La Suisse n'y coupera pas, dans la nuit du samedi 29 au dimanche 30 mars 2025, à 2 heures du matin, il sera "déjà" 3 heures !
Une heure de sommeil en moins, mais aussi des journées plus longues et un avant-goût de l’été. Même si ce changement d'heure est opéré 2 fois dans l'année depuis 1981, on s'accorde tous à dire qu'il est plutôt difficile.
Le changement d'heure peut perturber le rythme biologique des individus, en particulier :
Les enfants : Ils ont des horaires de sommeil très stricts, et un changement d'heure peut perturber leur routine et leur humeur.
Les personnes âgées : Avec l'âge, le corps devient moins flexible face aux modifications des horaires de sommeil et à l'ajustement des rythmes circadiens. Ce changement peut entraîner une fatigue accrue et des troubles du sommeil.
Les travailleurs : Ceux qui ont un emploi nécessitant des horaires fixes peuvent avoir plus de difficulté à s'adapter, surtout si le changement d'heure intervient pendant une période de stress ou de travail intense.
Les personnes souffrant de troubles du sommeil : Le changement d'heure peut aggraver les symptômes de personnes ayant des troubles comme l'insomnie ou le trouble affectif saisonnier.
Les parents d'enfants en bas âge : Les enfants ont souvent un rythme de sommeil très régulier, et même un décalage d'une heure peut perturber leurs habitudes, ce qui entraîne des nuits plus difficiles pour les parents.
Les animaux : Comme les humains, les animaux ont un rythme circadien, qui est influencé par la lumière du jour et de la nuit. Ce rythme régule leur sommeil, leurs périodes d'activité, et même leur digestion. Un changement brutal d'une heure perturbe ce cycle, surtout chez les animaux qui sont habitués à des horaires précis pour manger, dormir ou sortir (animaux domestiques ou de ferme).
Bien que ce système de changement d'heure ait été mis en place pour économiser de l'énergie, son efficacité est désormais remise en question. La transition peut être difficile à gérer pour de nombreux individus et animaux, soulevant ainsi des interrogations sur la pertinence de maintenir cette pratique à l'ère moderne.