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Politique

Après réforme, deux nouvelles entités protégeront du harcèlement

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Le nouveau dispositif vise à prévenir toute forme d'atteinte à la personnalité des collaboratrices et collaborateurs de l'Etat de Vaud (image prétexte). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'administration vaudoise a terminé la réforme de son dispositif de gestion des conflits au travail et de lutte contre le harcèlement. Dès octobre, le nouveau dispositif comprendra désormais toutes les formes d'atteinte à la personnalité et pas seulement le harcèlement psychologique ou sexuel. Deux nouvelles entités - l'Espace Ecoute et Médiation et l'Unité Investigation - seront chargées d'y veiller.

Les missions de la première seront "orientées vers la prévention et la gestion des conflits, ainsi que le conseil au personnel confronté à des difficultés relationnelles", a fait savoir l'Etat de Vaud jeudi dans un communiqué. Cet espace, rattaché à la direction des ressources humaines disposera de trois instruments, à savoir "la prestation des personnes de confiance, la médiation et l'analyse du climat de travail".

De son côté, comme son nom l'indique, l'Unité Investigation conduira les procédures d'enquête visant à "déterminer si les éléments constitutifs de harcèlement psychologique ou de harcèlement sexuel sont réalisés". Afin de garantir l'indépendance totale de cet espace vis-à-vis du service des ressources humaines, cette entité sera rattachée administrativement à la Chancellerie cantonale.

Les postes de direction des deux nouvelles entités seront mis au concours prochainement. Le nouveau règlement entrera en vigueur le 1er octobre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Espagne: manifestations contre le surtourisme

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"Malaga pour vivre, pas pour survivre", peut-on lire sur cette pancarte tenue par une manifestante ce samedi dans les rues de la ville andalouse. Des îles Baléares aux Canaries en passant par Barcelone, les mouvements hostiles au surtourisme se multiplient en Espagne. (© KEYSTONE/EPA/MARIA ALONSO)

Des milliers de personnes ont manifesté samedi dans les villes espagnoles de Malaga et Cadix (sud) contre le tourisme de masse, accusé de priver la population locale de logements abordables. La colère monte dans le pays, deuxième destination touristique mondiale.

Avec comme mot d'ordre: "Malaga pour vivre, pas pour survivre", près de 5'500 personnes, selon la sous-préfecture, se sont réunis dans le centre historique de la grande ville andalouse de 570'000 habitants, haut-lieu du tourisme de "sol y playa" (soleil et plage).

A l'appel d'une cinquantaine d'associations locales, ils se sont rassemblés, avec des pancartes où était écrit: "Interdiction des logements touristiques" ou "Salaire de 1300, loyer de 1100, comment vivre?".

"Un parc d'attraction"

"La ville est devenue un parc d'attraction", assure à l'AFP Quique, manifestant de 26 ans, qui s'inquiète de ces "logements touristiques qui ont pris la place, de façon irrégulière, des logements habituels".

En Espagne, la province de Malaga est celle qui compte le plus grand nombre de logements à usage touristique, soit 39'000, dont 6500 dans la ville même, selon l'Institut national des statistiques. La ville attire de très nombreux touristes et travailleurs expatriés en raison de ses dizaines de plages et d'une offre culturelle dont Picasso, né dans la ville en 1881, est la figure centrale.

A Cadix, autre ville andalouse, des centaines de personnes se sont également rassemblées dans le centre historique derrière le slogan: "un touriste de plus, un voisin en moins".

Le port de Cadix, situé dans le centre historique de cette ville de seulement 117'000 habitants, est devenu une destination populaire pour les navires de croisière, avec l'arrivée de 20 d'entre eux au mois de juin, selon les données du port local. L'arrivée quasi quotidienne de milliers de voyageurs congestionne les rues étroites du vieux quartier.

Les Espagnols exaspérés

Des îles Baléares aux Canaries en passant par Barcelone, les mouvements hostiles au surtourisme se multiplient en Espagne.

Dans les années 2010, déjà, des habitants s'étaient mobilisés contre le surtourisme, principalement à Barcelone. Mais après la pause due au Covid-19, l'exaspération semble avoir grimpé d'un cran, alors que l'Espagne a accueilli l'an dernier un record de 85,1 millions de visiteurs étrangers.

Le tourisme en Espagne représente 12,8% du PIB et concentre 12,6% des emplois.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Combats acharnés à Gaza, situation humanitaire "désastreuse"

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Des Palestiniens inspectent leurs tentes dans un camp de déplacés à l'ouest de la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza, après le retrait des véhicules de l'armée israélienne. (© KEYSTONE/EPA/HAITHAM IMAD)

Des combats acharnés ont opposé samedi l'armée israélienne à des combattants du Hamas dans le nord de la bande de Gaza. Les conditions de vie des habitants de l'enclave sont "désastreuses", selon l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).

La guerre ne connaît pas de répit à travers le territoire palestinien, et fait craindre un embrasement au Liban.

Les troupes israéliennes avaient lancé le 7 mai une offensive terrestre dans la ville de Rafah (sud), alors présentée par Israël comme le dernier grand bastion du Hamas. Mais les combats ont regagné depuis en intensité dans plusieurs autres régions, notamment dans le nord.

Depuis jeudi, l'armée israélienne mène une opération à Choujaïya, un quartier est de Gaza-ville, où se trouvent selon elle des "infrastructures terroristes".

"Plus que des débris"

Elle a indiqué samedi y avoir éliminé "des dizaines" de combattants en 48 heures, faisant état de "combats rapprochés avec des terroristes". Dans un communiqué, elle a ajouté avoir découvert des postes d'observation, des armes, des drones et une rampe de lancement de roquettes près d'écoles et des entrées de tunnels.

La Défense civile palestinienne a signalé vendredi de "nombreux morts" et la fuite de "dizaines de milliers de civils", après un appel de l'armée à évacuer le quartier.

Dans la ville de Gaza, la Défense civile a indiqué que quatre corps et six blessés avaient été dégagés des décombres d'un bâtiment touché par une frappe israélienne dans le secteur d'al-Sedra.

Dans le centre du territoire palestinien, des habitants déblayaient des gravats dans le camp de réfugiés de Maghazi après une frappe nocturne sur une maison qui a touché un centre médical. "La pharmacie, le service d'ophtalmologie et le département des urgences ont été complètement détruits. Il ne reste plus que des débris", a indiqué Tarek Qandeel, directeur du centre.

Plus au sud, cinq corps ont été découverts après un bombardement sur des tentes de déplacés dans le secteur d'al-Mawasi, près de Rafah, d'après des médecins. L'armée poursuit des opérations dans cette dernière ville, frontalière de l'Egypte, disant y avoir éliminé de "nombreux terroristes".

20 hôpitaux hors-service à Gaza

Des témoins ont fait état de morts et blessés parmi les déplacés du camp de Shakush, à l'ouest de Rafah, après une nouvelle incursion de l'armée israélienne et des tirs. Une source au centre médical Nasser de Khan Younès a dit avoir reçu quatre cadavres en provenance de l'ouest de Rafah.

L'attaque du Hamas le 7 octobre en Israël a entraîné la mort de 1195 personnes. Sur les 251 personnes enlevées, 116 sont toujours retenues à Gaza, parmi lesquelles 42 sont mortes, selon l'armée israélienne.

L'offensive israélienne lancée en représailles sur la bande de Gaza a, elle, fait jusqu'à présent 37'834 morts, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza dirigé par le Hamas.

La guerre a provoqué une catastrophe humanitaire dans le petit territoire palestinien assiégé de 2,4 millions d'habitants, dont plus de la moitié ont été déplacés: l'eau et la nourriture manquent et le système de santé est à genoux.

Un total de 32 hôpitaux sur les 36 que compte la bande de Gaza ont été endommagés depuis le 7 octobre, et parmi eux 20 sont désormais hors-service, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Une chargée de mission de l'Unrwa, Louise Wateridge, a qualifié vendredi de "désastreuses" les conditions de vie dans le territoire palestinien, où l'aide humanitaire arrive au compte-gouttes. Des habitants vivent dans des ruines d'immeubles ou des tentes autour d'un gigantesque tas de déchets, a-t-elle dit à la presse à Genève, en liaison vidéo depuis le centre de la bande de Gaza.

Risque d'embrasement régional

Les craintes de voir le conflit se propager au Liban se sont récemment amplifiées avec une surenchère verbale entre Israël et le Hezbollah, allié du Hamas. Depuis le 7 octobre, les deux camps échangent quasi quotidiennement des tirs dans la zone frontalière, des violences meurtrières ayant poussé à la fuite des milliers d'habitants de part et d'autre de la frontière.

Téhéran, allié du Hezbollah, a averti samedi Israël que "l'axe de la résistance", qui comprend l'Iran et ses alliés régionaux, pourrait se mobiliser s'il lançait une offensive "à grande échelle" au Liban.

Mercredi, le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, avait affirmé qu'Israël ne voulait pas de guerre avec le Hezbollah, mais averti que son pays avait "la capacité de ramener le Liban à l'Age de pierre".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Législatives françaises: coup d'envoi aux Antilles et en Amérique

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Les électeurs de Saint-Pierre-et-Miquelon sont les premiers à avoir commencé à voter pour élire leurs représentants à l'Assemblée nationale (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/Teresa Suarez)

Le premier tour des élections législatives les plus scrutées de l'histoire récente en France a débuté samedi, avec l'ouverture des bureaux de vote de certains territoires d'outre-mer. L'extrême droite est la grande favorite, devant la gauche et le camp présidentiel.

Quelque 49 millions d'électeurs français sont appelés à renouveler la totalité de l'Assemblée nationale, soit 577 députés, qui pourraient bouleverser durablement l'horizon politique. Le premier tour a lieu dimanche et le deuxième le 7 juillet.

Le président Emmanuel Macron a provoqué ces élections anticipées en annonçant la dissolution de l'Assemblée le 9 juin, le soir de la victoire de l'extrême droite aux élections européennes.

Samedi, les électeurs français de Saint-Pierre-et-Miquelon, archipel de l'Atlantique Nord proche du Canada, ont ouvert le bal à 08h00 locales (midi en Suisse) et ceux des Antilles, de Guyane, de Polynésie française ou encore ceux vivant sur le continent américain leur emboîtent le pas. Les Français de métropole se rendront aux urnes dimanche.

Premiers résultats dès 20h00 dimanche

Samedi, quelques militantes du mouvement féministe Femen ont mené une action au Trocadéro, face à la Tour Eiffel: seins nus et couvertes de slogans contre l'extrême droite, elles ont nettoyé la place avec du "décapant anti-racisme".

Report de vacances, explosion du nombre de procurations, les électeurs devraient être nombreux à se mobiliser pour ce scrutin à suspense, dont la principale inconnue est de savoir si l'Assemblée sera dominée pour la première fois par l'extrême droite depuis la Seconde guerre mondiale.

Le jeune responsable du parti d'extrême droite du Rassemblement national (RN) Jordan Bardella, 28 ans, peut-il remplacer au poste de Premier ministre Gabriel Attal, le chef de la majorité sortante? La gauche peut-elle créer une surprise? A défaut de réponses définitives, les premiers résultats attendus dès 20h00 dimanche devraient permettre d'y voir plus clair.

Participation attendue en hausse

La campagne-éclair s'est achevée vendredi à minuit. Jusqu'à dimanche soir, les candidats n'ont plus le droit de parole dans les médias ou de se déplacer sur le terrain et la publication des sondages est interdite.

Sondeurs et politiques s'attendent à une participation en très forte hausse par rapport aux législatives de 2022, pour lesquelles 47,51% des électeurs s'étaient déplacés. Cette fois, elle pourrait atteindre les deux tiers des inscrits.

Ce regain est dû en partie aux conséquences potentiellement historiques de ces législatives.

Il y a "deux dynamiques", analyse Brice Teinturier, de l'institut de sondages Ipsos. "Une dynamique d'espérance, les électeurs de gauche se disent que, tout à coup, il peut y avoir une alternance (...) et c'est encore plus le fait chez les électeurs du RN".

"Et un moteur de mobilisation qui est la politisation négative, la peur, la crainte suscitée par le RN et, dans une partie de l'électorat aussi, par (...) la coalition de gauche", le Nouveau Front populaire (NFP) qui rassemble le Parti socialiste, les Ecologistes, le Parti communiste et La France insoumise (gauche radicale).

Le camp Macron sous pression

Signes de la forte mobilisation attendue: le nombre de procurations a dépassé les 2 millions, et les votes en ligne ouverts jusqu'à jeudi aux Français résidant à l'étranger ont atteint un record de 410'000 (250'000 en 2022).

Deux enquêtes d'opinion parues vendredi créditent le camp d'extrême droite de 35 à 36,5% des voix. Le NPF est donné autour de 27,5-29%, le camp macroniste de 20,5-21%. Selon certaines enquêtes, l'obtention d'une majorité absolue est désormais envisageable pour le RN et ses alliés.

Les projections en siège se heurtent toutefois à de sérieuses inconnues, à commencer par le nombre de triangulaires possibles dimanche soir (trois candidats au second tour), et le nombre de désistements dans les heures qui suivront pour tenter d'unir des voix contre le RN.

C'est sur le camp du président que la pression est la plus forte. Ce dernier a promis jeudi "la plus grande clarté" sur l'attitude à suivre dans l'entre-deux tours. Plusieurs figures de son camp poussent pour un accord de désistement clair.

M. Macron réunira lundi midi le chef du gouvernement et ses ministres au palais présidentiel de l'Elysée à six jours du second tour, a appris l'AFP de sources gouvernementales. Les questions des désistements et de la stratégie face à l'extrême droite seront sans aucun doute au menu des discussions.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Randonnées, montagne ou lecture au menu des conseillers fédéraux

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Le ministre de l'économie et maître viticulteur Guy Parmelin aime se rendre en Bourgogne. (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Les membres du Conseil fédéral s'apprêtent eux aussi à s'octroyer quelques jours de détente à l'occasion des vacances d'été. Souvent en Suisse ou non loin de la patrie, sans jamais se départir des dossiers à étudier.

La présidente de la Confédération Viola Amherd ne va pas chômer en ce début d'été. Elle doit se rendre pour des voyages officiels en Mongolie et au Japon, a fait savoir son département de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS) à Keystone-ATS. Entre deux, elle s'accordera quelques journées de repos proche de la nature, en Suisse.

Adepte également du grand air, le ministre de l'Energie Albert Rösti effectuera quelques randonnées en montagne. Il accompagnera aussi sa femme dans un voyage à l'étranger, a annoncé son département. Le 1er août, il prononcera plusieurs discours et, par ailleurs, aura encore de nombreux dossiers de son département de l'Environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC) à étudier.

Vignobles de Bourgogne

Guy Parmelin s'apprête à faire un voyage officiel d'une semaine en Chine, pour une mission à caractère économique et scientifique, avant de passer des vacances chez lui dans le canton de Vaud. Il se rendra aussi en montagne et passera une semaine en Bourgogne. L'an dernier déjà, le ministre de l'Economie, de la formation et de la recherche, qui est par ailleurs maître agriculteur-viticulteur, avait séjourné durant quatre jours dans le vignoble bourguignon.

Ignazio Cassis lui aussi enchaînera voyages officiels et vacances ces prochaines semaines. Il se rendra d'abord dans le cadre de ses fonctions en Asie centrale, puis en Amérique centrale et du Sud, a indiqué le DFAE. Fin juillet, le ministre des Affaires étrangères visitera la Maison suisse aux JO de Paris. Le reste du temps, il profitera de la douceur de vivre dans sa maison au Tessin.

La cheffe des Finances Karin Keller-Sutter "se réjouit de passer du temps avec sa famille et des amis en Suisse et à l'étranger". Elle trouvera aussi le temps de se plonger "dans de bons livres", sans oublier les dossiers de son département.

Le responsable du Département fédéral de Justice et police (DFJP) Beat Jans rencontrera des amis et de la parenté en Croatie et en Italie. Il épluchera aussi quelques dossiers.

La cheffe de l'Intérieur Elisabeth Baume-Schneider passera quelques jours en Toscane et fera "des excursions spontanées". La ministre de la culture aura également plusieurs rendez-vous en lien avec la Fête nationale et se rendra au Festival du film de Locarno.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Procès des "Panama Papers": la justice relaxe les 28 prévenus

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L'affaire des Panama Papers a éclaté en 2016 après une fuite de 11,5 millions de documents provenant de l'étude Mossack Fonseca (archives). (© KEYSTONE/AP/ARNULFO FRANCO)

Un tribunal panaméen a relaxé vendredi 28 personnes accusées de blanchiment d'argent en lien avec le cabinet d'avocats Mossack Fonseca, épicentre du scandale des "Panama Papers". Selon la juge, il n'est pas possible d'établir avec certitude l'authenticité des preuves.

La procureure en charge de la lutte contre le crime organisé avait réclamé la peine maximale de douze ans de prison pour blanchiment d'argent contre les deux dirigeants du cabinet, Jürgen Mossack, 76 ans, et Ramon Fonseca, 71 ans, décédé entretemps dans un hôpital de la capitale.

La juge a cependant estimé que les preuves recueillies sur les serveurs du cabinet d'avocats "ne respectaient pas la chaîne de traçabilité" et ne permettaient pas d'établir avec "certitude [...] leur authenticité et leur intégrité".

"En outre, la juge a déterminé que les autres preuves n'étaient pas suffisantes et concluantes pour déterminer la responsabilité pénale" des prévenus, indique le communiqué. La juge a ordonné "la levée des mesures provisoires" qui pesaient sur les prévenus.

Sociétés-écrans

L'affaire a éclaté en 2016 après la publication d'une enquête, connue sous le nom de "Panama Papers", menée par le consortium international de journalistes d'investigation (CIJI).

S'appuyant sur la fuite de 11,5 millions de documents provenant de l'étude Mossack Fonseca, elle a révélé que des chefs d'Etat et de gouvernement, des responsables politiques de premier plan et des personnalités des finances, des sports et du monde artistique ont caché au fisc des propriétés, des entreprises, des capitaux et des bénéfices.

A cette fin, ils ont créé des sociétés opaques, par l'intermédiaire du cabinet panaméen, pour ouvrir des comptes bancaires et créer des sociétés-écrans dans plusieurs pays, afin de dissimuler de l'argent, provenant dans certains cas d'activités illégales, selon l'enquête du consortium.

Parmi les personnalités mentionnées figurent notamment le président russe Vladimir Poutine, les anciens chefs de gouvernement d'Islande Sigmundur David Gunnlaugsson, du Pakistan Nawaz Sharif et du Royaume-Uni David Cameron (actuel chef de la diplomatie britannique), l'ex-président argentin Mauricio Macri, ainsi que la vedette argentine du football Lionel Messi et le cinéaste espagnol Pedro Almodovar.

Le scandale a entraîné la fermeture du cabinet Mossack Fonseca et l'image du Panama s'en est trouvée gravement affectée.

Une "caisse B"

Lors du procès, l'accusation a reproché à MM. Mossack et Fonseca d'avoir facilité, par l'intermédiaire de leur cabinet d'avocats, la création de sociétés opaques dans lesquelles des cadres de la multinationale allemande Siemens ont déposé des millions d'euros en dehors des comptes réels de l'entreprise. Cette "caisse B" aurait été utilisée pour y dissimuler de l'argent lié au paiement de commissions.

L'accusation a également soutenu que le cabinet panaméen avait été utilisé pour entreposer de l'argent provenant d'une vaste escroquerie en Argentine.

"Justice a été faite! Nous sommes extrêmement satisfaits de la décision de la juge", s'est félicitée l'avocate de plusieurs prévenus dont M. Mossack, après l'annonce de la relaxe.

"Une grande injustice a véritablement été commise, non seulement à mon égard, mais aussi à l'égard de toutes les personnes qui ont travaillé avec moi, et elles sont nombreuses", a pour sa part déclaré M. Mossack au terme de l'audience.

"Tant mon associé [M. Fonseca, ndlr] que toutes les personnes qui ont travaillé avec moi ont été des personnes sérieuses, honnêtes et correctes", a-t-il affirmé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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