (autre cabaret voisin, récemment fermé pour raisons financières et à la recherche d'un repreneur, NDLR). Je suis une fan de danse, de French cancan, de bulles, de bonne humeur", s'enthousiasme au premier rang, derrière le cordon de sécurité, Nicole Doucin, 86 ans.

"Tranche de Paris"

"J'ai entendu parler de l'inauguration sur Tik Tok. J'ai toujours rêvé de venir ici mais, sachant que c'est très cher, c'est trop cool de pouvoir assister à ça", dit à l'AFP Autumn Mannsfeld, touriste californienne de 25 ans. "C'est une tranche de Paris", ajoute-t-elle ravie.

En jean mais déjà maquillée pour le prochain show, qui commence à 23H30, une danseuse observe ses collègues à l'oeuvre dans la rue: "c'est iconique, pour nous, un moment historique, et c'est aussi sympa de danser que de le voir d'ici", commente-t-elle. Le Moulin Rouge souhaitait avoir de nouvelles ailes pour le passage de la flamme olympique devant le célèbre établissement le 15 juillet.

Le 25 avril, le cabaret qui fêtera ses 135 ans en octobre s'était réveillé sans ses ailes, tombées dans la nuit vers 01H45, pour une raison inconnue, sans faire de blessés. Les lettres M, O et U, situées sur la façade, avaient également chuté.

Fin avril, la direction avait affirmé pouvoir exclure tout "acte malveillant". "Le Moulin Rouge a été très ému par tous les messages de soutien et de bienveillance du monde entier reçus à la suite de l'évènement survenu cette nuit-là", a écrit sa direction dans un communiqué.

Ce lieu mythique, temple du cancan, connu dans le monde entier et immortalisé notamment par le film de Baz Luhrmann (2001), était resté, depuis l'accident, ouvert aux spectateurs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Début du NIFFF avec Elisabeth Baume-Schneider

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La réalisatrice française Emma Benestan sera présente à la cérémonie d'ouverture où son film "Animale" sera projeté (archives). (© KEYSTONE/AP Invision/SCOTT A GARFITT)

Le Neuchâtel International Fantastic Film Festival (NIFFF) s'ouvre vendredi soir à Neuchâtel en présence de la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider. L'actrice italienne Asia Argento est l'invitée d'honneur du festival qui se tient jusqu'au 13 juillet.

Le film "Animale", qui concourt en compétition internationale, sera projeté lors de la cérémonie d'ouverture. La réalisatrice française Emma Benestan et l'actrice Oulaya Amamra seront présentes vendredi à Neuchâtel pour en parler.

La cérémonie d'ouverture verra aussi le passage de témoin à la présidence du NIFFF. Le conseiller aux Etats Baptiste Hurni (PS/NE) va succéder à la journaliste Nathalie Randin, qui a présidé la manifestation pendant cinq éditions. Baptiste Hurni ne prendra toutefois officiellement ses fonctions qu'à la fin de cette édition.

Le festival va proposer 124 oeuvres, dont 12 premières mondiales. Les films projetés proviennent de 46 pays et des cinq continents. L'actrice, réalisatrice, scénariste, productrice, chanteuse et DJ italienne, très engagée dans le mouvement #MeToo, Asia Argento est l'invitée d'honneur de cette 23e édition.

Le jury de la compétition internationale est composé de Saul Pandelakis (France), Ishan Shukla (Inde), Annick Mahnert (Suisse), João Pedro Rodrigues (Portugal) et Kourtney Roy (Canada). Il décernera le 13 juillet le Prix Narcisse H.R. Giger, doté de 10'000 francs par la Ville de Neuchâtel.

En 2023, la fréquentation générale du NIFFF avait atteint un record de 63'000 personnes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Michel Vust, nouveau Monsieur culture du canton de Vaud

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Le Conseil d'Etat vaudois a trouvé un successeur à Nicole Minder, qui partira à la retraite à la fin du mois (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Michel Vust est le nouveau directeur général de la culture du canton de Vaud. Nommé par le Conseil d'Etat, il entrera en fonctions le 1er octobre à la place de Nicole Minder qui, après 8 ans à ce poste, partira à la retraite.

Agé de 48 ans, Michel Vust est depuis 2018 le chef du Service de la culture de la Ville de Bienne. Licencié en lettres et formé à l'université de Lausanne et Genève, il a notamment travaillé pour le festival du film de Locarco et celui du film fantastique de Neuchâtel. Il a ensuite passé plusieurs années chez Pro Helvetia, avant de rejoindre Bienne.

Il siège également dans de nombreuses organisations de politique culturelle, comme le comité du Forum Culture et Economie et celui de la Commission romande de diffusion des spectacles (Corodis).

"Sa grande compréhension du fonctionnement des institutions politiques, des enjeux et des défis auxquels est confronté le secteur culturel, ainsi que la clarté de sa vision pour y répondre ont convaincu le jury", écrit jeudi l'Etat de Vaud. Il a été choisi parmi 51 candidatures.

Dès son entrée en fonction, il aura pour mission de conduire la transformation de l'actuel Service des affaires culturelles (SERAC) en une Direction générale de la culture, "ainsi que de consolider et mettre en oeuvre les lignes directrices de la politique culturelle vaudoise", poursuit le communiqué.

Le Conseil d'Etat tient aussi à remercier de Nicole Minder après "une carrière entière dévouée à la conservation du patrimoine, à la promotion de la création artistique et à l'accessibilité à la culture." Elle partira à la retraite le 31 juillet. Jusqu'à l'arrivée de Michel Vust, la direction sera assurée de manière intérimaire par Aline Delacrétaz.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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