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Environnement

Mieux nettoyer les eaux usées industrielles, c'est possible

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A la sortie des STEP, les eaux usées industrielles traitées contiennent nettement plus de substances et des concentrations de composés organiques synthétiques plus élevées que les eaux usées domestiques (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Des scientifiques de la Haute école spécialisée du Nord-Ouest de la Suisse (FHNW) ont mis au point une méthode pour mieux identifier les toxines dans les eaux usées industrielles. Le but est d'aider les entreprises à pré-traiter ces eaux de manière économique et écologique.

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De cette manière, les eaux usées pourront être déversées sans risque dans les canalisations publiques, a indiqué mardi la FHNW dans un communiqué. Les eaux usées industrielles contiennent en effet de nombreuses substances chimiques dont l'impact sur l'environnement est pratiquement impossible à évaluer.

La méthode développée par l'équipe de Miriam Langer, professeure d'écotoxicologie à la FHNW, aide à rendre visible l'effet de toutes les substances contenues dans les eaux usées industrielles. Dans un premier temps, des micro-organismes issus des boues d'épuration dégradent les substances organiques. Ce test de dégradation donne des résultats plus rapides que le test standard établi, à savoir en sept jours seulement au lieu de 28.

L'effet des eaux usées industrielles sur un groupe de bactéries nitrifiantes particulièrement sensibles a également été évalué. Ces bactéries dégradent l'ammonium dans les stations d'épuration biologiques. L'activité de ces bactéries montre si les eaux usées perturbent le processus naturel de dégradation.

Le dernier test, le biotest, montre si les substances restantes dans les eaux sont toxiques pour les êtres vivants, écrit la FHNW. On vérifie leur influence sur la croissance d'algues unicellulaires, la capacité de nage de puces d'eau et la luminosité naturelle de bactéries bioluminescentes.

Les scientifiques ont testé leur méthode sur 19 échantillons d'eaux usées industrielles. Une deuxième phase est prévue à l'échelle nationale jusqu'en 2026 avec le soutien de l'Office fédéral de l'environnement.

Avec Keystone-ATS

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Environnement

Pas de différence entre le lait de vaches avec ou sans cornes

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Dans la présente étude, aucune différence n’a été constatée dans la composition ni dans la digestion du lait des vaches avec et sans cornes (archives). (© KEYSTONE/DOMINIC STEINMANN)

Une étude menée en Suisse montre qu'il n'y a aucune différence dans la composition ni dans la digestion du lait de vaches avec ou sans cornes. Du moins in vitro, selon ces travaux publiés dans le "Journal of Dairy Science".

Les effets de la présence de cornes chez les vaches et du génotype de la protéine β-caséine sur la composition et la qualité du lait font l’objet de controverses. Il est souvent avancé, en particulier dans les milieux de la biodynamie, que le lait des vaches à cornes est plus digeste et plus sain que celui des vaches écornées, bien que cette affirmation manque de fondement scientifique.

Des recherches antérieures, limitées sur le plan méthodologique, suggéraient que l’écornage pouvait avoir une influence sur les composants du lait. Dans cette étude, les scientifiques de la station fédérale de recherche Agroscope, de l'Institut de recherche de l'agriculture biologique (FiBL) et de Qualitas AG se sont penchés sur 128 échantillons de lait provenant de 128 vaches Brown-Swiss et brune originale, dont 64 avec cornes et 64 sans cornes.

Chaque vache était porteuse d'une des trois variantes génétiques de la β-caséine (A1A1, A1A2 et A2A2). Les effets de la présence de cornes et de la variante génétique de cette protéine sur la composition détaillée du lait ainsi que sur la digestion des protéines du lait ont été testés indépendamment dans des expériences in vitro simulant la digestion humaine.

Un des facteurs les plus controversés susceptibles d’influencer la digestion du lait est en effet la variante génétique de la protéine du lait β-caséine, a indiqué jeudi Recherche agronomique suisse dans un communiqué.

Aucune différence

Résultat: aucune différence n’a été constatée dans les principaux composants du lait, le profil des acides gras, les principales protéines du lait et les acides aminés libres, que ce soit entre les vaches avec ou sans cornes ou entre celles présentant différentes variantes de la β-caséine.

La variante de la β-caséine a toutefois influencé le profil de digestion de cette substance dans l’estomac. Les différences se manifestaient exactement aux endroits de la chaîne d’acides aminés où les variantes A1 et A2 de la β-caséine se différencient. Elles s’équilibraient cependant après le passage dans l’intestin grêle.

Des études complémentaires sont nécessaires pour déterminer si ces différences génétiques ont un impact sur la digestion humaine et le bien-être. Dans cette étude toutefois, la présence ou l’absence de cornes n’a pas eu d’influence sur la digestibilité du lait. Et ce, malgré l’utilisation de méthodes extrêmement sensibles, selon les conclusions des auteurs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Vaud: la première grosse attaque du loup en 2025 tue dix moutons

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Les cadavres des dix moutons tués par un loup dans la nuit de lundi à mardi à Valeyres-sous-Rances, au-dessus d'Orbe (VD). (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Dix moutons ont été retrouvés morts à Valeyres-sous-Rances dans le Nord vaudois. L'attaque perpétrée par le loup a eu lieu dans la nuit de lundi à mardi, a indiqué mercredi le Canton. Il s'agit de la première et grosse attaque du loup sur un troupeau en 2025.

Jusqu'ici, les autorités cantonales n'avaient répertorié que des attaques isolées de lynx depuis le 7 janvier, notamment dans le Lavaux et le Chablais, selon le tableau des prédations sur les animaux de rente régulièrement mis à jour par le Canton. La dernière attaque attribuée au loup remontait au 14 novembre 2024.

Pour rappel, le Canton de Vaud avait annoncé l'été dernier pour la première fois vouloir éliminer une meute entière de loups. Une demande d'autorisation avait été envoyée mi-août à Berne pour abattre les sept individus de la meute du Mont Tendre. Coupable des trois quarts des attaques dans le Jura vaudois, elle est jugée problématique. A ce jour, elle a été réduite à quatre individus.

Régulation immédiate exigée

Selon le dernier pointage du Canton, 29 loups "au minimum" étaient actifs sur l'ensemble du territoire vaudois à la fin 2024. Ils sont répartis en deux meutes vaudoises - Mont Tendre et Marchairuz - et trois meutes transfrontalières - Risoud, Jougne-Suchet et Haute-Valserine. S'y ajoutent quelques individus isolés (Plateau et Alpes).

En réaction à cette "première prédation massive", l'Association vaudoise de promotion des métiers de la terre, Prométerre, et l'organisation faîtière de l'agriculture romande, Agora, exigent une régulation immédiate. "Nous demandons une intervention rapide et déterminée des autorités cantonales pour garantir la sécurité des troupeaux et préserver l'élevage de plein air", écrivent-elles dans un communiqué après une conférence de presse organisée sur place.

"Il ne fait aucun doute" que le seuil fixé par l'ordonnance fédérale sur la chasse (OChP), révisé le 1er février 2025 pour autoriser une régulation est "largement franchi", affirment les deux associations. Elles appellent le ministre vaudois en charge du dossier Vassilis Venizelos à réagir le plus vite possible.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

La consommation mondiale de vin au plus bas depuis 1961

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La consommation de vin est au plus bas depuis près de trois quarts de siècle dans le monde (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Des perturbations conjoncturelles mais aussi une tendance de fond: la consommation mondiale de vin a de nouveau reculé en 2024, à son plus bas niveau depuis 1961, estime mardi l'Organisation internationale du vin (OIV).

Les achats de vin ont diminué de 3,3% par rapport à 2023, à 214,2 millions d'hectolitres (mhl), détaille l'OIV, qui constate un manque de visibilité face aux incertitudes économiques, dans son rapport annuel, basé sur des chiffres officiels des Etats. Si cette estimation était confirmée, "ce serait le plus faible volume enregistré depuis 1961" (213,6 mhl).

A l'oeuvre, une demande en baisse sur des marchés clés comme les Etats-Unis et des prix moyens gonflés par de faibles volumes de production, la hausse des coûts et l'inflation générale: le consommateur paie son vin en moyenne 30% plus cher qu'en 2019-20.

C'est "la tempête parfaite", souligne Giorgio Delgrosso, responsable de la division statistiques de l'OIV.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Environnement

Nouveau record de consommation d'½ufs en Suisse

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L'an dernier, chaque Suisse a mangé près de 200 oeufs (image d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La consommation d'½ufs a atteint un record en Suisse l'an dernier. Selon l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG), l'approvisionnement reste un défi, mais il devrait y avoir suffisamment d'½ufs disponibles pour Pâques, malgré un choix limité.

Au total, 1797 millions d'oeufs ont été vendus en Suisse en 2024, soit 5,7% de plus qu'un an plus tôt. C'est plus que lors de la pandémie de coronavirus, qui avait enregistré une consommation record, souligne mardi l'OFAG.

Cette augmentation peut en partie s'expliquer par la croissance démographique. La population a augmenté de 0,9% entre 2023 et 2024. Mais la hausse est surtout due à une augmentation de la consommation par personne. En moyenne, chaque Suisse a mangé 197,7 oeufs l'an dernier.

La production suisse ne suit pas

Selon l'OFAG, la production indigène a augmenté de 2,8% l'an dernier pour atteindre 1124 millions d'oeufs. En dix ans, la part des ½ufs issus d'élevages en plein air et d'élevages biologiques a augmenté, tandis que celle des ½ufs issus d'élevages au sol a diminué, précise l'office fédéral.

Mais les poules suisses ne suffisent pas à couvrir la hausse de la demande. La production indigène ne couvre que 62,5% de la consommation, le reste a dû être importé. Les oeufs étrangers proviennent principalement des Pays-Bas, d'Italie, d'Allemagne et de France.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Les juges s'intéressent à la course de cochons de l'Olma

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Les cochons rivalisent de vitesse, pour la grande joie des spectateurs, lors de la traditionnelle "Säulirennen" de l'Olma. (archives) (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

La course de cochons de l'Olma n'est pas une compétition et ne peut pas être autorisée en tant que pari sportif local par Saint-Gall. Tel est le point de vue que l'Autorité intercantonale de surveillance des jeux a défendu avec succès devant le Tribunal fédéral.

Lors de ce point fort de la foire agricole, les cochons doivent courir aussi vite que possible jusqu'à la mangeoire en bout de piste sous les encouragements des spectateurs qui misent sur leurs favoris. Pour l'Autorité intercantonale de surveillance des jeux d'argent (GESPA), cet évènement populaire qui soulève tant d'enthousiasme doit être autorisé sous une désignation conforme à la loi sur les jeux d'argent.

Déboutée par le Tribunal administratif de Saint-Gall qui n'est pas entré en matière sur sa plainte, l'autorité s'est adressée au Tribunal fédéral. Ce dernier admet le recours et estime que l'autorité est en droit de contrôler si les mises sur les cochons Allegra, Ribeli ou Grunzula relèvent du pari ou de la loterie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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