6 minutes avec Francesca Marchesini, président de la SPG
6 minutes avec Francesca Marchesini, président de la SPG
Les enseignants de l'école primaire sont invités à suivre une grève partielle, à partir du lundi 17 mars. En cause, une nouvelle directive définissant le temps de travail en 28 périodes d'enseignement, par semaine, pour un temps plein. Au lieu des 24 heures de présence, actuellement. Francesca Marchesini,
Vous avez décidé d’une grève partielle, à partir de lundi, dans les écoles primaires. Une grève partielle, à cause d’une directive sur le temps de travail. Quel est le problème?
"C'est la modification du règlement sur l'horaire des enseignantes et des enseignants qui nous chiffonnent. Le règlement actuel indique qu'on doit passer en ce moment 24 heures en présence des élèves et la modification que souhaiterait opérer le DIP serait d'indiquer qu'on doit enseigner 28 périodes. Concrètement, on va travailler plus parce qu'en ce moment les 24 heures comprennent aussi le temps de récréation alors qu'opérer une distinction entre le temps d'enseignement et le temps présence élève permet par exemple au DIP, de nous demander d'encadrer les repas en plus des 28 périodes d'enseignement que l'on aurait déjà effectuées alors que le règlement actuel nous protège de ce genre de dérive là"
Vous avez mené d'abord un boycott administratif, maintenant vous passez à une grève partielle Il y a une gradation dans votre mouvement, ça veut dire que la prochaine étape c'est la grève?
"Absolument, oui"
"Cela fait des années qu'on en parle sans être entendu"
On vous sent très très revendicatif au sein de la société pédagogique. Vous ne vous parlez plus avec le DIP?
C'est sûr que cette grève partielle c'est quand même l'aboutissement d'un processus long qui s'inscrit finalement dans des discussions qu'on a essayé d'avoir sur la directive depuis plus d'une année, sur le cahier des charges des maîtres adjoints aussi. Cela fait des années qu'on en parle sans être entendu. Le DIP avance finalement sans tenir compte ni de nos besoins, ni de nos revendications, et on a joué le jeu, on a fait les discussions, les négociations sans avoir été entendu donc effectivement, la grève c'est l'ultima ratio, nous on considère qu'on en est là"
L’arrivée d’Anne Hiltpold devait donner un nouveau souffle à la direction de la DIP après les tensions avec Anne Emery Torracinta. Force est de constater que ce n’est pas vraiment le cas. Est-ce que ce ne sont pas les syndicats d’enseignants qui sont réfractaires à tout changement…
"Ce n'est pas forcément un problème de personne, mais c'est simplement que les discussions qui aboutissent aujourd'hui ont commencé déjà sous l'égide de madame Torracinta, donc pour nous on s'inscrit juste dans la continuité d'un processus. Quand Madame Hiltpold a repris la tête du département, elle aurait pu éventuellement cesser ses discussions, surtout qu'on lui a demandé plusieurs fois de faire marche arrière, ce qu'elle n'a pas fait, mais finalement là elle aboutit simplement à un processus qui a été entamé par sa prédécesseurs. Je pense qu'on s'inscrit quand même dans un contexte global d'intensification sur du travail et aussi de durcissement quelque part, et que ça ne concerne pas que le DIP ou l'école genevoise. On peut constater ça un peu partout".
Avec IA.
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