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France: incertitudes et tensions à trois jours du verdict des urnes

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Ulcérée par le nouveau "front républicain", la cheffe de file du RN Marine Le Pen a dénoncé jeudi la mise en place d'un "parti unique" réunissant "ceux qui veulent conserver le pouvoir contre la volonté du peuple". (© KEYSTONE/AP/Thibault Camus)

A trois jours du second tour de législatives historiques, les incidents s'accumulent dans une France sous très haute tension, qui pourrait basculer à l'extrême droite ou devenir ingouvernable faute de majorité claire dimanche.

La crainte d'une arrivée au pouvoir de l'extrême droite, pour la première fois en 80 ans, a poussé jeudi le capitaine de l'équipe de France de foot Kylian Mbappé à prendre de nouveau la parole et à exhorter ses compatriotes à aller voter.

"Il y a vraiment urgence. On ne peut pas mettre le pays entre les mains de ces gens-là, c'est vraiment urgent. On a vu les résultats, c'est catastrophique", a affirmé l'attaquant.

La campagne, qui s'achèvera vendredi, est marquée par une multiplication des accrochages verbaux et physiques. En Savoie, dans les Alpes, la candidate du Rassemblement national (RN, extrême droite) Marie Dauchy a porté plainte après avoir été violemment prise à partie par un commerçant sur un marché. En Isère voisine, l'ancien ministre Olivier Véran a dénoncé jeudi l'agression d'un élu local qui collait des affiches pour sa campagne.

Mercredi soir, c'est la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot, candidate dans la région parisienne, qui a été victime, avec son équipe, d'une agression lors d'une opération de collage d'affiches.

Mobilisation policière

Signe de l'inquiétude ambiante, le gouvernement a annoncé que "30'000 policiers et gendarmes dont 5000 à Paris et sa banlieue" seraient mobilisés dimanche pour la soirée du second tour.

Des témoignages font également état d'une multiplication des incidents et des insultes racistes dans le pays depuis le début de cette campagne, lancée après la dissolution surprise décidée par le président Macron le soir du 9 juin, après la victoire de l'extrême droite aux européennes.

Un député sortant de Bourgogne (centre) a ainsi lâché qu'un "Maghrébin binational" n'avait pas "sa place dans les hauts-lieux" du pouvoir tandis qu'une candidate a jugé "archi faux" que le RN soit raciste en avançant qu'elle-même a "comme ophtalmo un juif et (...) comme dentiste un musulman". Un autre a estimé qu'il n'y avait rien "d'antisémite" à dire que les chambres à gaz seraient un détail de la Seconde Guerre mondiale.

La violence se déploie aussi en ligne. La justice a été saisie après qu'un un site d'ultradroite a appelé à "éliminer" des avocats signataires d'une tribune anti-RN.

Interrogée sur ces dérapages, la figure de proue de l'extrême droite, Marine Le Pen, a fait un distinguo entre "des propos qui sont inadmissibles et qui, très certainement, entraîneront des sanctions" et "des propos qui sont des maladresses" face aux "grands inquisiteurs de la presse".

Les candidats RN sont "des braves gens", a-t-elle lancé.

"Front républicain"

La dynamique en faveur du RN, arrivé en tête du premier tour dimanche dernier, pourrait être freinée par les quelque 200 désistements de candidats de droite, centre-droit et gauche, consentis pour empêcher l'extrême droite de gouverner en France pour la première fois depuis 80 ans.

Ulcérée par ce nouveau "front républicain", Marine Le Pen a dénoncé jeudi la mise en place d'un "parti unique" réunissant "ceux qui veulent conserver le pouvoir contre la volonté du peuple".

L'Association des médecins urgentistes de France (Amuf), entre autres organisations, a appelé jeudi à "faire barrage" à l'extrême droite "pour protéger notre système de santé", après plusieurs tribunes signées de milliers d'autres soignants, inquiets aussi du sort des médecins étrangers en cas de victoire de l'extrême droite.

Selon les derniers sondages, la possibilité pour le RN d'accéder à la majorité absolue de 289 députés semble s'éloigner.

Le Rassemblement national et ses alliés obtiendraient entre 210 et 240 sièges à l'issue du second tour des législatives, selon un sondage de l'institut Ifop paru jeudi.

Mais, partout en France, des électeurs de gauche hésitent à faire une nouvelle fois barrage à l'extrême droite.

"Macron a été élu par des voix de gauche. Il aurait dû faire des concessions à gauche, mais il n'en a fait qu'à droite", regrette Michel, 66 ans, devant un stand de fruits et légumes dans le Calvados, dans l'ouest du pays.

Ancienne institutrice, Claude se résignera à voter pour le camp macroniste, inquiète de ceux qui veulent "essayer" l'extrême droite. "L'isoloir n'est pas une cabine d'essayage", dit-elle.

Malgré ces appels au barrage, le jeune président du RN Jordan Bardella croit à la victoire de son camp, qui le propulserait au poste de Premier ministre à 28 ans.

Pays ingouvernable?

En face, la coalition de gauche du Nouveau Front populaire (NFP) et le camp macroniste (centre-droit) en profitent pour alerter sur le péril de l'extrême droite. Mais, sauf basculement improbable, aucun de ces deux blocs n'obtiendra de majorité claire dimanche, au risque de rendre le pays ingouvernable à un mois des JO de Paris.

Pour échapper à la paralysie, certains responsables du centre-droit et de la gauche envisagent une vaste coalition transpartisane, courante en Allemagne mais inédite en France.

Les contours d'une telle alliance restent toutefois extrêmement flous et sept années de pouvoir macroniste ont creusé de profonds fossés politiques.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Les Tokyoïtes votent pour la mairie: deux femmes en lice

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Les sondages donnent la conservatrice Yuriko Koike, en tête, pour effectuer un troisième mandat, de quatre ans. (© KEYSTONE/EPA/KIMIMASA MAYAMA)

Les habitants de Tokyo ont commencé à voter dimanche pour élire leur gouverneur (maire), avec deux femmes comme principales candidates, la conservatrice sortante Yuriko Koike et Renho, une figure de l'opposition, dans un paysage politique dominé par les hommes.

Le Japon n'a jamais eu de femme Premier ministre et la grande majorité des députés sont des hommes, mais la capitale japonaise, qui représente un dixième de la population du pays et pèse pour un cinquième de son économie, est dirigée depuis 2016 par Mme Koike, une ancienne présentatrice de télévision de 71 ans.

Les sondages donnent la conservatrice, qui fut ministre de la Défense et de l'Environnement, en tête, pour effectuer un troisième mandat, de quatre ans.

Yuriko Koike était à la tête de la métropole pendant les Jeux olympiques de Tokyo-2020, qui ont eu lieu en 2021, et avait passé le drapeau olympique à Anne Hidalgo, la maire de Paris lors de la cérémonie de clôture.

Son élection serait bienvenue pour le Parti libéral-démocrate au pouvoir, via l'impopulaire Premier ministre Fumio Kishida, qui soutient Mme Koike. Des élections nationales sont prévues au Japon fin 2025.

Ce scrutin intervient dans un contexte d'inquiétude sur la démographie. Le taux national de fécondité a atteint l'an dernier un nouveau plus bas à 1,2 enfant par femme en moyenne, et ce chiffre est encore plus bas à Tokyo, avec un taux de 0,99.

Yuriko Koike et sa rivale, Renho, qui ne porte qu'un nom et est soutenue par les principaux partis d'opposition du Japon, se sont toutes deux engagées à accroître l'aide à l'éducation des enfants, Mme Koike promettant de subventionner les péridurales.

"Après avoir eu leur premier enfant, j'entends certaines dire qu'elles ne veulent plus jamais ressentir cette douleur", a affirmé Mme Koike, selon les médias locaux.

"Je veux que les gens considèrent l'accouchement et l'éducation des enfants comme un bonheur et non comme un risque". "Je mettrai en oeuvre de véritables mesures de fertilité à long terme", a déclaré Renho, promettant aussi des réformes fiscales transparentes.

Le candidat indépendant Shinji Ishimaru, un ancien banquier de 41 ans, pourrait faire figure d'outsider dans la course, selon de récents sondages.

Un nombre record de 56 candidatures ont été enregistrées pour cette élection, dont beaucoup sont fantaisistes. Un candidat déguisé en "Joker" appelle à la légalisation de la polygamie, tandis que d'autres font campagne pour plus de golf, de poker ou simplement pour se faire de la publicité.

Les médias locaux estiment que le taux de participation pourrait être supérieur à celui de 2020, au vu d'une hausse de 20% des votes anticipés par rapport au dernier scrutin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Euro 2024

Euro 2024: les Pays-Bas dans le dernier carré

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L'égalisation signée De Vrij (à gauche) (© KEYSTONE/EPA/ROBERT GHEMENT)

Les Pays-Bas ont décroché leur place pour le dernier carré de l'Euro 2024. A Berlin, ils ont battu la Turquie 2-1 après avoir été menés à la pause. Ils affronteront l'Angleterre en demi-finale.

Malgré l'impressionnant soutien de ses fans, les Turcs n'ont pas tenu la distance après avoir dominé de belle manière la première période. Le défenseur Akaydin avait ouvert le score de la tête à la 33e sur une merveille de centre d'Arda Güler. Le jeune prodige du Real Madrid a une fois encore démontré toute l'étendue de son talent.

Méconnaissables avant la pause, lents et sans inspiration, les Oranje sont revenus métamorphosés. L'entrée en jeu en pointe du géant Weghorst a changé la donne. Les Turcs ont été mis davantage sois pression et ils ont reculé tant et plus. A force de plier, leur défense a fini par craquer.

De Vrij a égalisé de la tête sur un centre de Depay (70e) avant qu'un autogoal de Müldür, sous pression de Gakpo, ne donne l'avantage aux hommes de Ronald Koeman. Ils ont tenu bon ensuite, malgré quelques frayeurs dans les dernières minutes, quand la Turquie a tout essayé pour tenter d'égaliser.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Euro 2024

Murat Yakin: une immense déception et un avenir incertain

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Murat Yakin tente de consoler Manuel Akanji. (© KEYSTONE/AP/Andreea Alexandru)

"Je suis triste pour les joueurs. Pour le pays. Une telle défaite fait très mal !" Murat Yakin était très marqué à l'heure de se présenter devant la presse.

"Nous sortons du tournoi sans avoir perdu un seul match après avoir pourtant affronté l'Allemagne, l'Italie et l'Angleterre. Nous pouvons regarder notre tournoi avec une légitime fierté. Diriger une telle équipe est un honneur, dit-il sans s'aventurer sur le terrain de la reconduction ou non de son contrat qui s'est achevé samedi soir. On verra bien ce que l'avenir nous réserve. Mais l'équipe de Suisse demeure ma priorité. Des discussions vont s'ouvrir ces prochains jours.". Alors, wait and see pour reprendre une expression des vainqueurs du jour.

"Manuel Akanji a voulu prendre la responsabilité d'ouvrir la séance pour nous. Il est normal qu'un joueur de sa trempe s'avance ainsi, poursuit-il. Je ne peux pas lui adresser le moindre reproche. Comme il est très dur de trouver les bons mots pour le consoler. Je lui ai seulement remercié pour ses performances, pour la manière avec laquelle il a tenu son rôle de leader."

S'il nourrit des regrets, ils ne viennent pas de cette séance de tirs au but mal embarquée après avoir perdu le tirage au sort pour le choix du terrain - Les Suisses ont tiré en face du kop anglais - et pour l'ordre des tireurs. "Non, je regrette surtout une défense trop friable sur l'égalisation des Anglais. Et les occasions que nous avons galvaudées en toute fin des prolongations, précise le Bâlois. Mais je retiens au final une certitude: la Suisse est désormais armée pour rivaliser avec les toutes grandes équipes. Nous avons trouvé dans notre jeu un équilibre rare"

"Le football peut être cruel, glisse pour sa part Dan Ndoye. C’est dur d’accepter une telle défaite. Nous avions vraiment les moyens d’aller plus loin dans cet Euro. Je crois que nous avons pris date pour l’avenir. Sur un plan personnel, j’ignore si cet Euro sera le grand tournant de ma carrière. Je me suis avant tout efforcé d’aider l’équipe."

Granit Xkaka a joué blessé

"Manuel Akanji ne doit rien se reprocher, lâche pour sa part Granit Xhaka. Il faut avoir de la chance lors d’une séance de tirs au but. Elle ne fut pas de notre côté ce soir. Cette défaite fait vraiment mal. J’ai l’impression que nous avons davantage gêné les Anglais qu’ils nous ont gênés. Nous avons vraiment livré un grand tournoi. Sur un plan personnel, j’ai dû serrer les dents lors de ce quart de finale. L’IRM passée lundi avait relevé une lésion musculaire à l’adducteur. Mais il était hors de question que je ne joue pas ce match."

Sur le terrain, le capitaine aura, une fois de plus, livré la marchandise pour le dernier match d'une saison qui restera comme la plus aboutie de sa formidable carrière. "Il n'était vraiment pas à 100 % aujourd'hui, confirme Murat Yakin. Il était déjà touché face à l'Italie. Mais Granit a malgré tout pu guider l'équipe."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Manifestation à Barcelone contre le tourisme de masse

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Les détracteurs du surtourisme à Barcelone dénoncent principalement son effet sur le prix du logement. (© KEYSTONE/EPA/TONI ALBIR)

Des milliers de personnes ont manifesté samedi à Barcelone contre le surtourisme. La capitale de la Catalogne accueille chaque année des milliers de visiteurs et la colère monte en Espagne, deuxième destination touristique mondiale.

Sous le mot d'ordre: "Ca suffit! Mettons des limites au tourisme", quelque 2800 manifestants, selon la police, ont défilé pour exiger un changement de modèle économique pour la ville, la plus visitée du pays.

"Nous n'avons rien contre le tourisme, mais contre l'excès de tourisme, si, parce qu'il rend la ville invivable", explique Jordi Guiu, sociologue barcelonais de 70 ans.

Derrière une banderole "réduisez le tourisme maintenant !", les manifestants ont défilé en scandant des slogans tels que "les touristes hors de nos quartiers", s'arrêtant devant certains hôtels à la surprise des visiteurs.

Loyers et commerces touchés

Les détracteurs du surtourisme dénoncent principalement son effet sur le prix du logement - les loyers ont augmenté de 68% au cours de la dernière décennie, selon la mairie de Barcelone -, mais aussi ses conséquences délétères sur les commerces locaux, l'environnement ou les conditions de travail des employés locaux.

"Les commerces du quotidien ferment pour laisser place à un modèle commercial qui ne correspond pas aux besoins du quartier. Les gens (...) ne peuvent pas payer les loyers, ils doivent partir", se plaint Isa Miralles, musicienne de 35 ans qui vit dans le quartier de la Barceloneta.

Barcelone a accueilli l'année dernière plus de 12 millions de touristes, selon la municipalité.

Pour faciliter l'accès au logement des habitants, la mairie a récemment annoncé vouloir mettre un terme à la location d'appartements touristiques d'ici à 2029.

Des îles Baléares aux Canaries en passant par les grandes villes touristiques d'Andalousie comme Malaga, les mouvements hostiles au surtourisme se multiplient en Espagne.

Deuxième destination touristique mondiale derrière la France, l'Espagne a accueilli l'an dernier un record de 85,1 millions de visiteurs étrangers.

La région la plus visitée a été la Catalogne avec 18 millions de visiteurs, suivi des îles Baléares (14,4 millions) et les îles Canaries (13,9 millions).

Le tourisme en Espagne représente 12,8% du PIB et concentre 12,6% des emplois.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Euro 2024

Angleterre - Suisse: l'histoire se répète...

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Toute la détresse de Manuel Akanji après son penalty raté. (© KEYSTONE/EPA/ANNA SZILAGYI)

Le rêve est passé pour la Suisse. Comme il y a trois ans, elle a été éliminée en quart de finale de l'Euro à l’issue de la séance des tirs au but remportée 5-3 par l’Angleterre à Düsseldorf.

Manuel Akanji a été le seul ne pas transformer son penalty. Premier frappeur de l’équipe de Suisse, le Zurichois a armé un tir qui manquait tout de même de conviction pour permettre à Jordan Pickford de réaliser l’arrêt décisif. Pour sa part, Yann Sommer ne s'est pas transformé en Super Héros pour permettre à ses couleurs de revenir dans cette séance.

Davantage encore qu’à St. Petersburg il y a trois ans face à l’Espagne, la Suisse peut nourrir une montagne de regrets. C’est elle, en effet, qui a signé le 1-0 à la 75e minute par Breel Embolo. Mais l’égalisation anglaise devait tomber cinq minutes plus tard alors que l’on croyait les Three Lions au tapis pour le compte. Et dans la seconde prolongation, la Suisse a bénéficié de deux chances pour forcer la décision grâce à l’entrée de Xherdan Shaqiri qui ne fut pas loin de ressembler au coup du siècle...

Une fastidieuse partie d'échecs

A la pause, la Suisse, avec le même onze de départ que contre l'Italie une semaine plus tôt, était menée aux points. Mais fort heureusement, le score n’avait pas bougé lors d’une première période très fermée sans aucune véritable occasion pour l’une des deux équipes. Face au 3-4-2-1 adverse qui voyait Phil Foden se tenir le plus souvent sur la droite, les Suisses ont accepté de subir de longues séquences de possession. Mais malgré les difficultés rencontrées par Michel Aebischer dans son marquage sur Bukayo Saka, les Anglais ne sont jamais parvenus à inquiéter Yann Sommer. Dans le dos du portier, le kop suisse n’a, ainsi, pas frissonné une seule fois de peur, de voir son équipe concéder l’ouverture du score.

L’impression que l’équipe qui inscrira le 1-0 aura match gagné grandissait au fil des minutes. Les deux équipes n’accordaient aucun espace. Dans son expression offensive, la Suisse existait seulement par une accélération de Dan Ndoye et par un centre de Ruben Vargas. Mais comme Yann Sommer, Jordan Pickford n’avait pas eu un arrêt à effectuer dans cette première mi-temps qui a ressemblé à une fastidieuse partie d’échecs.

Deux buts en cinq minutes

A la 64e minute alors que la Suisse commençait à éteindre gentiment les Anglais, Murat Yakin arrêtait un choix fort. Il lançait Silvan Widmer et Steven Zuber pour Fabian Rieder et Vargas. Avec l’introduction de Widmer, Ndoye pouvait évoluer un cran plus haut. Le temps de bousculer des Three Lions devenus agneaux était venu. Murat Yakin avait vu juste une fois de plus puisque Dan Ndoye a été ô combien décisif sur l'ouverture du score de la 75e minute. Servi par Fabian Schär, le Vaudois armait un centre-tir que Breel Embolo pouvait dévier victorieusement.

Le 15e but en sélection du Bâlois aurait dû, dans un monde idéal, sceller ce quart de finale. Mais à la 80e, Saka réveillait l'Angleterre avec une frappe enroulée qui ne laissait aucune chance à Sommer. Sur cette action, Aebischer a trop tardé pour sortir sur le joueur d'Arsenal.

Sommer décisif

Dans la première prolongation qui a vu les débuts dans cet Euro de Denis Zakaria, qui a relayé Ndoye à la 98e, Sommer a rappelé pourquoi il était bien l’un des meilleurs gardiens au monde. Sa parade sur la frappe de Declan Rice à la 95e fut magnifique. Décisive surtout.

Dans la seconde prolongation, l’introduction de Xherdan Shaqiri pour Embolo à la 119e fut saluée par l’immense clameur du kop suisse, tout heureux de revoir sur la pelouse l’homme providentiel, qui a d'ailleurs failli marquer sur un corner direct à la 117e avant d'offrir à Zeki Amdouni, qui venait d'entrer, l'ultime occasion de ce quart de finale. Dans le camp adverse, Harry Kane et Foden étaient remplacés alors que Jude Bellingham ne semblait plus jouer que sur une jambe. Les feux repassaient un peu au vert pour la Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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