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Accord sur Gaza: le Hamas accusé de reculer sur "certains points"

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Des Palestiniens ont célébré l'accord de cessez-le-feu annoncé mercredi soir par le Qatar et les Etats-Unis. (© KEYSTONE/AP/Jehad Alshrafi)

Israël a accusé jeudi le Hamas de reculer sur l'accord annoncé la veille pour une trêve à Gaza et la libération des otages. Il a mené de nouvelles frappes sur le territoire palestinien, avant une réunion gouvernementale pour approuver cette issue à la guerre.

Dans la dernière ligne droite, les autorités israéliennes ont dit jeudi matin attendre des garanties des pays médiateurs que le Hamas "a accepté tous les éléments de l'accord". L'accord prévoit dans une première phase une trêve à partir de dimanche, la libération de 33 otages israéliens en échange d'un millier de prisonniers palestiniens et une augmentation de l'aide humanitaire.

Selon le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu, le mouvement islamiste palestinien est revenu "sur certains points" pour "extorquer des concessions de dernière minute". Un haut dirigeant du Hamas, Sami Abou Zouhri, a rejeté ces accusations, assurant que le mouvement s'en tenait à l'accord.

Dans le même temps, Israël a poursuivi ses frappes sur la bande de Gaza, selon la Défense civile du territoire, qui a fait état de 81 personnes tuées depuis l'annonce de l'accord mercredi soir, dans une "forte intensification" des bombardements.

Accélération des négociations

La conclusion de l'accord a été rendue possible par une accélération des négociations, qui piétinaient depuis un an, à l'approche du départ de la Maison Blanche de Joe Biden, remplacé lundi par Donald Trump.

La nouvelle a été saluée par de nombreuses capitales et organisations internationales. Et des milliers de Palestiniens ont exulté à travers la bande de Gaza assiégée et dévastée par la guerre déclenchée par l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.

Le Hamas a vu dans l'accord le fruit de la "ténacité" du peuple palestinien et de sa "vaillante résistance". Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, dont le pays est un soutien du Hamas, a lui salué la "résistance" palestinienne, jugeant Israël "vaincu".

"Bon choix"

Le bureau de M. Netanyahu avait indiqué dans la nuit que de "derniers détails" restaient à finaliser. Il avait toutefois remercié Donald Trump et Joe Biden, dont les équipes ont étroitement collaboré pour parvenir à un accord sur "la libération des otages".

Si le président israélien Isaac Herzog a salué un "bon choix", le ministre des Finances Bezalel Smotrich (extrême droite) a dénoncé un accord "dangereux" et précisé que les ministres de son parti voteraient contre.

L'attaque du 7 octobre a fait 1210 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur 251 personnes enlevées le jour de l'attaque, 94 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 sont mortes selon l'armée.

Au moins 46'707 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans la campagne militaire israélienne de représailles dans la bande de Gaza qui a aussi provoqué un désastre humanitaire, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l'ONU.

Entrée en vigueur dimanche

Les principaux éléments de l'accord ont été rendus publics par le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani et Joe Biden. Il prévoit une entrée en vigueur dimanche pour une première phase de six semaines comprenant un cessez-le-feu, la libération de 33 otages et un retrait israélien des zones densément peuplées.

La deuxième phase doit aussi permettre la libération des derniers otages et un retrait complet israélien de Gaza, a encore détaillé M. Biden. La troisième et dernière phase doit être consacrée à la reconstruction de Gaza et à la restitution des corps des otages tués durant leur captivité.

"Un mécanisme de suivi pour surveiller l'application de l'accord sera mis en place au Caire et sera géré par l'Egypte, le Qatar et les Etats-Unis", selon le Premier ministre du Qatar.

Joe Biden a assuré que l'accord se traduirait, dès sa première phase, par un cessez-le-feu "entier et total". L'aide humanitaire doit augmenter pendant la première phase, qui doit permettre des négociations en vue d'arriver à la deuxième phase, à savoir "une fin définitive de la guerre", a-t-il ajouté.

L'après-guerre en suspens

Déjà minée par un blocus israélien imposé depuis 2007, la pauvreté et le chômage, la bande de Gaza assiégée a été ravagée par la guerre et la grande majorité de ses 2,4 millions d'habitants ont été déplacés et vivent dans des conditions particulièrement dures.

"Je n'arrive pas à croire que ce cauchemar qui dure depuis plus d'un an commence à toucher à sa fin", a déclaré Randa Samih, une déplacée originaire de Gaza-ville dans le camp de Nousseirat. "Nous avons perdu tant de monde, nous avons tout perdu", a ajouté cette Palestinienne de 45 ans.

En Israël, Ifat Kalderon, cousine de l'otage franco-israélien Ofer Kalderon, fait part de "sentiments mitigés, d'un côté de la joie, mêlée à un stress horrible avant de savoir que ça va vraiment se passer" pour les otages.

S'il réussit à faire taire les armes, le cessez-le-feu laisse en suspens l'avenir politique du territoire où le Hamas, à présent très affaibli, a pris le pouvoir en 2007.

L'Union européenne a annoncé jeudi l'octroi une aide humanitaire de 120 millions d'euros en faveur de la bande de Gaza, après l'annonce mercredi d'un accord pour une trêve dans ce territoire palestinien. Cette aide est destinée à faire face à la "situation catastrophique" à Gaza, a précisé une porte-parole de la Commission européenne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'assaillant de Salman Rushdie coupable de tentative de meurtre

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L'écrivain américano-britannique Salman Rushdie a perdu l'usage de son oeil droit (archives). (© KEYSTONE/AP/Elizabeth Williams)

L'Américano-Libanais de 23 ans qui avait agressé à coups de couteau l'écrivain Salman Rushdie en 2022 a été reconnu coupable vendredi de tentative de meurtre par un jury américain après deux semaines de procès, a indiqué la juridiction de l'Etat de New York.

Hadi Matar, qui a grandi aux Etats-Unis, a été "reconnu coupable" des deux crimes pour lesquels il était poursuivi au tribunal de Mayville, à savoir tentative de meurtre et agression, a précisé un porte-parole de la juridiction dans un communiqué.

Il avait, le 12 août 2022, lardé de coups de couteau l'auteur des "Versets sataniques", dans une attaque après laquelle l'écrivain américano-britannique a perdu l'usage de son oeil droit.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le pape n'est "pas hors de danger" et restera hospitalisé

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La polyclinique Gemelli à Rome où est hospitalisé le pape François, avec une statue de Jean-Paul II. (© KEYSTONE/AP/Alessandra Tarantino)

Le pape François, qui à 88 ans souffre d'une pneumonie aux deux poumons, n'est "pas hors de danger". Il restera hospitalisé "au moins toute la semaine prochaine", a annoncé vendredi son équipe médicale.

"Le pape est-il hors de danger ? Non, le pape n'est pas hors de danger", a d'abord affirmé le Pr Sergio Alfieri lors d'un point de presse à l'hôpital romain Gemelli, où le pontife de 88 ans est soigné depuis une semaine.

C'est pourquoi, "par prudence", même s'il n'est relié à aucune machine et plaisante avec ses visiteurs, il convient de le garder à l'hôpital "au moins toute la semaine prochaine", a-t-il ajouté.

"Si nous le renvoyons à Sainte-Marthe (le nom de sa résidence au Vatican, ndlr), il recommence à travailler comme avant", a-t-il argué, alors que Jorge Bergoglio, connu pour sa force de caractère, maintient en dépit de son âge un rythme effréné, au grand dam de ses médecins qui ne cessent de lui répéter de ralentir la cadence.

A l'hôpital, le pape reçoit ses plus proches collaborateurs, lit, signe des documents et passe des appels téléphoniques. Jeudi, des cardinaux s'étaient montrés encourageants sur l'état de santé du pape argentin, assurant qu'il était "sur la bonne voie".

François a été admis à l'hôpital Gemelli de Rome vendredi dernier pour une bronchite, mais le Saint-Siège a révélé mardi qu'il avait développé une pneumonie dans les deux poumons, une infection du tissu pulmonaire potentiellement mortelle.

Cette hospitalisation, la quatrième depuis 2021, suscite de vives inquiétudes alors que le pape a jà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années, allant d'opérations du côlon et de l'abdomen à des difficultés à marcher.

Messages, dessins et prières

Ces préoccupations sont renforcées par la diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux, notamment sur X, rapportant la mort du pape en plusieurs langues.

Le Vatican n'a pas précisé si François, qui n'est plus apparu en public depuis le 14 février, pourrait présider dimanche la prière hebdomadaire de l'Angélus.

L'hospitalisation du pape, à la fois chef spirituel de 1,3 milliard de catholiques et de l'Etat de la Cité du Vatican, a relancé les interrogations autour de sa capacité à assurer sa charge, alors que le droit canonique ne prévoit aucune disposition en cas de problème grave qui altèrerait sa lucidité.

Elles relancent également les spéculations sur la possible démission du pape, alimentées par les opposants à François, notamment dans les milieux conservateurs.

L'évêque de Rome a reçu de nombreux messages de sympathie du monde entier, de la part de responsables politiques et religieux, de fidèles ou des dessins d'enfants.

Malgré des alertes de santé à répétition ces dernières années, Jorge Bergoglio, connu pour sa force de caractère, a maintenu un rythme de travail élevé.

"Nous prions pour lui, nous espérons qu'il se rétablira et qu'il pourra continuer à accompagner l'Église dans sa mission", a confié vendredi à l'AFPTV Miguel Miró, un fidèle espagnol.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Netanyahu accuse le Hamas d'avoir tué les deux enfants Bibas

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Benjamin Netanyahu a dénoncé des "meurtres horribles" commis par "des monstres" (archives). (© KEYSTONE/AP/Evelyn Hockstein)

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a juré vendredi de punir le Hamas palestinien. Il l'a accusé des "meurtres horribles" des deux enfants otages de la famille Bibas, dont les corps ont été remis à Israël mais sans leur mère.

La famille Bibas a pour sa part accusé M. Netanyahu, d'avoir "abandonné" ses proches le jour de l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023, et durant leur captivité, ajoutant qu'elle attendait toujours de connaître le "sort" de la mère des garçonnets, Shiri Bibas.

Les autorités israéliennes ont annoncé qu'un corps remis jeudi par le Hamas avec ceux des enfants n'était pas, comme l'affirmait le mouvement islamiste palestinien, celui de Shiri Bibas, mais d'une femme à Gaza. Le Hamas a reconnu "une possible erreur".

Malgré ces développements, le Hamas a confirmé qu'il libèrerait samedi six otages israéliens, dans le cadre de l'accord de trêve à Gaza, entré en vigueur le 19 janvier après 15 mois de guerre dévastatrice. Selon le Club des prisonniers palestiniens, 602 détenus palestiniens doivent en échange sortir des prisons israéliennes.

Les corps d'Ariel et Kfir Bibas, âgés respectivement de quatre ans et huit mois et demi lors de leur enlèvement ont été restitués avec celui d'Oded Lifshitz, un otage octogénaire.

"Sur la base des indicateurs de diagnostic" ils "ont été brutalement tués en captivité en novembre 2023 par des terroristes palestiniens", a affirmé l'armée israélienne, qui a ensuite dit que leurs meurtriers avaient agi "à mains nues".

"Des monstres"

M. Netanyahu a dénoncé des "meurtres horribles" commis par "des monstres". "Avec un cynisme inimaginable, ils n'ont pas rendu Shiri avec ses petits enfants (...) et ont placé le corps d'une femme de Gaza dans le cercueil", avait-il déclaré plus tôt.

Il a promis d'agir pour que le Hamas "paie le prix de cette violation cruelle et perverse de l'accord".

Le Hamas, qui avait affirmé en novembre que Shiri Bibas et ses enfants avaient été tués dans une frappe israélienne, a admis "la possibilité d'une erreur ou d'un mélange de corps", soulignant n'avoir "aucun intérêt à ne pas se conformer" à l'accord ou "retenir des corps" d'otages.

"Ce peut être une erreur. Cela peut être délibéré. Il peut s'agir de n'importe quoi", estime à Jérusalem David Shemer, un musicien de 72 ans, exprimant l'espoir qu'Israël ne riposte pas: "la vengeance est une impulsion très humaine, mais elle est inutile".

Par la voix de son porte-parole, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres a souligné qu'il était "impératif de respecter la dignité des personnes décédées et de veiller à ce que leurs dépouilles soient rendues à leurs familles conformément" au droit international.

Kfir Bibas était le plus jeune des 251 otages enlevés le 7-Octobre, dont 67 sont toujours captifs à Gaza, parmi lesquels 35 morts, selon l'armée. Son père a été libéré de Gaza le 1er février dernier.

Négociations retardées

Les dépouilles ont été restituées dans le cadre de la première phase de l'accord de trêve conclu via les médiateurs - Egypte, Qatar, Etats-Unis.

Jeudi, M. Netanyahu avait dénoncé la mise en scène organisée par le Hamas pour l'occasion, à Khan Younès dans le sud de la bande de Gaza, réaffirmant sa détermination à "éliminer" le mouvement, au pouvoir dans le territoire palestinien depuis 2007.

Des combattants armés et cagoulés ont exposé sur un podium quatre cercueils noirs, surmontés d'un poster montrant M. Netanyahu le visage maculé de sang, affublé de dents de vampire.

C'était la première fois que le Hamas remettait des corps d'otages depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par son attaque du 7-Octobre. Plusieurs otages morts ont été retrouvés par l'armée israélienne durant ses opérations dans le territoire palestinien.

Au cours de la première phase de l'accord, devant s'achever le 1er mars, 22 otages israéliens ont été remis à Israël, contre la libération de plus de 1100 prisonniers palestiniens, au cours de cinq échanges successifs.

Selon le Hamas, les six otages devant être libérés samedi sont les derniers captifs vivants devant rentrer en Israël d'ici le 1er mars. Au total, 33 otages, dont huit morts, doivent être remis par le Hamas en échange de 1.900 Palestiniens détenus par Israël durant la première phase de l'accord.

Mercredi, le Hamas s'est dit prêt à libérer "en une seule fois", et non plus en étapes successives, tous les otages encore retenus à Gaza lors de la deuxième phase.

Mais les négociations indirectes sur cette deuxième étape, censée mettre fin définitivement à la guerre, ont été retardées, les deux parties s'accusant mutuellement de violations de la trêve.

La troisième et dernière phase doit en principe porter sur la reconstruction de Gaza.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Trump affirme que l'Ukraine "n'a aucune carte en main"

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L'émissaire de Donald Trump pour l'Ukraine, Keith Kellogg (à droite), a dit vendredi avoir eu la veille à Kiev une discussion "positive" avec le "courageux" Volodymyr Zelensky. (© KEYSTONE/EPA/SERGEY DOLZHENKO)

Donald Trump a affirmé vendredi que l'Ukraine n'avait "aucune carte en main" dans de potentielles négociations pour mettre un terme au conflit avec la Russie. Il a reproché aux dirigeants français et britannique de ne rien faire pour obtenir la paix.

"J'ai eu de très bonnes discussions avec (le président russe Vladimir) Poutine, et j'ai eu des discussions pas aussi bonnes avec l'Ukraine. Ils n'ont aucune carte en main, mais ils la jouent dur", a déclaré le président américain depuis la Maison Blanche, ajoutant: "Nous n'allons pas laisser cela continuer".

Donald Trump avait auparavant estimé que la présence de son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, aux pourparlers n'était pas "très importante".

"Cela fait trois ans qu'il est en réunion et rien n'a été fait", avait-il déclaré dans un entretien avec Fox Radio. "Je ne pense donc pas qu'il soit très important pour participer à des réunions", avait-il ajouté.

Le président Trump s'en est pris plusieurs fois avec virulence à M. Zelensky cette semaine et son rapprochement avec Vladimir Poutine fait craindre une rupture entre Washington et l'Ukraine, qui dépend de manière cruciale de l'aide américaine pour résister à l'invasion russe.

Après avoir présenté M. Zelensky comme un "dictateur sans élections", Donald Trump avait déjà considéré mercredi que les Russes avaient "pris beaucoup de territoires" en Ukraine et avaient donc "les cartes en main".

"Négocier sans cartes"

Le républicain a une nouvelle fois refusé vendredi de blâmer frontalement Moscou pour l'invasion de l'Ukraine en février 2022. "La Russie a attaqué", a-t-il concédé à Fox Radio, mais les dirigeants occidentaux "n'auraient pas dû (la) laisser attaquer".

Au sujet de M. Zelensky, il a repris: "Je regarde cet homme depuis des années maintenant, pendant que ses villes sont démolies (...) Je le vois négocier sans cartes, il n'a aucune carte, c'est à vous en rendre malade".

Il a aussi jugé que le président Poutine n'était nullement sous pression de conclure la paix. "Il n'a pas besoin d'un accord, parce que s'il le voulait, il prendrait le pays (l'Ukraine) entier".

Macron et Starmer critiqués

M.Trump a enfin accusé le président français, Emmanuel Macron, et le Premier ministre britannique, Keir Starmer, de ne rien faire pour mettre un terme à la guerre. Les deux dirigeants sont attendus, séparément, la semaine prochaine à la Maison Blanche.

"La guerre continue, ils n'ont eu aucune rencontre avec la Russie, rien du tout, ils n'ont rien fait", a-t-il observé.

"Macron est un de mes amis. J'ai rencontré le Premier ministre (Starmer) et, vous savez, c'est un gars très sympa. Mais personne n'a rien fait."

Le conseiller américain à la sécurité nationale, Mike Waltz, a par ailleurs affirmé vendredi que le président Zelensky accepterait "à très court terme" de signer un accord sur l'exploitation des minerais ukrainiens.

Début février, M. Trump avait annoncé vouloir négocier un accord avec l'Ukraine pour obtenir un accès à 50% de ses minerais stratégiques en échange de l'aide américaine déjà livrée, mais le président Zelensky l'a rejeté.

Un haut responsable ukrainien a indiqué vendredi à l'AFP que l'Ukraine et Washington "poursuiv(aient)" les négociations sur un accord concernant l'exploitation de ces minerais.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Italie: l'inflation s'accélère à 1,5% sur un an en janvier

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L'inflation est due surtout à la forte hausse des tarifs réglementés du secteur de l'énergie, a expliqué l'Istat, confirmant ainsi sa première estimation. L'augmentation des prix à la consommation dans la péninsule reste cependant inférieure à la moyenne de la zone euro (2,5% en janvier). (© KEYSTONE/AP NY/GREGORIO BORGIA)

La hausse des prix à la consommation en Italie s'est accélérée en janvier. Le renchérissement est ainsi passé à 1,5% sur un an, après 1,3% en décembre, a annoncé vendredi l'Institut national de la statistique (Istat).

L'inflation est due surtout à la forte hausse des tarifs réglementés du secteur de l'énergie, a expliqué l'Istat, confirmant ainsi sa première estimation. L'augmentation des prix à la consommation dans la péninsule reste cependant inférieure à la moyenne de la zone euro (2,5% en janvier).

Sur un mois, les prix à la consommation ont augmenté de 0,6%. Les tarifs réglementés du secteur de l'énergie ont accéléré leur hausse sur un an, bondissant de 27,5% contre 12,7% en décembre.

Parallèlement, les prix de l'énergie non réglementés ont ralenti leur chute, baissant de 3% après 4,2% en décembre. Le "panier de la ménagère" (produits alimentaires, de nettoyage, de soin et d'hygiène) est resté stable sur un an, avec une hausse de 1,7% en janvier comme en décembre.

La hausse de l'indice d'inflation calculée selon les normes harmonisées de l'Union européenne (IPCA) est ressortie à 1,7% sur un an après 1,4% en décembre. L'inflation en Italie avait ralenti à 1% sur l'année 2024, contre 5,7% en 2023, grâce à la chute des tarifs de l'énergie.

La Banque d'Italie prévoit une inflation de 1,5% en 2025 et en 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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