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Environnement

Eawag: comment épurer et réutiliser les eaux usées lors d'étés secs

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Les étés secs et chauds qui se sont succédé ces dernières années ont montré que même dans notre pays riche en or bleu, cette précieuse ressource peut venir à manquer dans certaines régions (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Avec le changement climatique, les étés chauds et secs se multiplient, de même que les pénuries d’eau dans certaines régions de Suisse. La réutilisation d’eaux usées épurées pourrait contribuer à régler ce problème, selon une étude de l’Eawag.

Dans le cadre du projet récemment achevé "Réutilisation de l’eau en Suisse", l’institut de recherche sur l’eau Eawag a étudié sur mandat de l'Office fédéral de l'environnement l'éventuelle réutilisation des eaux usées domestiques épurées. Celles-ci pourrait être utilisées pour l’irrigation des surfaces agricoles et des espaces verts, dans les ménages pour le lave-linge et la chasse d’eau, ou encore dans l’industrie comme eau de refroidissement et de traitement.

Aux États-Unis, en Australie et dans le sud de l’Europe, où la pénurie d’eau fait partie du quotidien, les eaux usées domestiques sont traitées depuis longtemps pour la réutilisation, et atteignent même parfois le niveau de qualité d’eau potable. En Suisse en revanche, le sujet n’avait pas été abordé jusqu’à présent, a indiqué jeudi l'Eawag dans un communiqué.

Les cantons l'estiment nécessaire

Une équipe de recherche de l’Eawag, dirigée par Eberhard Morgenroth, a mené une enquête auprès des cantons pour déterminer s’il existe un tel besoin en Suisse. Résultat: 19 cantons ont identifié un besoin de réutilisation de l’eau pour diverses applications, irrigation incluse. Parmi eux, treize cantons envisagent cette méthode comme mesure d’urgence pendant les sécheresses.

Seuls quatre cantons déclarent n’avoir jamais considéré la réutilisation de l’eau comme nécessaire. En mettant en parallèle les lieux où sont produites les eaux usées épurées en Suisse et ceux où il est nécessaire de les réutiliser, les scientifiques ont constaté une bonne concordance.

En effet, les plus grandes quantités sont produites dans les grandes stations d’épuration des régions très urbanisées, soit principalement sur le Plateau. C’est aussi là que l’on retrouve la plupart des potentiels utilisateurs: surfaces agricoles, industrie, ménages et espaces verts urbains.

Besoins couverts

D’après une première estimation, les quantités d’eaux usées épurées produites par temps sec suffiraient à couvrir les besoins actuels pour l’irrigation agricole et les agglomérations. "Le manque d’eau est toujours un problème local", indique Eberhard Morgenroth.

"C’est pourquoi il faut identifier les solutions d’approvisionnement qui réduisent le transport d’eau et les endroits où l’offre et la demande concordent au même moment", ajoute le chercheur, cité dans le communiqué. La gestion de l’eau est actuellement à la charge des cantons. Par conséquent, les stratégies varient fortement de l’un à l’autre

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Environnement

Les juges s'intéressent à la course de cochons de l'Olma

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Les cochons rivalisent de vitesse, pour la grande joie des spectateurs, lors de la traditionnelle "Säulirennen" de l'Olma. (archives) (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

La course de cochons de l'Olma n'est pas une compétition et ne peut pas être autorisée en tant que pari sportif local par Saint-Gall. Tel est le point de vue que l'Autorité intercantonale de surveillance des jeux a défendu avec succès devant le Tribunal fédéral.

Lors de ce point fort de la foire agricole, les cochons doivent courir aussi vite que possible jusqu'à la mangeoire en bout de piste sous les encouragements des spectateurs qui misent sur leurs favoris. Pour l'Autorité intercantonale de surveillance des jeux d'argent (GESPA), cet évènement populaire qui soulève tant d'enthousiasme doit être autorisé sous une désignation conforme à la loi sur les jeux d'argent.

Déboutée par le Tribunal administratif de Saint-Gall qui n'est pas entré en matière sur sa plainte, l'autorité s'est adressée au Tribunal fédéral. Ce dernier admet le recours et estime que l'autorité est en droit de contrôler si les mises sur les cochons Allegra, Ribeli ou Grunzula relèvent du pari ou de la loterie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Récolte des premières asperges dans les champs suisses

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Les premières asperges vertes ont déjà été récoltées dans les champs suisses - mais la grande récolte n'est attendue qu'après Pâques. (Photo d'archives) (© KEYSTONE/APA/APA/HELMUT FOHRINGER)

Les premières asperges suisses de l'année ont été récoltées. Mais avant Pâques, les quantités ne sont pas encore suffisantes pour les grands distributeurs. Grâce au beau temps printanier, la récolte prend maintenant son essor.

Les amateurs d'asperges doivent pour l'instant se tourner vers les magasins de ferme ou le marché aux légumes, écrit lundi la faîtière Légumes suisses. Ce n'est qu'après Pâques que l'on peut s'attendre à des récoltes plus importantes. Une récolte complète et un bon approvisionnement du marché dans toute la Suisse sont attendus par les producteurs à partir du mardi suivant Pâques.

La croissance des asperges dépend fortement des températures. Ce n'est qu'à partir de huit degrés que les turions poussent, et à partir de dix degrés environ, la croissance commence lentement. À partir de 13 degrés, les asperges poussent de deux à trois centimètres par jour et à 17 degrés, elles peuvent même atteindre cinq centimètres par jour.

L'année dernière, 856 tonnes d'asperges ont été récoltées en Suisse, soit près de 130 tonnes de plus qu'en 2023, dont 501 tonnes d'asperges blanches et 355 tonnes d'asperges vertes. Sur un volume total de 10'155 tonnes, la production indigène ne représentait que 8,4%. Au total, 446 hectares ont été cultivés l'an dernier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le pôle muséal de Moudon prend la vache par les cornes

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La double exposition s'intéresse à la vache sous toutes ses formes (image prétexte). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La vache se dévoile sous toutes ses facettes dans une double exposition au pôle muséal de Moudon (VD). Des secrets de la rumination aux représentations dans l'art pictural, l'événement ambitionne de répondre à toutes les "questions raisonnables ou loufoques" que chacun peut se poser sur le quadrupède emblématique de la Suisse.

"Le Musée du Vieux Moudon présente l’animal dans sa dimension «prosaïque» dans son étable comme dans l'économie, l'agriculture ou l'assiette", précisent les organisateurs dans un communiqué. Les visiteurs y découvriront, entre autres, l'art de la traite, la préparation du pot-au-feu, l'entretien du fumier, la fabrication du beurre, ainsi que des "expressions vaches".

Le Musée Eugène Burnand se penche quant à lui sur l'animal dans toutes ses représentations, "de l'art pictural à la publicité", "du classicisme à l'art contemporain en passant par les fameux botte-culs de Pierre Keller, l'ancien directeur de l'Ecole cantonale d'art de Lausanne".

Les deux expositions mettront également en avant quelques Moudonnoises ou Moudonnois s'étant illustré de près ou de loin dans la thématique de la vache. Parmi ceux-ci Augusta Gillabert, fondatrice des Paysannes vaudoises, Peter Kohler l'inventeur du chocolat au lait, ou encore le peintre Eugène Burnand, dont le tableau "Taureau dans les Alpes" constitue une des oeuvres phare du Musée cantonal des Beaux-arts de Lausanne.

Intitulée "Amour vache, à la vie à la mort", la double exposition est à voir jusqu'au 26 octobre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Trop de restrictions font reculer la culture du colza

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La surface de colza diminue en Suisse. Selon la fédération céréalière, ce recul n'est pas dû au manque d'intérêt des producteurs, mais aux trop grandes restrictions phytosanitaires (image symbolique). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

De plus en plus de producteurs abandonnent la culture du colza, car ils n'ont pas les moyens de protéger les plantes délicates contre les ravageurs. Une évolution inquiétante qui met en péril l'autosuffisance en huile de colza, estime leur association faîtière.

"Les beaux champs de colza d'un jaune éclatant marquent le paysage suisse", rappelle la Fédération suisse des producteurs de céréales (FSPC). Les insectes s'y ébattent et les abeilles butinent les quelque 200 litres de nectar que produisent les fleurs par hectare. Le colza contribue ainsi à la préservation de la faune et de la flore et soutient la biodiversité.

Le colza fournit également une huile végétale saine, riche en acide gras oméga-3, très populaire en Suisse. Cette huile indigène a remplacé une partie de l'huile de palme dans l'industrie alimentaire au cours des dernières décennies.

Or les champs de colza sont menacés, souligne la FSPC. La surface cultivée a reculé de 11% par rapport à 2023. Ce recul n'est pas dû au manque d'intérêt des producteurs, mais aux trop grandes restrictions, selon la fédération.

Phytosanitaires indispensables

Du semis en août à la récolte en juillet, cette culture fragile est la proie des ravageurs. Sans produits phytosanitaires, les plantes ne survivent parfois pas. Il n'existe ainsi pratiquement pas d'huile de colza biologique (1% de la récolte totale).

Divers projets de recherche ont été menés pour lutter contre les ravageurs sans utiliser de produits chimiques, mais ils n'ont pas apporté de solution satisfaisante. Pour la FSPC, il est donc compréhensible que la moitié des producteurs qui ont réduit leur production l'expliquent par un manque de produits phytosanitaires disponibles.

Après l'interdiction des matières actives utilisées il y a quelques années encore (néonicotinoïdes), le cyantraniliprole constituerait désormais une alternative intéressante pour les agriculteurs et l'environnement. Or l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) vient de rejeter une demande en ce sens des producteurs de céréales, alors que cette substance active est autorisée dans l'UE.

Motiver les producteurs

Face aux grandes restrictions imposées en Suisse, la FSPC juge ironique qu'il faille importer de l'huile de colza. Et ce en provenance de pays où ces produits phytosanitaires - et des produits encore plus puissants - sont autorisés et utilisés.

Contacté par Keystone-ATS, le directeur de la FSPC Pierre-Yves Perrin espère vivement que l'OSAV assouplisse rapidement ses procédures. Le marché du colza est porteur, mais on ne sait plus comment motiver les producteurs. De 6400 il y a trois ans, leur nombre est passé à 5600 cette année.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Biodiversité: une motion acceptée de justesse

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La revitalisation de rivières (ici la Chamberonne) pourrait aider à augmenter le canton de Vaud a augmenter sa proportion de surfaces dites de haute qualité (illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Grand Conseil vaudois a accepté de justesse une motion visant la protection et la restauration de 30% du territoire vaudois d'ici 2030, conformément au pacte de Montréal. Le résultat sur ce texte déposé par le Vert Pierre Zwahlen s'est joué à une voix près.

Le Conseil d'Etat allait déjà dans cette direction puisqu'il s'est engagé, dans le cadre de son programme de législature, à constituer un réseau écologique atteignant 15 à 20% du territoire cantonal.

Actuellement, le canton possède 8,8% de "surfaces de haute qualité", selon l'Office fédéral de l'environnement (OFEV). Pour augmenter cette proportion, le gouvernement compte sur plusieurs axes, comme la révision des plans d'affectation communale ainsi que sur des projets de revitalisation dans des zones forestières, près de rivières, et dans des zones agricoles.

"Chèque en blanc"

C'est sur ce dernier élément que les oppositions se sont cristallisées. Le PLR Loïc Bardet, rapporteur de la minorité, a déploré le manque de clarté sur les surfaces agricoles concernées. "Cela donne l'impression de signer un chèque en blanc, sans savoir de quelle devise on parle", a-t-il dit.

"Le pacte de Montréal est difficilement applicable dans le canton de Vaud sans pénaliser les terres arables du canton", a renchéri l'UDC Pierre-André Pernoud, indiquant que son parti voterait pour le classement de la motion. Le PLR s'est joint aux agrariens, estimant que les objectifs actuels de 15 à 20% étaient "déjà très ambitieux".

Pas de "mise sous cloche"

La gauche, appuyée par les Vert'libéraux, a appelé à accepter la motion, soulignant l'enjeu crucial de la biodiversité. Elle a précisé que les surfaces manquantes pouvaient être trouvées dans un premier temps dans le Jura et les Préalpes.

"Le but n'est pas de mettre sous cloche des pans entiers de surfaces agricoles", a souligné le Vert Alberto Mocchi, appelant à renouer le dialogue avec les paysans. "Nous ne voulons pas limiter la production paysanne", a complété son collègue Pierre Zwahlen.

Au moment du vote, la motion a d'abord été classée à une voix près (71 non et 70 oui) avant d'être acceptée, là aussi à une voix près (72 oui et 71 non), à la demande d'un vote nominal.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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