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Politique

Conseil de l'Europe: Berset en tête, mais sans majorité absolue

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Alain Berset espère succéder à la Croate Marija Pejcinovic Buric (à gauche) au poste de secrétaire général du Conseil de l'Europe (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le nouveau secrétaire général du Conseil de l'Europe n'est pas encore connu. Alain Berset est arrivé en tête du premier tour de scrutin mardi, mais n'a pas réussi à décrocher la majorité absolue. L'assemblée parlementaire doit se prononcer à nouveau dans l'après-midi.

Le Fribourgeois a obtenu 92 voix contre 78 pour l'Estonien Indrek Saar et 70 pour le Belge Didier Reynders, a annoncé le président de l'assemblée, Theodoros Rousopoulos, mardi peu avant 12h45. Au total, 241 bulletins de vote ont été reçus, dont 240 valables. La majorité absolue était de 121 voix.

Selon l'ordre du jour, le deuxième tour est prévu entre 16h00 et 18h00. Les résultats devraient être annoncés vers 19h00. Cette fois, la majorité simple suffit pour être élu.

Les trois candidats peuvent se présenter pour le deuxième tour. Il n'est pas exclu que l'un d'entre eux se retire avant le début du vote. Alain Berset et Indrek Saar font partie de la même famille politique, le camp social-démocrate. M. Reynders, lui, est libéral.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

International

Les générateurs d'oxygène de plus de 2600 Boeing 737 à inspecter

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Les générateurs d'oxygène de plus de 2600 avions de la famille des 737 de Boeing doivent être "immédiatement" inspectés (archives). (© KEYSTONE/AP/TED S. WARREN)

Les générateurs d'oxygène de plus de 2600 avions de la famille des 737 de Boeing doivent être "immédiatement" inspectés pour assurer qu'ils soient en bonne position. C'est ce qu'a indiqué lundi le régulateur américain de l'aviation (FAA), dans une directive.

Selon la FAA, cette inspection doit être réalisée "d'ici 120 à 150 jours" sur "certains Boeing 737-8, 9, -8200, -700, -800, et -900ER", c'est-à-dire d'anciennes et de nouvelles générations. Quelque 2612 avions enregistrés aux Etats-Unis doivent être inspectés, a précisé la FAA, sans ordonner que les avions concernés soient cloués au sol dans l'intervalle.

La directive concerne le dispositif de masques à oxygène mis à disposition des passagers en cas de dépressurisation de la cabine pendant le vol. Elle découle, selon le régulateur, de plusieurs signalements selon lesquels des blocs de services aux passagers (PSU) - des équipements situés au-dessus des sièges avec éclairages, ventilation, et d'où tombent les masques à oxygène en cas d'urgence - se sont déplacés à cause d'une "défaillance de l'accroche".

Contacté par l'AFP, l'avionneur américain n'était pas en mesure de réagir dans l'immédiat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Mobilité

30 km/h à l'avenue de l'Elysée: pas d'amende pour les 7500 flashés

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Un radar installé à l'avenue de l'Elysée à Lausanne a flashé 7500 véhicules en quelques jours (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Un radar installé à l'avenue de l'Elysée à Lausanne a flashé plus de 7500 véhicules en quelques jours. Comme il est situé dans la première "zone 30 sur axe" de Lausanne, la Municipalité en conclut que les mesures d’accompagnement et de signalisations n’étaient pas suffisantes. Aucune sanction ne sera retenue.

La première zone 30 sur axe, soit un tronçon limité à 30 km/h sur une route destinée à la circulation générale, est entrée en vigueur en mai dernier à l’est de l’avenue de Cour, entre l’avenue Frédéric-César-de-la-Harpe, celle de l’Elysée et jusqu'à l’avenue Fantaisie, détaille la Municipalité lundi dans un communiqué. Depuis mercredi dernier, elle fait l’objet de contrôles de vitesse via un radar.

Vu le nombre exceptionnellement important d’infractions commises, la Municipalité a conclu que la signalisation et les mesures d’accompagnement n’étaient pas assez visibles et que les usagers n’ont pas compris que l’avenue de l’Elysée est désormais limitée à 30 km/h. De plus, suite à un problème technique, deux indicateurs de vitesse sur trois affichaient encore un smiley souriant vert jusqu’à 50 km/h et ce jusqu’à vendredi.

Aucune sanction ne sera retenue contre les usagers en excès de vitesse, annonce la Ville. Le radar sur l’avenue de l’Elysée a été arrêté le temps de renforcer la signalisation sur place et que la population s’habitue à ce changement de vitesse, précise le communiqué. Une nouvelle période d’adaptation est prévue suite à la mise en place des mesures d’informations supplémentaires.

La limitation à 30 km/h des avenues de Cour et Elysée s’intègre dans la stratégie de la Municipalité d’abaissement des vitesses. Objectif: apaiser le trafic, limiter le bruit routier et augmenter la sécurité pour l’ensemble des usagers et des usagères.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Biden exhorte son parti à "se rassembler" autour de lui

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"Tout manque de discernement sur la tâche qui nous attend ne ferait qu'aider Trump et nous desservir", estime Joe Biden, plus opposé que jamais à l'idée de lâcher la course à un second mandat (archives). (© KEYSTONE/EPA/SAMUEL CORUM / POOL)

Joe Biden, très remonté à l'entame d'une semaine cruciale pour sa survie politique, a exhorté lundi les élus de son parti à "se rassembler" autour de lui. Il assure avoir le soutien de "l'électeur moyen" et ne veut rien savoir d'un abandon pour l'élection de novembre.

"Je suis fermement décidé à rester en course", écrit le président américain dans une lettre aux parlementaires démocrates, de retour en session à Washington après la pause de la fête nationale du 4 juillet. "Tout manque de discernement sur la tâche qui nous attend ne ferait qu'aider Trump et nous desservir. Il est temps de se rassembler", juge le démocrate de 81 ans.

Joe Biden fait savoir qu'il n'est "pas aveugle" aux "préoccupations" exprimées depuis ce duel télévisé face à son adversaire de 78 ans, lors duquel il est apparu très fatigué et embrouillé.

Mais il rappelle avoir remporté très largement la primaire de son parti et assène que "ce n'est pas à la presse, aux commentateurs, aux grands donateurs" de décider de sa candidature à la présidentielle.

"Défiez-moi"

Lors d'un appel retransmis pendant l'émission matinale de la chaîne MSNBC, il s'en est pris avec véhémence aux frondeurs dans son propre parti. "Ces gars qui pensent que je ne devrais pas me présenter, qu'ils se présentent contre moi. (...) Défiez-moi à la convention" démocrate du mois d'août, a lancé Joe Biden sur un ton furieux.

"Je me fiche de ce que pensent les millionnaires", a-t-il encore déclaré, se disant "persuadé" d'avoir le soutien de "l'électeur moyen", et voyant un présage favorable dans le résultat des élections législatives françaises. "La France a rejeté l'extrémisme, les démocrates (américains) le rejetteront aussi", a-t-il dit.

Joe Biden a souligné qu'il avait mené une campagne énergique depuis son débat raté, alors que Donald Trump n'avait "rien foutu" si ce n'est "se promener dans sa voiturette de golf" dans sa luxueuse résidence de Floride.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La gauche revendique Matignon, mais Macron maintient Attal

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Gabriel Attal devrait rester pour le moment 1er ministre. (© KEYSTONE/EPA/VALENTINA CAMU)

Arrivée en tête des législatives, mais loin de la majorité absolue, la gauche assure lundi qu'elle proposera "dans la semaine" un nom pour Matignon. Gabriel Attal a lui présenté sa démission, mais a été maintenu pour "assurer la stabilité du pays".

Aucun camp ne semble en mesure de gouverner seul: ni le Nouveau Front populaire (autour de 190 sièges), ni le camp présidentiel (autour de 160 sièges), ni le RN et ses alliés (plus de 140 sièges) n'ont obtenu la majorité absolue à l'Assemblée nationale (289 députés).

Prenant acte de ce résultat, le Premier ministre sortant Gabriel Attal a présenté sa démission à Emmanuel Macron, qui lui a demandé de rester en poste "pour le moment" afin d'"assurer la stabilité du pays" alors que la France doit accueillir les JO à partir du 26 juillet.

Les deux têtes de l'exécutif ont été rejointes à l'Elysée par plusieurs ministres dont Gérald Darmanin (Intérieur) et Stéphane Séjourné (Affaires étrangères).

La gauche met la pression

La gauche met déjà la pression sur Matignon. La cheffe des écologistes Marine Tondelier a estimé qu'Emmanuel Macron "devrait appeler aujourd'hui" la gauche "à lui transmettre un nom de Premier ministre".

Le socialiste Olivier Faure a pour sa part souhaité que le NFP "puisse être en mesure de présenter une candidature" pour Matignon "dans la semaine".

Les dernières déclarations de l'insoumise Mathilde Panot risquent en tout cas de cristalliser les tensions au sein de la fragile union : l'insoumise a jugé que le dirigeant controversé de LFI Jean-Luc Mélenchon "n'est absolument pas disqualifié" pour ce poste.

Point de vue que ne partagent pas ses alliés, alors que les rapports de force ont évolué au sein de l'alliance de gauche où La France insoumise est moins hégémonique, d'autant que ses "frondeurs" comme Clémentine Autain et François Ruffin ne siègeront plus dans le même groupe.

Les macronistes pour une coalition

Pendant ce temps, le camp macroniste continue de plaider pour une coalition. "J'y crois plus que jamais", a affirmé Yaël-Braun Pivet. L'ex-présidente de l'Assemblée nationale n'envisage toutefois de ne gouverner qu'avec "des personnes qui partagent (ses) valeurs et (ses) objectifs, ce n'est ni le cas de LFI ni le cas du RN".

Plus restrictive, sa collègue Aurore Bergé a directement tendu une perche à la soixantaine de députés Républicains: "Est-ce qu'ils veulent rester une force d'opposition systématique ?".

Un élargissement à droite mal engagé puisque Laurent Wauquiez, de retour sur la scène nationale avec son élection en Haute-Loire, a prévenu dimanche soir qu'il "n'y aura ni coalition ni compromission" de la part de LR.

Calculs différents

Le patron du MoDem François Bayrou a pour sa part jugé "possible" de constituer une majorité sans RN ni LFI, et semblé miser sur une division de la gauche, pointant "des attitudes et des choix politiques incompatibles" au sein du Nouveau Front populaire.

Des calculs contestés par Marine Tondelier: "Ceux qui nous expliquent qu'ils vont faire une majorité sans LFI n'ont pas eu les mêmes profs de maths que moi (...). Je ne vois pas comment c'est possible".

"Il va falloir parler"

Quitte à apporter de l'eau au moulin du Rassemblement national. Emmanuel Macron doit "décider s'il doit nommer un Premier ministre d'extrême gauche, et ensuite bon courage pour le vote de la confiance, bon courage pour construire un budget", a relevé le vice-président du parti d'extrême droite, Sébastien Chenu, sur France Inter.

Le programme du NFP, de l'abrogation de la réforme des retraites au Smic à 1600 euros net, paraît en effet peu compatible avec les ambitions du camp présidentiel.

Jean-Luc Mélenchon s'est pourtant montré inflexible dimanche soir, affirmant qu'Emmanuel Macron devait "s'en aller ou nommer un Premier ministre" issu du Nouveau Front populaire. A l'opposé du social-démocrate Raphaël Glucksmann qui a admis qu'"il va falloir discuter, il va falloir dialoguer" face à cette Assemblée "divisée".

Malgré l'incertitude de la situation, les marchés financiers sont restés neutres lundi matin, la Bourse de Paris ouvrant en légère baisse avant repartir dans le vert à la mi-journée.

A l'étranger

A l'étranger, le scrutin était particulièrement scruté. Le gouvernement allemand a exprimé un "certain soulagement" après la contre-performance du RN, dont se sont également réjouis les Premiers ministres espagnol et polonais.

En Russie par contre, le Kremlin "ne nourri(t) pas d'espoir ni d'illusion particulière" après les résultats très en deçà des attentes de l'extrême droite française, souvent accusée de connivence avec Moscou.

Pendant ce temps à Paris, des discussions vont vite débuter à l'Assemblée nationale pour la répartition des groupes politiques et l'attribution des postes clés, avec l'élection de son futur président le 18 juillet. La sortante Yaël Braun-Pivet, réélue dans les Yvelines, continue de croire au perchoir.

Les portes du Palais Bourbon ouvraient officiellement à 14h00 lundi pour accueillir une partie des 577 députés de la nouvelle législature... Tous ne sont pas au rendez-vous: les Insoumis, par exemple, ont prévu de venir ensemble mardi matin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Refus des règles d'éthique médicale: l'autorité ne s'en mêle pas

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Le Tribunal fédéral rejette le recours d'un Bernois qui demandait que ses médecins soignants soient dispensés de suivre les directives de l'Académie des sciences médicales (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les autorités ne sont pas tenues de confirmer qu'un patient a libéré ses médecins traitants des règles éthiques de l'Académie suisse des sciences médicales. Le Tribunal fédéral déboute un patient bernois qui exigeait une telle attestation de son canton.

Atteint d'un cancer, le recourant demandait que son canton atteste de son rejet de toutes les directives de l'Académie suisse des sciences médicales (ASSM) comportant des règles éthiques et de son refus que celles-ci soient appliquées lors de son traitement. En outre, il demandait que les médecins qui se conformeraient à sa demande ne soient pas sanctionnés.

Le Tribunal fédéral estime que les autorités ne peuvent pas s'engager dans ce sens. Le recourant a "répudié" sans équivoque ces directives. Il a ainsi créé un contexte légal clair pour le personnel médical qui sera amené à le traiter à l'avenir.

Selon les juges, ces directives constituent un ensemble de règles privé auquel on peut se référer pour élaborer des normes légales. Cependant, les dispositions légales en vigueur priment.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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