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Politique

Etat islamique: deux Suisses visés par un acte d'accusation du MPC

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Le Ministère public de la Confédération a mis en accusation auprès du Tribunal pénal fédéral deux Suisses pour avoir financé l'Etat islamique (archives). (© KEYSTONE/PABLO GIANINAZZI)

Deux personnes, une double nationale suisse-espagnole de 59 ans et un Suisse de 69 ans, sont visés par un acte d'accusation du Ministère public de la Confédération (MPC). Il leur est reproché d'avoir soutenu financièrement l'Etat islamique.

Les deux parents sont accusés d'avoir soutenu financièrement leur fils parti combattre pour l'EI en Syrie en 2015, indique jeudi le MPC dans un communiqué. Une procédure pénale est en cours contre le jeune homme de 29 ans qui se trouve actuellement retenu par les forces kurdes en Syrie.

Le MCP accuse les deux prévenus d'avoir envoyé plus de 50'000 francs à leur fils et d'autres membres de l'organisation terroriste interdite entre septembre 2016 et mai 2019. Les deux parents domiciliés dans le canton de Genève savaient que leur fils combattait pour l'EI et qu'il n'avait pas besoin de beaucoup d'argent pour subvenir à ses besoins, précise encore le MPC. Ce dernier a transmis le dossier au Tribunal pénal fédéral.

La présomption d'innocence prévaut pour les trois.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

International

Des milliers de manifestants contre un rapprochement avec Moscou

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"Ici c'est l'Europe!", "Nous avons honte de Fico!", "Nous ne céderons pas la Slovaquie!", scandaient des milliers de manifestants sur la place centrale de Bratislava. (© KEYSTONE/EPA/JAKUB GAVLAK)

Des milliers de personnes sont descendues dans les rues vendredi à Bratislava et dans d'autres villes de Slovaquie pour manifester leur opposition au rapprochement avec Moscou opéré par le gouvernement en dépit de l'invasion russe de l'Ukraine.

Le Premier ministre slovaque, le nationaliste Robert Fico, un des rares alliés du Kremlin au sein de l'Union européenne, a entrepris de resserrer les liens avec Moscou et a fait cesser toute aide militaire à l'Ukraine depuis son retour au pouvoir en octobre 2023.

Il s'est récemment rendu dans la capitale russe pour y rencontrer le président Vladimir Poutine à la suite de la décision de l'Ukraine de couper le transit du gaz russe par son territoire, qui alimentait l'Europe via la Slovaquie.

"Ici c'est l'Europe!", "Nous avons honte de Fico!", "Nous ne céderons pas la Slovaquie!", scandaient des milliers de manifestants sur la place centrale de Bratislava.

Des médias locaux ont fait état de manifestations dans une dizaine de villes slovaques.

Gaz russe

Robert Fico a déclaré au Parlement vendredi que le président russe Vladimir Poutine lui avait promis du gaz russe pour la Slovaquie.

L'Europe reçoit toujours du gaz russe via le gazoduc Turkstream, ainsi que du gaz liquéfié transporté par mer.

M. Fico a menacé l'Ukraine, après la fermeture du gazoduc traversant son territoire, de couper en retour ses livraisons d'électricité à ce pays en guerre dont les infrastructures énergétiques sont ciblées par les bombardements russe, ainsi que l'aide humanitaire.

Il a également menacé de réduire l'aide apportée aux réfugiés de guerre ukrainiens en territoire slovaque.

Le Premier ministre slovaque a aussi affirmé avoir proposé d'accueillir en Slovaquie, pays membre de l'Otan, des négociations de paix, une initiative dénoncée par Kiev comme faisant le jeu de Moscou, qui a déclaré à plusieurs reprises n'envisager la paix qu'à ses conditions.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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International

Le président Maduro investi, "un coup d'Etat" selon l'opposition

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La cérémonie d'investiture intervient au lendemain de manifestations de l'opposition qui conteste la victoire du chef de l'État socialiste de 62 ans à l'élection du 28 juillet, dont la proclamation a été suivie de troubles meurtriers et de milliers d'arrestations. (© KEYSTONE/AP/Ariana Cubillos)

"Je le jure": le président vénézuélien Nicolas Maduro, fort du soutien de l'armée et d'une administration aux ordres, a prêté serment vendredi pour un 3e mandat lors d'une cérémonie qualifiée de coup d'Etat par l'opposition et dénoncée par les Etats-Unis et l'UE.

"Je jure que ce nouveau mandat présidentiel sera celui de la paix, de la prospérité, de l'égalité et de la nouvelle démocratie", a-t-il lancé devant le président de l'Assemblée Jorge Rodriguez qui a ensuite déclaré: "Vous êtes investi comme président constitutionnel".

Une fois autour du cou l'écharpe présidentielle et le grand "collier de la clef de l'Arche", qui ouvre le sarcophage de Simon Bolivar, Maduro a insisté: "Dites ce que vous voulez, faites ce que vous voulez, mais cette investiture constitutionnelle (...) n'a pas pu être empêchée et est une grande victoire pour la démocratie vénézuélienne".

Nicolas Maduro a même plaisanté sur la présence de l'opposant Edmundo Gonzalez Urrutia qui revendique la victoire au scrutin présidentiel et avait promis de prêter serment en lieu et place du président sortant.

Réagissant à un bruit qui a perturbé la cérémonie, M. Maduro a ironisé: "Quelqu'un est tombé ? Edmundo est arrivé ?", avant de poursuivre : "Comme j'attends son arrivée, je suis un peu nerveux".

La cérémonie, initialement prévue à midi, a été avancée d'une heure et demie, sans préavis. Elle a duré deux heures environ.

Nicolas Maduro est arrivé au Palais de l'Assemblée nationale vers 10h30 locales (15h30 suisses), passant entre une haie de soldats en tenue de gala. Il a longuement serré les deux mains du président cubain Miguel Diaz-Canel, l'un des rares chefs d'Etat présents avec le président nicaraguayen Daniel Ortega.

La plupart des personnalités du pouvoir, dont le ministre de l'Intérieur Diosdado Cabello ou le ministre de la Défense Vladimir Padrino Lopez, personnages-clefs dans la répression des troubles post-électoraux, étaient aussi là.

"Un coup d'État a été accompli", a réagi l'opposition dans un communiqué publié, dénonçant une "usurpation du pouvoir par Nicolas Maduro (...), soutenu par la force brute et ignorant la souveraineté populaire exprimée avec force le 28 juillet".

"C'est Edmundo Gonzalez Urrutia qui doit être investi aujourd'hui ou demain (...) La volonté du peuple se fera respecter", conclut le texte.

Alfredo Romero, le président de l'ONG Foro Penal qui documente les détentions politiques au Venezuela, a rapporté vendredi pendant la cérémonie avoir recensé depuis le début de l'année "49 arrestations à des fins politiques, dont 42 depuis le 7 janvier. Et cela continue".

Les alentours de l'Assemblée dans le centre de Caracas étaient quadrillés par les forces de l'ordre tandis que la télévision publique diffusait des images de centaines de partisans de M. Maduro défilant dans les rues.

"Simulacre"

Les Etats-Unis ont rapidement dénoncé un "simulacre" et imposé de nouvelles sanctions contre Caracas, portant notamment à 25 millions de dollars la récompense pour toute information permettant de traduire le dirigeant vénézuélien en justice.

"Aujourd'hui, Nicolas Maduro a organisé une inauguration présidentielle illégitime au Venezuela dans une tentative désespérée de s'emparer du pouvoir", a estimé le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken.

Londres a qualifié Nicolas Maduro d'"illégitime" et a imposé des sanctions contre quinze personnes-clefs du pouvoir.

M. Maduro n'a "aucune légitimité démocratique", a réagi pour sa part la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.

La cérémonie d'investiture intervient au lendemain de manifestations de l'opposition qui conteste la victoire du chef de l'État socialiste de 62 ans à l'élection du 28 juillet, dont la proclamation a été suivie de troubles meurtriers et de milliers d'arrestations.

Après la cérémonie d'investiture, le Secrétaire général de l'ONU a demandé, selon son porte-parole, la libération de toutes les personnes "détenues arbitrairement".

Edmundo Gonzalez Urrutia a répété jeudi, en République dominicaine, qu'il était le "président élu". Sans faire plier celui qui a succédé en 2013 à Hugo Chavez et dirige depuis le Venezuela d'une main de fer.

L'armée, pilier du pouvoir

Jeudi, le pouvoir avait appelé à une marche de soutien au président Maduro dans la capitale, alors que l'opposition avait organisé une manifestation au cours de laquelle sa cheffe, Maria Corina Machado, qui vit dans la clandestinité depuis le scrutin, est apparue pour la première fois en public depuis août. "Nous n'avons pas peur !", ont scandé des milliers de manifestants.

Une certaine confusion a marqué la fin de journée, quand l'opposition a annoncé la "violente" arrestation de sa cheffe Maria Corina Machado, puis sa libération.

Le pouvoir a démenti cette version des faits, le procureur général Tarek William Saab dénonçant "une opération psychologique en vue de déclencher la violence au Venezuela".

Le Conseil national électoral (CNE) a proclamé M. Maduro vainqueur avec 52% des voix mais sans publier les procès-verbaux, se disant victime d'un piratage informatique, une hypothèse jugée peu crédible par de nombreux observateurs.

L'annonce du CNE avait provoqué dans tout le Venezuela des manifestations, durement réprimées. Bilan des troubles post-électoraux : 28 morts, plus de 200 blessés et 2400 personnes arrêtées pour "terrorisme".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Sauvetage de Télé-Dôle: il n'y aura pas de votation populaire

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Le sauvetage de Télé-Dôle peut aller de l'avant. Il ne passera pas par une votation populaire. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La récolte de signatures pour le référendum intercommunal contre le sauvetage de la société Télé-Dôle a échoué. Le comité référendaire n'a pas réussi à réunir les 5892 signatures nécessaires, a-t-il indiqué vendredi. La population ne sera donc pas amenée à s'exprimer en votation sur ce dossier.

"Malheureusement, les signatures nécessaires n'ont pas pu être rassemblées, a dit à Keystone-ATS le coprésident du Parti pirate vaudois (PPVD) Nils Schaetti, membre du comité référendaire et dont la formation politique soutenait le référendum. Le décompte final du nombre de paraphes n'était pas encore connu à ce stade.

La récolte avait démarré le 6 décembre dernier. Le comité avait jusqu'à ce 10 janvier pour récolter 5892 paraphes, soit 10% du corps électoral des 37 communes de la région nyonnaise. Un tel référendum sur plusieurs communes était une première dans le canton.

L'Etat apporte aussi son aide

La décision de le lancer faisait suite à l'annonce fin octobre de l'association Région de Nyon, qui regroupe la quarantaine de communes de la Côte, d'investir 2,62 millions de francs dans la société propriétaire des remontées mécaniques installées dans le massif de La Dôle. Dans la foulée, le Conseil d'Etat vaudois a annoncé une aide de 2,56 millions de francs.

"Il nous faudrait investir dans Télé-Dôle 2,6 millions de francs de nos impôts pour combler sa mauvaise gestion, financer des projets flous et miser sur un avenir sans vision ni garanties. C'est inacceptable", critiquait le comité référendaire, composé de sept personnes, sur son site internet. "Refusons ce gaspillage de fonds publics et exigeons une meilleure gestion de nos ressources".

"Aucun plan de trésorerie ni plan financier sérieux n'est présenté, et la transparence fait défaut", avait argumente le comité. "Près de 50% des 'recettes' prévues sont des subventions publiques. Cette société n'est pas viable sans financement externe constant, et les risques sont énormes pour les contribuables", expliquait-il encore.

Le temps pressait

Pour rappel, réuni le 30 octobre dernier à St-Cergue, le Conseil intercommunal de Région de Nyon a largement voté en faveur d'un préavis présentant des solutions de financement afin de pérenniser la société d'équipements touristiques et sportifs qui gère notamment plusieurs remontées mécaniques. L'association régionale est l'actionnaire majoritaire (93%) de Télé-Dôle, elle-même basée à Nyon.

Concrètement, le crédit d'investissement a pour objectif de finaliser les aménagements en cours à La Dôle et de s'orienter vers une restructuration quatre saisons du domaine.

Le feu est désormais au vert pour ces différents crédits. Ce qui tombe à pic. Le temps pressait en effet dans ce dossier. La société Télé-Dôle restait toujours menacée d'une faillite.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Condamnation historique mais dispense de peine pour Donald Trump

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Avec le prononcé de cette peine, la plus faible possible, Donald Trump va entrer le 20 janvier, à 78 ans, à la Maison Blanche avec l'étiquette d'un repris de justice. Il a comparu au verdict par vidéo. (© KEYSTONE/AP/Brendan McDermid)

Donald Trump a été officiellement dispensé de peine vendredi dans l'affaire des paiements cachés à une star de films X. La sanction est symbolique mais historique: elle fait de lui le premier président élu des Etats-Unis condamné au pénal.

A dix jours de son entrée à la Maison Blanche, le républicain a comparu à distance sur un écran vidéo, deux drapeaux américains derrière lui, lors de cette audience qu'il a cherché à éviter en usant de tous les recours.

Visiblement irrité et impatient, il a dénoncé une "honte pour le système", se disant "totalement innocent" et rappelant qu'il avait remporté le vote populaire à l'élection présidentielle du 5 novembre.

Après l'avoir remercié, le juge Juan Merchan a rappelé les "circonstances uniques et exceptionnelles" de la situation. Il a ensuite prononcé une dispense de peine, "la seule sentence" possible à ses yeux, et a souhaité à Donald Trump: "bonne chance pour votre second mandat".

"IL N'YA PAS D'AFFAIRE, IL N'Y A JAMAIS EU D'AFFAIRE", a ensuite écrit Donald Trump en lettres majuscules sur son réseau Truth Social. Ses avocats avaient déjà annoncé qu'il ferait appel de cette sentence.

Cour suprême

Jusqu'au dernier jour et jusque devant la Cour suprême à Washington, les avocats du 45e et bientôt 47e président américain ont multiplié les recours en brandissant son immunité présidentielle passée et à venir, afin d'empêcher le juge de sanctionner leur client.

Mais jeudi soir, la plus haute juridiction des Etats-Unis, a rejeté par cinq voix contre quatre une ultime requête.

Avec le prononcé de cette peine, la plus faible possible, plus de sept mois après avoir été déclaré coupable par un jury de 12 citoyens unanimes devant une cour pénale de Manhattan, Donald Trump va entrer le 20 janvier, à 78 ans, à la Maison Blanche avec l'étiquette d'un repris de justice.

Mais le fardeau sera surtout symbolique, pour celui qui a échappé à toute conséquence judiciaire dans les trois autres affaires où il avait été inculpé, dont la plus grave devant la justice fédérale pour ses tentatives illégales d'inverser les résultats de l'élection présidentielle de 2020.

Dans ce dossier, le procureur spécial Jack Smith a abandonné les poursuites après l'élection de Donald Trump le 5 novembre, alors que le procès n'avait pas commencé.

"Doigt d'honneur"

"C'est un doigt d'honneur (de Donald Trump) au juge, au jury, et à la justice", s'est indigné auprès de l'AFP l'ancien procureur de New York et professeur de Droit à l'université Pace, Bennett Gershman.

Au printemps dernier, celui qui était encore candidat à la présidentielle devait se rendre presque chaque jour pendant six semaines dans une salle d'audience au décor vieillot et sommaire de la cour pénale, et assister aux débats dans cette affaire mêlant politique, argent et scandale sexuel.

Vendredi, à l'extérieur du tribunal, des partisans du républicain tenaient une banderole géante portant le nom de leur idole, balayée par des vents violents. Il y avait également une poignée de manifestants hostiles au président élu, tenant une pancarte sur laquelle on pouvait lire: "Trump est coupable".

Le jury avait reconnu Donald Trump coupable de 34 délits de falsifications comptables pour cacher aux électeurs le paiement de 130'000 dollars à la star de films X Stormy Daniels, à la fin de sa première campagne victorieuse en 2016 contre Hillary Clinton, dont le procès avait révélé les coulisses.

L'argent avait été versé pour acheter le silence de l'actrice sur une relation sexuelle qu'elle affirmait avoir eue en 2006 avec l'ancien magnat de l'immobilier, relation qu'il a toujours niée.

Assailli par les recours des avocats et à la suite d'une décision majeure de la Cour suprême le 1er juillet sur l'immunité présidentielle, le juge Merchan a dû repousser à plusieurs reprises le prononcé de la peine, de juillet à septembre, puis à novembre, après la présidentielle.

La victoire de Donald Trump a déclenché une nouvelle salve de recours de la défense, mais Juan Merchan a maintenu la sentence.

Comme dans les autres affaires où il était poursuivi, Donald Trump s'est présenté comme la victime d'une "chasse aux sorcières" orchestrée par ses adversaires politiques, un discours qu'il a tenu inlassablement et dont ses partisans étaient convaincus, dans un pays où les sondages montrent que la confiance dans les institutions s'est nettement érodée ces dernières années.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Un troisième référendum déposé contre l'e-ID

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L'opposition contre l'identité électronique suisse grandit. Deux référendums ont déjà été annoncés. (© Comité référendaire (parti pirate))

Un jour après le groupement Mass-Voll, trois autres mouvements ont lancé vendredi l'identité électronique (e-ID). Le Parti pirate, les Amis de la Constitution et Aufrecht Schweiz s'opposent à cette loi votée par le Parlement à la session d'hiver.

Le Parti pirate dit "non à un passeport suisse numérique dangereux". Les mesures de protection nécessaires doivent être mises en place, selon lui.

La nouvelle identité électronique permet l'utilisation abusive de données personnelles sensibles. Elle ne protège pas suffisamment contre le nombre croissant de cyberattaques, avance le Parti pirate. La loi porte atteinte à la vie privée des citoyennes et citoyens et met en danger les libertés démocratiques.

Par ailleurs, le parti estime que l'objectif de l'identité électronique (e-ID) est "douteux". Son intention réelle "reste un mystère", peut-on lire sur le site internet du référendum.

Deux utilisations sont mentionnées: pour les démarches administratives et pour vérifier l'âge dans la vie quotidienne. Mais, rappelle le Parti pirate, il existe déjà un système de login pour les sites des administrations. Et la carte d'identité traditionnelle est plus appropriée pour vérifier l'âge: aucune donnée n'est enregistrée lors de son utilisation.

La loi sur l'e-ID n'offre pas de réelles garanties de protection des données personnelles. Elle utilise des mots-clés du langage de la protection des données, mais cela ne garantit rien, selon le parti. Grâce à l'e-ID, les entreprises pourront collecter, lier et analyser les données à leur guise et en établir des profils de comportement des citoyens. Ces profils pourront être utilisés à des fins publicitaires ou d'influence politique, conclut le Parti pirate.

Antivax

Les comités des Amis de la Constitution et Aufrecht Schweiz ont eux aussi décidé, à l'unanimité précisent-ils dans un communiqué, de lancer le référendum contre l'e-ID. Ces deux mouvements, comme Mass-Voll, émanent des mouvements antivax consécutifs à la pandémie de Covid.

Selon eux, la transformation numérique offre indéniablement des opportunités, mais elle présente également des risques considérables pour l'ordre démocratique et libéral. L'introduction de l'identité numérique comporte le risque de créer un système de surveillance généralisé, mettant en péril la liberté personnelle et la protection des données, déclarent-ils.

Tous ont jusqu'au 19 avril prochain pour réunir les 50'000 paraphes nécessaires à la réussite d'un référendum et donc à un vote populaire.

https://loi-e-id-non.ch/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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