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Environnement

6 minutes avec Quentin Knight, représentant de la jeunesse suisse à la COP 27

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La COP 27 s’est achevée, dimanche matin avec deux points importants: l’objectif de maintenir le réchauffement climatique en dessous de 1,5 degrés d’ici 2050 mais aussi la création d’un fonds spécifique pour les pertes et dommages des pays les plus pauvres, directement impactés par ce réchauffement climatique. Echec ou réussite, cette COP 27?

"C'est un résultat qu'il faut nuancer" a expliqué, sur Radio Lac, Quentin Knight, membre de la délégation suisse à la COP27, représentant de la jeunesse. "Il y a une progression avec ces objectifs. C'est l'important".

Reste qu'aucun engagement de baisse des émissions de gaz à effet de serre n'a été pris:

"En début de COP, il y avait cette peur que ces objectifs là ne soient pas maintenus. Pour beaucoup de personnes, cela peut faire effet d'annonce, mais il était très important de rappeler ces objectifs. Pour les pays du Sud, la question du fonds spécifique pour les pertes et dommages, c'est quelque chose de très positif".

Quentin Knight a participé à la COP 27, en tant que membre de la délégation suisse:

"De l'intérieur, une COP 27 est très complexe. Ça prend quelques jours pour s'adapter, beaucoup de gens à rencontrer... J'étais Youth Delegate for climate. C'est un mandat qui a été créé dans le cadre d'un partenariat entre l'Office fédéral de l'environnement et le Conseil suisse des activités de jeunesse pour avoir un représentant de la jeunesse dans la délégation. Il était très important que la jeunesse soit incluse dans la prise de décision car nous sommes les décideurs de demain et on est une génération qui va vivre avec les conséquences du réchauffement climatique".

Quentin Knight, membre de la délégation suisse à la COP27, représentant de la jeunesse était invité de Béatrice Rul, à 7h35, dans Radio Lac Matin.

 

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Environnement

Nouveau record de consommation d'½ufs en Suisse

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L'an dernier, chaque Suisse a mangé près de 200 oeufs (image d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La consommation d'½ufs a atteint un record en Suisse l'an dernier. Selon l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG), l'approvisionnement reste un défi, mais il devrait y avoir suffisamment d'½ufs disponibles pour Pâques, malgré un choix limité.

Au total, 1797 millions d'oeufs ont été vendus en Suisse en 2024, soit 5,7% de plus qu'un an plus tôt. C'est plus que lors de la pandémie de coronavirus, qui avait enregistré une consommation record, souligne mardi l'OFAG.

Cette augmentation peut en partie s'expliquer par la croissance démographique. La population a augmenté de 0,9% entre 2023 et 2024. Mais la hausse est surtout due à une augmentation de la consommation par personne. En moyenne, chaque Suisse a mangé 197,7 oeufs l'an dernier.

La production suisse ne suit pas

Selon l'OFAG, la production indigène a augmenté de 2,8% l'an dernier pour atteindre 1124 millions d'oeufs. En dix ans, la part des ½ufs issus d'élevages en plein air et d'élevages biologiques a augmenté, tandis que celle des ½ufs issus d'élevages au sol a diminué, précise l'office fédéral.

Mais les poules suisses ne suffisent pas à couvrir la hausse de la demande. La production indigène ne couvre que 62,5% de la consommation, le reste a dû être importé. Les oeufs étrangers proviennent principalement des Pays-Bas, d'Italie, d'Allemagne et de France.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Les juges s'intéressent à la course de cochons de l'Olma

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Les cochons rivalisent de vitesse, pour la grande joie des spectateurs, lors de la traditionnelle "Säulirennen" de l'Olma. (archives) (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

La course de cochons de l'Olma n'est pas une compétition et ne peut pas être autorisée en tant que pari sportif local par Saint-Gall. Tel est le point de vue que l'Autorité intercantonale de surveillance des jeux a défendu avec succès devant le Tribunal fédéral.

Lors de ce point fort de la foire agricole, les cochons doivent courir aussi vite que possible jusqu'à la mangeoire en bout de piste sous les encouragements des spectateurs qui misent sur leurs favoris. Pour l'Autorité intercantonale de surveillance des jeux d'argent (GESPA), cet évènement populaire qui soulève tant d'enthousiasme doit être autorisé sous une désignation conforme à la loi sur les jeux d'argent.

Déboutée par le Tribunal administratif de Saint-Gall qui n'est pas entré en matière sur sa plainte, l'autorité s'est adressée au Tribunal fédéral. Ce dernier admet le recours et estime que l'autorité est en droit de contrôler si les mises sur les cochons Allegra, Ribeli ou Grunzula relèvent du pari ou de la loterie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Récolte des premières asperges dans les champs suisses

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Les premières asperges vertes ont déjà été récoltées dans les champs suisses - mais la grande récolte n'est attendue qu'après Pâques. (Photo d'archives) (© KEYSTONE/APA/APA/HELMUT FOHRINGER)

Les premières asperges suisses de l'année ont été récoltées. Mais avant Pâques, les quantités ne sont pas encore suffisantes pour les grands distributeurs. Grâce au beau temps printanier, la récolte prend maintenant son essor.

Les amateurs d'asperges doivent pour l'instant se tourner vers les magasins de ferme ou le marché aux légumes, écrit lundi la faîtière Légumes suisses. Ce n'est qu'après Pâques que l'on peut s'attendre à des récoltes plus importantes. Une récolte complète et un bon approvisionnement du marché dans toute la Suisse sont attendus par les producteurs à partir du mardi suivant Pâques.

La croissance des asperges dépend fortement des températures. Ce n'est qu'à partir de huit degrés que les turions poussent, et à partir de dix degrés environ, la croissance commence lentement. À partir de 13 degrés, les asperges poussent de deux à trois centimètres par jour et à 17 degrés, elles peuvent même atteindre cinq centimètres par jour.

L'année dernière, 856 tonnes d'asperges ont été récoltées en Suisse, soit près de 130 tonnes de plus qu'en 2023, dont 501 tonnes d'asperges blanches et 355 tonnes d'asperges vertes. Sur un volume total de 10'155 tonnes, la production indigène ne représentait que 8,4%. Au total, 446 hectares ont été cultivés l'an dernier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le pôle muséal de Moudon prend la vache par les cornes

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La double exposition s'intéresse à la vache sous toutes ses formes (image prétexte). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La vache se dévoile sous toutes ses facettes dans une double exposition au pôle muséal de Moudon (VD). Des secrets de la rumination aux représentations dans l'art pictural, l'événement ambitionne de répondre à toutes les "questions raisonnables ou loufoques" que chacun peut se poser sur le quadrupède emblématique de la Suisse.

"Le Musée du Vieux Moudon présente l’animal dans sa dimension «prosaïque» dans son étable comme dans l'économie, l'agriculture ou l'assiette", précisent les organisateurs dans un communiqué. Les visiteurs y découvriront, entre autres, l'art de la traite, la préparation du pot-au-feu, l'entretien du fumier, la fabrication du beurre, ainsi que des "expressions vaches".

Le Musée Eugène Burnand se penche quant à lui sur l'animal dans toutes ses représentations, "de l'art pictural à la publicité", "du classicisme à l'art contemporain en passant par les fameux botte-culs de Pierre Keller, l'ancien directeur de l'Ecole cantonale d'art de Lausanne".

Les deux expositions mettront également en avant quelques Moudonnoises ou Moudonnois s'étant illustré de près ou de loin dans la thématique de la vache. Parmi ceux-ci Augusta Gillabert, fondatrice des Paysannes vaudoises, Peter Kohler l'inventeur du chocolat au lait, ou encore le peintre Eugène Burnand, dont le tableau "Taureau dans les Alpes" constitue une des oeuvres phare du Musée cantonal des Beaux-arts de Lausanne.

Intitulée "Amour vache, à la vie à la mort", la double exposition est à voir jusqu'au 26 octobre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Trop de restrictions font reculer la culture du colza

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La surface de colza diminue en Suisse. Selon la fédération céréalière, ce recul n'est pas dû au manque d'intérêt des producteurs, mais aux trop grandes restrictions phytosanitaires (image symbolique). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

De plus en plus de producteurs abandonnent la culture du colza, car ils n'ont pas les moyens de protéger les plantes délicates contre les ravageurs. Une évolution inquiétante qui met en péril l'autosuffisance en huile de colza, estime leur association faîtière.

"Les beaux champs de colza d'un jaune éclatant marquent le paysage suisse", rappelle la Fédération suisse des producteurs de céréales (FSPC). Les insectes s'y ébattent et les abeilles butinent les quelque 200 litres de nectar que produisent les fleurs par hectare. Le colza contribue ainsi à la préservation de la faune et de la flore et soutient la biodiversité.

Le colza fournit également une huile végétale saine, riche en acide gras oméga-3, très populaire en Suisse. Cette huile indigène a remplacé une partie de l'huile de palme dans l'industrie alimentaire au cours des dernières décennies.

Or les champs de colza sont menacés, souligne la FSPC. La surface cultivée a reculé de 11% par rapport à 2023. Ce recul n'est pas dû au manque d'intérêt des producteurs, mais aux trop grandes restrictions, selon la fédération.

Phytosanitaires indispensables

Du semis en août à la récolte en juillet, cette culture fragile est la proie des ravageurs. Sans produits phytosanitaires, les plantes ne survivent parfois pas. Il n'existe ainsi pratiquement pas d'huile de colza biologique (1% de la récolte totale).

Divers projets de recherche ont été menés pour lutter contre les ravageurs sans utiliser de produits chimiques, mais ils n'ont pas apporté de solution satisfaisante. Pour la FSPC, il est donc compréhensible que la moitié des producteurs qui ont réduit leur production l'expliquent par un manque de produits phytosanitaires disponibles.

Après l'interdiction des matières actives utilisées il y a quelques années encore (néonicotinoïdes), le cyantraniliprole constituerait désormais une alternative intéressante pour les agriculteurs et l'environnement. Or l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) vient de rejeter une demande en ce sens des producteurs de céréales, alors que cette substance active est autorisée dans l'UE.

Motiver les producteurs

Face aux grandes restrictions imposées en Suisse, la FSPC juge ironique qu'il faille importer de l'huile de colza. Et ce en provenance de pays où ces produits phytosanitaires - et des produits encore plus puissants - sont autorisés et utilisés.

Contacté par Keystone-ATS, le directeur de la FSPC Pierre-Yves Perrin espère vivement que l'OSAV assouplisse rapidement ses procédures. Le marché du colza est porteur, mais on ne sait plus comment motiver les producteurs. De 6400 il y a trois ans, leur nombre est passé à 5600 cette année.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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