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Demande d'annulation de la garantie déposée par Trump à New York

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Dans ce dossier, Donald Trump a été condamné à 454 millions de dollars d'amende, avec ses fils Eric et Donald Jr., pour fraudes financières au sein de leur empire immobilier Trump Organization (archives). (© KEYSTONE/AP/Evan Vucci)

La procureure générale de l'Etat de New York a requis vendredi l'annulation de la garantie de 175 millions de dollars versée par l'ex-président américain Donald Trump dans l'affaire de fraudes financières. Elle lui avait permis d'éviter des saisies sur son patrimoine.

M. Trump avait écopé d'une condamnation à 454 millions de dollars d'amende dans cette affaire. Outre de repousser d'humiliantes saisies judiciaires sur son patrimoine, la garantie, déposée le 1er avril, lui avait permis de faire appel de la condamnation.

Mais dans un document judiciaire déposé vendredi par la procureure générale Letitia James, à trois jours d'une audience sur la validité de cette garantie, ses services assurent qu'elle doit être annulée.

"Plutôt que de choisir comme caution une grande compagnie d'assurance nationale licenciée à New York, expérimentée dans la souscription de garanties de cautionnements et dont les liquidités sont largement supérieures à 175 millions de dollars", Donald Trump a "préféré choisir Knight Specialty Insurance Company, un petit assureur qui n'est pas autorisé à exercer à New York [...] qui n'a jamais souscrit de caution à New York ni au cours des deux années précédentes dans aucune autre juridiction et qui dispose de liquidités totales de 138 millions de dollars", exposent-ils.

Valeurs des actifs gonflées

Donald Trump avait été condamné mi-février à 454 millions de dollars d'amende avec ses fils Eric et Donald Jr., pour fraudes financières au sein de leur empire immobilier Trump Organization.

Ils étaient accusés d'avoir gonflé à hauteur de plusieurs milliards de dollars les actifs de leur patrimoine immobilier tout au long des années 2010 pour se voir octroyer des prêts plus favorables des banques.

Après la condamnation, la procureure générale de l'Etat de New York avait menacé de lancer des saisies judiciaires pour recouvrer la valeur de l'amende, en citant l'immeuble du 40 Wall Street.

L'audience sur cette garantie est prévue lundi, le jour où le premier procès pénal de Donald Trump, centré sur des paiements dissimulés à une ancienne vedette de films pornographiques pour acheter son silence en pleine campagne présidentielle de 2016, entrera dans le vif du sujet avec les propos liminaires de l'accusation et de la défense.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Cachemire indien: 24 morts dans une attaque contre des touristes

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Des policiers indiens arrêtent des véhicules pour un contrôle au sud de Srinagar. (© KEYSTONE/EPA/FAROOQ KHAN)

Au moins 24 personnes ont été tuées au Cachemire indien après que des hommes armés ont ouvert le feu sur un groupe de touristes mardi. Il s'agit de l'une des pires attaques visant des civils depuis des années selon les autorités locales.

"Au moins 24 personnes ont été tuées", a déclaré à l'AFP un haut responsable de la police du Cachemire sous couvert d'anonymat. Aucun bilan officiel n'a encore été annoncé.

Le Premier ministre indien Narendra Modi a dénoncé un "acte odieux", promettant que les assaillants "seront traduits en justice". "Leur dessein maléfique n'aboutira jamais. Notre détermination à lutter contre le terrorisme est inébranlable et elle ne fera que se renforcer", a déclaré M. Modi dans un communiqué après l'attaque

Celle-ci est survenue à Pahalgam, une destination touristique populaire à environ 90 kilomètres de l'importante ville de Srinagar.

"Conséquences les plus sévères" promises

Le ministre indien de l'Intérieur Amit Shah a annoncé se rendre par avion sur les lieux de l'attaque. "Ceux qui sont impliqués dans cet acte de terreur lâche ne seront pas épargnés, et nous imposerons aux auteurs les conséquences les plus sévères", a déclaré M. Shah dans un communiqué.

Le chef du gouvernement local Omar Abdullah a déclaré que le bilan des victimes était "encore en cours de vérification", mais a affirmé que "l'attaque est bien plus importante que tout ce que nous avons vu visant des civils ces dernières années". "Cette attaque contre des personnes qui nous rendent visite est une abomination", a-t-il déclaré dans un communiqué.

Rahul Gandhi, chef du principal parti d'opposition en Inde, le Congrès, a qualifié ces attaques de "dévastatrices". "Le pays tout entier est uni contre le terrorisme", a-t-il déclaré dans un communiqué, appelant le gouvernement fédéral à "assumer ses responsabilités".

Autonomie révoquée

L'Inde compte environ 500'000 soldats déployés en permanence dans le territoire, bien que les combats aient diminué depuis que le gouvernement de Narendra Modi a révoqué l'autonomie limitée du Cachemire en 2019.

Depuis cette date, les autorités indiennes ont fortement promu cette région montagneuse comme destination touristique, tant pour le ski durant les mois d'hiver que pour échapper à la chaleur étouffante de l'été dans le reste de l'Inde.

Environ 3,5 millions de touristes ont visité le Cachemire en 2024, dont une majorité de touristes indiens, selon les chiffres officiels.

En 2023, l'Inde a accueilli une réunion du G20 sur le tourisme à Srinagar placée sous haute sécurité pour montrer que le calme était de retour, après la répression massive qui avait suivi l'annulation de l'autonomie limitée de la région par New Delhi en 2019.

Complexes touristiques en développement

De nombreux complexes touristiques sont en cours de développement, y compris certains situés près de la frontière fortement militarisée qui divise le Cachemire entre l'Inde et le Pakistan.

Des rebelles de la région à majorité musulmane mènent une insurrection depuis 1989. Ils réclament l'indépendance ou une fusion avec le Pakistan, qui contrôle une partie plus petite de la région du Cachemire et, comme l'Inde, revendique la région dans son intégralité.

L'Inde accuse régulièrement le Pakistan de soutenir les combattants. Islamabad nie cette accusation, affirmant seulement son soutien à l'autodétermination du Cachemire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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ONU: la famine "s'aggrave, de manière délibérée" à Gaza

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Selon le ministère de la Santé du Hamas, 51'266 Palestiniens ont été tués à Gaza par l'offensive de l'armée israélienne, depuis le début de la guerre. Ici, un homme porte le cadavre de son frère de 4 ans tué par un bombardement israélien sur Gaza-Ville. (© KEYSTONE/AP/Jehad Alshrafi)

Le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) Philippe Lazzarini a dénoncé mardi "la famine qui s'aggrave de manière délibérée" à Gaza, après 50 jours de blocus israélien sur l'aide entrant dans le territoire palestinien ravagé par la guerre.

"Gaza est devenue une terre de désespoir. La faim s'étend et s'aggrave, de manière délibérée et provoquée par l'homme", a-t-il affirmé.

Après 18 mois de guerre dévastatrice et un blocus israélien sur l'aide humanitaire depuis le 2 mars, l'ONU a mis en garde contre une situation humanitaire désastreuse pour les 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza. Israël accuse le Hamas de détourner l'aide, ce que dément le mouvement islamiste palestinien qui contrôle Gaza.

"Aide utilisée comme arme de guerre"

Jeudi, des responsables de 12 importantes organisations humanitaires internationales ont averti que la famine n'était "pas seulement un risque", mais qu'elle était "probablement en train de se développer rapidement dans presque toutes les parties" du territoire.

Dans son message sur X, M. Lazzarini déplore une "punition collective" des habitants de Gaza. "Les blessés, les malades et les personnes âgées sont privés de fournitures médicales et de soins", a-t-il souligné.

"L'aide humanitaire est utilisée comme une monnaie d'échange et une arme de guerre", a-t-il poursuivi, tout en demandant la reprise de l'acheminement de l'aide humanitaire, la libération des otages et l'instauration d'un nouveau cessez-le-feu.

Plus de 51'000 morts à Gaza

La guerre a été déclenchée par l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 sont mortes, selon l'armée israélienne.

Une trêve du 19 janvier au 17 mars a permis le retour en Israël de 33 otages, incluant huit morts, en échange de la sortie d'environ 1800 Palestiniens des prisons israéliennes.

Selon le ministère de la Santé du Hamas, 51'266 Palestiniens ont été tués à Gaza par l'offensive de l'armée israélienne, depuis le début de la guerre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La crise existentielle de Nissan exacerbée par les droits de douane

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Nissan a réalisé l'an dernier 30% de ses ventes mondiales aux Etats-Unis. (archive) (© KEYSTONE/EPA/KIMIMASA MAYAMA)

Les taxes douanières américaines sur l'automobile plombent le constructeur japonais Nissan, déjà massivement endetté et déficitaire, pour qui les Etats-Unis restent un marché crucial.

"Impact énorme"

Depuis début avril, Washington surtaxe à 25% les voitures importées aux Etats-Unis. Or, Nissan a réalisé l'an dernier 30% de ses ventes mondiales dans ce pays: 924.000 véhicules, dont 45% étaient importés du Japon et du Mexique.

Le groupe est déjà fragilisé: il anticipe une perte nette annuelle de 500 millions d'euros sur l'exercice achevé fin mars, sur fond d'essoufflement des ventes. Pour se redresser, il avait annoncé début novembre vouloir supprimer 9000 postes dans le monde et réduire de 20% ses capacités de production.

Certes, Nissan produit en partie son SUV Rogue dans son usine du Tennessee, mais son importante production au Mexique "est un point négatif majeur", observe Christopher Richter, du consultant CSLA.

"Des entreprises comme Toyota et Honda, disposant de bases de bénéfices robustes peuvent mieux résister", mais pour Nissan, "l'impact sera énorme", indique à l'AFP Tatsuo Yoshida, analyste de Bloomberg Intelligence.

Selon lui, absorber les surtaxes sans les répercuter aux consommateurs représenterait pour Nissan une perte annuelle de 2,7 milliards d'euros.

Si Nissan reste en quête d'un allié après l'échec du rapprochement avec son compatriote Honda, "ce n'est pas un partenaire qui résoudra les problèmes douaniers", insiste une source industrielle proche du dossier, jugeant "plus urgent d'intensifier son plan de redressement".

Ajuster les prix

Dans l'immédiat, Nissan assure "disposer de stocks importants chez (ses) concessionnaires américains, non affectés par les surtaxes". Des stocks s'expliquant par des ventes moroses, faute d'avoir proposé les modèles hybrides prisés par les consommateurs américains.

Au-delà, "la réponse à court terme sera d'ajuster les prix de vente (des véhicules importés) aux Etats-Unis", souligne Tatsuo Yoshida.

"Mais si vous augmentez les prix pour ne pas perdre vos marges, et que vos concurrents dans le même segment ne le font pas, alors vous perdrez immédiatement en volumes (de ventes)", s'alarme la source industrielle. "Et si tous augmentent leurs prix", cela découragera les acheteurs.

Nissan prévoit d'adapter ses plans pour ses usines de Canton (Mississippi) et de Smyrna (Tennessee). Alors qu'il entendait la sabrer, il a annoncé maintenir la deuxième chaîne du SUV Rogue à Smyrna. Et il cessera de commercialiser aux Etats-Unis deux SUV produits au Mexique.

Difficile d'imaginer des marchés alternatifs: "Nissan peine à vendre ses voitures partout, il n'est pas réaliste d'explorer d'autres marchés", cingle M. Yoshida.

"Pas de solution miracle"

"La solution la plus simple serait de transférer la production du Mexique et du Japon vers les États-Unis, cette stratégie prendrait six mois ou plus", explique à l'AFP Todd Duvick, du cabinet CreditSights.

"Nissan étudiera ses options en matière de prix, transferts de production, changements de fournisseurs afin de privilégier les composants américains...", estime-t-il.

Donald Trump vise la réindustrialisation, alors qu'environ la moitié des 16 millions de voitures vendues en 2024 aux Etats-Unis étaient importées.

"Mais transférer sa production signifie créer des capacités, les outillages, trouver les fournisseurs... Pour réaliser quelque chose de significatif, ça prendra au minimum deux ans", au détriment d'usines japonaises, insiste la source proche.

"Nissan nous a fait part de son intention de revoir une partie de sa production", s'inquiète auprès de l'AFP un responsable de la préfecture de Fukuoka (sud du Japon) qui abrite deux filiales produisant notamment le Rogue.

Nissan pourrait en profiter pour commencer à produire aux Etats-Unis des modèles hybrides et électriques adaptés au marché américain.

Vu l'ampleur et le coût des projets, "ce n'est pas une solution miracle. Cela deviendra une option à long terme, mais je doute qu'un constructeur japonais soit pour l'heure sérieusement prêt à franchir le pas", affirme Tatsuo Yoshida.

Face aux revirements fréquents de l'administration Trump, "la mesure la plus réaliste est de se préparer sans épuiser ses ressources et effectifs: opter d'abord pour (l'ajustement des prix), et, si la situation perdure, transférer la production", ajoute-t-il.

Si les barrières douanières s'installent, "cela pourrait porter un coup fatal à Nissan, qui se trouverait à court de liquidités" mais un allié pourrait apporter son secours, "qu'il s'agisse de Honda ou d'une firme tech", juge-t-il.

"Même si cela ne constitue pas un coup mortel pour Nissan, cela pourrait certainement rendre son plan de redressement et sa survie à long terme plus difficiles", complète M. Duvick.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

La Russie met en garde contre toute précipitation

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Le président russe Vladimir Poutine ne veut pas précipiter les négociations pour un cessez-le-feu (archives). (© KEYSTONE/EPA/VYACHESLAV PROKOFYEV / SPUTNIK / KREMLIN POOL)

Le Kremlin a mis mardi en garde contre toute précipitation dans les discussions sur le règlement du conflit en Ukraine, à la veille d'une nouvelle rencontre entre Américains, Ukrainiens et Européens. La réunion vise à pousser un cessez-le-feu.

Le président américain Donald Trump, qui veut mettre un terme au plus vite à cette guerre "terrible et insensée", avait dit dimanche espérer un accord "dans la semaine" entre Moscou et Kiev, sans dévoiler les contours de cet engagement hypothétique.

Le locataire de la Maison Blanche semble s'impatienter et son secrétaire d'Etat, Marco Rubio, a mis la pression sur les deux belligérants la semaine dernière. Il a assuré que Washington pourrait "passer à autre chose" et se retirer des négociations si les Etats-Unis venaient à établir que la paix "n'est pas possible".

En attendant, Vladimir Poutine considère avoir de bonnes cartes entre les mains: malgré de lourdes pertes, son armée avance en Ukraine et contrôle près de 20% du territoire de son voisin, les forces ukrainiennes ont été quasiment entièrement repoussées de la région russe de Koursk, et Donald Trump a impulsé un rapprochement inattendu avec lui depuis mi-février, au grand dam des Occidentaux et de Kiev.

Demandes maximalistes

Ses demandes restent donc maximalistes: le président russe appelle à la reddition de l'Ukraine, son renoncement à rejoindre l'Otan et il demande que Moscou garde les cinq régions ukrainiennes que la Russie a annexées. Des conditions inacceptables pour Kiev et ses alliés.

Plus largement, Vladimir Poutine aimerait parvenir à un accord sur une refonte de l'architecture sécuritaire en Europe, lui qui dénonce l'expansion de l'Otan aux frontières russes depuis la chute de l'URSS au début des années 1990.

En l'état, donc, le maître du Kremlin ne veut pas précipiter, comme l'a fait savoir son porte-parole Dmitri Peskov lundi: le règlement du conflit est "un sujet tellement complexe" qu'"il ne vaut probablement mieux pas fixer de délai serré".

Comprendre: Moscou ne veut pas "essayer de faire rentrer un règlement viable (du conflit) dans un court laps de temps".

Trump optimiste

Or, Donald Trump avait dit dimanche espérer "un accord cette semaine" entre Russes et Ukrainiens, dans un bref message qui ne précisait pas sur quoi le président américain fondait son optimisme soudain. Vendredi, il avait pourtant menacé de se retirer des négociations, faute de progrès rapides dans les discussions.

C'est dans ce contexte incertain qu'Américains, Ukrainiens, Britanniques et Français se retrouveront mercredi à Londres pour une deuxième série de réunions, selon un haut responsable ukrainien, après de premières discussions dans ce format inédit jeudi dernier à Paris.

Cette réunion dans la capitale française n'avait pas permis d'avancée majeure, mais le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit lundi soir vouloir pousser mercredi pour "un cessez-le-feu sans conditions" - une proposition que Vladimir Poutine a pourtant ignorée une première fois en mars.

"Cela doit être le point de départ" vers "la paix", a martelé le chef de l'Etat ukrainien, qualifiant un tel arrêt des hostilités de "priorité absolue".

Plus tôt lundi, il avait aussi dit attendre "une réponse claire" de la Russie à sa proposition sur une nouvelle trêve concernant précisément les attaques contre les infrastructures civiles, après que Vladimir Poutine eut indiqué simplement vouloir "analyser" cette offre.

"Opération marketing"

Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a répété mardi que le maître du Kremlin était "prêt à en discuter", mais Moscou veut "d'abord comprendre si la partie ukrainienne est prête" à un tel cessez-le-feu.

"Si nous parlons d'infrastructures civiles, nous devons clairement différencier les situations dans lesquelles ces infrastructures peuvent être utilisées à des fins militaires et celles dans lesquelles elles ne peuvent pas l'être", a-t-il relevé, deux jours après une trêve pascale annoncée par Vladimir Poutine.

Pendant le week-end, Moscou et Kiev se sont accusés mutuellement de l'avoir violée, et les alliés de l'Ukraine, comme la France, ont dénoncé une "opération marketing", de "séduction", vis-à-vis de l'imprévisible Donald Trump.

Reprise des frappes

Depuis, l'armée russe a repris ses frappes contre l'Ukraine et revendiqué mardi la prise d'une petite localité, Soukhaïa Balka, dans la région de Donetsk.

Des bombes guidées russes ont tué une personne et blessé 23 autres dans un quartier résidentiel de la ville méridionale de Zaporijjia, selon les secours ukrainiens.

Six autres ont été blessées à Kherson (sud), sept à Kharkiv et quatre à Koupiansk (nord-est), d'après les autorités ukrainiennes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Les funérailles du pape se dérouleront samedi place Saint-Pierre

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L:es obsèques du pape François se tiendront samedi matin. (© KEYSTONE/EPA VATICAN MEDIA)

Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin sur la place Saint-Pierre au Vatican. Des centaines de milliers de fidèles sont attendus, ainsi que des dirigeants étrangers comme Donald Trump, Emmanuel Macron, Volodymyr Zelensky ou Karin Keller-Sutter.

La messe débutera à 10h00. A l'issue de la célébration, le cercueil sera transféré à la basilique Sainte-Marie-Majeure dans le centre de Rome, dédiée à la Vierge, où le pape sera enterré conformément à sa volonté.

Le Saint-Siège a diffusé mardi matin les premières images du pape François dans son cercueil ouvert, encadré de deux gardes suisses dans la chapelle de la résidence Sainte-Marthe du Vatican, où il vivait.

Sans catafalque

Sa dépouille sera transférée à la basilique Saint-Pierre mercredi matin à 09h00 afin d'être exposée aux fidèles, sans catafalque, une demande du souverain pontife argentin qui a souhaité introduire plus de simplicité et de sobriété dans les rites funéraires papaux.

Sur des photos et une vidéo réalisées lundi soir après la mise en bière, le pape, qui a succombé lundi matin à un accident vasculaire cérébral (AVC) à 88 ans, porte une mitre blanche et une chasuble rouge, tandis que ses mains enserrent un chapelet.

Soeur Nathalie Becquart, sous-secrétaire du Synode des évêques, qui s'est recueillie lundi soir devant le cercueil, a confié à des journalistes avoir vécu un moment "très émouvant, très touchant", éprouvant "à la fois de la tristesse et de l'action de grâce pour tout ce qu'il a donné jusqu'au bout".

"Pour nous, c'est le temps du deuil. L'Eglise, c'est comme une grande famille et dans un moment comme ça, pour ceux qui ont côtoyé le pape de près, qui l'ont servi, on perd quelqu'un d'assez proche", a-t-elle ajouté.

"Tout est arrivé très vite"

Selon Vatican News, le média officiel du Vatican, le pape a été pris d'un malaise lundi vers 05h30 du matin. Plus d'une heure plus tard, après avoir fait un salut de la main à son infirmier, il est tombé dans le coma avant de mourir.

"Il n'a pas souffert, tout est arrivé très vite", ont raconté les personnes présentes à Vatican News, qui précise que le pape a, parmi ses derniers mots, remercié son infirmier personnel pour l'avoir encouragé à faire un ultime tour en papamobile le dimanche de Pâques et à saluer les fidèles place Saint-Pierre.

Mardi matin, une soixantaine de cardinaux se sont réunis à huis clos, notamment pour décider des modalités des funérailles. Les 135 cardinaux électeurs, ceux âgés de moins de 80 ans, auront aussi la lourde tâche d'élire son successeur lors du conclave, qui devrait se réunir début mai. Parmi eux figurent deux Suisses, le Bâlois Kurt Koch et le Valaisan Emil Paul Tscherrig. Les cardinaux se retrouveront à nouveau mercredi après-midi.

Dizaines de chefs d'Etat

Comme pour Jean Paul II en 2005, des dizaines de chefs d'Etat et de têtes couronnées sont attendus aux funérailles du chef de l'Eglise catholique, sous haute sécurité.

Donald Trump a annoncé qu'il viendrait avec sa femme Melania, malgré les critiques dures et répétées du pape contre sa politique anti-migrants. "Nous sommes impatients d'y être!" a écrit le président américain sur son réseau Truth Social.

Le président français Macron et son homologue ukrainien Zelensky entendent également faire le déplacement, de même que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le président du Conseil européen, Antonio Costa et le chancelier allemand Olaf Scholz.

La présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter a quant à elle écrit sur X: "Je prévois de me rendre à Rome pour représenter la Suisse lors des obsèques du pape François".

En revanche, le président russe Vladimir Poutine ne prévoit pas de se rendre aux funérailles, a indiqué mardi le Kremlin. La Pologne, pays à tradition catholique, observera un jour de deuil national samedi pour les obsèques du pape.

"Révolutionnaire"

Le souverain pontife fait la une de toute la presse internationale mardi: plusieurs journaux italiens mentionnent le "pape des laissés pour compte". "Perdimus Papam", titre Libération, tandis que le quotidien britannique The Guardian évoque la mort d'un pape "révolutionnaire".

Des centaines de journalistes des quatre coins du monde affluent à Rome tandis que la police italienne a bouclé les accès à la place Saint-Pierre pour encadrer l'entrée des touristes et fidèles. Les drapeaux jaune et blanc du Vatican ont été mis en berne et une nouvelle prière se tiendra mardi soir à 19h30.

Hommages unanimes

De l'Iran à l'Allemagne en passant par les Etats-Unis, l'UE, l'ONU, le Liban, Israël ou l'Autorité palestinienne, les dirigeants du monde entier ont rendu un hommage unanime à François. Pékin a présenté mardi ses "condoléances" et dit vouloir continuer à développer ses relations avec le Vatican.

Son compatriote, la star du football Lionel Messi qu'il avait rencontré, a évoqué "un pape différent, proche, argentin... Repose en paix, pape François", a-t-il écrit sur Instagram.

"J'ai vu le jour de Pâques que le pape était fatigué. Il est allé jusqu'au bout, jusqu'au dernier souffle", a déclaré le cardinal François Bustillo, évêque d'Ajaccio. "Il est parti au milieu de son peuple."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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