Rejoignez-nous

Genève

Jugés pour traite d'êtres humains, ils contestent les faits

Publié

,

le

Photo archives (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)
Un père et son fils, de nationalité bulgare, sont jugés depuis lundi pour traite d'êtres humains par métier par le Tribunal correctionnel de Genève. Ils sont accusés d'avoir recruté des personnes vulnérables pour les obliger à mendier, notamment à Genève et Lausanne, confisquant à leur profit une grande partie de l'argent qu'elles récoltaient.

On reproche aux deux prévenus d'avoir aussi exploité des membres de leur propre famille. Ainsi, un des fils de l'accusé est assis du côté des parties plaignantes. Il aurait été contraint par son père de faire la manche depuis l'âge de 11 ans. Les prévenus contestent les faits qui leur sont reprochés.

"Je me suis toujours préoccupé de mes enfants et n'ai jamais rien fait à personne", souligne le père devant les juges. L'homme de 52 ans ne comprend pas pourquoi il se trouve en détention préventive depuis plus de deux ans. L'ancien berger explique vouloir rentrer en Bulgarie une fois tournée la page de cette affaire.

L'homme a sillonné l'Europe avec les siens. Pour lui, mendier était notamment un moyen d'entretenir sa famille et de rembourser les dettes que ses trois fils ont contractées. Le patriarche arrive en Suisse en 2019. Il fait ensuite des allers-retours avec son pays à cause de la crise sanitaire.

Plus tranquille en Suisse

En Suisse, explique-t-il, la mendicité a été libéralisée, on y est plus tranquille. Le prévenu au casier judiciaire compliqué, selon les mots de la présidente du tribunal, a fait plusieurs séjours en prison, notamment pour des vols. Après la chute du communisme, il était devenu très difficile de gagner de l'argent, relève-t-il.

Le prévenu a fait l'objet d'une interdiction d'entrée sur le territoire autrichien pendant trois ans. La Grèce avait aussi pris une mesure similaire à son encontre. L'accusé affirme ne posséder aucune fortune. Il existe bien une maison en Bulgarie, "mais elle appartient à ma belle-soeur", indique-t-il.

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Genève

170'000 francs de primes indument versées à la directrice de l'IMAD

Publié

le

(photo d'illustration) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le rapport 2023 sur la rémunération versées aux directions générales des établissements publics genevois vient d'être publié par le Conseil d'Etat. Le gouvernement pointe du doigt des indemnités accordées à tort à la directrice générale de l'institution genevoise de maintien à domicile (IMAD). 

L'an dernier, la rémunération de la directrice générale de l'IMAD est montée à plus de 460'000 francs, sauf qu'elle n'aurait dû toucher "que" 290'000 francs environ. Le problème selon le Conseil d'Etat? Le versement de 170'000 francs d'indemnités complémentaires à sa rémunération, qui ont été accordées à la dirigeante, en dehors du cadre légal.

Nathalie FontanetPrésidente du Conseil d'Etat

Seul sait-on que ces indemnités se montent à 60'000 francs pour 2023 et 50 et 60'000 francs à titre rétroactif pour 2021 et 2022. Mais le Conseil d'Etat assure n'avoir reçu aucune justification sur le bien-fondé des ces primes.

Nathalie FontanetPrésidente du Conseil d'Etat

Le Conseil d'Etat genevois réclame non seulement le remboursement des primes versées en trop mais se réserve aussi la possibilité d'agir en justice si aucun accord n'est trouvé avec le nouveau conseil d'administration de l'IMAD.

 

 

 

 

 

Continuer la lecture

Genève

Les Suisses opposés à 54% à davantage de fonds pour la défense

Publié

le

Plus de 10% des Suisses soutiennent l'envoi de troupes combattantes en Ukraine. (© KEYSTONE/AP)

Les Suisses sont 54% à s'opposer à davantage de financement pour la défense, malgré la guerre en Ukraine, selon un sondage international. En revanche, 12% seraient prêts à envoyer des soldats combattre aux côtés de ceux de ce pays.

Le Conseil fédéral souhaite un plafond de dépenses de l'armée pour 2025-2028 à 25,8 milliards de francs. L'objectif est d'arriver à 1% du PIB de la Suisse d'ici 2035.

Or, le sondage mené dans 15 pays et publié mercredi par le Conseil européen des affaires étrangères (ECFR) révèle qu'une majorité de la population n'est pas favorable à une augmentation de l'enveloppe pour la défense.

Moins d'un quart soutient une rallonge financière, selon ce sondage mené en mai par Datapraxis et YouGov auprès de 1079 personnes en Suisse. Au total, 12% sont favorables à l'envoi de troupes combattantes en Ukraine. Ils sont 35% à se dire pour une assistance technique à l'armée ukrainienne et 29% pour des patrouilles à la frontière entre l'Ukraine et le Bélarus.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

Le Grand Genève se dote d'une vision territoriale à l'horizon 2050

Publié

le

Le conseiller d'Etat Antonio Hodgers relève que les autorités suisses et françaises de la région du Grand Genève ont notamment en commun le souci d'éviter l'étalement urbain (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les élus du Grand Genève se sont accordés mardi sur la planification territoriale de leur région pour les prochaines années. Il s'agit d'encadrer au mieux le développement d'une région qui connaît une hausse démographique importante et une croissance économique soutenue.

La vision commune positionne "le socle du vivant" au coeur du développement territorial. Il s'agit de mettre un accent particulier sur la préservation de la biodiversité, des services écosystémiques, des ressources naturelles et de leurs processus écologiques, soulignent dans un communiqué les instances du Grand Genève.

La planification prévoit aussi d'accompagner les mobilités dans la région et de maîtriser l'urbanisation. Le canton de Genève, la région de Nyon et le Pôle métropolitain de France voisine pourront s'adosser à cette vision territoriale transfrontalière pour mieux relever les défis qui vont se présenter.

Les représentants du Grand Genève se sont également engagés à déposer un projet d'agglomération de cinquième génération auprès de la Confédération suisse. La finalisation de la candidature interviendra en juin 2025. Plus de 200 projets font l'objet d'analyse avant l'établissement de la liste de mesures éligibles.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Economie

La banque Edmond de Rothschild a vendu son siège à Genève

Publié

le

Dans son nouveau siège à Vernier, la banque Edmond de Rothschild réunira ses 800 collaborateurs genevois au sein d'un même bâtiment, contre six actuellement (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La société immobilière PSP Swiss Property a racheté l'immeuble abritant le siège de la banque Edmond de Rothschild à Genève. Cette dernière réunira l'ensemble de ses activités genevoises dans un bâtiment au sein de l'écoquartier de l'Étang à Vernier.

Le prix d'achat de cet immeuble commercial d'une surface de 4150 m2 se monte à 58 millions de francs suisses, a indiqué PSP Swiss Property, basée à Zoug, dans un communiqué publié lundi soir.

L'immeuble, acheté vendredi dernier et situé rue de Hesse 18, dispose d'une surface pour bureaux de 3700 m2 et d'un entrepôt de 450 m2, précise PSP Swiss Property.

Projet d'hôtel

Le vendeur, la banque Edmond de Rothschild, quitte ainsi son siège social et le louera jusqu'à fin juin 2026. "Le bâtiment génère un rendement net initial attractif de 4% et dispose d'un potentiel de développement et donc de revenus intéressant à moyen et long terme", affirme PSP Swiss Property. Cette dernière a l'intention de repositionner l'immeuble en tant qu'hôtel.

PSP Swiss Property possède six autres immeubles de bureaux dans le quartier qu'elle entend "rendre encore plus attractif".

De son côté, la banque Edmond de Rothschild annonce dans un autre communiqué qu'elle rassemblera l'ensemble de ses activités à Genève dans un bâtiment au sein de l'écoquartier de l'Étang à Vernier, à partir d'octobre 2024. Ce nouveau siège, nommé Belvédère, s'étend sur 13'000 m2 et permettra de réunir les 800 collaborateurs genevois au sein d'un même bâtiment, contre six actuellement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Genève

Genève "mauvaise élève" en matière de trains directs avec l'Europe

Publié

le

Les liaisons ferroviaires directes entre grandes villes en Europe sont nettement insuffisantes, estime Greenpeace (illustration). (© KEYSTONE/LEANDRE DUGGAN)

Les liaisons ferroviaires directes entre les grandes villes européennes sont lacunaires, selon une analyse de Greenpeace. Genève fait partie des villes les moins bien notées du continent.

La cité de Calvin ne bénéficie que de quatre liaisons ferroviaires directes avec les 44 autres villes analysées, dont aucune en nocturne, révèlent les résultats publiés mardi. Il s'agit des lignes vers Lyon, Milan, Paris et Zurich. Le trajet vers Milan est toutefois interrompu jusqu’en septembre pour travaux.

Zurich en revanche, avec 13 trajets directs, s'en sort à satisfaction en comparaison européenne.

D'une façon générale, les grandes cités du continent sont beaucoup mieux reliées entre elles par voie aérienne que par les trains directs, déplore Greenpeace.

Pas moins de 990 trajets entre 45 villes ont été passés à la loupe. Seuls 12% des trajets sous revue sont desservis par des trains directs. Pour les vols directs, le taux s'élève à 69%. Les villes ayant le plus de liaisons ferroviaires directes sont Vienne (17), Munich (15), Berlin (14), Paris et Zurich (13 chacune).

Greenpeace demande à la Confédération et aux CFF de "veiller à ce que Zurich et surtout Genève soient mieux desservies". L'organisation réclame aussi la suppression des "avantages fiscaux et des subventions pour le transport aérien", l'introduction d'une taxe sur le kérosène et une simplification des systèmes de réservation des trains.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture