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International

La Corée du Nord tire une dizaine de missiles dans la mer du Japon

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Le tir du missile nord-coréen est intervenu quelques jours après l'échec du lancement d'un satellite-espion (archives). (© KEYSTONE/AP/AHN YOUNG-JOON)

La Corée du Nord a tiré jeudi matin une dizaine de missiles balistiques de courte portée en direction de la mer du Japon, a annoncé Séoul. Quelques heures plus tôt, Pyongyang avait envoyé vers la Corée du Sud des ballons remplis d'immondices, dont des excréments.

L'état-major interarmées sud-coréen a indiqué avoir détecté le lancement de "ce que l'on soupçonne être une dizaine de missiles balistiques de courte portée" tirés vers les eaux à l'est de la péninsule coréenne. Les projectiles ont parcouru quelque 350 kilomètres.

Leurs caractéristiques sont en cours d'examen par la Corée du Sud, les Etats-Unis et le Japon, selon la même source. Ce tir est une "provocation qui menace sérieusement la paix et la stabilité dans la péninsule coréenne", a estimé l'état-major sud-coréen.

Les gardes-côtes japonais et le bureau du premier ministre nippon ont confirmé le lancement, ajoutant qu'ils recueillaient davantage d'informations.

Une action de "bas étage"

Mercredi, Pyongyang a envoyé vers le Sud des ballons remplis d'immondices, une action "de bas étage", a jugé l'armée sud-coréenne.

"Nous avons essayé quelque chose qu'ils ont toujours fait, mais je ne comprends pas pourquoi ils font des histoires comme s'ils avaient été victimes d'une pluie de balles", a déclaré Kim Yo-jong, la soeur du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un et l'une des principales porte-parole du pouvoir, dans un communiqué publié par l'agence de presse nord-coréenne KNCA.

Depuis que la guerre de Corée (1950-1953) s'est soldée par un armistice et non un traité de paix, Nord et Sud restent techniquement en guerre. Les deux pays sont séparés par une frontière lourdement fortifiée comprenant la zone démilitarisée (DMZ).

Des militants sud-coréens lâchent parfois des ballons transportant des tracts de propagande contre le pouvoir nord-coréen et de l'argent destinés aux personnes vivant au nord de la frontière, ce qui suscite depuis longtemps l'ire de Pyongyang, qui a aussi procédé à des envois de ballons vers son voisin.

Réunion à l'ONU

Le tir de missiles balistiques est survenu quelques jours après l'échec d'un lancement de satellite-espion par Pyongyang. La fusée "a explosé au cours de la première phase du vol et a échoué", a déclaré lundi l'administration aérospatiale nord-coréenne selon les médias officiels.

La chaîne publique japonaise NHK a diffusé des images de ce qui semble être un projectile enflammé dans le ciel nocturne, qui a ensuite éclaté en une boule de flammes. Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se réunir vendredi pour discuter de cette tentative de lancement de satellite, condamnée par Séoul, Tokyo ou encore Washington.

La mise en orbite d'un engin de reconnaissance est depuis longtemps une priorité pour le régime nord-coréen de Kim Jong-un, qui a affirmé y être parvenu en novembre, après deux tentatives infructueuses en 2023.

Les experts estiment que les satellites-espions pourraient améliorer les capacités de Pyongyang en matière de collecte de renseignements, notamment vis-à-vis de son grand rival, la Corée du Sud, et fournir des données cruciales en cas de conflit militaire.

Les tirs de missiles jeudi matin interviennent également après la dissolution du système de surveillance des sanctions de l'ONU contre la Corée du Nord et son programme nucléaire, du fait d'un veto de la Russie au Conseil de sécurité concernant un projet de résolution qui visait à prolonger d'un an le mandat du comité d'experts chargé de surveiller ces sanctions.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Euro 2024

Angleterre - Suisse: Gareth Southgate songe à une défense à trois

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Gareth Southgate pourrait bien changer de formule pour le quart de finale contre la Suisse. (© KEYSTONE/AP/Ariel Schalit)

Il est tenté par le grand bouleversement. Pour son 100e match à la tête des Three Lions, Gareth Southgate pourrait, en effet, opter pour une défense à trois.

La suspension de Marc Guéhi et la démonstration de la Suisse samedi dernier face à la défense à quatre de l’Italie pousseraient le sélectionneur anglais à franchir le pas, à aligner un 3-4-2-1 avec Ezri Konsa (Aston Villa) en défense centrale aux côtés des deux Citizens Kyle Walker et John Stones. Kieran Trippier et Bukayo Saka tiendraient les couloirs alors que Jude Bellingham et Phil Foden évolueraient juste en retrait de Harry Kane. "Nous regardons toujours quelle pourrait être la meilleure approche tactique", lâche Gareth Southgate sans s’aventurer plus loin sur ce terrain.

"Les attentes sont énormes, poursuit le sélectionneur. Mais je tiens à rappeler que l’Angleterre n’a joué que deux finales dans son histoire, et jamais sur sol étranger. Ceci dit, nous sommes parfaitement préparés, prêts pour ce match contre la Suisse qui mérite un immense respect pour son parcours dans ce tournoi."

"Nous avons joué quatre rencontres contre des adversaires qui nous ont rendu la vie dure, poursuit-il. On voit aussi que les autres favoris peuvent être aussi à la peine. Mais je peux vous assurer que les joueurs performent vraiment à l’entraînement." Il reste à espérer pour les Suisses qu’ils affichent toujours cette retenue coupable en match...

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Euro 2024

Angleterre - Suisse: "Oui, cela peut passer"

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Murat Yakin n'a pas dévoilé ses cartes à la veille d'Angleterre-Suisse (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Il n'a, bien sûr, pas dévoilé son jeu vendredi. Trouver l'équipe que Murat Yakin alignera samedi face à l'Angleterre en quart de finale de l'Euro demeure un challenge extrêmement difficile à relever.

"Je suis dans une situation enviable. Tous mes joueurs sont aptes. Granit Xhaka s'est à nouveau entraîné normalement, a expliqué en conférence de presse le sélectionneur de la Suisse. Il livrera un grand match samedi. J'en suis convaincu."

Murat Yakin est toutefois confronté à un dilemme. Doit-il reconduire le onze victorieux contre l'Italie ou doit-il redonner à Silvan Widmer, suspendu samedi dernier, sa place dans le couloir droit ? Le choix est vraiment cornélien.

"Nous sommes prêts. Nous avons tenu tête au pays organisateur avant de battre les tenants du titre. Comme face à l'Allemagne et à l'Italie, mon équipe va être capable de poser des problèmes à l'Angleterre", assure le Bâlois.

"Nous restons sur des matches très probants, poursuit-il. Nous avons eu le temps de soigner les détails avant ce quart de finale. Notre force est le collectif. Sept joueurs différents ont marqué nos sept buts. Cela signifie bien que chacun attaque en même temps, comme chacun défend en même temps d'ailleurs.*"

Murat Yakin mesure pleinement l'ampleur de la tache qui attend son équipe. "L'Angleterre est une grande équipe. Il ne faut jamais l'oublier", indique le Bâlois, qui sait que son homologue Gareth Southgate possède dans ses rangs plusieurs joueurs de classe mondiale.

"Témoigner d'une très grande solidarité"

"Face à Harry Kane et aux autres, nous devons défendre de manière compacte. Témoigner d'une très grande solidarité, souligne pour sa part Fabian Schär. Je ne crois pas un instant que les Anglais nous sous-estiment. Ils ont regardé nos derniers matches. Ils ont vu ce dont nous sommes capables."

Depuis six ans en Angleterre, Fabian Schär s'apprête à livrer un match qui sort de l'ordinaire. "C'est peut-être le plus grand de ma carrière. Mais si nous gagnons, il y en aura peut-être deux autres la semaine prochaine qui seront encore plus importants, sourit-il dans une réponse formulée de concert avec Murat Yakin. Je veux croire que nous pouvons nous qualifier si nous jouons sur nos forces. Oui, cela peut passer !"

Les équipes probables

Angleterre - Suisse

Samedi, 18h00. Düsseldorf. Arbitre Orsato (ITA).

Angleterre: 1 Pickford; 2 Walker, 5 Stones, 14 Konsa; 8 Alexander-Arnold, 26 Mainoo, 4 Rice, 12 Trippier; 10 Bellingham, 7 Saka; 9 Kane.

Suisse: 1 Sommer; 22 Schär, 5 Akanji, 13 Rodriguez; 3 Widmer, 8 Freuler, 10 Xhaka, 20 Aebischer; 19 Ndoye, 17 Vargas; 7 Embolo.

Note: l'Angleterre sans Guéhi (suspendu).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Biden donne vendredi une interview à haut risque

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C'est vendredi soir, à 20h00 locales (02h00 suisses), que les téléspectateurs américains pourront voir l'interview à haut risque de Joe Biden. (archives) (© KEYSTONE/EPA/TIERNEY L. CROSS / POOL)

S'il la réussit, il ne sera pas sauvé, mais s'il la rate, sa candidature à un second mandat ne tiendra vraiment plus qu'à un fil: Joe Biden donne vendredi une interview à très haut risque.

En une semaine, le démocrate de 81 ans n'a absolument pas réussi à effacer l'impression désastreuse causée par son débat raté face à Donald Trump le 27 juin.

Depuis ce duel télévisé, les Américains ne l'ont pas vu s'exprimer librement, sans prompteur, et sur une plage de temps étendue.

Il en aura donc l'occasion vendredi, dans un entretien avec un journaliste et présentateur vedette d'ABC, George Stephanopoulos, qui sera enregistré à l'occasion d'un déplacement de campagne dans le Wisconsin.

Pour l'instant, le président américain reste droit dans ses bottes, malgré l'intense pression. "Je n'ai pas l'intention de m'en aller", a-t-il assuré jeudi lors de la fête de l'Indépendance.

Et son équipe de campagne redouble d'ardeur. Elle a publié vendredi un intense plan de bataille pour le mois de juillet prévoyant un blitz de spots télévisés, des déplacements dans tous les Etats clés, et notamment dans le sud-ouest du pays pendant la convention républicaine (15-18 juillet), ainsi que des campagnes de sensibilisation auprès des électeurs.

Traduction: rien qui ne puisse laisser transparaître qu'il envisagerait de jeter l'éponge.

Joe Biden doit aussi être l'hôte la semaine prochaine d'un sommet des dirigeants de l'Otan.

Emission spéciale

Preuve que l'interview est très attendue, la chaîne de télévision a bouleversé son programme de diffusion.

ABC prévoyait au départ de montrer des extraits vendredi, puis samedi, pour une diffusion complète dimanche.

Mais c'est finalement dès vendredi soir, à 20h00 locales (02h00 suisses) que les téléspectateurs pourront voir l'entretien dans son intégralité, dans le cadre d'une émission spéciale.

Joe Biden fera face à un journaliste qui connait comme personne les rouages de la communication politique.

George Stephanopoulos a en effet travaillé pour l'ancien président démocrate Bill Clinton, à la fois pendant sa première campagne puis à la Maison Blanche, où il a été l'un de ses plus proches conseillers pendant son premier mandat.

Ancien bègue

Face à Donald Trump la semaine dernière, le président américain a pendant 90 minutes peiné à s'exprimer, butant sur les mots, et perdant le fil de sa pensée, ce qui a déclenché un vent de panique au sein de son parti.

A quatre mois de la présidentielle face au milliardaire républicain, les démocrates doutent de sa capacité à l'emporter, et une écrasante majorité d'Américains ne le jugent pas capable de gouverner quatre ans de plus en cas de victoire.

Autant que sur le fond, Joe Biden, un ancien bègue qui n'a jamais été un orateur très fluide, devra convaincre sur ABC par son élocution, par sa syntaxe et par les expressions de son visage.

En début de semaine, l'une des plus influentes voix démocrates, l'ancienne présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi avait jugé "essentiel" que Joe Biden fasse une et même deux interviews de haut vol.

D'autres partisans de Joe Biden ont réclamé une longue conférence de presse pour juger de sa capacité à répondre avec vivacité.

Le président américain, qui se prête rarement à l'exercice, ou alors pour un nombre limité de questions avec des journalistes choisis à l'avance, a promis d'en donner une la semaine prochaine, mais les modalités n'en sont pour l'heure pas connues.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Indonésie: plus de 700'000 ha de forêts détruits par les mines

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L'Indonésie est de loin le pays où la déforestation liée à l'exploitation minière a été la plus forte dans le monde entre 2001 et 2020, selon une étude de WWF datant de 2023. (© KEYSTONE/AP/DITA ALANGKARA)

L'activité minière en Indonésie, et en particulier l'extraction de charbon, a provoqué la destruction de quelque 721'000 hectares de forêts entre 2001 et 2023. C'est ce qu'indique une nouvelle étude s'appuyant sur des images prises par satellite.

Diffusée cette semaine, l'étude de The TreeMap, une start-up spécialisée dans la protection de l'environnement, a utilisé des images à haute résolution prises par plusieurs satellites et deux décennies de données issues du programme américain d'observation de la surface terrestre Landsat, pour cartographier les mines et suivre la déforestation.

Selon cette étude, l'exploitation minière -y compris les puits, les installations de traitement, les zones de résidus et les routes- a entraîné le déboisement de 721'000 hectares de forêts, dont 150'000 hectares de forêt primaire.

Près de la moitié des terres défrichées constatées l'ont été sous la pression de l'exploitation des mines de charbon, de loin la principale source de déforestation, devant l'or, l'étain et le nickel.

"Les mines à ciel ouvert sont facilement identifiables, par les lignes concentriques de leurs parois pour les mines de charbon, ou leur tendance à être situées près de rivières, pour celles d'or", a expliqué David Gaveau, fondateur de The TreeMap.

Le phénomène prend de l'ampleur

Un pic a été atteint en 2013, mais les nouvelles données signalent la persistence du phénomène, qui a continué de prendre de l'ampleur ces dernières années.

L'archipel dispose des plus importantes réserves au monde de nickel, un minerai hautement recherché car crucial pour la fabrication des batteries de véhicules électriques.

L'Indonésie est de loin le pays où la déforestation liée à l'exploitation minière a été la plus forte dans le monde entre 2001 et 2020, selon une étude de WWF datant de 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Un archevêque excommunié pour avoir rejeté l'autorité du pape

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Mgr Carlo Maria Vigano, 83 ans, qui avait été convoqué en juin devant la justice du Saint-Siège, a été exclu de l'Eglise catholique en raison de "son refus de reconnaître et de se soumettre au souverain pontife", a indiqué le Dicastère pour la Doctrine de la Foi dans un communiqué. (© KEYSTONE/EPA/RICCARDO ANTIMIANI)

Le Vatican a annoncé vendredi l'excommunication d'un archevêque italien ultraconservateur. Ce dernier a été condamné pour "schisme" après avoir rejeté l'autorité du pape François.

Mgr Carlo Maria Vigano, 83 ans, qui avait été convoqué en juin devant la justice du Saint-Siège, a été exclu de l'Eglise catholique en raison de "son refus de reconnaître et de se soumettre au souverain pontife", a indiqué le Dicastère pour la Doctrine de la Foi dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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