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Israël bombarde la bande de Gaza du nord au sud

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Des Palestiniens tués ou blessés sont amenés à l'hôpital de Deir al Balah. (© KEYSTONE/AP/Abdel Kareem Hana)

Des bombardements aériens et des tirs d'artillerie israéliens ont visé mardi la bande de Gaza du nord au sud, des puissances occidentales et arabes exhortant Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas à accepter le dernier plan de cessez-le-feu.

Les exigences contradictoires des deux camps semblent cependant vouer à l'échec ce plan présenté vendredi par le président américain, Joe Biden, après bientôt huit mois de guerre.

Israël a promis d'éliminer le Hamas, au pouvoir depuis 2007 dans la bande de Gaza et auteur le 7 octobre d'une attaque d'une ampleur inédite sur son sol, tandis que le mouvement palestinien exige un "cessez-le-feu permanent", comme l'a encore rappelé mardi un responsable du Hamas palestinien à Beyrouth.

Près d'un mois après le début d'une offensive terrestre sur Rafah, une ville frontalière avec l'Egypte dans le sud du territoire palestinien assiégé, présentée par Israël comme l'étape finale de sa guerre contre le Hamas, les combats se poursuivent à travers la bande de Gaza.

Des frappes aériennes ont visé l'est et le centre de Rafah, selon des témoins et un responsable local.

Des bombardements meurtriers ont frappé la ville de Gaza, dans le nord, et le camp palestinien de Bureij, dans le centre du territoire.

L'armée israélienne a dit mardi soir qu'elle attaquait, avec des avions et des forces terrestres, des "cibles terroristes" dans le secteur d'al-Bureij.

"Plus que catastrophique"

Le plan présenté par Joe Biden, proposé selon lui par Israël, prévoit un cessez-le-feu de six semaines accompagné d'un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, de la libération de certains otages, notamment des femmes et des malades, et de prisonniers palestiniens détenus par Israël.

Ce plan vise à établir un cessez-le-feu "permanent" dans une phase ultérieure, à condition que le Hamas "respecte ses engagements", selon M. Biden.

Le président français Emmanuel Macron a appelé mardi le Hamas à accepter la proposition de M. Biden, selon l'Elysée.

Le Qatar, un des pays médiateurs, a dit mardi attendre "une position claire" d'Israël, qui a semblé prendre ses distances avec ce plan. Il a aussi souligné que le Hamas n'y avait pas répondu.

Une source qatarie a dit en outre que le chef de la CIA William Burns retournait à Doha pour "continuer à oeuvrer avec les médiateurs à conclure un accord" de cessez-le-feu.

Mardi soir, le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé que le cabinet de guerre était réuni, sans donner plus de détails.

Dénonçant une situation à Gaza "plus que catastrophique", le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme Volker Türk a dit soutenir ce plan de cessez-le-feu, comme la veille les pays du G7.

Ce plan "conduirait à un cessez-le-feu immédiat à Gaza, à la libération de tous les otages, à une augmentation importante et sur la durée de l'aide humanitaire distribuée à Gaza (...) en assurant les intérêts sécuritaires d'Israël et la sécurité des civils gazaouis", selon un communiqué du G7.

Sous une très forte pression de son opinion publique et de ses alliés d'extrême droite, M. Netanyahu a réaffirmé, après l'annonce du plan, son intention de "détruire" le Hamas et d'obtenir la libération de "tous les otages" enlevés le 7 octobre, avant un cessez-le-feu.

Israël, encore traumatisé par cette attaque, a appris lundi la mort de quatre otages, probablement tués pendant les combats dans le secteur de Khan Younès et dont les corps sont toujours aux mains du Hamas, selon l'armée.

Lundi, des centaines de manifestants rassemblés à Tel-Aviv avaient accusé le gouvernement d'avoir "abandonné" les otages.

Un cessez-le-feu "immédiatement"

"J'exhorte toutes les parties à aboutir immédiatement à un accord pour parvenir à un cessez-le-feu et libérer les otages (...) tout retard coûte chaque jour des vies", a déclaré mardi l'émissaire de l'ONU pour le Proche-Orient, Tor Wennesland.

Aggravant la crise humanitaire dans le territoire assiégé, l'offensive sur Rafah a entraîné la fermeture du passage avec l'Egypte, crucial pour l'entrée de l'aide internationale.

L'ONG Oxfam a dénoncé mardi les conditions sanitaires "épouvantables" dans la zone d'Al-Mawasi, près de Khan Younès, où sont réfugiés des centaines de milliers de Palestiniens qui ne disposent en moyenne que d'un WC pour 4000 personnes.

Alors que "1,7 million d'habitants sont désormais concentrés sur moins d'un cinquième de la bande de Gaza", les bombardements israéliens et les blocages "délibérés" "rendent pratiquement impossible" l'accès aux civils "pris au piège et affamés", dénonce Oxfam.

Des habitants de Gaza en sont réduits à "boire des eaux usées" et manger des aliments pour animaux, a dénoncé mardi la responsable régionale de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), en plaidant pour une augmentation immédiate de l'aide humanitaire.

A l'étranger, le Parlement slovène a voté mardi un décret reconnaissant l'Etat de Palestine, une semaine après une démarche similaire de l'Espagne, l'Irlande et la Norvège, qui avait été critiquée avec virulence par Israël.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Des milliers d'Américains dans la rue contre Trump

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Des milliers d'Amércains sont à nouveau descendus dans la rue samedi pour manifester contre la politique de Donald Trump. (© KEYSTONE/EPA/CRISTOBAL HERRERA-ULASHKEVICH)

Des milliers d'Américains sont descendus dans la rue samedi à New York et dans d'autres grandes villes du pays pour une deuxième journée de mobilisation anti-Trump en l'espace de deux semaines.

"Pas de roi en Amérique" ou "Résistons à la tyrannie" peut-on lire sur des pancartes à la manifestation new-yorkaise, à côté d'images du président américain affublé d'une moustache à la Hitler.

"La démocratie court un grand danger", déclare à l'AFP Kathy Valy, 73 ans, une descendante de survivants de la Shoah, qui affirme que ce que lui ont raconté ses parents à propos de la montée du nazisme dans les années 1930 "est en train de se passer ici".

"La différence avec les autres fascistes (...) c'est que Trump est trop bête pour être efficace et son équipe est divisée", se rassure-t-elle.

Les manifestants dénoncent particulièrement la politique anti-immigration de la Maison Blanche, au moment où la Cour suprême a suspendu les expulsions d'immigrés sur la base d'une loi de 1798 sur "les ennemis étrangers".

"Les immigrés sont les bienvenus ici", crient les manifestants réunis devant la bibliothèque de la plus grande ville des Etats-Unis, à quelques encablures de la célèbre Trump Tower du milliardaire.

Des contestataires sont aussi rassemblés devant la Maison Blanche à Washington, quoiqu'en nombre apparemment inférieurs à la précédente mobilisation le samedi 5 avril, qui avait réuni des dizaines de milliers de personnes.

Elon Musk aussi visé

Des rassemblements ont également été signalés à l'extérieur de concessions Tesla, la marque automobile propriété d'Elon Musk, le milliardaire chargé par Donald Trump d'une cure d'amaigrissement drastique dans la fonction publique.

La mobilisation est organisée par un groupement baptisé 50501, un chiffre correspondant à 50 manifestations dans les 50 Etats du pays et aboutissant à 1 mouvement unique d'opposition au milliardaire républicain.

Le mouvement constitue "une réponse décentralisée rapide aux actes anti-démocratiques et illégaux de l'administration Trump et de ses alliés ploutocrates", explique-t-il sur son site internet.

Selon cette organisation, quelque 400 manifestations sont prévues dans la journée et 50501 appelle 11 millions de personnes à descendre dans la rue, un chiffre très probablement supérieur à celui du 5 avril.

Les chiffres réels sont difficiles à obtenir, de nombreux services de police se refusant à fournir des estimations.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La branche armée du Hamas publie une vidéo d'un otage en vie

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La branche armée du Hamas publie samedi une vidéo d'un otage en vie (photo prétexte). (© KEYSTONE/EPA/A. HUSSAIN)

La branche armée du Hamas a diffusé samedi une vidéo d'un otage israélien en vie. Les médias l'ont identifié comme étant Elkana Bohbot, enlevé lors de l'attaque sanglante perpétrée par le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023.

Diffusée par les Brigades Ezzedine al-Qassam, la vidéo dure environ quatre minutes et montre un otage parlant en hébreu au téléphone. La date de son enregistrement n'a pu être déterminée.

Elle montre un homme visiblement éprouvé, assis une couverture sur les genoux, et parlant, semble-t-il, sur un téléphone filaire avec des membres de sa famille.

Il demande aussi à un ami d'emmener sa femme à la Maison Blanche et d'y plaider pour sa libération auprès du président Donald Trump.

Troisième vidéo mettant en scène Elkana Bohbot

Il s'agit de la troisième vidéo mettant en scène Elkana Bohbot, la précédente ayant été diffusée par la branche armée du Hamas le 29 mars.

Elkana Bohbot avait été enlevé lors du festival de musique Nova dans le sud d'Israël lors de l'attaque du 7-Octobre, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza.

Lors de cette attaque, 251 personnes avaient été enlevées. Cinquante-huit sont toujours retenues dans le territoire palestinien, dont 34 mortes, selon l'armée israélienne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Poutine ordonne un cessez-le-feu en Ukraine à l'occasion de Pâques

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Vladimir Poutine ordonne un cessez-le-feu en Ukraine pour Pâques à partir de 17h00 (heure suisse). (© KEYSTONE/EPA/SERGEI KARPUKHIN / SPUTNIK / KREMLIN POOL)

Le président russe Vladimir Poutine a ordonné à ses troupes d'observer un cessez-le-feu en Ukraine à l'occasion de Pâques à partir de 17h00 (heure suisse) et jusqu'à dimanche soir. Il appelle Kiev à en faire de même.

"Guidée par des considérations humanitaires, la partie russe déclare une trêve de Pâques aujourd'hui, de 17 heures (15h00 GMT) à 23h00 (21h00 GMT) dimanche soir. Je donne l'ordre de cesser toutes les hostilités pendant cette période", a déclaré M. Poutine lors d'une réunion retransmise à la télévision russe.

"Nous supposons que la partie ukrainienne suivra notre exemple", a-t-il ajouté.

Selon le chef de l'Etat russe, la réponse ukrainienne "montrera la sincérité du régime de Kiev, sa volonté et sa capacité à respecter les accords, à participer au processus de pourparlers de paix visant à éliminer les causes profondes de la crise ukrainienne".

Vladimir Poutine a toutefois appelé ses soldats à "repousser les éventuelles violations de la trêve et les provocations de l'ennemi et toute action agressive de sa part"

"Je vous demande d'être extrêmement attentifs et concentrés, d'être prêts à une réponse immédiate et complète", a-t-il dit au chef d'état-major de l'armée russe, Valeri Guerassimov.

Plusieurs tentatives de trêve

Des tentatives d'instaurer une trêve à l'occasion de Pâques en Ukraine ont déjà eu lieu à deux reprises depuis le début du conflit en février 2022.

En avril 2022, une première initiative en ce sens, prise par le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, ne s'était pas matérialisée du fait du refus de la Russie, qui avait jugé qu'un cessez-le-feu donnerait l'occasion à l'armée ukrainienne de se regrouper et de se réarmer.

L'année suivante, en janvier 2023, le patriarche de l'Eglise orthodoxe russe Kirill avait exhorté les deux camps à interrompre les hostilités pour Pâques et la Russie avait décrété une trêve de 36 heures mais celle-ci avait été dénoncée comme un "piège" par l'Ukraine et les combats avaient continué

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Vance reçu au Vatican, aucune rencontre avec le pape évoquée

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Le vice-président américain JD Vance (à gauche) a rencontré le cardinal italien Pietro Parolin. Une rencontre avec le pape François n'a pas été évoquée. (© KEYSTONE/EPA/VATICAN MEDIA HANDOUT)

Le vice-président américain JD Vance a été reçu samedi au Vatican lors d'un entretien qui a abordé l'épineuse question des réfugiés. Ce deux mois après de vives critiques du chef de l'Eglise catholique contre la politique migratoire de l'administration Trump.

Les deux parties avaient maintenu le flou sur une possible rencontre samedi entre M. Vance et le pape de 88 ans. Celle-ci n'a pas été évoquée.

JD Vance, converti au catholicisme à 35 ans, pourrait rencontrer François dimanche en marge de la messe de Pâques bien que sa présence n'ait pas été officiellement confirmée. Affaibli après une grave pneumonie et malgré sa convalescence, le pape avait reçu le roi Charles III début avril et est apparu plusieurs fois en public ces derniers jours.

Fervent catholique, JD Vance s'est entretenu pendant plus d'une heure au palais apostolique avec le cardinal italien Pietro Parolin, Secrétaire d'Etat et N.2 du Saint-Siège, ainsi que Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire pour les relations avec les États.

"Crise majeure"

L'entretien "cordial" a abordé "la situation internationale, en particulier dans les pays marqués par la guerre, les tensions politiques et des situations humanitaires difficiles, avec une attention particulière portée aux migrants, aux réfugiés, aux prisonniers", a indiqué le Vatican dans un communiqué.

En février, le pape François s'était attiré les foudres de la Maison Blanche en condamnant, dans une lettre aux évêques américains, les expulsions massives de migrants voulues par Donald Trump, qualifiées de "crise majeure".

"Ce qui est construit sur le fondement de la force, et non sur la vérité de la dignité égale de tout être humain, commence mal et finira mal", avait-il prévenu, alors que M. Vance entend faire de son pays une forteresse aux valeurs conservatrices en limitant drastiquement l'immigration.

"Folie"

En 2024, le souverain pontife avait déjà fait une rare incursion dans la campagne électorale américaine en qualifiant de "folie" les attitudes hostiles aux migrants et en critiquant les personnalités catholiques américaines de droite pour leurs positions trop conservatrices.

Samedi, "les deux parties (...) ont renouvelé leur engagement commun à protéger le droit à la liberté religieuse et de conscience", selon le Vatican. Un thème abordé à Munich en février par M. Vance, qui avait dénoncé le "recul" de la "liberté d'expression" sur le Vieux continent, notamment concernant l'opposition à l'avortement, suscitant la colère de plusieurs dirigeants européens.

M. Vance est proche de la frange conservatrice de l'Eglise américaine, très critique envers le pape argentin pour ses positions sur les migrants, les fidèles LGBT+ ou certaines questions de justice sociale. "Les deux parties ont exprimé le souhait d'une collaboration sereine entre l'État et l'Église catholique aux États-Unis, dont le service précieux envers les personnes les plus vulnérables a été reconnu", a indiqué le Vatican.

Arrivé vendredi à Rome pour le weekend pascal, M. Vance a rencontré la Première ministre italienne Giorgia Meloni. Il s'est ensuite rendu à la basilique Saint-Pierre, accompagné de son épouse Usha et de leurs trois enfants, pour assister à l'office de la Passion du Vendredi saint, qui commémore la mort du Christ sur la Croix.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Rencontre entre les Etats-Unis et l'Iran sur le nucléaire à Rome

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Côté américain, les discussions sont pilotées par l'envoyé pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff (archives). (© KEYSTONE/AP/Ludovic Marin)

L'Iran et les Etats-Unis ont débuté samedi à Rome des pourparlers indirects sur le programme nucléaire iranien. Cela une semaine après de premiers échanges qualifiés de "constructifs" par les deux pays, ennemis depuis la Révolution islamique de 1979.

Pilotés par le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, et l'envoyé américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, les pourparlers ont débuté vers 11h30, sous la médiation d'Oman, selon la télévision d'Etat iranienne. Les précédentes discussions, à Mascate, avaient aussi été menées via une médiation omanaise.

Il s'agit de la deuxième réunion à ce niveau depuis le retrait américain, en 2018, sous la première présidence de Donald Trump, de l'accord international sur le nucléaire iranien qui prévoyait un encadrement des activités de l'Iran dans ce domaine en échange d'une levée des sanctions.

Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a relancé sa politique dite de "pression maximale" contre l'Iran, avec lequel les Etats-Unis n'ont plus de relations diplomatiques depuis 1980.

"Décision importante"

Il a appelé en mars le pouvoir iranien à négocier un nouvel accord, mais a menacé de bombarder l'Iran en cas d'échec de la diplomatie.

M. Trump a toutefois affirmé jeudi qu'il n'était "pas pressé" d'utiliser l'option militaire. "Je pense que l'Iran veut discuter", a-t-il souligné.

La délégation iranienne est arrivée à Rome dans la nuit, selon des images diffusées par la télévision d'Etat iranienne, montrant M. Araghchi descendant d'un avion. Il mènera des discussions "indirectes", a précisé la chaîne.

A la veille des discussions, M. Araghchi a fait part de ses "sérieux doutes" quant aux intentions des Etats-Unis. "Nous sommes conscients que le chemin" vers un accord "n'est pas sans embûches", a écrit samedi sur X le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï.

Les pays occidentaux et Israël - ennemi juré du pouvoir iranien - soupçonnent l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire. Téhéran rejette ces allégations et défend un droit au nucléaire à des fins civiles, notamment pour l'énergie.

Dans un entretien au journal français Le Monde publié mercredi, le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a affirmé que l'Iran n'était "pas loin" de disposer de la bombe atomique.

Après le retrait américain de l'accord de 2015, et le rétablissement de sanctions américaines, Téhéran a pris progressivement ses distances avec le texte, en représailles.

Le pays enrichit de l'uranium jusqu'à 60%, bien au-dessus du plafond de 3,67% qui lui a été fixé, restant toutefois en deçà du seuil des 90% nécessaires à la fabrication de l'arme atomique, selon l'AIEA.

Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a appelé les Européens, membres de l'accord, à prendre rapidement une "décision importante" concernant le "rétablissement des sanctions" internationales à l'encontre de l'Iran, car il "ne respecte clairement pas l'accord actuel".

"Lignes rouges"

L'Iran insiste pour que les pourparlers se limitent au nucléaire et à la levée des sanctions, et considère comme "ligne rouge" l'arrêt de toutes ses activités.

M. Araghchi a encore mis en garde vendredi les Etats-Unis contre "des demandes déraisonnables", après que M. Witkoff a réclamé en début de semaine un démantèlement total du programme nucléaire, y compris civil.

Les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique d'Iran, ont eux exclu toute discussion sur les capacités militaires et de défense, dont le programme balistique qui inquiète à l'international.

L'influence régionale de l'Iran figure aussi parmi "les lignes rouges" du pays, selon l'agence de presse officielle Irna.

Téhéran soutient dans la région ce qu'il qualifie d'"axe de la résistance", une alliance de groupes armés hostiles à Israël incluant le Hamas palestinien, le Hezbollah libanais, les rebelles Houthis du Yémen, et des milices chiites en Irak.

Après le lancement des pourparlers irano-américains, Israël a réaffirmé sa détermination à empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire, disant disposer d'un "plan d'action" pour ce faire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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