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Politique

Le Conseil fédéral en excursion sur les terres de Viola Amherd

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La présidente de la Confédération Viola Amherd trinque avec le conseiller d'Etat valaisan Franz Ruppen et la présidente du conseil général de Sion Virginie Rossier lors de l'excursion 2024 du Conseil fédéral à Sion. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Conseil fédéral a entamé jeudi son excursion annuelle de deux jours sur les terres valaisannes de la présidente de la Confédération Viola Amherd. Les membres du gouvernement ont rallié Sion en matinée en train, puis poursuivront leur aventure à Brigue.

"On se réjouit de partager ce moment de convivialité et d'échange avec vous", a lancé Viola Amherd à la centaine de personnes venues accueillir le Conseil fédéral en vieille ville de Sion sous un soleil estival.

Cette course d'école est l'occasion de "resserrer les liens entre les membres du gouvernement mais aussi ceux avec la population", a-t-elle dit, après avoir eu une pensée pour toutes les personnes touchées par les dernières intempéries, "ici et dans le reste de la Suisse".

"C'est un réel plaisir et un honneur d'accueillir le Conseil fédéral en Valais", a répondu le président du Conseil d'Etat Franz Ruppen. Le Valais et la Confédération sont liés par de nombreux projets, comme l'autoroute A9 que le train emmenant le Conseil fédéral longera mais qui n'est pas encore terminée, ou le photovoltaïque en milieu alpin, a-t-il ajouté.

"Peut-être allez-vous en parler durant cette excursion, mais en toute honnêteté, je ne vous le souhaite pas. Une course d'école est avant tout faite pour créer et resserrer les liens, échanger, s'émerveiller, rire", a poursuivi le ministre cantonal, provoquant le sourire de la foule.

"Simplicité"

La présidente du conseil général de Sion, Virginie Rossier a, elle, salué "la simplicité" avec laquelle cette rencontre se fait, "sans protocole de sécurité démesuré". Et "quelle excellente idée de faire halte dans le chef-lieu valaisan, deuxième commune viticole, à l'heure de l'apéro!".

Après les discours, photos, selfies et poignées de main se sont enchainées au son de deux violons, tandis que des dames en tenues traditionnelles d'Ayent, Savièse et Saint-Martin servaient l'apéritif. Lors de cette rencontre, des délégations du Conseil d'Etat valaisan, des autorités sédunoises, des législatifs cantonal et communal étaient notamment présentes.

Six des sept sages étaient présents à Sion. Retenue au Parlement jeudi matin, la ministre de la santé Elisabeth Baume-Schneider rejoindra ses collègues dans l'après-midi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

International

L'ex-éminence grise de Trump, Steve Bannon, se rend en prison

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"Je suis fier d'aller en prison aujourd'hui (...) si c'est ce qu'il faut pour tenir tête à Joe Biden", a lancé Steve Bannon. (© KEYSTONE/AP/Julia Nikhinson)

L'ancien conseiller de Donald Trump Steve Bannon s'est rendu lundi dans une prison fédérale au nord-est des Etats-Unis. Il va commencer à y purger sa peine pour entrave à l'enquête parlementaire sur l'assaut du Capitole, a constaté un photographe de l'AFP.

"Je suis fier d'aller en prison aujourd'hui (...) si c'est ce qu'il faut pour tenir tête à Joe Biden", a lancé cet idéologue populiste, figure influente de la mouvance ultra-conservatrice, avant d'entrer dans la prison de Danbury (Etat du Connecticut), se décrivant comme "un prisonnier politique".

Steve Bannon, 70 ans, doit maintenant purger quatre mois derrière les barreaux, après que la suspension de sa peine, conséquence d'un de ses recours, a été rejetée par un juge.

Soutien de partisans

Pantalon gris et chemise noire, il a été accueilli aux abords du bâtiment pénitentiaire par une petite foule de partisans aux drapeaux "Trump 2024" et par l'une des plus farouches élues trumpistes au Congrès, Marjorie Taylor Greene, qui lui a donné l'accolade devant les caméras.

S'il ne travaille plus officiellement pour le candidat des républicains, Steve Bannon l'a encore assuré de son soutien lundi et il a promis qu'il userait de toute son influence pour favoriser sa réélection, notamment via son podcast "War Room", qui continuera sans lui.

Refus de coopérer

Avant d'arriver à la prison de Danbury, il a pris la parole sur son émission pour se féliciter des résultats du premier tour des élections législatives anticipées en France, marquées par la nette victoire de l'extrême droite, et des autres bons résultats de cette mouvance dans d'autres pays lors des élections européennes: "notre mouvement vit son moment", s'est-il réjoui.

Steve Bannon avait été condamné en octobre 2022 à quatre mois de prison pour entrave aux pouvoirs d'enquête du Congrès en raison de son refus de coopérer à l'enquête parlementaire sur l'assaut du Capitole le 6 janvier 2021, une peine confirmée en appel le 10 mai 2024.

La veille du 6 janvier, Steve Bannon avait prédit que "tout l'enfer" déferlerait. Et le jour où des centaines de partisans de Donald Trump avaient pris d'assaut le siège du Congrès américain, afin de tenter d'y empêcher la certification de la victoire de Joe Biden à l'élection de novembre 2020, Steve Bannon avait échangé au téléphone avec le président sortant. Les parlementaires voulaient donc l'interroger sur son rôle.

Procès repoussé

Son entrée en prison intervient le jour où la Cour suprême américaine, à majorité conservatrice, a encore repoussé le procès fédéral de Donald Trump pour ses tentatives présumées d'inverser illégalement les résultats de l'élection de 2020.

Un autre ancien conseiller de Donald Trump à la Maison Blanche, Peter Navarro, purge déjà une peine de quatre mois ferme pour avoir refusé de répondre à une convocation du Congrès dans l'enquête sur l'assaut du Capitole.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La Cour suprême retarde encore le procès fédéral de Trump

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La tenue du procès fédéral de Donald Trump à Washington est encore reportée (archives). (© KEYSTONE/AP/Steve Helber)

La Cour suprême américaine à majorité conservatrice a renvoyé lundi aux juridictions inférieures la question de l'immunité pénale de Donald Trump en tant qu'ex-président. Cela retarde encore la tenue de son procès fédéral à Washington.

Par six voix contre trois, celles des six juges conservateurs contre les trois progressistes, la Cour considère que "le président ne jouit d'aucune immunité pour ses actes non officiels" mais qu'il "a droit au moins à une présomption d'immunité pour ses actes officiels".

Donald Trump a salué une "grande victoire" après cette décision. "C'est une grande victoire pour notre démocratie et notre Constitution, je suis fier d'être Américain!", a écrit l'ancien président sur son réseau Truth Social.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La justice refuse d'amnistier Puigdemont, mandat d'arrêt maintenu

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L'indépendantiste Carles Puigdemont est en exil depuis 2017 (archives). (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER MATTHYS)

Le Tribunal Suprême espagnol a refusé d'amnistier le leader indépendantiste Carles Puigdemont, en exil depuis la tentative de sécession avortée de la Catalogne en 2017. La plus haute instance judiciaire du pays a maintenu le mandat d'arrêt le visant.

Le juge Pablo Llarena "a rendu aujourd'hui (lundi) un arrêt dans lequel il déclare l'amnistie non applicable au délit de détournement de fonds dans le dossier visant l'ancien président de la Generalitat catalane Carles Puigdemont", a indiqué le tribunal dans sa décision, rendue publique lundi, précisant que le mandat d'arrêt à son encontre restait donc en vigueur.

Cette décision peut faire l'objet d'un recours dans un délai de trois jours à compter de la notification aux parties, précise le document. Le 30 mai, le parlement espagnol a adopté une loi d'amnistie pour les indépendantistes catalans, le prix que le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez a dû payer pour être reconduit au pouvoir en novembre grâce au soutien des deux partis indépendantistes catalans, qui exigeaient cette mesure en contrepartie. La loi a été promulguée le 11 juin.

Plus de 400 personnes poursuivies

L'objectif des législateurs était que la justice commence sans tarder à annuler les mandats d'arrêt visant les indépendantistes ayant fui à l'étranger et que ces annulations restent valides en attendant l'examen des recours déposés contre la loi, un processus qui peut prendre des mois, voire des années.

Mais avec plus de 400 personnes poursuivies ou condamnées pour des délits en lien avec la tentative d'indépendance de 2017 de la Catalogne ou avec les événements l'ayant suivie ou précédée, la tâche s'annonce ardue pour les tribunaux, qui doivent décider au cas par cas.

Cette loi devait permettre le retour des indépendantistes encore en exil, au premier rang desquels Carles Puigdemont, président du gouvernement régional catalan lors des événements de 2017, qui vit depuis en exil en Belgique pour échapper aux poursuites judiciaires.

Inculpé pour des délits de détournement de fonds, désobéissance et terrorisme, M. Puigdemont, qui fait l'objet d'un mandant d'arrêt depuis les évènements de 2017, espérait pouvoir rentrer rapidement en Espagne après la promulgation de la loi.

"Volonté d'obtenir un bénéfice personnel"

Le juge Llarena a estimé que la loi d'amnistie s'appliquait bien au délit de désobéissance, mais qu'en revanche, "les comportements" reprochés à M. Puigdemont et à deux autres indépendantistes "correspondent pleinement aux deux exceptions que prévoit la loi" en ce qui concerne le délit de détournement de fonds.

Concrètement, le magistrat a conclu qu'il y a eu de la part de M. Puigdemont volonté d'obtenir un bénéfice personnel, ainsi qu'un impact sur les intérêts financiers de l'Union européenne, ce qui rend l'amnistie inapplicable à ses yeux.

Par conséquent, le mandant d'arrêt "est maintenu uniquement pour le délit de détournement de fonds, pas pour celui de désobéissance", selon le document. Le délit de terrorisme dont est également accusé M. Puigdemont dans un cas distinct n'est pas abordé dans cet arrêt.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Nyon: soutien renouvelé et en augmentation pour Visions du Réel

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Une nouvelle convention de subventionnement a été signée pour le Festival Visions du Réel à Nyon (VD). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le canton de Vaud, la région et la ville de Nyon ont renouvelé leur soutien au festival Visions du Réel. Ils ont signé une nouvelle convention de subventionnement qui s'élèvera en moyenne à 850'000 francs par an de 2024 à 2027 (760'000 francs pour 2020-2023).

La Fondation Visions du Réel pourra ainsi continuer à maintenir et développer cet événement qui a pris une ampleur inédite: ces dernières années, il est devenu l’une des quatre références majeures du cinéma du réel au niveau européen, reconnu mondialement, tout en renforçant considérablement son ancrage local, écrivent lundi dans un communiqué l'Etat de Vaud, la région et la ville de Nyon.

Cette convention garantit la poursuite d’objectifs fixés par la fondation. A savoir, l’amélioration des conditions de travail du personnel, le développement de la participation culturelle, l’amélioration des infrastructures ou le renforcement du marché professionnel autour du film documentaire ("pan industry"), qui constitue un enjeu crucial pour la renommée du festival.

Les subventions pour la période 2024-2027 s'élèveront à 850'000 francs par an, soit 340'000 francs pour l'Etat de Vaud (préalablement 320'000), 460'000 francs pour la Ville de Nyon (préalablement 400'000) et 50'000 francs pour la Région de Nyon.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Antispécistes évacués de l'abattoir Micarna de Courtepin (FR)

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Des activistes antispécistes cagoulés se sont postés sur le toit de l'abattoir de volailles Micarna à Courtepin (FR) tôt lundi. Ils ont été délogés par la police dans l'après-midi. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La police fribourgeoise a annoncé lundi soir avoir délogé une septantaine de militants antispécistes qui occupaient depuis le matin tôt l'abattoir de volailles Micarna à Courtepin (FR). Une plainte pénale a été déposée.

Des activistes, dont certains cagoulés, s'étaient postés sur le toit de l'abattoir et d'autres étaient enchaînés à des machines à l'intérieur du bâtiment. Les militants du collectif 269 Libération animale reprochent à Migros, dont Micarna est une filiale, d'encourager "un système mortifère dans lequel les animaux sont vus comme des marchandises".

Négociations infructueuses

Suite à une plainte pénale déposée par Migros, la police - présente sur les lieux depuis le matin - a reçu l'ordre de faire évacuer le site en début d'après-midi. Peu après 18h00, une septantaine de manifestants, âgés entre 18 et plus de 60 ans, ont été évacués. La grande majorité d'entre eux sont d'origine française ou italienne et sont domiciliés à l'étranger, précise la police fribourgeoise dans un communiqué publié en soirée.

Les forces de l'ordre ont procédé à l'interpellation des militants après une phase de négociation qui n'a pas abouti, a précisé la police. Son porte-parole avait décrit dans la journée une situation figée avec des activistes qui refusent le dialogue.

Selon la police, les activistes ont fortement résisté à leur interpellation, ce qui a nécessité l'usage de la force. Deux personnes, une femme ayant fait un malaise et un homme ayant été blessé au coude, ont été prises en charge et conduites à l'hôpital.

Après avoir satisfait aux mesures de police, les auteurs présumés ont été relaxés. Ils seront dénoncés au Ministère public. Du côté des autorités, près de 200 intervenants, tous services confondus, ont été mobilisés.

Migros ne communique pas

Sollicitée, Migros a indiqué ne pas être en mesure de communiquer sur cette affaire. La police a "pris en main le dossier" et c'est à elle qu'il faut adresser toute question, a dit le porte-parole de l'entreprise agroalimentaire, Tristan Cerf.

Interrogé sur l'impact de cette action sur l'abattoir de volailles, le porte-parole de la police fribourgeoise, Bertrand Ruffieux, a estimé dans la journée que la production sur le site n'avait pas été paralysée mais avait "subi des mesures de contrainte". Il a aussi dit que des dysfonctionnements ont été observés dans le secteur occupé de l'usine.

La police précise en soirée que la chaîne de production concernée fera l'objet de vérifications par Micarna et d'une validation par le Service de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (SAAV). La reprise d'activités devrait être possible d'ici mardi. Le préjudice potentiel de l'action de blocage pourrait s'élever à plusieurs centaines de milliers de francs.

La plainte pénale a été déposée par Micarna pour dommages à la propriété, violation de domicile et contrainte. Par leur action, les activistes ont notamment gardé des animaux vivants dans des conditions leur causant des souffrances inutiles sur la durée, estime la police. Le SAAV est intervenu pour prendre en charge ces animaux et procéder à leur mise à mort, conformément à la législation.

"Libération"

Dans un communiqué, le mouvement souligne que l'abattoir de Courtepin abat près de 35 millions de poulets par an. Il reproche à Migros, "le plus gros investisseur publicitaire" du pays, d'avoir "une influence particulièrement importante sur la consommation".

Pour 269 Libération animale, Migros "a montré à bien des reprises que ses profits valent plus que les vies animales et le respect des employés. Son modèle d'élevage intensif et de production pollue et dégrade l'environnement, s'opposant à la perspective d'une société qui produit son alimentation de manière écologique et durable".

Le mouvement antispéciste, fondé en France en 2016, revendique 26 blocages d'abattoirs en Europe, l'occupation de sièges sociaux des grands groupes de l'agro-alimentaire et la "libération" de plus de 3800 animaux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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