Radio Lac est de retour dès 6h pour une toute nouvelle saison! Nos programmes ont fait peau neuve pour vous offrir encore plus d'actualité, d'infos et de divertissement.
Interactivité, proximité, information et divertissement ; tels sont nos maîtres mots pour cette rentrée 2018. Vous retrouverez dès ce matin un équipe motivée et chaleureuse pour vous accompagner toute la journée !
Une matinale riche placée sous le signe de l'info :
Dès 6h, Philippe Verdier, Sophie Gaillard et Benoît Rouchaleau vous réveille sous le signe de l'info. Economie, consommation, science, politique, actualités... Ils traitent des sujets qui vous concernent en compagnie de chroniqueurs. Tous les matins, à 7h30, notre journaliste Olivier Francey reçoit une personnalité de la région pour une interview.
Interactivité, échange et proximité :
A partir de 9h, retrouvez Allô Radio Lac, présentée par Sophie Gaillard. Cette émission aborde chaque jour une thématique de votre quotidien (droit, animaux, jardinage...) en compagnie d'experts qui sont là pour répondre à vos questions.
Dès 10h, nous parlons de vous ! Bien-être, argent, loisirs, famille, santé, alimentation... Dans son émission Vivre Mieux, Maud Carlus s'intéresse à votre quotidien.
Radio Lac Midi : le retour de l'info
A la mi-journée, retrouvez une tranche d'actualité avec un grand journal présenté par Olivier Francey puis Benjamin Smadja vous apporte un nouveau regard sur l'actu avec L'Actu Autrement.
L'après-midi place au divertissement !
A 14h, une personnalité se raconte au micro de Zelda Chauvet. Vous découvrirez ainsi des hommes, des femmes... et leurs histoires extraordinaires.
Place à un peu de nostalgie entre 15h et 17h avec Fabien Brizard aux commandes de Pop Collection. Pendant 2h, vous revivrez le cours d'une année mythique : son actu, sa musique, ses événements marquants...
Retrouvez ensuite Fabien Brizard, Brigitte Walker et leur bande dans La C'Lac, une émission de divertissement pour vous accompagner sur le retour du travail. Rires garantis !
Fin de journée, on débriefe :
Pour terminer la journée, Béatrice Rul reçoit des chroniqueurs de la presse ainsi que des personnalités de la société civile pour débriefer de l'actualité du jour dans Le Club Radio Lac. Emission suivie du Club Sport où Sébastien Telley passe en revue l'actualité sportive.
Retrouvez tous le programme de Radio Lac sur notre page Emission.
Comment raconter la mémoire différemment? Avec La Cache, Lionel Baier réussit un pari audacieux: transformer une histoire familiale marquée par la Seconde Guerre mondiale durant Mai 68 en une comédie. Adapté du roman de Christophe Boltanski, le film enavigue entre rire et émotion. Un équilibre subtil, porté par un casting fort, dont Michel Blanc, dans ce qui restera son dernier rôle. Les comédiens Aurélien Gabrielli, William Lebghil et Adrien Barazzone étaient mes invité, à retrouver en version longue.
Derrière la fiction, La Cache repose sur des faits réels. Christophe Boltanski y raconte son enfance dans une famille atypique, marquée par l’histoire et les engagements politiques. « C’est une histoire vraie, tout est vrai, véridique », insiste Aurélien Gabrielli, l’un des acteurs du film.
Pour William Lebghil, jouer un personnage ayant réellement existé a été un défi passionnant: « J’ai eu la chance de rencontrer la sœur de Christophe Boltanski. Elle me parlait de son grand-oncle avec beaucoup d’émotion. Ce sont ces petits détails, ces souvenirs intimes, qui nourrissent notre jeu. »
Adrien Barazzone, lui, a été frappé par la manière dont le film tisse le fil de la mémoire: « C’est un récit familial, mais universel. On retrouve tous ces petites choses qu’on a vécues avec nos propres grands-parents. »
Un équilibre entre drame et humour
Malgré des thèmes sérieux – la guerre, la résistance, l’héritage familial –, La Cache se veut avant tout une comédie. Un choix audacieux qui donne au film une résonance unique.
« C’est une comédie avant tout, mais qui résonne encore plus aujourd’hui qu’hier », souligne Adrien Barazzone. « Il y a une légèreté qui n’efface jamais la profondeur des sujets abordés. C’est ce qui rend le film si particulier. »
William Lebghil salue le travail du réalisateur Lionel Baier: « Il a cette capacité à parler de choses sérieuses avec une touche d’humour et une vraie finesse. On ne sort pas de la salle accablé, au contraire, on a envie d’en parler, de partager. »
Aurélien Gabrielli va plus loin: « L’humour, c’est aussi une façon de rendre hommage. Ce n’est pas une moquerie, c’est une manière d’illuminer ces souvenirs, de leur donner une nouvelle vie. »
Un tournage immersif
Pour renforcer l’authenticité des relations entre les acteurs, le tournage a été pensé comme une véritable immersion. L’équipe a vécu dans un décor quasi réel, renforçant la complicité entre les comédiens.
« On vivait dans une reproduction de l’appartement, au Luxembourg », explique William Lebghil. « Même hors tournage, on traînait ensemble, on partageait des moments. Et puis, le bar de l’hôtel a bien aidé! », plaisante Aurélien Gabrielli.
Adrien Barazzone se souvient d’une atmosphère de travail unique: « Il y avait un vrai esprit de troupe. Quand on joue une famille, on doit créer ces liens. On ne peut pas tricher, et je crois que ça se ressent dans le film. »
Michel Blanc dans ses dernières oeuvres
La Cache est aussi un film chargé d’émotion pour une autre raison: il s’agit du dernier rôle de Michel Blanc.
« C’était impressionnant de travailler avec lui », confie Aurélien Gabrielli. « Il était à la fois distant et familier, avec une maîtrise incroyable. Il n’avait pas besoin d’en faire trop, chaque regard, chaque pause comptait. »
William Lebghil partage cette admiration: « À Berlin, en découvrant le film, j’avais l’impression qu’il était toujours là. Son énergie, sa présence sont intactes à l’écran. »
Pour Lionel Baier, offrir ce rôle à Michel Blanc était une évidence: « Il avait cette capacité à incarner la complexité d’un personnage sans jamais tomber dans la caricature. Il a donné au film une profondeur inestimable. »
Au-delà de l’histoire et de l’humour, La Cache touche par son humanité. Les spectateurs s’identifient à cette famille, avec ses contradictions et ses secrets.
« Beaucoup de gens nous disent qu’ils aimeraient faire partie de cette famille », note Adrien Barazzone. « C’est peut-être ça, la force du film: il raconte une histoire intime, mais dans laquelle chacun peut se retrouver. »
Un film qui prouve que la mémoire peut aussi être racontée avec humour et sincérité.
Avec l’arrivée du printemps,Edouard a envie de se promener dans notre belle cité de Calvin.Des Pâquis à Certoux,en passant par Rive,suivez notre critique culinaire préféré!
Commençons par le Café de Certoux. Il continue de briller grâce à Sébastien Vaillend.En 1994, il rejoint le Café de Certoux avant de retourner au bord du lac d’Annecy pendant trois ans à l’Auberge du Père Bise. En 2009, Sébastien est rappelé par l’ancien propriétaire du Café de Certoux, Bernard Livron, avec qui il a toujours gardé un bon contact.Au Café de Certoux, Sébastien revendique une cuisine gourmande et généreuse, inspirée des plats d’antan où seul le goût compte.il vous concocte une sole meunière ou des grenouilles en persillade à la perfection.Prenons la direction du restaurant et bar à vin Chez Bacchus.Rencontre avec Anne-Sophie Garnier.Elle sait reconnaître les millésimes, les cépages et déguste quand elle le peut afin d’analyser la trame du vin. Alors n’hésitez pas à venir découvrir la sélection proposée par les sommeliers de Chez Bacchus au Rond-point de Rive.
Et pour terminer,direction les bains des Pâquis.…
Avec une cuisine inspirante et généreuse, la Buvette des Bains des Pâquis fait comme à chaque fois un carton plein.Les gourmands se bousculent dans cet endroit populaire et typiquement genevois.Il y a quelque chose d 'énergisant aux Bains des Pâquis,et quelle vue!Avec une option végétarienne en suggestion quotidienne, laissez-vous séduire par exemple par une aubergine rôtie, sauce tomate, feta, pain pita accompagnée d’une salade de carotte croquante. Un régal coloré qui se partage en toute simplicité au pic d’une journée ensoleillée.Il est aussi agréable de se laisser conduire au rythme des goûts des cuisiniers toujours très inventifs!
Retrouvez les restos d’Edouard chaque jeudi à 11h20 dans l’émission Il suffit de demander.
Direction les Pâquis au bistrot du bœuf rouge.Une véritable institution tenue par la famille Farina depuis plus de 50 ans. Carlos Farina,le fils,est le gérant de l’établissement,et c’est aux côtés de son épouse et d’une petite équipe fidèle qu’il fait tourner ce restaurant de spécialités lyonnaises.
Le restaurant est aujourd’hui une histoire de famille, Carlos a d’abord suivi un parcours qui ne le prédestinait pas au métier de la restauration.Successivement professeur de tennis, programmeurinformatique chez SwissAir et apprenti en commerce à Lucerne,Carlos Farina revient en 2004 au restaurant familial.« Notre maison respire la tradition. Les convives viennent peut-être chez nous pour retrouver la chaleur des repas de famille »,nous confie Carlos Farina.L’essentiel est que la clientèle se sente à l’aise attablée au bœuf rouge.
Qu’est-ce qu’on mange?
Amateurs de cuisine Lyonnaise,soyez aux anges! Vous retrouvez sur la carte l’essentiel avec l’incontournable quenelle de brochet,le saucisson pistaché,la cervelle de canut,les andouillettes natures ou accompagnées de sauces moutarde ou beaujolaise.Et pas de panique si rien de tout cela ne vous tente,vous pouvez commander les filets de perches du léman,ou du poulet aux morilles.Alors n'hésitez plus!Ouvrez-vous l'appétit aux Pâquis!
Retrouvez les restos d’Edouard chaque jeudi à 11h20 dans l’émission Il suffit de demander.
Cinzia Cattaneo dans "La journée finit bien" sur Radio Lac
Jeudi 20 mars au Théâtre Les Salons de Genève, Cinzia Cattaneo monte sur scène "Avec des gens". Un titre évocateur pour ce seul en scène d'une humoriste qui a su transformer son anxiété sociale en force comique. « Le stand-up, c’est toujours mieux avec les gens. C’est un art qui dépend tellement des réactions du public. Et puis, je parle aussi de comment j’ai réussi à lutter contre mon stress dans mes interactions sociales. » Elle était mon invitée, à retrouver en version longue.
Récompensée par le Prix SSA Nouveau Talent Humour, Cinzia Cattaneo s’inscrit dans cette nouvelle vague d’humoristes qui osent mêler le rire aux sujets plus profonds. « Au début, je faisais des sketchs très légers. Puis, je me suis rendu compte que le stand-up pouvait toucher les gens encore plus quand on parle de choses intimes. »
Son spectacle ne se limite pas à son vécu personnel. Il crée un véritable écho auprès du public : « Ce qui m’a le plus touchée, c’est quand deux jeunes femmes de 20 ans m’ont dit que ça leur faisait du bien, qu’elles se reconnaissaient et qu’elles se sentaient moins seules. »
Un équilibre subtil entre légèreté et profondeur
Si parler de soi permet de toucher les autres, l’humour reste l’objectif premier. Cinzia veille à garder une balance entre introspection et rires. « Il faut savoir jongler entre légèreté et profondeur. Mon passage sensible dure cinq à huit minutes, pas plus. Je ne veux pas faire un one-woman-show thérapeutique, ça reste un spectacle d’humour avant tout! »
Sur scène, elle alterne donc entre des thèmes intimes et des sujets plus légers: les brunchs, les soirées arrosées, les gynécologues et leur don pour le small talk, ou encore son expérience dans un atelier de thé ne manquerons pas de faire mouche!
Une genevoise qui s'exporte à Paris
Cinzia Cattaneo fait partie de cette nouvelle génération d’humoristes suisses qui s’exportent. Partagée entre Genève et Paris, elle constate une différence dans l’univers du stand-up : « À Genève, on est une petite famille. À Paris, c’est plus compétitif. Là-bas, tu dois tout le temps montrer le meilleur de toi-même. »
Grâce à "Avec des gens", elle prouve que le stand-up suisse a de beaux jours devant lui. « Il y a encore des gens qui ne savent pas trop ce que c’est, mais ça se développe. Genève commence vraiment à s’ouvrir au stand-up. »
Daniel Rossellat, fondateur et president du Paleo festival, pose avec l'affiche lors de la conference de presse d'annonce de la programmation de l'edition 2025 du Paleo festival le mardi 18 mars 2025 dans une salle de l'Usine a Gaz a Nyon. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)
Le Paléo Festival de Nyon frappe fort pour son édition 2025! Du 22 au 27 juillet, la plaine de l'Asse vibrera au son de l'électro, du rock, du rap et de la chanson française. "C'est un menu riche et rafraîchissant", se réjouit Daniel Rossellat, taulier du festival. Tour d'horizon avec l'équipe de programmation, à retrouver en versions longues.
Avec 120 artistes venus de 30 pays et 250 concerts répartis sur huit scènes, Paléo 2025 mise sur la diversité. "L'ADN du festival, c'est de s'adresser à tous les publics", explique Mathieu Monnier, programmateur.
Cette année, le festival accueillera des icônes comme Queens of the Stone Age, les Sex Pistols et Texas côtoyant des artistes montants.
Côté électro, David Guetta, qui préfère aujourd'hui les stades, clôturera en apothéose. "Il était content de revenir à Paléo, un des premiers festivals à l'avoir accueilli sur une grande scène", confie Monnier.
Dany Hassenstein, autre programmateur du festival, souligne le retour en force du rock: "Associer des légendes à du rock jeune et innovant, c'était un pari, mais ça marche". Parmi les artistes attendus: Jean-Louis Aubert, qui jouera exactement 40 ans après sa première venue au Paléo avec Téléphone, comme l'explique Daniel Rosselat.
"Will Smith, c'est probablement le nom le plus surprenant de la programmation", admet Monnier. L’icône du hip-hop des années 90 fera son retour sur scène après 20 ans d'absence, avec un nouvel album.
Les fans de rap retrouveront également Macklemore, Ninho & Niska, Hamza, SDM et Kalash, confirmant l'importance du genre au Paléo. Avec 17 artistes helvètes à l'affiche, le festival n'oublie pas ses racines. "On ne se pose même pas la question, c'est une évidence de soutenir la scène suisse", affirme Monnier.
Des tarifs en hausse
250'000 festivaliers sont attendus, et les billets seront mis en vente dès le 26 mars. Les tarifs augmentent légèrement, passant de 90 à 94 francs pour mercredi et dimanche. "L'inflation impacte tous les coûts, mais nous restons accessibles", justifie David Franklin, directeur des ventes.