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Politique

La Suisse doit en faire plus sur les sanctions contre la Russie

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La motion de la verte Franziska Ryser sur les sanctions contre la Russie a reçu du soutien en commission (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La Suisse devrait en faire plus pour garantir une application sans faille des sanctions contre la Russie. Une commission du National soutient de justesse une motion écologiste qui préconise l'adhésion à la task force REPO du G7, chargée de traquer les avoirs russes.

Selon la motion de Franziska Ryser (Vert-e-s/SG), la Suisse doit rejoindre le plus rapidement possible la task force internationale REPO pour la mise en oeuvre des sanctions économiques contre la Russie. La commission de politique extérieure du Conseil national a pris sa décision par 12 voix contre 11 et 1 abstention, selon un communiqué des services du Parlement publié mardi.

Selon la majorité, une adhésion à la task force permettrait un meilleur échange d'informations et une meilleure coordination avec les autres pays qui participent aux sanctions. Pour la minorité, la Suisse pourrait perdre son autonomie en matière de sanctions.

Le Conseil fédéral avait déjà refusé l'an dernier une telle participation. La Suisse a ensuite été mise sous pression, notamment par les Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Culture

Trump annonce qu'il débattra avec Harris le 4 septembre

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Un débat télévisé entre les candidats Donald Trump et Kamala Harris devrait avoir lieu le 4 septembre prochain (Photo montage). (© KEYSTONE/AP)

Le républicain Donald Trump a déclaré vendredi qu'il avait convenu avec Fox News de débattre le 4 septembre avec la vice-présidente et candidate à l'investiture du parti démocrate pour l'élection présidentielle américaine, Kamala Harris.

"J'ai convenu avec Fox News de débattre avec Kamala Harris le mercredi 4 septembre", a écrit M. Trump sur sa plateforme Truth Social. Il n'était pas clair dans l'immédiat si Mme Harris a accepté le débat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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International

Emeutes au Royaume-Uni: trois policiers blessés, huit arrestations

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La ministre de l'Intérieur Yvette Cooper s'est recueillie près de la scène du drame. (© KEYSTONE/AP/James Speakman)

Trois officiers de police ont été hospitalisés et huit personnes arrêtées à la suite d'émeutes à Sunderland, dans le nord-est de l'Angleterre, ayant éclaté après le meurtre de trois fillettes en début de semaine, a rapporté vendredi en fin de journée la police.

"Au cours de la soirée, ces officiers ont été confrontés à d'importants et graves niveaux de violence, ce qui est tout à fait déplorable", a déclaré Helena Barron, une responsable de la police de Northumbria dans un communiqué, précisant que deux officiers étaient toujours à l'hôpital.

La ministre de l'Intérieur Yvette Cooper a promis que les émeutiers "paieront le prix de leur violence et de leur comportement de voyou": "La police a le soutien absolu du gouvernement pour agir de la manière la plus énergique possible et s'assurer que toute la force de la loi s'exerce (...) Les émeutiers "ne représentent pas la Grande-Bretagne".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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International

Kamala Harris assurée d'être la candidate des démocrates

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Kamala Harris a récolté le soutien de plus de la moitié des délégués lors d'un vote en ligne (archives). (© KEYSTONE/AP/John Bazemore)

Kamala Harris s'est assurée vendredi de devenir la candidate de son parti à l'élection présidentielle américaine de novembre et d'affronter Donald Trump, un couronnement-éclair moins de deux semaines après l'abandon de Joe Biden.

Les démocrates ont annoncé en milieu de journée que la vice-présidente américaine avait recueilli le soutien de plus de la moitié des délégués pour son investiture, lors d'un vote en ligne.

La quinquagénaire s'est dite "honorée" d'avoir dépassé ce seuil avant même la clôture du scrutin lundi. Elle acceptera cette investiture la semaine prochaine et la célébrera lors d'une grande soirée à la convention démocrate, prévue à Chicago, mi-août.

Joe Biden avait annoncé dans un grand fracas le 21 juillet se retirer de la course à la Maison Blanche, plombé par les inquiétudes liées à son âge et sa forme. Il avait immédiatement annoncé soutenir sa numéro 2 pour reprendre le flambeau. "Je ne pourrais pas être plus fier", a-t-il déclaré vendredi après-midi.

Moins de 100 jours pour convaincre

Kamala Harris, qui deviendra la première femme noire présidente des Etats-Unis si elle est élue, a désormais moins de 100 jours pour convaincre les électeurs américains de la soutenir face à l'ancien président républicain Donald Trump.

"Cela ne va pas être facile, mais nous allons y arriver. Et en tant que votre future présidente, je sais que nous sommes à la hauteur pour cette bataille", a-t-elle lancé dans une intervention téléphonique retransmise lors d'un événement de campagne.

Dans ce duel de haute voltige, la démocrate part toutefois avec un avantage financier conséquent. L'équipe de campagne de Kamala Harris a annoncé avoir récolté 310 millions de dollars en juillet, plus du double des fonds recueillis par Donald Trump, un montant en grande partie engrangé depuis que la vice-présidente a remplacé Joe Biden pour l'élection de novembre.

Le financement joue un rôle essentiel dans les campagnes américaines, aux montants souvent astronomiques, la nouvelle candidate démocrate avait recueilli 200 millions de dollars en moins d'une semaine après le retrait le 21 juillet de Joe Biden, les donateurs désenchantés par le président vieillissant faisant leur retour.

Cette levée de fonds a été "alimentée par le meilleur mois de collecte auprès de petits donateurs dans l'histoire de la présidentielle" américaine et représente "plus du double" de ce que la campagne de Donald Trump a récolté le même mois, s'est-elle félicitée.

L'équipe du candidat républicain a annoncé jeudi dans un communiqué avoir recueilli 138,7 millions de dollars en juillet, une somme conséquente engrangée le mois où Donald Trump a survécu à une tentative d'assassinat et a reçu un soutien triomphal à la convention républicaine.

Sept Etats en cinq jours

Si le camp démocrate a bénéficié d'un nouvel élan favorable ces derniers jours, les observateurs préviennent qu'il devrait se méfier d'un excès d'optimisme, car même si l'écart se resserre, Donald Trump conserve toujours une avance dans les sondages.

La semaine prochaine s'annonce donc importante pour Kamala Harris, qui cherchera à ne pas perdre son élan.

Outre l'officialisation de son investiture, l'ex-procureure et ancienne sénatrice de Californie doit annoncer le choix de son colistier, appelé à devenir vice-président si elle est élue. Les noms de quatre gouverneurs d'Etats clés, ainsi que d'un sénateur, reviennent notamment en boucle.

Mme Harris et son choix pour figurer sur le fameux "ticket" démocrate entameront ensuite, à partir de mardi, une tournée dans pas moins de sept Etats, qu'ils sillonneront en cinq jours. Au programme: uniquement des Etats clés, comme la Pennsylvanie mardi, le Wisconsin et le Michigan mercredi, ou encore le Nevada samedi.

Le duo sera ensuite célébré lors de la convention démocrate prévue à Chicago du 19 au 22 août, un rassemblement qui s'annonce comme une grande fête d'intronisation.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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International

La Chine va changer la manière de fixer ses objectifs climatiques

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La Chine vise un pic de ses émissions de carbone d'ici 2030 (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/ANDY WONG)

La Chine prévoit un changement majeur dans la manière de déterminer ses objectifs climatiques, en adoptant à l'avenir des objectifs de réduction de ses émissions de CO2 en volume et non relatifs à la croissance économique, ont annoncé vendredi les autorités.

Le géant asiatique, avec son immense population (1,4 milliard d'habitants) et son statut de pays manufacturier avec de nombreuses usines, est le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre, responsables du changement climatique.

Le pays se fixait jusqu'à présent des objectifs climatiques fondés sur l'intensité carbone de sa croissance, c'est-à-dire les émissions de gaz à effet de serre rapportées à la richesse produite.

"Une fois le pic des émissions de carbone atteint" - ce que la Chine vise d'ici 2030 - "un double système de contrôle des émissions de carbone sera mis en oeuvre, avec un contrôle du volume total comme objectif principal", a indiqué la puissante agence de planification économique chinoise (NDRC).

"La Chine est maintenant en train de décorréler graduellement la réduction de ses émissions de sa croissance économique", relève Yao Zhe, analyste chez Greenpeace Chine. Selon elle, "cette nouvelle approche va aider à aligner l'action de la Chine au plan national avec ses engagements internationaux".

"Objectif absolu" pour la première fois

Alors que la Chine a promis d'arriver à un pic d'émissions d'ici 2030 et d'atteindre la neutralité carbone d'ici à 2060, le pays devrait utiliser cette nouvelle méthodologie pour ses prochains objectifs climatiques, selon les experts.

Dans le cadre de l'accord de Paris sur le climat, ces derniers sont formalisés dans un document appelé "Contribution déterminée au niveau national" (NDC de son acronyme anglais). Les pays sont supposés déposer leurs objectifs rehaussés d'ici à 2035 avant la date butoir établie par l'ONU du 10 février 2025.

"La NDC (chinoise) contiendra un objectif absolu de réduction des émissions à l'horizon 2035", a indiqué à l'AFP Li Shuo, un expert du climat à l'Asia Society Policy Institute (ASPI), un cercle de réflexion. "Ce sera la première fois que l'on aura un objectif absolu de réduction des émissions de la part de la Chine", souligne Li Shuo.

Pour parvenir à ces objectifs, le géant asiatique développe ainsi fortement ses capacités dans les renouvelables, au détriment du charbon. Si elles continuent à croître à des niveaux records, les émissions de la Chine pourraient avoir déjà atteint leur pic en 2023, selon des experts.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Qatar: les fidèles ont fait leurs adieux au chef du Hamas

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Ismaïl Haniyeh, le chef politique du Hamas qui vivait en exil au Qatar, a joué un rôle-clé dans les négociations entre Israël et le mouvement islamiste palestinien en vue d'une trêve dans la guerre dans la bande de Gaza. Le Qatar a mis en doute la viabilité de cette médiation après son assassinat. (© KEYSTONE/EPA/ALI ALI)

Des milliers de fidèles ont prié vendredi dans une grande mosquée de Doha, au Qatar, en mémoire du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh. L'Iran et ses alliés préparent leur riposte à son assassinat attribué à Israël.

Ismaïl Haniyeh, assassiné mercredi à Téhéran, a ensuite été enterré dans un cimetière de Lusail, près de Doha, lors d'une cérémonie privée, a annoncé sa famille sur X.

Le chef politique du Hamas, qui vivait en exil au Qatar, a joué un rôle-clé dans les négociations indirectes entre Israël et le mouvement islamiste palestinien en vue d'une trêve dans la guerre à Gaza.

Le Qatar, principal pays négociateur, a mis en doute la viabilité de cette médiation après son assassinat, qui a suscité des appels à la vengeance.

L'Iran, le Hamas et le Hezbollah ont accusé Israël de cet assassinat, survenu au lendemain d'une frappe israélienne ayant tué le chef militaire du mouvement islamiste libanais, Fouad Choukr, près de Beyrouth.

Ces deux attaques ont ravivé les craintes d'une extension de la guerre à l'ensemble du Moyen-Orient, entre Israël d'une part, l'Iran et les groupes qu'il soutient au Liban, en Syrie, en Irak et au Yémen de l'autre.

"Riposte inéluctable"

A Jérusalem, l'imam de la mosquée Al-Aqsa, cheikh Ekrima Sabri, a été arrêté pour soupçons de "terrorisme" après avoir qualifié de "martyr" le chef du Hamas dans son sermon du vendredi, selon son avocat.

Ismaïl Haniyeh, 61 ans, a été tué par un "projectile aérien", selon les médias iraniens, dans une résidence réservée aux anciens combattants à Téhéran, après avoir assisté à la cérémonie d'investiture du président iranien.

Selon l'armée israélienne toutefois, la seule frappe menée cette nuit-là au Moyen-Orient est celle de Beyrouth.

Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a menacé Israël d'une "riposte inéluctable". Le mouvement chiite, allié du Hamas, échange des tirs presque quotidiens avec l'armée israélienne le long de la frontière israélo-libanaise depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement palestinien contre Israël le 7 octobre.

Le chef des casques bleus de l'ONU, Jean-Pierre Lacroix, a appelé vendredi à la désescalade lors d'une visite au Liban, avertissant du "risque d'une conflagration plus large".

"Niveau très élevé" de préparation

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé jeudi qu'Israël était à un "niveau très élevé" de préparation pour n'importe quel scénario, "tant défensif qu'offensif".

Lors d'un entretien téléphonique avec M. Netanyahu jeudi, le président américain Joe Biden "a réaffirmé son engagement pour la sécurité d'Israël contre toutes les menaces de l'Iran, y compris de groupes terroristes qui agissent par procuration comme le Hamas, le Hezbollah et les Houthis" du Yémen, selon la présidence américaine.

Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant, qui recevait vendredi son homologue britannique John Healey, a "souligné l'importance d'établir une coalition pour la défense d'Israël contre l'Iran et ses mandataires", selon un communiqué de son bureau.

"Le Royaume-Uni fait pression pour que les combats cessent et le ministre de la Défense s'est exprimé à Tel-Aviv sur la nécessité d'un cessez-le-feu immédiat à Gaza, de la libération de tous les otages et d'une augmentation de l'aide aux Palestiniens", selon un communiqué de Londres.

La France a appelé vendredi ses ressortissants de passage en Iran à quitter ce pays "au plus tôt", en raison d'un risque "aggravé" d'escalade militaire.

De son côté, l'armée israélienne a indiqué avoir vendredi "intercepté avec succès une cible aérienne suspecte qui a traversé le nord du Golan depuis le Liban". Dans la soirée, elle a affirmé qu'"au moins 18 projectiles avaient été tirés depuis la bande de Gaza en direction d'Israël", sans qu'aucun blessé ne soit signalé

"Deux scénarios"

Jeudi, des milliers de personnes en deuil avaient assisté aux funérailles officielles d'Ismaïl Haniyeh à Téhéran. Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a menacé Israël d'un "châtiment sévère".

Des responsables iraniens se sont réunis dès mercredi à Téhéran avec des représentants de groupes alliés pour coordonner leur position, selon une source proche du Hezbollah. "Deux scénarios ont été évoqués, une riposte simultanée de l'Iran et ses alliés ou une réponse échelonnée de chaque partie", selon cette source.

L'armée israélienne poursuit pendant ce temps son offensive dans la bande de Gaza, où Israël a juré de détruire le Hamas, au pouvoir depuis 2007, qu'il considère comme une organisation terroriste de même que les Etats-Unis et l'Union européenne.

Des frappes aériennes ont visé la ville de Gaza (nord) où au moins quatre Palestiniens, dont une fillette, ont été tués, selon la Défense civile. Des tirs d'artillerie ont tué une femme à Khan Younès, dans le sud, selon des médecins. L'armée a annoncé avoir "éliminé 30 terroristes" dans le secteur de Rafah, également dans le sud.

Près des deux tiers des bâtiments dans la bande de Gaza ont été endommagés ou détruits depuis le début de la guerre, a indiqué vendredi le centre satellitaire de l'ONU, UNOSAT.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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