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Vol MH370: les familles chinoises veulent la fin de leur tourment

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Les proches des passagers chinois du vol MH370 veulent des réponses à leurs questions. (© KEYSTONE/AP/Ng Han Guan)

Onze ans après, des proches des passagers chinois du vol MH370 de la Malaysia Airlines se sont rassemblés samedi à Pékin. Ils demandent des réponses à l'un des plus grands mystères de l'histoire de l'aviation.

Au total, 239 personnes se trouvaient à bord du Boeing 777 reliant Kuala Lumpur à Pékin et qui a disparu des radars le 8 mars 2014.

Parmi eux, figuraient 153 Chinois, une quarantaine de Malaisiens et des passagers de 13 autres nationalités, dont quatre Français, des Australiens, des Indiens, des Américains et des Néerlandais.

Malgré les recherches entreprises après la catastrophe, considérées comme l'une des plus importantes de l'histoire de l'aviation, l'appareil n'a jamais été retrouvé.

Les recherches ont repris

Le ministre malaisien des Transports, Anthony Loke, avait annoncé le mois dernier que la société britannique d'exploration maritime Ocean Infinity avait repris les recherches de l'avion disparu.

Mais les familles des passagers déclarent ne pas être mises en courant des avancées.

"On nous avait promis qu'on serait informés immédiatement. Mais on ne découvre ces nouvelles que sur internet", déclare à l'AFP Li Eryou, 68 ans, avant une rencontre samedi avec des représentants des ministères chinois des Transports et des Affaires étrangères.

"Beaucoup de familles ne savent même pas où chercher ces informations", ajoute M. Li, dont le fils de 29 ans était dans l'avion. "On est tous profondément en colère et frustrés."

Police très présente

Jiang Hui, dont la mère était à bord de l'appareil, a déclaré se poser de nombreuses questions sur les nouvelles recherches.

"Quand commenceront-elles? Où auront-elles lieu? Combien de temps dureront-elles? Quelles découvertes ont été faites? Quelles théories ont conduit à la décision de relancer les recherches?", s'interroge-t-il auprès des journalistes.

Il espère toutefois qu'elles "mettront fin à onze années de souffrance".

Les familles se sont également rassemblées samedi à un carrefour devant l'ambassade de Malaisie à Pékin, la rue d'accès à la représentation diplomatique étant bloquée par une vingtaine de policiers.

Les participants ont scandé à l'unisson: "rendez-nous nos proches!" "Quand prendront fin ces onze années d'attente et de tourment?", demandaient des messages inscrits sur des pancartes brandies par certains participants.

La présence policière était particulièrement forte. Plusieurs agents ont repoussé les journalistes et leur ont ordonné d'arrêter de photographier ou filmer le rassemblement.

"Prisonnier"

La disparition du Boeing a longtemps fait l'objet d'une multitude d'hypothèses, notamment une évoquant un acte délibéré du pilote Zaharie Ahmad Shah, un professionnel expérimenté alors âgé de 53 ans.

Un rapport rendu public par la Malaisie en 2018 a mis en exergue les défaillances du contrôle aérien et relevé que la trajectoire de l'avion avait été modifiée manuellement, mais n'a abouti à aucune conclusion définitive.

Cheng Liping dit espérer que la Chine puisse renforcer sa communication avec la Malaisie pour faire toute la lumière sur cette catastrophe.

"Tout le monde est prisonnier de sa douleur. Ce qui s'est réellement passé reste un mystère", déclare Mme Cheng, dont le mari se trouvait en Malaisie pour un tournage et rentrait en Chine à bord du vol MH370.

Lorsqu'on lui demande ce qu'elle dirait à son époux si elle en avait l'occasion, cette mère de deux garçons répond: "j'ai tant de choses à lui dire". "Je souhaite simplement que, où que tu sois, tu sois en sécurité et en bonne santé, et que nous puissions nous retrouver bientôt".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Greenpeace condamnée à verser des centaines de millions de dollars

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En octobre 2016, des manifestants contre l'oléoduc Dakota Access défient les forces de l'ordre qui tentent de les faire quitter les lieux. (archives) (© KEYSTONE/AP/James MacPherson)

L'ONG Greenpeace a été condamnée mercredi par un jury de l'Etat américain du Dakota du Nord à verser plus de 665 millions de dollars à l'exploitant d'un oléoduc, selon une copie du jugement consultée par l'AFP.

Un coup dur pour la célèbre organisation de défense environnementale, qui dénonçait dans cette affaire une procédure abusive visant à la "faire taire".

L'ONG Greenpeace a déclaré à l'AFP qu'elle ferait appel du jugement. "Vous ne pouvez pas mettre en faillite un mouvement", a lancé Sushma Raman, de Greenpeace USA à l'AFP.

Greenpeace était poursuivie pour diffamation et incitation à la violence par le groupe américain Energy Transfer qui l'accusait d'avoir joué un rôle central dans de grandes manifestations s'étant tenues près de dix ans plus tôt dans la région en opposition à la construction d'un oléoduc décrié.

Et réclamait à trois entités de l'ONG des indemnités de plusieurs centaines de millions de dollars.

"Nous tenons à remercier le juge et le jury pour le temps et les efforts incroyables qu'ils ont consacrés à ce procès", a réagi Energy Transfer dans un communiqué à l'AFP.

Ce jugement constitue surtout "une victoire" pour la population de cet Etat du Nord des Etats-Unis qui a fait les frais "du harcèlement quotidien et des perturbations causées par les manifestants qui ont été financés et formés par Greenpeace", a-t-il poursuivi.

Deepa Padmanabha de Greenpeace USA a pour sa part fustigé dans un communiqué le "mépris" de la justice "pour les voix de la tribu sioux de Standing Rock", assurant que le groupe avait "essayé de déformer la réalité", en exagérant le rôle joué par l'ONG.

Des représentants de la tribu autochtone Sioux de Standing Rock ont assuré à plusieurs reprises avoir été au coeur de ce mouvement de contestation qui s'est tenu entre 2016 et 2017 contre le projet décrié du Dakota Access Pipeline.

Construction empêchée en vain

Rejoint par des groupes écologistes dont Greenpeace et par moments par des milliers de manifestants, les Sioux avaient tenté en vain d'empêcher la construction d'un tronçon de l'oléoduc devant traverser, selon eux des sites sacrés et menaçant leurs sources d'eau potable.

Des centaines de manifestants avaient été blessés et arrêtés, suscitant l'inquiétude de l'ONU quant à une possible violation de la souveraineté des populations autochtones.

Ce jugement contre Greenpeace pourrait avoir de larges conséquences, avait prévenu en amont du procès Michael Gerrard, professeur de droit à l'université Columbia et spécialiste des actions de justice climatique, à l'AFP.

"Si Energy Transfer réussit à imposer une forte amende à Greenpeace, cela encouragera d'autres entreprises à mener des actions similaires et pourrait décourager considérablement des mouvements de contestation", avait-il mis en garde.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La Fed constate une incertitude "inhabituellement élevée" aux USA

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La Réserve fédérale (Fed) américaine, qui a sans surprise laissé ses taux inchangés mercredi, a évoqué un surcroît d'"incertitude". (archives) (© KEYSTONE/AP/ANDREW HARNIK)

La banque centrale américaine (Fed), qui a sans surprise laissé ses taux inchangés mercredi, a évoqué une incertitude "inhabituellement élevée" dans la première économie mondiale, deux mois après le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.

Les marchés s'attendaient massivement à un maintien des taux de la Fed à leur niveau actuel (dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50% depuis décembre), le temps que le brouillard se dissipe sur les effets des politiques du nouvel exécutif américain.

Les principales nouvelles sont donc ailleurs, notamment dans les mots employés par le président de l'institution en conférence de presse, à l'issue de deux jours de réunion de politique monétaire.

Jerome Powell a déclaré que "l'incertitude (était) inhabituellement élevée" aux Etats-Unis.

Le président de la Réserve fédérale (Fed) a aussi estimé que les droits de douane imposés aux produits entrant aux Etats-Unis avaient commencé à tirer les prix vers le haut, ajoutant que cela "pourrait retarder" les progrès sur l'inflation.

Les responsables de la Fed ont aussi livré leurs nouvelles prévisions pour l'économie des Etats-Unis, les premières depuis décembre et l'investiture de Donald Trump en janvier.

Elles montrent que leur confiance dans l'avenir a reculé.

Ils anticipent une croissance du produit intérieur brut (PIB) bien moins soutenue, à +1,7% à la fin de l'année (contre 2,1% prévu auparavant).

Ils prévoient aussi une accélération de l'inflation à 2,7% (contre 2,5% en décembre).

Ils ont aussi légèrement relevé le taux de chômage attendu, à 4,4% (contre 4,3% précédemment).

Seul invariant dans les prévisions: les responsables s'attendent toujours globalement à ce que l'institution monétaire décide deux baisses de taux (d'un quart de point chacune) cette année.

La Bourse de New York a accueilli positivement l'issue de cette réunion et les commentaires de Jerome Powell. Les principaux indices de la place américaine étaient en nette hausse.

Vers 20h10 suisses, le Dow Jones prenait 1,30%, l'indice Nasdaq gagnait 2,09% et l'indice élargi S&P 500 grimpait de 1,62%.

"Catastrophe"

Depuis la précédente réunion de la Fed fin janvier, qui s'était aussi traduite par un statu quo sur les taux, le panorama a singulièrement évolué aux Etats-Unis.

Les entreprises ont commencé à subir de nouvelles taxes sur les importations, les consommateurs à surveiller de près leur porte-monnaie, et les investisseurs à sérieusement douter que le pays puisse sortir sans dommages de l'essoreuse enclenchée par le président Trump.

Outre son escalade, ponctuée de revirements, sur les droits de douane, le chef de l'État investi le 20 janvier a lancé le milliardaire Elon Musk à l'assaut de l'État fédéral pour tailler dans les dépenses et faire fondre le nombre de fonctionnaires.

Jusque-là, face à une économie florissante et un taux de chômage faible, la Fed s'était surtout focalisée sur la lutte contre l'inflation, encore au-dessus de sa cible de 2% (à +2,5% sur un an en janvier, par rapport au pic de 7,2% en juin 2022, selon l'indice PCE privilégié par la banque centrale).

Les spécialistes anticipent désormais un rebond de l'inflation - ce qui implique en principe que la Fed relève ses taux directeurs pour la freiner -, en même temps qu'un refroidissement de l'économie - ce qui plaide pour un abaissement de taux afin de relancer la machine.

Jerome Powell a observé mercredi que la probabilité d'une récession avait augmenté aux yeux des analystes, sans qu'elle soit "élevée". Il a aussi rappelé que la Fed ne faisait pas "ce type de prévision".

Les initiatives du président Trump ont désorienté jusqu'à l'économiste Michael Strain, du centre de réflexion conservateur American Enterprise Institute.

Favorable à plusieurs pans de son programme (baisses d'impôts, dérégulation, réduction du poids de l'État fédéral...), il vient de qualifier de "catastrophe" sa gestion de la politique économique.

"Il était auparavant inconcevable qu'un président - y compris Trump pendant son premier mandat - fasse délibérément autant de mal à l'économie", a-t-il écrit sur son blog.

"Heureusement que Trump a hérité d'une économie solide", a-t-il relevé, estimant qu'"il en faudrait beaucoup pour faire plonger l'économie en récession" et que le président pouvait encore "regagner la confiance des investisseurs et des consommateurs" d'ici là.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Ukraine: enquêteurs favorables à toute réduction de souffrances

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Les membres de la Commission d'enquête internationale sur l'Ukraine doivent faire face aux effets des problèmes de liquidités à l'ONU sur leur dispositif (archives). (© KEYSTONE/MAGALI GIRARDIN)

La Commission d'enquête internationale sur l'Ukraine ne réagit pas au scénario d'une trêve sur les attaques contre les infrastructures énergétiques. "Nous saluons toute mesure qui diminuerait la souffrance des civils", a dit mercredi l'un de ses membres à Genève.

Les présidents américain Donald Trump et russe Vladimir Poutine ont discuté mardi d'une trêve de 30 jours dans les attaques contre les infrastructures énergétiques. Dans un rapport il y a un an, la Commission, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU mais est mandatée par le Conseil des droits de l'homme, avait affirmé que celles-ci pourraient équivaloir à des crimes contre l'humanité, ajoutant devoir encore l'établir formellement.

"Notre travail n'est pas terminé" sur cette question, a affirmé à la presse l'un des membres de la Commission, Pablo de Greiff. "Nous n'avons pas abouti à une évaluation juridique définitive", a-t-il également ajouté.

Dans son dernier rapport publié la semaine dernière et présenté mercredi au Conseil, la Commission affirme que les disparitions forcées d'Ukrainiens attribuées à la Russie équivalent à des crimes contre l'humanité. Elle était arrivée à la même décision il y a quelques mois sur la torture contre les détenus.

Le président de la Commission, Erik Møse, ne cache pas que la crise de liquidités du système onusien a affecté le mandat des investigations pilotées par les trois membres de cette entité. "En raison du manque de financement, notre personnel a été réduit considérablement", affirme-t-il, ajoutant que de nombreuses entités des droits humains à l'ONU subissent aussi ces désagréments.

Les trois membres de la Commission ont décidé de ne plus se rendre en Ukraine et d'organiser des réunions par vidéo. Ils laissent leurs enquêteurs se déplacer dans ce pays. Le plus important reste de recueillir des "preuves", ajoute également le président.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Nouvelles alertes pour le gaz en Europe en 2025

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Essentiels pour la sécurité énergétique, les stocks couvrent encore 30% de la consommation hivernale gazière de l'UE, selon la Commission européenne. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Trois ans après une crise énergétique, l'Europe n'est pas encore sortie du tunnel. Avec des réserves de gaz très basses en fin d'hiver, le spectre de tensions d'approvisionnement ressurgit sur fond de craintes pour l'industrie étranglée par les prix de l'énergie.

"Les systèmes énergétiques européens sont confrontés à une année difficile, car le continent sort de cet hiver avec des niveaux de stockage de gaz inférieurs à la moyenne", ce qui pousse les prix à la hausse, a mis en garde l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans une note fin février.

Essentiels pour la sécurité énergétique, les stocks couvrent encore 30% de la consommation hivernale gazière de l'UE, selon la Commission européenne.

Hiver plus froid

Au 16 mars, au niveau européen, ils n'étaient plus remplis qu'à 34%, contre 60% en 2024 à la même époque. En France, leur niveau est tombé à 21%.

Les Européens ont davantage puisé cet hiver dans leur réserves que lors des deux années ayant suivi l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022.

Les raisons: un hiver plus froid, l'arrêt du transit de gaz russe en Ukraine fin 2024 (même s'il ne représentait que 5% du volume consommé en Europe), et une production solaire et éolienne en berne au cours de la première quinzaine de novembre, ce qui a alors dopé la demande de gaz de 80% par rapport à 2023 pour faire tourner les centrales électriques.

Résultat, les opérateurs ont préféré "soutirer" du gaz plutôt que de compter sur les importations, en recul de 6% en 2024, alors que les prix repartaient à la hausse fin 2024 et début 2025.

Craintes sur les prix

Depuis la guerre en Ukraine, l'UE impose un objectif de remplissage de ses réserves à 90% au 1er novembre avec des paliers intermédiaires, des obligations critiquées par certains pays qui craignent des hausses de prix, même si la Commission a promis de la souplesse.

De fait, il faudra "des arrivées de gaz beaucoup plus importantes qu'au cours des deux années précédentes, ce qui augmentera l'appel de l'Europe aux marchés mondiaux du GNL", souligne l'AIE dans sa note.

Ce gaz liquide transporté par bateau est très convoité en Asie ainsi qu'en Europe, qui a dû compenser, depuis le début de la guerre en Ukraine en 2022, le manque de gaz russe, historiquement acheminé vers l'Ouest via des gazoducs terrestres. Dans l'Union européenne, le GNL a fourni 34% de la demande de gaz en 2024, après 40% en 2023, selon le think tank IEEFA.

L'été prochain pourrait donc être marqué par une course au gaz pour ravitailler les stocks avant l'hiver, souligne l'AIE. De quoi accentuer la volatilité des prix et poser des défis supplémentaires pour la "compétitivité" de l'industrie européenne.

Depuis 2022, les prix du gaz pour les consommateurs industriels en Europe sont en moyenne 30% plus élevés qu'en Chine et cinq fois plus qu'aux États-Unis, selon l'AIE.

Vers une détente après 2026 ?

La croissance de l'offre mondiale de GNL devrait s'accélérer, passant de +1,5% en 2024 à +5% en 2025, mais la progression compensera seulement en partie l'arrêt du transit de gaz russe par l'Ukraine, souligne l'AIE. Le marché du gaz restera donc tendu en 2025.

Alors que les prix moyens du gaz étaient redescendus à 34 euros du mégawattheure (MWh) sur les marchés de gros en 2024, ils sont attendus autour de 45 euros du MWh en 2025, presque deux fois plus qu'avant la crise énergétique. Le gestionnaire français du réseau de transport de gaz NaTran anticipe qu'ils redescendront à 27 euros du MWh en 2028, grâce à une offre plus abondante.

"Nous prévoyons que d'importants volumes de GNL commenceront à être mis en service après 2026", ce qui "exercera une pression à la baisse sur les prix", indique à l'AFP Angelina Valavina, directrice des ressources naturelles et des matières premières Europe Moyen-Orient Afrique chez Fitch Ratings.

Sans attendre cette "énorme vague" de GNL venue notamment des Etats-Unis et du Qatar, les Européens devront encore fournir des efforts de sobriété et d'efficacité énergétique, diversifier leurs approvisionnements en gaz, et multiplier les sources de flexibilité des réseaux électriques (aujourd'hui assurée par les centrales à gaz), souligne l'AIE.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Zone euro: l'inflation s'est ralentie plus que prévu en février

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La Banque centrale européenne (BCE) vise une inflation à 2% dans la zone euro. (© KEYSTONE/EPA/BORIS ROESSLER)

L'inflation a baissé plus que prévu en février dans la zone euro, à 2,3% sur un an, après quatre mois consécutifs de hausse, grâce à un chiffre revu en baisse en Allemagne, selon une deuxième estimation publiée mercredi par Eurostat.

L'office européen des statistiques avait initialement annoncé une inflation à 2,4%, après 2,5% en janvier, dans les 20 pays partageant la monnaie unique. Cette légère révision est essentiellement liée à l'Allemagne.

L'inflation dans la première économie européenne a finalement atteint 2,6% en février, après avoir été d'abord évaluée à 2,8%.

La France affiche le chiffre le plus bas de l'UE à 0,9% sur un an, selon les données harmonisées d'Eurostat.

La Banque centrale européenne (BCE) vise une inflation à 2% dans la zone euro.

Elle a poursuivi début mars sa politique de détente des taux d'intérêt mais son cap monétaire n'a jamais été aussi incertain pour la suite, dans un contexte de guerres commerciales avec les Etats-Unis et de hausse des dépenses de défense attendues en Europe.

Le recul de l'inflation en février résulte principalement de l'accalmie des prix de l'énergie: ils ont progressé de seulement 0,2% sur un an, après 1,9% en janvier.

Pour le mois de février, l'inflation sous-jacente - corrigée des prix volatils de l'énergie et de l'alimentation -, qui fait référence pour les experts et la BCE, a été confirmée mercredi par Eurostat à 2,6% sur un an. Elle s'était maintenue à 2,7% entre septembre et janvier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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