Dans le monde de la musique, les histoires de réussite se dessinent souvent à travers des parcours atypiques et Teddy Swims est ne fait pas exception. Né en septembre 1992, ce jeune artiste de 31 ans originaire d'Atlanta, en Géorgie, a su se frayer un chemin vers la notoriété grâce à son talent indéniable et une stratégie bien ancrée dans l'ère du numérique.
C'est sur YouTube que Teddy Swims a fait ses premières armes, reprenant des classiques de la pop et de la soul. Ses interprétations, chargées d'émotion et de puissance, ont rapidement capté l'attention de millions d'internautes, lui bâtissant une base de fans fidèles avant même qu'il ne dévoile ses propres compositions.
Son apparence est loin des stéréotypes de la pop star lisse et soignée. Avec sa carrure de joueur de rugby, sa longue barbe et ses cheveux ébouriffés, Teddy Swims détonne mais c'est précisément ce contraste entre son look de dur à cuire et la douceur de sa voix qui fascine et attire un public de plus en plus large.
Parmi ses reprises les plus remarquées, on compte celle de "A Thousand Miles" de Vanessa Carlton, qui a su toucher les nostalgiques des années 2000.
Mais c'est peut-être sa version de "Blinding Lights" de The Weeknd, jouée au ukulélé, qui révèle sa capacité à transformer des hits contemporains en pépites acoustiques intemporelles.
Et pour ceux qui pensaient avoir cerné son univers, Teddy Swims a surpris son monde avec une reprise de Luther Vandross, prouvant qu'il peut aussi bien s'attaquer aux grandes voix de la soul avec le même respect et la même aisance.
Aujourd'hui, Teddy Swims n'est plus seulement l'artiste des reprises. Il s'est lancé dans une carrière solo avec ses propres chansons. Ses titres originaux continuent de séduire, prouvant que le passage de YouTube à la scène musicale est non seulement possible, mais peut mener à une carrière florissante.
Elle s’appelle Zoë Më, elle a 24 ans, et dans quelques semaines, des millions de téléspectateurs la découvriront sur la scène de l’Eurovision 2025. Mais qui est vraiment cette artiste qui incarne la Suisse cette année à Bâle? Elle était mon invitée.
Zoë Më dégage une douceur qui contraste avec l’ampleur de sa mission: porter haut les couleurs helvétiques lors du plus grand concours musical du monde.« Je ne viens pas pour gagner, je viens pour dire quelque chose », pose-t-elle d’emblée.Car sa chanson "Voyage" ne ressemble à rien de ce qu’on a pu entendre ces dernières années au concours: pas de refrains formatés, pas d’explosion finale, mais une atmosphère suspendue, presque cinématographique.
Une performance sans artifice
Née en Suisse alémanique, formée au jazz et à la musique expérimentale, Zoë Më est une habituée des marges plus que des projecteurs.« J’ai toujours été attirée par les sons qui ne rentrent pas dans les cases. Pour moi, la musique, c’est d’abord une exploration émotionnelle. » Sur scène, Zoë Më sera seule.« C’est un choix artistique. Je veux que le public sente chaque souffle, chaque tremblement. Il n’y aura pas de danseurs, pas de feu d’artifice. Juste moi et mon histoire. »Un pari audacieux à l’Eurovision, où le spectaculaire prime souvent sur la sobriété.Mais la jeune artiste assume: « Je préfère toucher cent personnes profondément que divertir mille en surface. »
Une artiste ancrée dans son époque
Engagée, féministe, lucide sur les codes de l’industrie musicale, Zoë Më ne cherche pas à plaire à tout prix.« Je pense que la sincérité est une forme de radicalité aujourd’hui. On attend des artistes qu’ils soient lisses. Moi, je veux être vraie. Même si ça dérange. »Ce refus du compromis se lit aussi dans son clip, tourné à la frontière entre rêve et cauchemar, comme un miroir de nos contradictions contemporaines.
À quelques semaines de son départ pour la St. Jakobshalle de Bâle, Zoë Më se dit « prête à être vulnérable ». Et si elle appréhende le moment, elle garde le cap: « Je veux que les gens, pendant trois minutes, soient complètement ailleurs. Que la chanson les emporte, même s’ils ne parlent pas français. »
Une comédie sur la fin de vie qui met en valeur Genève? Autant dire que le pari était osé. On peut compter sur Valérie Lemercier, Gérard Darmon et la réalisation de Jean-Pierre Améris pour transformer l'essai. "Aimons-nous vivant" est drôle, vif et même joyeux, porté par un duo aussi improbable qu’attachant qui redonne le goût de vivre et (un peu) de désobéir. Valérie Lemercier et Jean-Pierre Améris étaient mes invités.
Dans Aimons-nous vivants, Valérie Lemercier incarne Victoire, une femme “borderline, affamée de liberté”, comme elle la décrit elle-même. “Elle a traversé des moments très durs, alors maintenant, tout la réjouit. Le moindre souffle de vent lui donne de la joie”, explique-t-elle. Son credo? “Faire une chose illégale par jour”. Pas forcément voler, nuance l’actrice, mais dire ce qu’on ne devrait pas dire. “C’est ce qu’on peut faire parfois sur scène”, glisse-t-elle avec un sourire.
Ce personnage haut en couleur fait face à Antoine Toussaint, joué par Gérard Darmon, un chanteur célèbre qui vient en Suisse pour être fin à ses jours. Genève devient alors le théâtre d’une course contre la mort, et surtout, d’une histoire naissante entre ses personnages que tout semble opposer.
Genève sublimée par ses souleurs
Tourner à Genève, c’est un choix qui a compté. “Je m’y suis sentie bien, c’était une petite parenthèse, un tournage à l’étranger qui m’a séduite”, confie Valérie Lemercier. Jean-Pierre Améris, lui, ajoute : “C’est vrai qu’on filme rarement Genève comme ça. On voulait montrer sa lumière, ses couleurs, sa beauté”.
Le film, tourné sous le soleil du mois d’août en rempli de teintes vives et d'une forme de gaité contagieuse. “Je voulais que tout autour de ce personnage qui ne voit plus la beauté du monde soit lumineux. Et grâce à Victoire, il la redécouvre”, souligne le réalisateur.
L'humour, c'est du sérieux
Valérie Lemercier insiste: pas question de “jouer drôle”. “Le rire naît de l’excès de sincérité. Il faut être à fond, au premier degré dans son personnage. On ne peut pas être dans le calcul ou la distance.” Et quand elle parle d’Antoine Toussaint, la star incarnée par Darmon, elle dit simplement : “J’y crois. Je crois qu’il est connu. Je crois qu’il est cette vedette.” C’est peut-être ça, la magie du duo.
Si le sujet est sensible, le ton reste celui d’une comédie. “Le rire, c’est la meilleure thérapie”, rappelle Jean-Pierre Améris. Le film s’inscrit dans une tradition chère au cinéma français: celle des comédies de caractère, où deux êtres opposés se rencontrent, se frottent, et finissent par s’aimer. “On a beaucoup pensé à L’Emmerdeur d’Édouard Molinaro, avec Jacques Brel”, confie-t-il.
La force du film tient aussi à son écriture. Co-écrit avec Marion Michau, Aimons-nous vivants jongle entre dialogues percutants, situations absurdes et émotions à fleur de peau. “Elle, elle tire vers le comique. Moi, je vais plus vers l’émotion. Ensemble, on équilibre tout ça”, dit Améris.
Un film sur l’essentiel
Au final, Aimons-nous vivants est un film sur le lien, la présence, le regard des autres. Et peut-être sur la nécessité de lâcher prise. “J’ai commencé à m’inquiéter du temps qui passe, de ne plus pouvoir faire mon métier. Ce film est né de ça. Mais il montre aussi qu’on peut exister pour soi-même, pas seulement pour ce qu’on produit”, confie Améris.
Et comme un clin d’œil à la modernité, une scène de mariage voit les figurants sortir leurs smartphones pour filmer ce moment de vie. “Aujourd’hui, tout le monde filme tout. C’est la vie”, sourit le réalisateur.
Valérie Lemercier, elle, accepte ce regard permanent. “Dans la rue, si on me demande une photo, je dis oui. Même si je vais chercher mes poireaux, même si je ne suis pas maquillée. C’est la vie.”
Et c’est bien ce que rappelle ce film touchant: Aimons-nous vivants, parce que tout passe, et que c’est maintenant que ça compte.
Le Montreux Jazz Festival vivra, du 4 au 19 juillet 2025, sa dernière édition “hors les murs”. Un rendez-vous musical qui s’annonce historique, entre hommages, retours de légendes et créations rares. Mathieu Jaton, directeur, ainsi que les programmateurs Rémi et David étaient mes invités.
« C’est la dernière fois qu’on peut avoir cette belle scène sur le lac », rappelle Mathieu Jaton. Alors forcément, l’émotion est palpable. Mais pour les programmateurs Rémi et David, pas question de faire dans la nostalgie : « On travaille toujours de la même manière. On veut que ce soit beau, diversifié, et magique. »
Une magie qui repose sur une idée simple, mais exigeante: ne pas remplir des cases, mais créer des histoires.
Chaka Khan: une double ouverture en hommage à Quincy Jones
Le festival s’ouvrira par un moment fort : Chaka Khan, 50 ans de carrière, deux concerts en une seule soirée. L’un classique, l’autre en hommage à Quincy Jones. Disparu en 2024, Quincy reste indissociable de l’histoire du Montreux Jazz Festival. « C’était un ambassadeur, un pilier du festival », confie Mathieu Jaton, son directeur.
Des invités mystères rejoindront la scène pour ce concert hommage. Un rendez-vous que les initiés ne manqueront pas.
Diana Ross, Santana, Alanis Morissette… le retour des icônes
Chaque été, Montreux accueille des légendes. Mais certaines résonnent plus fort. Diana Ross revient, après un concert mémorable il y a quelques années dont le souvenir restera dans ma mémoire. « À la fin, ses petits-enfants sont montés sur scène. C’était magique ».
Santana, lui, revient presque 50 ans après sa première apparition. Même trajectoire pour Alanis Morissette, qui rejouera intégralement Jagged Little Pill, l’un des albums les plus influents des années 90. Un clin d'œil générationnel qui fera vibrer autant les fans historiques que les plus jeunes.
James Blake, Wax, London Grammar : les créations rares
Le Montreux Jazz Festival se distingue aussi par ses projets atypiques. Cette année, James Blake jouera en solo piano dans l’intimité du Casino. « Il ne fait pas ça ailleurs dans sa tournée. On a tenté, il a dit oui. C’était fou », raconte Rémi.
Autre ovni musical: Waxx, YouTuber devenu musicien, viendra avec un projet inédit, entouré de guests surprises. « Ce type de création se fait rarement. C’est à Montreux qu’on peut la voir », confirme Jaton.
Le 8 juillet, ne dérangez pas le patron: « Ne m’emmerdez pas ce soir-là. J’ai London Grammar et Rufus Du Sol. » plaisante t'il.
L'ADN du festival
Jazz, pop, soul, R&B, musique urbaine… Le Montreux Jazz Festival assume son éclectisme de haut vol. La programmation 2025 fait cohabiter la J-pop, représentée par Fuji Kaze, avec des figures majeures comme J. Balvin, “le prince de la reggaeton” selon Jaton.
Ce grand écart artistique n’est pas un hasard. « On veut raconter une histoire cohérente, même avec des styles très différents. Le jazz, c’est l’ADN, mais il est ouvert », explique-t-il.
Les Black Keys, Pulp et des plateaux à contre-courant
Parmi les moments attendus: la venue des Black Keys, associés à Hermanos Gutierrez. Un mélange de rock brut et d’expérimentation sonore. « C’est un plateau qui monte, qui monte… et qui finit par des frissons », sourit David.
Même logique pour le retour de Pulp, reformé pour quelques dates.
Les créations sont nombreuses. Mais leur montage est souvent un casse-tête. « Des fois, on se réveille à 3h du matin pour appeler un agent aux États-Unis. Et on attend une réponse pendant des jours. Chaque projet a son lot de stress et de passion », confie Rémi.
Montreux, entre lac et monde
Montreux ne se résume pas à sa scène. C’est aussi un lieu de vie. De surprises. D’anecdotes devenues légendes. Prince, inspiré par un détour dans les vignes, écrit "Lavaux". Dua Lipa s’est baignée à 3h du matin après son concert. Chaque été, les artistes repartent avec un souvenir unique.
Pour cette deuxième et dernière édition hors les murs, Montreux profite de son format plus souple pour tester des idées, des scènes, des formats. Et demain? « On reviendra au centre de congrès, mais certaines idées resteront. Ce qu’on a appris ici, on ne va pas l’oublier », promet Jaton.
“À Montreux, on ne coche pas des cases. On écrit des histoires.” C’est cette philosophie qui permet au festival de durer, de séduire, de se réinventer sans trahir son âme. Rendez-vous du 4 au 19 juillet 2025 pour la dernière danse au bord du lac.
Le chanteur anglais Elton John sur la scène du stade de la Saussaz durant sa dernière tournée "Farewell Yellow Brick Road" lors du 53e Montreux Jazz Festival (MJF) le 29 juin 2019. (KEYSTONE/Valentin Flauraud)
L'artiste britannique Elton John a sorti son nouvel album "Who Believes in Angels?", co-écrit avec la chanteuse américaine Brandi Carlile. Ce recueil est selon lui son disque "le plus innovant" depuis les années 1970.
"Cet album marque un nouveau départ pour moi", a dit le chanteur de 78 ans dans une interview à la radio britannique Smooth Radio. "C'est très innovant, probablement l'album le plus innovant que j'ai fait depuis les années 1970".
"Who Believes in Angels?" ("Qui croit aux anges?") comprend notamment la chanson "Never Too Late", inspirée du documentaire éponyme, réalisé par son mari David Furnish, sur sa vie et sa dernière tournée internationale.
L'album a été écrit et enregistré en 20 jours en octobre 2023 au studio d'enregistrement Sunset Sound à Los Angeles. Il est le fruit d'une collaboration avec le parolier Bernie Taupin et le producteur Andrew Watt.
Elton John et Brandi Carlile ont également été rejoints par des musiciens comme Chad Smith, le batteur des Red Hot Chili Peppers, et l'ancien guitariste de ce groupe, Josh Klinghoffer. "Même si j'aime beaucoup mon groupe, j'avais besoin de nouveaux musiciens, d'un nouveau producteur pour me donner un défi", a dit Elton John.
Le chanteur, qui a achevé sa tournée d'adieu à la scène en juillet 2023, a rappelé qu'il n'avait "plus le poids des tournées". "Donc je peux me concentrer sur d'autres choses, et je ferai plus d'enregistrements", a-t-il promis.
Son "plus grand défi" reste cependant ses enfants. "Etre parent est le défi le plus merveilleux que l'on puisse relever, avec des hauts et des bas, mais c'est tout à fait extraordinaire", a dit Elton John, qui a deux enfants adolescents, Zachary et Elijah, avec David Furnish.
Elton John a vendu, selon la Royal Academy of Music, plus de 300 millions d'albums dans le monde.
Avant son concert à Genève, Michel Fugain, le chanteur qui a bercé des générations était dans les studios de Radio Lac en présence de Xavier, l'un de nos auditeurs. Dans cet échange riche et passionnant, nous avons exploré ses 60 ans de carrière, ses souvenirs et ses projets futurs. A retrouver en version longue.
"60 ans de carrière et encore frais comme un gardon!"
Michel Fugain, à 83 ans, affiche une vitalité et une passion pour la musique qui ne semblent pas avoir pris une ride. Il est en pleine tournée anniversaire portée par son dernier album "La vie, l'amour, etc.". "Chaque chanson répond à une chanson du spectacle, et bien sûr ça bouleverse tout, on joue avec les chansons, d'autant que je parle moi sur scène, c'est-à-dire que je présente, j'ai une anecdote par chanson en gros, et c'est ce qui fait qu'on rigole, on déconne des fois, on déconne carrément, gravement."
"On a demandé à des auditeurs et des auditrices de Radio Lac de partager leurs souvenirs, car vous êtes dans l'inconscient collectif. On a eu beaucoup de très jolis messages des gens qui se sont mariés sur certaines de vos chansons." Michel Fugain est bien plus qu'un simple chanteur pour beaucoup de gens; il est un véritable décorateur de vie. "C'est gentil tout ça, mais en fait, les gens ils ont surtout des souvenirs à eux, leurs souvenirs propres et que soit attribués à un tel ou un tel, parce qu'il y a d'autres chanteurs, il y a d'autres acteurs, il y a d'autres romanciers quand on lit des bouquins. C'est simplement que, est-ce qu'on s'adresse à un peuple ou est-ce qu'on s'adresse à son nombril?"
Cette capacité à toucher les gens à travers ses chansons est quelque chose que Michel Fugain ne prend pas à la légère. "J'ai eu la chance d'avoir beaucoup de chansons que les gens connaissent, que les gens ont entendues, qui ont participé à la décoration de leur vie."
Un esprit de troupe et de convictions
Xavier, auditeur de Radio Lac présent lors de l'interview, a posé une question sur la création du Big Bazaar, troupe musicale emblématique des années 70. "Je me demandais qu'est-ce qui vous a poussé à créer le Big Bazaar, si c'était juste une opportunité entre amis qui s'entendent bien ou si c'était vraiment prévu, projet à long terme ?"
Michel Fugain a partagé l'histoire derrière la création de cette troupe. "Je suis rentré à Paris , le lendemain matin j'arrive au bureau et je fais à Roland mon associé et ma fée en plus, j'avais une fée personnelle et je lui dis 'Rolande, je veux faire une troupe' et là ma fée elle dit 'Oui Michel, et comment on fait ça ?' et elle s'est mise au charbon, elle est allée au charbon et elle a préparé les auditions etc. et puis ça naît."
Au-delà de la musique, Michel Fugain est un homme de convictions et d'idées. Si il est conscient des magnifiques possibilités offertes par notre monde actuelle, certaines créations le laisse plus perplexe, comme l'intelligence artificielle. "Elle n'a pas reçu une fessée quand elle était petite. Elle n'a pas été cocu. Elle n'a pas été trahie par un ami. Rien n'est arrivé à l'intelligence artificielle. Comment elle pourrait faire quelque chose, provoquer de l'émotion ? Ce n'est pas son truc."
Pour lui, l'art doit rester humain et émotionnel. "Comment un public peut se satisfaire d'une chose artistique qui ne provoquerait pas de l'émotion ? Alors qu'un tableau, c'est de l'émotion. Un roman, c'est de l'émotion. Une chanson, c'est que de l'émotion. Le cinéma, c'est de l'émotion. Tout est émotion quand c'est artistique."
Rester actif et créatif
Malgré les défis et les critiques, Michel Fugain continue de créer et de se produire sur scène. "Le tout c'est de ne jamais jamais s'ennuyer. De toujours avoir un projet. Et il y a un certain nombre de trucs qu'on apprend au fil du temps. Je suis un fédérateur, j'ai un esprit qui est fédérateur, donc en plus de ça, je suis un mec de bande."
Cette énergie et cette passion pour la musique et la vie en général sont palpables dans sa manière de voir le monde. "C'est maître mot, c'est le maître mot de l'artistique, c'est-à-dire l'ouverture d'esprit, porte et fenêtre ouverte de sa personnalité, ouvert à tous les hasards, pour avoir la possibilité d'en faire des chances."
L'occasion de s'en rendre compte lors de son concert au BFM à Genève le 24 avril.