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International

La Palestine demande à Washington de "pousser" pour l'aide à Rafah

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Le ministre palestinien de la santé Abou Ramadan estime que le port artificiel américain au large de la bande de Gaza est "illégal". (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les Etats-Unis doivent "pousser davantage" Israël à rouvrir le point de passage de Rafah à l'assistance, selon le ministre palestinien de la santé Abou Ramadan. Mercredi à Genève, il a aussi estimé que le port artificiel américain au large de Gaza était "illégal".

"Vous avez seulement à ouvrir les six points de passage prévus" entre Israël et la bande de Gaza, a affirmé le ministre devant les correspondants accrédités à l'ONU à Genève (ACANU). Celui de Rafah est fermé depuis plusieurs semaines et "il n'y a aucune indication" qu'Israël autorise prochainement à nouveau un accès.

Le ministre a insisté sur l'importance de cet accès pour l'assistance humanitaire et le personnel. Et déploré que des milliers de tonnes d'aide stockées à al-Arish depuis des mois en attendant une approbation israélienne "ne soient plus utiles" en raison de la chaleur.

Comme l'ONU, il a laissé entendre que le port artificiel américain, établi au large de Gaza pour acheminer de l'aide et par ailleurs endommagé par une mer agitée, ne constituait pas la solution. "A ma connaissance, il a été lancé sans discussion avec les Palestiniens. Ce qui le rend illégal", a dit le ministre qui a rencontré son homologue américain Xavier Becerra à Genève. Celui-ci a affirmé de son côté que Washington rétablirait le pont.

Besoin de médicaments

Le responsable palestinien a aussi rejeté les déclarations israéliennes selon lesquelles les dizaines de victimes d'une frappe dimanche à Rafah auraient été tuées par des explosions secondaires d'armes palestiniennes. "Israël a l'habitude de dire ce qu'il veut", affirme-t-il, ajoutant que l'Etat hébreu savait où se trouvent les civils et "n'aurait jamais dû attaquer cette partie" du territoire.

Selon le ministre, plus de 500 travailleurs de santé ont été tués depuis le début de l'offensive israélienne en octobre dernier. Plusieurs ont été pris en otage ou détenus.

Outre les victimes des bombardements, le ministre est inquiet des épidémies et des maladies habituelles qui ne peuvent être soignées en raison de la pénurie de médicaments. "On ne peut donner de chiffre sur les décès" liés à ces problèmes indirects, mais il s'attend à un certain nombre d'entre eux. Il faut pouvoir acheminer des médicaments, ajoute le ministre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Euro 2024

Euro 2024: l'UEFA tire un bilan positif

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L'Euro 2024 a été une réussite, selon l'UEFA (© KEYSTONE/DPA/CHRISTIAN CHARISIUS)

L'UEFA tire un bilan positif de l'Euro 2024 avant la finale. "Nous sommes très très contents de la manière dont le tournoi s'est déroulé", a dit à dpa le Suisse Martin Kallen, CEO d'UEFA Events.

"L'organisation a été très très bonne. Les matches ont été bons, et il y a eu peu de surprises", a résumé Martin Kallen à Munich lors d'une réception en honneur des bénévoles.

A l'opposé, l'UEFA a déploré le fait que des personnes entrent sur la pelouse pendant les rencontres pour faire des selfies ou honorer des paris. "C'est très embêtant", a dit le dirigeant. "On devrait pouvoir jouer un match sans ce genre d'incidents. Mais on a appris à faire avec et pris des mesures pour les limiter", a-t-il ajouté.

Autre point parfois négatif, les difficultés avec les transports et les Deutsche Bahn. L'UEFA était consciente depuis longtemps qu'il y avait des problèmes avec les chemins de fer allemands. "Mais on a aussi vu qu'il y avait beaucoup de trains. L'offre est très grande et variée."

Pour sa part, Martin Kallen a pris le train tous les jours. Mais il a veillé à arriver au moins trois heures avant à destination. Cette prudence a payé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

France: l'inflation a ralenti à 2,2% en juin

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En particulier, le prix des produits pétroliers continue de significativement baisser (-1,9% par rapport à mai). (KEYSTONE/Martial Trezzini) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La hausse des prix en France en juin a atteint 2,2% sur un an, soit 0,1 point de moins qu'en mai, un ralentissement moins marqué que ce que laissait présager une première estimation (2,1%), a indiqué vendredi l'Insee.

Les prix n'ont que très peu augmenté en juin par rapport à mai (+0,1%), rapporte l'Institut national de la statistique (Insee), qui a calculé que la hausse des prix des services (+0,3% sur un mois) et des produits manufacturés a été en "grande partie compensée" par une baisse des prix de l'alimentation (-0,2%) et de l'énergie (-0,8%).

En particulier, le prix des produits pétroliers continue de significativement baisser (-1,9% par rapport à mai).

L'inflation, au plus bas depuis septembre 2022, reprend ainsi sa lente décrue entamée l'été dernier, après un petit rebond en mai, où elle avait progressé de 0,1 point par rapport au mois d'avril.

Le prix des services - une composante qui pèse pour plus de la moitié dans l'indice des prix à la consommation - s'est apprécié de 2,9% sur un an en juin, contre 2,8% en mai.

La hausse des prix se rapproche de plus en plus de la barre des 2% visée par la Banque centrale européenne (BCE), limite en dessous de laquelle l'inflation retrouve des niveaux plus habituels comparés à ceux qu'ont connus la France et l'Europe à partir de la mi-2021.

Indicateur de référence au niveau européen, l'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) progresse de 2,5% sur un an en juin, après une hausse de 2,6% en mai.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Ericsson subit de lourdes pertes au deuxième trimestre

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Ericsson avait annoncé fin mars la suppression de 1200 emplois en Suède. (EPA/Lars Schroder SO) (© KEYSTONE/EPA TT NEWS AGENCY/LARS SCHRODER)

L'équipementier suédois de télécommunications Ericsson a publié vendredi une lourde perte nette de 11 milliards de couronnes (935 millions de francs) au deuxième trimestre, en raison de la dépréciation de l'américain Vonage, spécialiste du cloud acquis en 2021.

Ericsson avait annoncé une nouvelle dépréciation de Vonage de 11,4 milliards de couronnes début juillet, après avoir déjà déprécié cette activité en 2023.

Le chiffre d'affaires au deuxième trimestre a reculé de 7% à 59,8 milliards, et l'équipementier prévoit "des conditions de marché difficile" pour l'ensemble de l'exercice en dépit d'une amélioration aux Etats-Unis, a-t-il précisé dans un communiqué.

Ces ventes sont cependant supérieures au consensus établi par Factset qui prévoyait un chiffre d'affaires trimestriel de 58,6 milliards de couronnes.

"Nous nous attendons à ce que les conditions du marché restent difficiles cette année, car le rythme des investissements en Inde ralentit, mais nos ventes bénéficieront au cours du second semestre de livraisons contractuelles en Amérique du Nord", a estimé le PDG d'Ericsson, Börje Ekholm, cité dans le communiqué.

Les ventes ont augmenté de 14% en Amérique du Nord au deuxième trimestre, un premier bon signe alors qu'Ericsson souffrait depuis début 2023 d'un fort freinage des investissements des opérateurs de télécoms dans cette région.

Les équipementiers pâtissent également tous de la croissance du déploiement de la 5G en Inde qui ralentit.

"Nous avons maintenu notre position de leader sur le marché, nous avons renoué avec la croissance en Amérique du Nord et nous avons enregistré une forte augmentation de la marge brute et du flux de trésorerie disponible", a encore souligné le patron du groupe suédois dans le communiqué.

La marge brute ajustée, hors coûts de restructuration, a atteint 43,9%, contre 38,3% sur le même trimestre de 2023, précise Ericsson, tirée par les recettes des brevets et licences et des réductions de coûts.

Ericsson avait annoncé fin mars la suppression de 1200 emplois en Suède.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Chine: bond des exportations en juin mais chute des importations

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Les exportations chinoises progressent pour le troisième mois consécutif, après un repli sur un an en mars (-7,5%). (AP Photo/Andy Wong) (© KEYSTONE/AP/ANDY WONG)

Les exportations de la Chine se sont fortement accrues en juin tandis que les importations ont marqué un repli inattendu, selon des chiffres officiels publiés vendredi qui traduisent une reprise fragile et inégale de la deuxième économie mondiale.

Le mois dernier, les ventes de produits et services chinois destinés à l'étranger ont augmenté de +8,6% sur un an, selon les chiffres en dollars publiés par les Douanes chinoises.

Il s'agit d'une hausse bien supérieure à celle de mai (+7,6%) ainsi qu'aux attentes d'analystes sondés par l'agence Bloomberg (+8%).

Les exportations sont historiquement un important levier de croissance pour le géant asiatique et leur performance a un impact direct sur l'emploi pour des milliers d'entreprises du secteur.

Les exportations chinoises progressent pour le troisième mois consécutif, après un repli sur un an en mars (-7,5%).

De leur côté, les importations du géant asiatique ont connu en juin une baisse inattendue sur un an (-2,3%), selon les Douanes chinoises, signe d'une demande intérieure fragile.

Des analystes sondés par Bloomberg anticipaient au contraire une accélération (+2,5%), après une hausse de +1,8% en mai.

Après deux mois de contraction, les importations avaient connu un fort rebond en avril (+8,4%).

La reprise économique tant espérée en Chine à la sortie de la pandémie de Covid fin 2022 a été brève et moins robuste qu'escompté.

Elle bute désormais sur une conjoncture incertaine qui grippe les dépenses des ménages, tandis qu'une crise immobilière et un fort chômage des jeunes pèsent sur le pouvoir d'achat.

Cette conjoncture explique en partie pourquoi les entreprises chinoises importent moins de biens et services de l'étranger.

Logiquement avec l'accélération des exportations, l'excédent commercial de la Chine a logiquement progressé en juin à 99,5 milliards de dollars (91,5 milliards d'euros).

Il était de 82,6 milliards de dollars en mai.

Ces chiffres sont publiés avant une importante réunion politique en Chine, qui commence lundi et devrait faire de la reprise économique une priorité.

Le Troisième Plénum débutera le jour où la Chine doit publier ses chiffres de la croissance pour le deuxième trimestre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Orban a rencontré Trump en Floride après le sommet de l'OTAN

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Viktor Orban et Donald Trump se sont déjà rencontrés à de multiples reprises (archives). (© KEYSTONE/EPA Hungarian Prime Minister's Offic/ZOLTAN FISCHER / HAND)

Le premier ministre nationaliste hongrois Viktor Orban a rencontré jeudi l'ancien président américain Donald Trump en Floride, à l'issue du sommet de l'OTAN à Washington. Les deux hommes se sont déjà rencontrés à plusieurs reprises.

"Nous avons discuté des moyens de faire la paix", a déclaré M. Orban dans un message publié jeudi soir sur le réseau social X, accompagné d'une photographie de la rencontre entre les deux dirigeants dans la résidence de Mar-a-Lago de M. Trump. Avant le sommet de l'OTAN, M. Orban s'était rendu à Kiev, puis à Moscou et à Pékin, où il voulait chercher une voie de résolution au conflit en Ukraine.

"La bonne nouvelle du jour: il va résoudre le problème!", a-t-il ajouté, sans donner plus de détails sur la rencontre.

Admiration mutuelle

Donald Trump et Viktor Orban sont liés par une admiration mutuelle, et se sont déjà rencontrés à plusieurs reprises. Le slogan des six mois de la présidence hongroise de l'UE est d'ailleurs "Make Europe Great Again", inspiration directe du "Make America Great Again" de Trump.

La Hongrie occupe depuis le 1er juillet la présidence tournante du Conseil de l'UE, une fonction de coordination des travaux législatifs qui n'autorise pas à s'exprimer au nom des Européens sur la scène internationale.

Au sommet de Washington, le dirigeant hongrois, qui s'est peu exprimé devant la presse, est apparu isolé, mis en cause par nombre de dirigeants européens qui ont dénoncé son déplacement à Moscou la semaine dernière, où il s'est entretenu avec le président russe Vladimir Poutine.

"C'est son choix. Il l'a fait souverainement, mais en faisant ses visites, il ne nous a en rien engagés, parce qu'il ne nous a en rien informés au préalable et n'a reçu aucun mandat", a souligné vendredi devant la presse le président français Emmanuel Macron, à l'issue du sommet de l'OTAN.

L'ombre de Donald Trump a plané tout au long du sommet de l'OTAN et la visite de Viktor Orban intervient sur fond d'interrogation sur le maintien de la candidature de Joe Biden à un second mandat en novembre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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