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Environnement

La Broye polluée par du lisier provenant de Grange-Verney

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La rivière la Broye a été légèrement polluée par du lisier qui a débordé de la ferme de Grange-Verney. (© )

Le débordement d'une pré-fosse à lisier a été constaté vers 5h30 dimanche matin à la ferme de l’Etat de Vaud sur le site de Grange-Verney, près de Moudon. Une quantité estimée entre un et deux mètres cubes s’est écoulée dans la Broye. Une erreur humaine est en cause.

La police faune et nature est intervenue. Elle a ordonné le nettoyage du collecteur d’eau claire qui a été réalisé le jour même, a communiqué mardi le canton. Des échantillons de la Broye ont été prélevés.

"A notre connaissance, il n'y a pas de mortalité apparente dans la faune piscicole", a déclaré Frédéric Brand, directeur de l’agriculture, de la viticulture et des améliorations foncières à Keystone-ATS. A la suite de cet incident, la vanne manuelle sera remplacée par un système automatique pour prévenir tout débordement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Environnement

Après les intempéries, la Suisse panse ses plaies

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Le Rhône a entamé sa décrue durant la nuit, mais les débits restent très élevés et l'Organe cantonal de conduite maintient une vigilance accrue. Ici entre Sierre et Chippis en Valais (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les intempéries ont été meurtrières ce week-end en Suisse. Trois personnes ont perdu la vie dans le Val Maggia et ses vallées latérales au Tessin et une est encore portée disparue. Un mort et un disparu sont aussi à déplorer en Valais.

Dimanche matin, les corps de deux personnes ont été récupérés dans le Val Bavona, à proximité d’un éboulement. Il s’agirait de deux femmes qui résidaient dans leur maison de vacances, mais leur identité n’a pas encore été formellement confirmée. Une troisième dépouille a été retrouvée en fin de matinée dans la même zone. Une quatrième personne, portée disparue, était toujours activement recherchée dans le Val Lavizzara.

La personne décédée en Valais est un homme dont l'identification est toujours en cours. Il a été retrouvé sans vie sous les gravats dans un hôtel à Saas-Grund. Selon les premiers éléments de l'enquête, il semble avoir été surpris par la montée rapide des eaux, a indiqué la procureure générale du Valais Béatrice Pilloud.

Toujours dans le Haut-Valais, un Suisse de 52 ans est porté disparu dans la région de Binn. Les recherches sont en cours, a ajouté la procureure, qui n'exclut pas que les intempéries aient fait d'autres victimes.

Vallée coupée du monde

Au total, 400 personnes ont été évacuées des zones frappées par les intempéries au Tessin. Une colonie d'été comptant 40 enfants et 30 adultes a pu être évacuée de Mogno, dans le haut Val Lavizzara, en matinée. Dans cette même vallée, quelque 300 personnes réunies à Peccia pour un tournoi de football ont été secourues après avoir attendu une bonne partie de la journée d'être héliportées vers la plaine, a indiqué la police cantonale en soirée.

Pour l'heure, le Val Maggia et ses vallées latérales sont uniquement accessibles par les airs. Tout accès routier a été coupé après l'écroulement d'un pont emporté par les flots à la hauteur de Cervio, à l'entrée du Val Maggia. Les communications, l'électricité et l'eau potable sont aussi coupés dans toute la région. Selon le radar de Meteonews, il est tombé quelque 200 litres par mètre carré dans le haut du Val Maggia en 24 heures.

La répétition d'évènements catastrophiques "nous touche profondément", a déclaré dimanche à Locarno le conseiller fédéral Ignazio Cassis. Ce n'est pas facile de venir sur place à l'occasion de tels évènements, a relevé le ministre, qui s'était déjà rendu sur les lieux des intempéries le week-end dernier dans le Val Mesolcina (GR).

Ignazio Cassis a exprimé le soutien du Conseil fédéral à la population du Val Maggia et aux autorités. Il a rappelé que l'armée avait déjà mis à disposition des sauveteurs et des hélicoptères Super Puma.

Saas-Grund a "payé très cher"

Le Valais aussi a fait appel à l'armée suisse. Celle-ci sera affectée "en priorité" à des travaux de pompage, a précisé Marie Claude Noth-Ecoeur, cheffe de l'Organe cantonal de conduite (OCC).

Les orages "violents et répétés", la fonte des neiges et des sols saturés d'eau ont créé "un cocktail parfait" pour avoir une situation "très compliquée", a expliqué Raphaël Mayoraz, chef du Service des dangers naturels valaisan.

Le village de Saas-Grund a "payé très cher", tout comme plusieurs autres vallées, notamment celles de Conches et de Zermatt, a-t-il ajouté. Le Rhône a aussi débordé en différents endroits, entre Rarogne et Gampel ou encore à Chippis et à Sierre.

Plusieurs centaines de personnes - le nombre officiel n'est pas encore connu - ont dû être évacuées dans ces régions depuis samedi, mais aussi à Sion, où les deux campings ont été vidés.

Les intempéries ont aussi entraîné la fermeture de nombreuses routes dans le canton. L'axe du Simplon a notamment été fermé à la circulation, tout comme l'autoroute entre Sierre et Sion. Le trafic ferroviaire a aussi été fortement perturbé. Tant sur le rail que sur la route, "une reprise progressive" est attendue la semaine prochaine, selon les autorités.

Situation "sous contrôle"

Concernant l'état du Rhône et des cours d'eau latéraux, la situation est désormais "sous contrôle" et la décrue est en cours, a indiqué le conseiller d'Etat Frédéric Favre. Le contexte demeurera toutefois "fragile" durant plusieurs jours.

Plus en aval du Rhône, les autorités vaudoises ont décidé en milieu de journée d'évacuer à titre préventif la zone industrielle d'Aigle (VD). L'accès à cette zone et à la route industrielle d'Aigle à St-Triphon a été rétabli vers 18h30, le débit du fleuve ayant entre-temps baissé.

Avec Keystone-ATS

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Environnement

Antispécistes évacués de l'abattoir Micarna de Courtepin (FR)

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Des activistes antispécistes cagoulés se sont postés sur le toit de l'abattoir de volailles Micarna à Courtepin (FR) tôt lundi. Ils ont été délogés par la police dans l'après-midi. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La police fribourgeoise a annoncé lundi soir avoir délogé une septantaine de militants antispécistes qui occupaient depuis le matin tôt l'abattoir de volailles Micarna à Courtepin (FR). Une plainte pénale a été déposée.

Des activistes, dont certains cagoulés, s'étaient postés sur le toit de l'abattoir et d'autres étaient enchaînés à des machines à l'intérieur du bâtiment. Les militants du collectif 269 Libération animale reprochent à Migros, dont Micarna est une filiale, d'encourager "un système mortifère dans lequel les animaux sont vus comme des marchandises".

Négociations infructueuses

Suite à une plainte pénale déposée par Migros, la police - présente sur les lieux depuis le matin - a reçu l'ordre de faire évacuer le site en début d'après-midi. Peu après 18h00, une septantaine de manifestants, âgés entre 18 et plus de 60 ans, ont été évacués. La grande majorité d'entre eux sont d'origine française ou italienne et sont domiciliés à l'étranger, précise la police fribourgeoise dans un communiqué publié en soirée.

Les forces de l'ordre ont procédé à l'interpellation des militants après une phase de négociation qui n'a pas abouti, a précisé la police. Son porte-parole avait décrit dans la journée une situation figée avec des activistes qui refusent le dialogue.

Selon la police, les activistes ont fortement résisté à leur interpellation, ce qui a nécessité l'usage de la force. Deux personnes, une femme ayant fait un malaise et un homme ayant été blessé au coude, ont été prises en charge et conduites à l'hôpital.

Après avoir satisfait aux mesures de police, les auteurs présumés ont été relaxés. Ils seront dénoncés au Ministère public. Du côté des autorités, près de 200 intervenants, tous services confondus, ont été mobilisés.

Migros ne communique pas

Sollicitée, Migros a indiqué ne pas être en mesure de communiquer sur cette affaire. La police a "pris en main le dossier" et c'est à elle qu'il faut adresser toute question, a dit le porte-parole de l'entreprise agroalimentaire, Tristan Cerf.

Interrogé sur l'impact de cette action sur l'abattoir de volailles, le porte-parole de la police fribourgeoise, Bertrand Ruffieux, a estimé dans la journée que la production sur le site n'avait pas été paralysée mais avait "subi des mesures de contrainte". Il a aussi dit que des dysfonctionnements ont été observés dans le secteur occupé de l'usine.

La police précise en soirée que la chaîne de production concernée fera l'objet de vérifications par Micarna et d'une validation par le Service de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (SAAV). La reprise d'activités devrait être possible d'ici mardi. Le préjudice potentiel de l'action de blocage pourrait s'élever à plusieurs centaines de milliers de francs.

La plainte pénale a été déposée par Micarna pour dommages à la propriété, violation de domicile et contrainte. Par leur action, les activistes ont notamment gardé des animaux vivants dans des conditions leur causant des souffrances inutiles sur la durée, estime la police. Le SAAV est intervenu pour prendre en charge ces animaux et procéder à leur mise à mort, conformément à la législation.

"Libération"

Dans un communiqué, le mouvement souligne que l'abattoir de Courtepin abat près de 35 millions de poulets par an. Il reproche à Migros, "le plus gros investisseur publicitaire" du pays, d'avoir "une influence particulièrement importante sur la consommation".

Pour 269 Libération animale, Migros "a montré à bien des reprises que ses profits valent plus que les vies animales et le respect des employés. Son modèle d'élevage intensif et de production pollue et dégrade l'environnement, s'opposant à la perspective d'une société qui produit son alimentation de manière écologique et durable".

Le mouvement antispéciste, fondé en France en 2016, revendique 26 blocages d'abattoirs en Europe, l'occupation de sièges sociaux des grands groupes de l'agro-alimentaire et la "libération" de plus de 3800 animaux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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EPFL: manifestation et pétition pour sauver la ferme de Bassenges

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Environ 300 personnes ont fait vendredi une chaîne humaine pour la remise de la pétition intitulée "Préservons l'avenir agricole de la ferme de Bassenges" à la direction de l'EPFL. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Une manifestation et le dépôt d'une pétition ont eu lieu vendredi après-midi sur le campus de l'EPFL à Ecublens (VD) pour soutenir la ferme biologique de Bassenges. La direction compte réaffecter dès 2026 le bâtiment pour un centre scientifique. Les terres agricoles du site universitaire continueront toutefois d'être cultivées.

La pétition intitulée "Préservons l'avenir agricole de la ferme de Bassenges", munie de plus de 8000 signatures, a été remise par le collectif Cambium - qui habite la ferme et gère le projet d'agriculture "low-tech depuis 2020" - à une délégation de la direction de l'EPFL. Près de 300 personnes ont participé à un cortège sous forme de chaîne humaine symbolique pour l'occasion, selon Keystone-ATS.

La pétition exige l'abandon de la réaffectation de la ferme de Bassenges au centre scientifique et le renouvellement du bail agricole au collectif actuel, comme convenu dans le bail au 1er février 2026. Elle demande aussi l'inscription de la fonction agricole de la ferme de Bassenges dans les statuts de l'EPFL.

L'EPFL a confirmé à l'agence de presse que le bail de la micro-ferme allait être dénoncé et ce dans les délais légaux, avec l'intention d'y installer le Centre Bernoulli pour les Etudes Fondamentales de l'EPFL (mathématiques, informatique et physique théorique). Il s'agit notamment d'accueillir à l'avenir dans le bâtiment des scientifiques en résidence, selon une porte-parole.

Concours d'architecture et mise à l'enquête

Un concours d'architecture va être lancé dans le courant de l'été. L'étape suivante sera la mise à l'enquête, explique-t-on.

La micro-ferme, située sur la commune d'Ecublens, avait vu le jour en février 2020 sur les terres agricoles du site universitaire de Lausanne. Les exploitants revendiquaient une "agriculture low-tech", très peu mécanisée, associant maraîchage, arboriculture et élevage en cycle fermé. Ils proposent divers produits locaux et bios.

Le collectif locataire des lieux est composé de six adultes et deux enfants vivant de manière fixe à la ferme. Deux à trois apprentis y travaillent à l'année ainsi que deux autres personnes extérieures.

La direction de l'EPFL et le collectif Cambium se sont rencontrés le 20 juin dernier et une nouvelle rencontre est prévue à la mi-août pour discuter des étapes à venir.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Pas de droit de recours contre le tir du loup

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Les organisations de protection de la nature n'ont pas la compétence de contester des autorisations de tir de loup devant le Tribunal administratif fédéral (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/DPA/BORIS ROESSLER)

Le droit de recours des organisations de protection de l'environnement ne vaut pas contre l'approbation par la Confédération de tirs de régulation du loup. Dans un arrêt rendu vendredi, le Tribunal administratif fédéral n'est pas entré en matière sur leurs recours.

Ces organisations ne peuvent contester que les décisions de tirs prises par les cantons concernés, affirme le Tribunal administratif fédéral (TAF). Ce dernier n'est ainsi pas entré en matière sur deux recours de Pro Natura, du WWF et de BirdLife contre les décisions de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) qui a autorisé en novembre dernier le tir respectivement de certains loups et de meutes dans les Grisons et en Valais.

Le TAF constate que la régulation des meutes de loups ne peut être ordonnée ou révoquée que par une décision cantonale. Si l'autorisation de l'OFEV pouvait également être portée devant le TAF par les organisations reconnues, il en résulterait un dédoublement des voies de droit créant une situation d'insécurité juridique.

Un recours auprès du TF est possible.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'acronyme AOC autorisé sur les bouteilles de vin

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L'abréviation AOC est désormais autorisée sur les étiquettes des vins vaudois depuis le début de l'année (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les vignerons vaudois peuvent désormais se contenter d'utiliser l'acronyme "AOC" sur les étiquettes de leurs bouteilles, s'épargnant ainsi d'écrire "Appellation d'origine contrôlée". Le Conseil d'Etat a répondu favorablement à un postulat de la députée UDC Céline Baux, a-t-il indiqué jeudi dans ses décisions hebdomadaires.

Le règlement sur les Vins vaudois imposait jusqu'ici l'inscription en toutes lettres. "Pourquoi faire compliqué lorsque l'on peut faire simple?", avait demandé en mai 2023 la parlementaire, à l'origine d'une motion transformée en postulat après son passage en commission.

Mme Baux jugeait cette situation "un peu incompréhensible" alors qu'il n'y a pas d'obligation fédérale et que d'autres cantons utilisent l'acronyme AOC depuis longtemps. La conseillère d'Etat en charge de la viticulture, Valérie Dittli, s'était alors déjà déclarée favorable à ce changement règlementaire.

Dans son rapport en réponse au postulat, le gouvernement fait état de la situation de la production viticole vaudoise en Suisse et contextualise l'environnement réglementaire applicable aux AOC. "Finalement, il est précisé que le Conseil d'Etat a accepté une modification de la base légale réglementaire et que depuis le 1er janvier 2024 il est autorisé d'apposer l'abréviation AOC sur les étiquettes des vins vaudois qui en remplissent les conditions", indique-t-il.

Pour mémoire, il existe actuellement huit AOC pour les vins vaudois: La Côte, Vully, Chablais, Lavaux, Calamin Grand Cru, Dézaley Grand Cru, Bonvillars et Côtes de l'Orbe.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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