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Joe Biden testé positif au Covid, il assure aller "bien"

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Ce test positif survient alors que le président américain Joe Biden est en pleine campagne pour un deuxième mandat. (© KEYSTONE/AP/Ronda Churchill)

Testé positif au Covid-19, le président américain Joe Biden a assuré mercredi aller "bien". Mais cette nouvelle annonce risque d'alimenter les inquiétudes sur son âge et sa santé qui ont déjà suscité des appels à ce qu'il se retire de la course à la Maison Blanche.

Sa porte-parole a fait valoir que le président était "complètement vacciné" et qu'il "continuerait à exercer pleinement ses fonctions" pendant sa période de confinement, alors qu'il était en campagne pour séduire les électeurs hispaniques dans le Nevada.

"Je continuerai à travailler pour le peuple américain", a écrit le président sur X, après être apparu pouces levés en montant dans l'avion présidentiel "Air Force One". Interrogé mardi par le média BET sur ce qui pourrait le faire réfléchir à jeter l'éponge, le président-candidat de 81 ans a répondu: "si j'avais un problème médical qui apparaissait, si quelqu'un, des médecins venaient me voir et me disaient: 'vous avez tel problème'".

C'est la première fois que M. Biden entrouvre la porte à l'idée d'abandonner sa campagne. L'annonce de son infection au Covid-19 survient au moment où Joe Biden joue sa survie politique depuis sa performance désastreuse fin juin lors de son débat avec Donald Trump, qui a suscité une vague d'interrogations sur ses capacités physiques et mentales.

"Pure spéculation"

Une vingtaine d'élus de la Chambre et un sénateur avaient jusqu'ici pressé Joe Biden de jeter l'éponge. Les appels au retrait du président, mis en sourdine après la tentative d'assassinat de Donald Trump samedi, ont repris avec des poids lourds, selon des médias.

Selon des journalistes de CNN, l'influente Nancy Pelosi, ancienne présidente de la Chambre des représentants, aurait récemment dit à Joe Biden qu'il pourrait "détruire les chances des démocrates de remporter" les législatives, invoquant des sondages défavorables. L'équipe de la ténor démocrate a répondu à la chaîne qu'elle était en Californie depuis vendredi et qu'elle n'avait pas parlé à Joe Biden depuis.

Selon ABC News, le puissant chef de la majorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, a mis son poids dans la balance pour que Joe Biden jette l'éponge. "Schumer a vigoureusement fait valoir qu'il serait préférable pour Biden, pour le Parti démocrate et pour le pays qu'il se retire", a rapporté un journaliste de la chaîne.

L'équipe du ténor démocrate n'a pas vraiment démenti, soulignant simplement qu'"à moins que la source d'ABC ne soit le sénateur Chuck Schumer ou le président Joe Biden", cette information n'était "que pure spéculation".

Le Washington Post a lui évoqué des entretiens, entre Joe Biden et Chuck Schumer mais aussi avec le chef de file des élus de son parti à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, au cours desquels les deux élus auraient fait part des "inquiétudes dans leurs rangs quant à la possibilité que Biden ne les prive d'une majorité" aux législatives de novembre.

Un porte-parole de la Maison Blanche Andrew Bates a réagi auprès de l'AFP, affirmant que le président avait "dit aux deux responsables qu'il était le candidat du Parti démocrate" et qu'il prévoyait de "gagner, attendant avec impatience de pouvoir travailler" avec eux.

"Passer le flambeau"

Plus tôt mercredi, un autre poids lourd du Parti démocrate avait relancé les appels à son retrait de la course à la Maison Blanche. L'élu de Californie Adam Schiff a exhorté M. Biden à "passer le flambeau", disant douter que le chef d'Etat puisse battre Donald Trump en novembre.

"Une deuxième présidence Trump saperait les fondements mêmes de notre démocratie", a-t-il ajouté, devenant l'élu démocrate le plus haut placé à faire publiquement cette demande après le débat. Dans ce contexte de tensions, des responsables du Parti démocrate ont annoncé mercredi leur volonté d'accélérer le processus de nomination de M. Biden avec un système de vote anticipé dont les modalités restent à définir.

Le système permettrait de voter durant la première semaine d'août plutôt que d'attendre la convention démocrate qui débute à Chicago le 19 août, et lors de laquelle le candidat doit officiellement être investi pour la présidentielle du 5 novembre face à Donald Trump.

Certains démocrates ont vivement critiqué ce projet, jugeant qu'il s'agissait d'une façon de faire passer en force la candidature de Joe Biden malgré les doutes sur son aptitude et sans discussion sur les possibles alternatives. Des élus prévoient de signer une lettre pour le dénoncer.

La vice-présidente Kamala Harris est considérée comme la favorite en cas de retrait de M. Biden, qui affirme que les électeurs démocrates le soutiennent. Mais selon un récent sondage, près de deux tiers d'entre eux souhaitent que le président jette l'éponge.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le patron de Telegram Pavel Durov inculpé, Moscou se dit inquiet

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"Il est totalement absurde de penser que le responsable d'un réseau social puisse être impliqué dans des faits criminels qui ne le regardent pas, ni directement ni indirectement", a réagi l'avocat du milliardaire Me David-Olivier Kaminski. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED BADRA)

Liberté retrouvée pour Pavel Durov après quatre jours de détention en France. Mais le patron de Telegram, qui possède des passeports russe, français et émirati, est inculpé pour de nombreuses infractions liées à sa messagerie et interdit de quitter le pays.

Pull à capuche, casquette et lunettes de soleil, vêtu de noir comme à son habitude, Durov s'est engouffré mercredi soir dans le véhicule qui l'attendait à sa sortie du palais de justice de Paris, après avoir remercié son avocat d'une accolade.

Si le milliardaire de 39 ans a été libéré, il est astreint à un contrôle judiciaire lourd, prévoyant un cautionnement de cinq millions d'euros, un pointage au commissariat deux fois par semaine, et l'interdiction de quitter le territoire français.

Refus de modération

Personnalité énigmatique, M. Durov fait face à de nombreux chefs d'accusation pour son refus de toute modération sur la messagerie Telegram, qu'il a cofondée et qui compte plus de 900 millions d'abonnés.

Selon le parquet de Paris, M. Durov est notamment inculpé pour "refus de communiquer les informations nécessaires aux interceptions autorisées par la loi" et complicité de délits et de crimes organisés via la plateforme: trafic de stupéfiants, pédocriminalité, escroquerie et blanchiment en bande organisée.

"Il est totalement absurde de penser que le responsable d'un réseau social puisse être impliqué dans des faits criminels qui ne le regardent pas, ni directement ni indirectement", a réagi l'avocat du milliardaire Me David-Olivier Kaminski.

A Moscou, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov a averti jeudi que ces poursuites contre un "citoyen russe" ne devaient pas "se transformer en persécution politique".

Parmi les soutiens notoires à M. Durov, on trouve le lanceur d'alerte américain établi en Russie Edward Snowden et le magnat de la technologie Elon Musk.

Au moins quatre passeports

Pavel Durov a été arrêté samedi soir à l'aéroport du Bourget proche de Paris et sa garde à vue s'est achevée mercredi après-midi.

Selon une source proche du dossier, M. Durov et son frère Nikolaï, co-fondateurs de Telegram, faisaient l'objet depuis mars de mandats de recherche émis par la justice française dans le cadre d'une enquête préliminaire.

Une seconde enquête a par ailleurs été ouverte contre M. Durov pour des "violences graves" commises à Paris sur l'un de ses fils né en 2017, a indiqué une autre source proche du dossier à l'AFP mercredi.

Les liens complexes de Pavel Durov - dont la fortune est estimée en 2024 par Forbes à 15,5 milliards de dollars - avec les autorités russes comme avec celles de ses pays d'adoption suscitent de nombreuses interrogations sur les raisons et le timing de son arrestation.

Il a quitté la Russie en 2014, alors en délicatesse avec le Kremlin pour avoir refusé de remettre aux services de sécurité russes (FSB) les données personnelles d'utilisateurs, notamment celles de militants pro-européens ukrainiens, sur un autre réseau social lancé en 2006, VKontakte (VK), devenu le plus utilisé dans son pays d'origine - et repris depuis par des proches du pouvoir.

Fondée en 2013, la messagerie Telegram, qui a toujours affirmé respecter les lois européennes, s'est engagée à ne jamais dévoiler d'informations sur ses utilisateurs.

Pavel Durov, installé à Dubaï, a obtenu la nationalité des Emirats arabes unis puis celle de l'île caribéenne Saint-Kitts-et-Nevis, avant d'y ajouter, en août 2021, la citoyenneté française grâce à une procédure rare sur laquelle Paris reste très discret.

Interrogations nombreuses

Son départ de Russie n'aurait toutefois pas été un exil brutal : selon le site russophone Vazhnye Istorii, citant des informations ayant fuité des autorités frontalières, il s'y serait rendu plus de 50 fois entre 2015 et 2021.

Selon une source proche du dossier, Pavel Durov a par ailleurs évoqué durant sa garde à vue ses liens avec le président français Emmanuel Macron, qui s'est défendu lundi de toute interférence politique, assurant que l'arrestation de M. Durov relevait "d'une enquête judiciaire".

Le quotidien Le Monde a fait état de plusieurs rencontres entre le PDG de Telegram et Emmanuel Macron avant l'obtention par le chef d'entreprise de la nationalité française via une procédure spéciale réservée aux personnalités ayant apporté une contribution particulière à la France.

Le Wall Street Journal a aussi affirmé que le président Macron lui avait, lors d'un déjeuner en 2018, suggéré d'installer le siège de l'application à Paris. En vain.

Dans une rare interview au journaliste ultra-conservateur américain Tucker Carlson, le libertarien revendiqué louait récemment les Emirats comme "un endroit formidable" pour abriter Telegram, en raison de leur "neutralité".

Un responsable émirati a assuré à l'AFP être "en contact avec les autorités françaises au sujet de cette affaire et avec les représentants de Pavel Durov".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le gouvernement allemand annonce un durcissement de lois

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L'interdiction du port d'armes blanches vaudra notamment lors des fêtes et foires ainsi que dans les transports longue distance, a précisé à la presse la ministre allemande de l'Intérieur Nancy Faeser (archives). (© KEYSTONE/EPA/VOLKER HARTMANN)

Le gouvernement allemand a annoncé jeudi un durcissement des lois sur le port d'armes blanches et sur les prestations pour certains demandeurs d'asile. Ces décisions font suite à l'attentat meurtrier de Solingen il y a six jours.

"L'attentat de Solingen nous a profondément bouleversés et (...) le gouvernement y réagit par un durcissement de mesures", a déclaré la ministre allemande de l'Intérieur Nancy Faeser, lors d'une conférence de presse à Berlin.

Les trois partis de la coalition du chancelier Olaf Scholz - sociaux-démocrates, écologistes et libéraux - sont sous pression après cet attentat qui a fait trois morts, alors que se tiennent dimanche deux élections régionales dans l'est de l'Allemagne qui risquent de voir triompher le parti d'extrême droite, l'Alternative pour l'Allemagne (AfD).

Parmi les principales mesures annoncées: l'interdiction du port d'armes blanches qui vaudra notamment lors des rassemblements populaires -fêtes et foires- ainsi que dans les transports longue distance (trains mais aussi bus), a précisé Mme Faeser.

Mme Faeser a aussi annoncé la suppression des aides pour les demandeurs d'asile entrés dans un autre pays de l'UE avant de venir en Allemagne.

"Nous travaillons pour parvenir rapidement à la possibilité d'expulser des criminels dangereux vers l'Afghanistan et la Syrie", a ajouté Mme Faeser.

L'AfD en embuscade

L'AfD espère tirer profit, lors des scrutins en Saxe et en Thuringe, de cet attentat au couteau survenu vendredi soir durant des festivités communales à Solingen et dont est soupçonné un Syrien de 26 ans, qui aurait des liens avec l'organisation djihadiste Etat islamique.

Cette attaque a remis au premier plan, en Allemagne, les débats sur l'immigration et la sécurité publique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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USA: croissance du PIB révisée à la hausse pour le 2ème trimestre

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La progression du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis entre avril et juin avait été portée par la consommation et l'investissement. EPA/ERIK S. LESSER (© KEYSTONE/EPA/ERIK S. LESSER)

La croissance du PIB des Etats-Unis au deuxième trimestre a été révisée à la hausse, à 3% en rythme annualisé contre 2,8% initialement annoncés, après une croissance de 1,4% au premier trimestre,, selon la deuxième estimation du département du Commerce, publiée jeudi.

En la comparant au trimestre précédent, comme le font la plupart des économies avancées, la croissance est de 0,8%, quand la première estimation était de 0,7%.

"Cette actualisation reflète notamment une révision à la hausse des dépenses de consommation", détaille le département du Commerce dans son communiqué.

La progression du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis entre avril et juin avait été portée par la consommation et l'investissement.

Ces données sont ajustées de l'inflation, c'est-à-dire que le calcul exclut les effets de la hausse des prix.

Mais la crainte d'un fort ralentissement de l'économie américaine dans les mois à venir refait surface, alors que la banque centrale américaine (Fed) maintient depuis un an ses taux à un niveau très élevé afin de lutter contre la forte inflation.

Cette politique pèse sur l'activité économique, et, par conséquent, sur l'emploi. Le taux de chômage a ainsi grimpé à 4,3% en juillet, et les créations d'emplois de 2023 et début 2024 ont été revues en forte baisse.

La Fed a cependant signalé qu'elle devrait abaisser ses taux d'intérêts lors de sa prochaine réunion, les 17 et 18 septembre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Le Japon frappé par un typhon extrêmement puissant

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Des pluies torrentielles ont notamment déclenché un glissement de terrain mortel qui a fait 3 morts à Gamagori, une ville d cenre de la préfecture d'Aichi. (© KEYSTONE/AP)

L'un des typhons les plus puissants à avoir frappé le Japon ces dernières décennies, a touché terre jeudi, faisant au moins trois morts et provoquant d'importants dégâts, notamment en raison des pluies torrentielles qui s'abattent sur le sud du pays.

Le typhon Shanshan, accompagné de rafales allant jusqu'à 252 km/h, est arrivé sur le Japon via l'île principale du sud du pays, Kyushu, où vivent 12,5 millions d'habitants, vers 08h00 (01h00 suisses jeudi).

En touchant terre, il a perdu en intensité, avec des rafales de 160 km/h maximum, mais le danger venait surtout des pluies torrentielles qui ont notamment déclenché un glissement de terrain mortel.

Trois membres d'une même famille, un couple de septuagénaires et leur fils trentenaire, sont morts après un glissement de terrain qui a enseveli leur maison à Gamagori, une ville du centre de la préfecture d'Aichi.

Alerte maximale

Dès mercredi, les autorités avaient émis leur niveau d'alerte le plus élevé dans certaines zones, conseillant à des centaines de milliers de personnes d'évacuer et mettant en garde la population contre des inondations, des glissements de terrain et des avancées de la mer dans les terres "potentiellement mortels".

La ville de Kunisaki, dans la région d'Oita sur l'île de Kyushu, a prévenu ses habitants qu'ils devaient "évacuer vers un lieu sûr ou un endroit plus élevé, comme le deuxième étage de leur maison", en raison du risque d'inondation.

La ville côtière de Miyazaki, jonchée de débris de toutes sortes, a recensé 25 blessés - dont certains causés par une tornade - et près de 200 bâtiments endommagés, a indiqué un responsable local à l'AFP.

Selon la chaîne de télévision NHK, 59 personnes ont été blessées sur l'ensemble de la région de Kyushu et un homme à bord d'un petit bateau est porté disparu sur la côte sud de l'île.

"Notre maison va bien, mais il y a eu une tornade à Miyazaki et il y a eu des coupures de courant à certains endroits. C'est inquiétant", a raconté à l'AFP Aoi Nishimoto, un étudiant de 18 ans qui vit à Fukuoka, principale ville d'île mais qui a pu joindre ses parents à Miyazaki.

"Cette année, je suis loin de chez mes parents pour la première fois. C'est donc un peu effrayant d'être toute seule", a également témoigné auprès de l'AFP Rio Ohtsuru, une autre étudiante âgée de 19 ans interrogée à Fukuoka, ville située dans le nord de l'île.

L'opérateur de services publics de Kyushu a indiqué que 187.010 foyers étaient privés d'électricité sur l'île.

L'intempérie se déplace lentement, ce qui signifie qu'elle a eu le temps de se gonfler d'eau au-dessus de la mer. L'Agence météorologique japonaise (JMA) prévoit sans certitude un déplacement progressif vers l'île principale du Japon, Honshu, et les villes d'Osaka et de Nagoya.

La JMA a prévenu que "les risques de catastrophes dues à de fortes pluies pourraient rapidement augmenter dans l'ouest du Japon d'ici vendredi".

"Vigilance maximale"

"Veuillez faire preuve d'une vigilance maximale face aux risques de tempêtes violentes, de vagues et de marées hautes à Kagoshima, ainsi qu'aux glissements de terrain et inondations dans les zones basses et les débordements de rivières dans le sud de Kyushu", a averti tôt jeudi la JMA.

Comme l'ont constaté des journalistes de l'AFP, présents dans la région d'Oita, à l'est de l'île de Kyushu, les rivières sont devenues de dangereux torrents de boue, prêts à sortir de leur lit.

Le sud de l'île de Kyushu devrait battre des records de précipitations. Ainsi il est déjà tombé dans certains endroits du département de Miyazaki 790 mm d'eau en 48h, un record sur deux jours pour un mois d'août dans cette zone.

Face à cette situation, le géant automobile Toyota a suspendu la production dans ses 14 usines au Japon. Nissan et Honda ont eux cessé temporairement l'activité de leurs usines de Kyushu, tout comme des fabricants de puces, dont Tokyo Electron.

Kyushu est un lieu important de production de semi-conducteurs: le géant taïwanais du secteur TSMC y a ouvert une usine en février.

Les compagnies aériennes Japan Airlines et ANA ont annulé plus d'un millier de vols domestiques et internationaux jeudi et vendredi, affectant plus de 44'000 passagers.

De nombreuses liaisons ferroviaires sont interrompues et le seront encore vendredi, ont averti les opérateurs, tandis que le trafic de la plupart des trains à grande vitesse, les Shinkansen, a été suspendu entre les villes de Hakata et Tokyo.

Du 15 au 17 août, un autre typhon, Ampil, avait provoqué l'annulation de nombreux trains et vols au Japon mais n'avait fait que des blessés légers et des dégâts mineurs.

Les typhons de la région se forment plus près des côtes qu'auparavant, s'intensifient plus rapidement et restent plus longtemps au-dessus des terres en raison du changement climatique, selon une étude publiée en juillet.

Une autre étude publiée jeudi par le World Weather Attribution (WWA) a montré que le changement climatique avait accéléré le typhon Gaemi, qui a tué des dizaines de personnes aux Philippines, à Taiwan et en Chine plus tôt cette année.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Résultats semestriels éclatants pour Huawei, malgré les sanctions

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Les sanctions américaines ont forcé le groupe chinois à se recentrer sur des secteurs comme les logiciels, les appareils connectés ou la voiture électrique. (archive) (© KEYSTONE/AP/ANDY WONG)

Le géant chinois des télécoms Huawei a annoncé jeudi un bond de son chiffre d'affaires semestriel, en dépit des sanctions américaines qui privent l'entreprise de technologies en provenance des Etats-Unis.

Le groupe de Shenzhen (sud) est depuis plusieurs années au centre d'une intense rivalité technologique entre la Chine et les Etats-Unis, qui accusent, sans avancer de preuves, Huawei de pouvoir espionner au profit des autorités chinoises.

Huawei nie catégoriquement ces allégations, mais depuis 2019 des sanctions de Washington coupent l'entreprise des chaînes d'approvisionnement mondiales en technologies et en composants américains.

Le groupe a malgré tout réalisé un chiffre d'affaires de 417,5 milliards de yuans (49,4 milliards de francs) sur la période janvier-juin, en hausse de 34,3% sur un an, a indiqué jeudi l'entreprise.

Un an plus tôt au premier semestre, les ventes du groupe avaient progressé de 3,1%. Huawei n'a en revanche pas communiqué sur son bénéfice net.

Huawei est une entreprise privée non cotée en Bourse. Elle n'est donc pas soumise aux mêmes obligations que les autres groupes pour publier des résultats détaillés.

La marge bénéficiaire de Huawei a atteint 13,2%, selon le groupe, qui n'a pas fourni d'autres résultats financiers.

Ce ratio qui mesure la rentabilité était de 15% un an plus tôt.

Soustraction faite des résultats annoncés pour le premier trimestre, le chiffre d'affaires du deuxième trimestre s'inscrit à 239,05 milliards de yuans (30,3 milliards d'euros), en hausse de 33,7% sur un an.

Huawei est le premier équipementier mondial pour la 5G, la cinquième génération de l'internet mobile.

Il a un temps été l'un des trois principaux fabricants de smartphones au monde, avec le coréen Samsung et l'américain Apple.

Les sanctions américaines ont forcé le groupe chinois à se recentrer sur des secteurs comme les logiciels, les appareils connectés, l'informatique d'entreprise mais aussi la voiture électrique avec sa marque Aito.

Le créneau de l'électrique est particulièrement dynamique en Chine, premier marché mondial où les marques locales ont mis le turbo ces dernières années.

Huawei qui cherche à se renforcer dans le secteur automobile a dévoilé ce mois son premier modèle conçu avec le fabricant chinois BAIC Motor.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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