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International

Le nouveau dirigeant de Syrie a rencontré une délégation américaine

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La délégation américaine comprend notamment Barbara Leaf, la responsable du Moyen-Orient au sein du département d'Etat. (© KEYSTONE/EPA/HASAN BELAL)

Le nouveau dirigeant syrien, Ahmad al-Chareh, a eu vendredi une rencontre "positive" avec des diplomates américains arrivés à Damas pour un premier contact formel avec les nouveaux dirigeants du pays, a indiqué un responsable syrien à l'AFP.

"La rencontre a eu lieu et elle était positive. Et les résultats seront positifs si Dieu le veut", a indiqué ce responsable qui a requis l'anonymat. Une conférence de presse prévue par la délégation américaine, qui comprend Barbara Leaf, responsable du Moyen-Orient au sein du département d'Etat, a toutefois été annulée pour des "raisons de sécurité", a annoncé une porte-parole américaine à Damas.

M.Chareh, connu jusqu'à présent par son nom de guerre Abou Mohammad al-Jolani, est le chef du groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS) classé comme "terroriste" par plusieurs pays dont les Etats-Unis, et est lui même visé par des sanctions américaines.

Droits des femmes

Après plus de treize ans de guerre civile, la victoire de l'alliance rebelle menée par HTS a mis fin à un demi-siècle de pouvoir sans partage du clan Assad et de répression. Les nouveaux dirigeants sont désormais scrutés sur leur respect des droits humains, leur traitement des minorités et l'avenir des régions kurdes semi-autonomes du nord de la Syrie.

Les femmes sont "absolument indispensables" pour reconstruire la Syrie, a affirmé vendredi la directrice générale de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), Amy Pope, devant la presse à Genève. De retour de Syrie, elle a aussi appelé à "réévaluer" les sanctions internationales pour permettre la reconstruction du pays.

Jeudi, des centaines de personnes ont manifesté à Damas pour la démocratie et les droits des femmes. "L'ère du silence est révolue. Nous serons à l'affût de toute position qui porterait préjudice aux femmes et ne l'accepterons pas", a assuré une manifestante de 50 ans.

Au même moment, des milliers de personnes manifestaient à Qamichli (nord-est) en soutien aux forces kurdes qui tentent de repousser des offensives de combattants soutenus par la Turquie, alliée du nouveau pouvoir.

"Un moment historique"

La délégation américaine doit aussi rencontrer à Damas des représentants de la société civile pour discuter "de leur vision de l'avenir de leur pays et de la manière dont les Etats-Unis peuvent les soutenir", selon le département d'Etat. La France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'ONU avaient déjà envoyé des émissaires à Damas.

La chute de Bachar al-Assad a été accueillie par des scènes de liesse, près de 14 ans après le début de la guerre civile déclenchée en 2011 par la répression de manifestations prodémocratie, qui a fait un demi-million de morts et poussé à l'exil six millions de Syriens. Le pays exsangue a besoin de toute urgence d'une aide humanitaire "massive", selon l'ONU.

"Le peuple syrien se trouve à un moment historique et à un moment d'opportunité, et cette opportunité ne doit pas être manquée", a affirmé jeudi le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres.

Cadre de l'EI tué

Méfiants, les Occidentaux cherchent néanmoins à établir des liens avec les autorités de transition, conscients du risque de fragmentation du pays et de résurgence du groupe djihadiste Etat islamique (EI), jamais totalement éradiqué dans le pays.

L'armée américaine a annoncé vendredi avoir tué la veille dans une frappe en Syrie un cadre de l'EI et un autre membre du groupe dans la province orientale de Deir Ezzor.

Les Etats-Unis avaient indiqué jeudi avoir doublé ces derniers mois leurs effectifs militaires en Syrie dans le cadre des opérations contre l'EI, les portant à environ 2000 personnes.

Washington soutient les Forces démocratiques syriennes (FDS), dominées par les Kurdes, qui contrôlent les zones semi-autonomes du nord de la Syrie.

Appel d'Erdogan

La situation reste particulièrement volatile dans cette partie du pays, où la communauté kurde, longtemps opprimée, craint de perdre l'autonomie limitée qu'elle a chèrement acquise depuis 2011. En parallèle, des combats opposent des groupes soutenus par la Turquie à des combattants kurdes soutenus par Washington.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a une nouvelle fois vendredi appelé à "éradiquer" les "organisations terroristes" en Syrie, citant l'EI et le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui mène une insurrection séparatiste en Turquie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Le volume des glaciers a reculé de 450 milliards de tonnes en 2024

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L'Organisation météorologique mondiale (OMM) dirigée par Celeste Saulo alerte sur le recul des glaciers dans différents pays (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le volume mondial des glaciers a encore reculé l'année dernière, de 450 milliards de tonnes. Cette diminution est la quatrième la plus importante jamais observée, a affirmé vendredi l'Organisation météorologique mondiale (OMM) à Genève.

La période depuis 2022 a été celle durant laquelle les glaciers ont le plus reculé sur trois ans, selon l'état du climat mondial publié par cette institution. Cinq des six dernières années ont vu la diminution la plus rapide de cet écosystème, ajoute l'organisation alors que la communauté internationale commémore la première Journée mondiale des glaciers ce vendredi, en pleine Année des glaciers.

Ceux-ci sont indispensables pour l'énergie, l'eau et le climat mondial, a dit à la presse un responsable de l'OMM, Stefan Uhlenbrook. L'an dernier, une perte nette de volume des glaciers a été observée dans toutes les régions.

La plus importante a été identifiée dans le nord de l'Asie, le nord de l'Europe ou le Svalbard. Le Canada ou les territoires proches du Groenland ont été moins affectés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Le gouvernement israélien limoge le chef du Shin Bet

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Ronen Bar (cliché) a été accusé par le premier ministre israélien d'être à l'origine d'une "campagne de menaces et de fuites dans les médias" (archives). (© KEYSTONE/AP/Gil Cohen-Magen)

Le gouvernement israélien a acté vendredi le limogeage du chef de l'agence de sécurité intérieure Shin Bet, en qui le premier ministre isralien a dit ne plus avoir confiance. Il quittera ses fonctions lorsque son successeur sera nommé ou au plus tard le 10 avril.

"Le gouvernement a approuvé à l'unanimité la proposition du premier ministre Benyamin Netanyahou de mettre fin au mandat" de Ronen Bar, a annoncé le bureau du chef du gouvernement dans un communiqué.

Une lettre de M. Netanyahou aux membres du gouvernement a évoqué "une perte de confiance professionnelle et personnelle persistante entre le premier ministre et le directeur du service", qui empêche "le gouvernement et le premier ministre d'exercer efficacement leurs pouvoirs, ce qui porte atteinte aux capacités opérationnelles du service et à la gouvernance de l'Etat".

Cette "perte de confiance [...] s'est consolidée au cours de la guerre, au-delà de l'échec opérationnel du 7 octobre, et en particulier ces derniers mois", ajoute la lettre, en référence à l'attaque sanglante du Hamas sur le sud d'Israël le 7 octobre 2023, qui avait déclenché la guerre à Gaza.

D'autres graves affaires

Ronen Bar, nommé en octobre 2021 pour un mandat de cinq ans, avait, dès avant la décision, assuré qu'il se défendrait devant les "instances appropriées".

Dans une lettre rendue publique jeudi soir, il a affirmé que les motivations de son limogeage, annoncé dès dimanche par M. Netanyahou, sont basées sur "l'intérêt personnel" et ont pour but d'"empêcher les enquêtes sur les événements qui ont conduit au 7 octobre et sur d'autres graves affaires examinées actuellement par le Shin Bet".

L'annonce dimanche de sa future révocation avait provoqué la colère de l'opposition et entraîné des manifestations. Les protestataires ont dénoncé une "menace contre la démocratie" et accusé M. Netanyahou de vouloir concentrer le pouvoir.

Jeudi soir, plusieurs milliers de personnes ont bravé la pluie et le vent pour manifester devant la résidence privée du premier ministre à Jerusalem, puis devant la Knesset, le Parlement israélien, où les ministres étaient réunis.

M. Bar avait déjà laissé entendre qu'il démissionnerait avant la fin de son mandat, mais selon ses termes et en assumant la responsabilité de l'échec de son agence à prévenir l'attaque.

Une enquête interne du Shin Bet, rendue publique le 4 mars, a reconnu des failles dans la collecte de renseignements qui auraient pu alerter les autorités. Elle a aussi critiqué l'exécutif et M. Netanyahou indirectement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Accident d'avion à Toronto: l'appareil est descendu trop vite

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L'avion de Delta Air Lines s'était retourné après avoir touché le sol, perdant une aile et prenant feu sur le tarmac (archives). (© KEYSTONE/AP)

L'avion ayant eu un accident à l'atterrissage à Toronto en février est descendu trop vite, indique un rapport préliminaire des enquêteurs diffusé jeudi. Une partie du train d'atterrissage s'est rompue lors du choc avec le tarmac.

Quelques secondes avant l'atterrissage, une alerte a retenti dans le cockpit pour prévenir d'"un taux de descente élevé", précise le rapport du bureau de la sécurité des transports du Canada (BST), qui enquête sur les causes de l'accident qui a fait 21 blessés.

Au total, 76 passagers et quatre membres d'équipage se trouvaient à bord de cet avion de Delta Air Lines en provenance de Minneapolis, aux Etats-Unis. L'appareil s'est retourné après avoir touché le sol, perdant une aile et prenant feu sur le tarmac.

335 mètres par minute

"Il s'agit d'une enquête complexe et plusieurs aspects demandent encore des analyses approfondies afin que nous puissions tirer des conclusions définitives", a déclaré dans une vidéo Yoan Marier, président du BST, sans préciser quand serait diffusé le rapport final.

Une seconde avant de toucher le sol, l'avion descendait à une vitesse de 335 mètres par minute alors que l'appareil est conçu pour absorber à l'atterrissage 220 mètres par minute, précise le rapport. Lorsque les roues ont touché le tarmac, une partie du train d'atterrissage droit s'est "rompue".

L'accident survenu au Canada fait suite à d'autres accidents ayant eu lieu en Amérique du Nord ces dernières semaines. A Washington, un hélicoptère de l'armée est entré en collision avec un avion de ligne à la fin janvier, faisant 67 morts. Et sept personnes sont décédées au début février après le crash d'un avion sanitaire à Philadelphie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Effondrement du pont de Baltimore: les autorités pointées du doigt

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Le pont autoroutier Francis Scott Key s'était effondré comme un château de cartes après avoir été percuté le 26 mars 2024 par le porte-conteneurs Dali, battant pavillon singapourien (archives). (© KEYSTONE/AP/Mike Pesoli)

La directrice de l'agence américaine de sécurité des transports (NTSB), a pointé du doigt jeudi la négligence des autorités du Maryland dans l'effondrement, il y a près d'un an, du pont Francis Scott Key, près du port de Baltimore. L'accident avait fait six morts.

Les autorités de cet Etat côtier de l'est des Etats-Unis auraient dû suivre les recommandations de l'AASHTO, une association qui émet des normes et standards de sécurité pour les transports aux Etats-Unis, et effectuer, bien avant l'accident, un examen de vulnérabilité du pont dans le cas d'un choc avec un navire, a affirmé Jennifer Homendy.

Si l'autorité de transport du Maryland (MDTA) avait mené cet examen de vulnérabilité, elle "aurait été consciente que ce pont critique, essentiel, était au-dessus du seuil de risque de l'AASHTO d'effondrement catastrophique à la suite d'une collision avec un navire", a déclaré la responsable. Le risque pour le pont à Baltimore était "30 fois supérieur" au seuil de l'association, a-t-elle précisé.

D'autres ponts en danger

Le porte-conteneurs Dali, battant pavillon singapourien, avait été victime le 26 mars 2024 de plusieurs avaries électriques et s'était encastré dans le pont autoroutier Francis Scott Key, qui s'était effondré comme un château de cartes. Six ouvriers qui effectuaient des travaux de réparation sur le tablier de l'ouvrage, tous des immigrés latino-américains, avaient trouvé la mort.

Jennifer Homendy a souligné jeudi le risque qu'un tel accident se reproduise aux Etats-Unis. "Les 30 propriétaires de 68 ponts au-dessus de voies navigables fréquentées par des navires océaniques ne sont probablement pas conscients que leurs ponts sont à risque d'effondrement catastrophique en cas de collision avec un navire", a-t-elle lancé.

La directrice du NTSB les a appelés à examiner "le besoin potentiel de mettre en place des contre-mesures pour réduire la vulnérabilité des ponts". Sur cette liste figurent notamment les ponts de la baie de Chesapeake, proches de Baltimore.

Les activités de pré-construction du nouveau pont Francis Scott Key ont commencé en janvier, selon le MDTA. Le coût des travaux avait été estimé à près de deux milliards de dollars et son financement sera assuré en totalité par l'Etat fédéral.

La réouverture à la circulation routière sur ce nouveau pont est attendue en 2028.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Trump demande à la cour suprême d'agir contre les juges

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Donald Trump a été rappelé à l'ordre il y a deux jours par le président de la cour suprême, John Roberts. (© KEYSTONE/AP/Ben Curtis)

Le président américain Donald Trump a demandé jeudi à la cour suprême, la plus haute instance judiciaire américaine, de "régler" le "problème" constitué, selon lui, par les juges fédéraux qui s'opposent à ses décisions. Nombre de ses décrets sont bloqués en justice.

"Si le président [de la cour] Roberts et la cour suprême des Etats-Unis ne règlent pas immédiatement ce problème nocif et inédit, notre pays sera en très grave danger", a écrit le milliardaire républicain sur son réseau social Truth Social, dans une nouvelle charge contre l'institution judiciaire.

"Ces juges veulent endosser les pouvoirs de la présidence, sans avoir à atteindre les 80 millions de votes. Ils veulent avoir tous les avantages, mais sans prendre de risques", a-t-il également tonné.

Ce message intervient deux jours après un rare rappel à l'ordre du président de la cour suprême, John Roberts. "Depuis plus de deux siècles, il est établi que la destitution n'est pas une réponse appropriée à un désaccord à propos d'une décision de justice", a-t-il indiqué mardi dans un communiqué, sans citer directement Donald Trump.

Trois juges nommés par Trump

"La procédure ordinaire d'appel existe à cette fin", a-t-il souligné. Cette communication intervenait après un appel du président républicain à "destituer" James Boasberg, un juge fédéral de Washington.

Ce magistrat avait ordonné pendant le week-end la suspension pendant 14 jours de toute expulsion de migrants sur le fondement d'une loi d'exception du XVIIIe siècle et exigé, en particulier, d'interrompre l'expulsion vers le Salvador de quelque 200 membres présumés d'un gang vénézuélien.

De nombreux décrets pris par Donald Trump depuis son retour à la Maison-Blanche le 20 janvier ont été attaqués en justice et souvent suspendus par des magistrats estimant que le président américain outrepassait ses prérogatives.

Six des neuf magistrats qui composent la cour suprême sont des conservateurs. Trois d'entre eux ont été nommés par Donald Trump lui-même lors de son premier mandat (2017-2021).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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