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Politique

"Le Jura doit revoir en profondeur son fonctionnement" (J.-F. Roth)

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Jean-François Roth, ici lorsqu'il présidait Suisse Tourisme (en 2016), porte un regard critique sur son canton, le Jura. (© KEYSTONE/TI-PRESS/PABLO GIANINAZZI)

Le Jura doit se remettre en question pour rebondir, juge l'ex-conseiller d'Etat Jean-François Roth, tandis que le canton s'apprête à fêter le 23 juin les 50 ans du plébiscite ayant permis sa création. Autrefois rebelle, le Jura "a un peu perdu la flamme" des débuts.

Retiré de la vie publique, Jean-François Roth reste un observateur privilégié de son canton, dont il fut représentant au Conseil des Etats (1987-1994) et président du gouvernement (1999-2004), mais aussi candidat au Conseil fédéral en 1999.

Dans un entretien avec Keystone-ATS, il porte un regard compréhensif mais critique sur l'évolution du canton. "Le Jura s'est passablement assagi. Je ne suis pas sûr qu'il incarne aujourd'hui l'idée qu'on s'en faisait à sa création. Les signes pouvant rappeler le côté rebelle de l'époque sont devenus rares", dit-il.

Jean-François Roth déplore la situation financière très délicate du canton. Il pointe un déficit de projets, une situation particulièrement démoralisante pour la fonction publique. On assiste à des départs de plusieurs cadres de l'administration.

"Il s'agirait de réexaminer de fond en comble le fonctionnement de l'Etat sur le plan structurel et de pratiquer une introspection profonde des forces et des faiblesses de l'Etat", plaide M. Roth.

Regrouper les forces

L'ancien ministre se demande par exemple si le canton est équipé de manière adéquate au plan technologique pour bien accomplir toutes ses tâches, en matière de fiscalité notamment, vu les retards qui s'accumulent dans la prise de décisions. Il constate aussi qu'il doit s'impliquer dans des domaines dans lesquels il faudrait que les communes soient responsables, comme pour les autorisations de construire.

C'est dans cette perspective que Jean-François Roth souhaiterait davantage de fusions de communes. Dans le même ordre d'idées, il juge aussi inadapté d'entretenir une structure à trois districts (Delémont, Porrentruy, Franches-Montagnes, et bientôt Moutier), alors qu'il conviendrait de regrouper ses forces. Un seul district suffirait.

En toile de fond: les problèmes financiers récurrents du canton. "Le Jura est en passe d'avoir une fortune nette négative", s'inquiète M. Roth.

Des accomplissements, des ratés

Cinquante ans après le plébiscite du 23 juin 1974, il existe bien sûr des sujets de fierté pour le Jura. La vie culturelle et associative est riche, la création du Théâtre du Jura est une belle réussite, la Question jurassienne est apaisée, se réjouit Jean-François Roth.

Dans les ratés, "la décision unilatérale française de fermer fin 2025 la ligne ferroviaire Delle-Belfort, qu'on avait réhabilitée à grands frais avec l'aide de la Confédération, apparaît comme une mauvaise fable", estime M. Roth.

Pendant ce temps, la question de la mobilité, notamment dans les flux transfrontaliers, demeure entière. "J'observe qu'on a démantelé le service cantonal de la coopération. J'ose espérer qu'il ne faut pas y voir la cause de ce pataquès", glisse encore l'ancien ministre cantonal, qui souhaite voir émerger une nouvelle génération de politiciens et politiciennes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le Grand Genève se dote d'une vision territoriale à l'horizon 2050

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Le conseiller d'Etat Antonio Hodgers relève que les autorités suisses et françaises de la région du Grand Genève ont notamment en commun le souci d'éviter l'étalement urbain (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les élus du Grand Genève se sont accordés mardi sur la planification territoriale de leur région pour les prochaines années. Il s'agit d'encadrer au mieux le développement d'une région qui connaît une hausse démographique importante et une croissance économique soutenue.

La vision commune positionne "le socle du vivant" au coeur du développement territorial. Il s'agit de mettre un accent particulier sur la préservation de la biodiversité, des services écosystémiques, des ressources naturelles et de leurs processus écologiques, soulignent dans un communiqué les instances du Grand Genève.

La planification prévoit aussi d'accompagner les mobilités dans la région et de maîtriser l'urbanisation. Le canton de Genève, la région de Nyon et le Pôle métropolitain de France voisine pourront s'adosser à cette vision territoriale transfrontalière pour mieux relever les défis qui vont se présenter.

Les représentants du Grand Genève se sont également engagés à déposer un projet d'agglomération de cinquième génération auprès de la Confédération suisse. La finalisation de la candidature interviendra en juin 2025. Plus de 200 projets font l'objet d'analyse avant l'établissement de la liste de mesures éligibles.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Mobilité

Le risque en cas d'intempéries n'est jamais nul, selon Rösti

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Albert Rösti a déclaré ne pas vouloir vendre un "risque zéro" à la population concernant les intempéries. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le ministre de l'Environnement Albert Rösti estime que le risque de nouveaux sinistres en cas d'intempéries en Suisse ne peut être évité. "Il n'y a pas de vie sans risque", surtout dans les régions montagneuses, a-t-il déclaré sur la SRF mardi.

On ne veut pas vendre un "risque zéro" à la population a ajouté le Bernois. Il a déclaré croire les experts qui affirment que le changement climatique a une influence sur ces intempéries. Et davantage de personnes qu'autrefois vivent dans des zones menacées.

La Confédération verse à elle seule 160 millions de francs par an pour des mesures de protection, mais on pourrait utiliser les fonds de manière encore plus ciblée et en fonction des risques, a affirmé le ministre.

L'un des enseignements des récentes intempéries est que "nous devons mettre en vigueur très rapidement la nouvelle loi sur l'aménagement des cours d'eau", a-t-il ajouté. Celle-ci prévoit des réductions de risques encore plus ciblées, notamment en termes d'aménagement du territoire.

La correction du Rhône - actuellement en révision - est un projet qui sera finalisé sur 20 ans, avec un soutien de la Confédération de plus d'un milliard de francs, a expliqué le ministre UDC. Le canton du Valais compte encore vérifier si environ 150 hectares de surfaces d'assolement devraient ou non être perdus. Le canton tranchera.

Pas de compromis sur la sécurité

Le chef du Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (Detec) a déclaré qu'il était incontestable qu'aucune concession en matière de sécurité n'est possible dans ce conflit d'intérêts. La Confédération y veillera également.

Les corrections apportées jusqu'ici au Rhône et au Rhin ont permis d'éviter un potentiel de dommages encore plus important que celui qui existe actuellement, compte tenu des récentes inondations et glissements de terrain en Suisse, selon Albert Rösti.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Dernière ligne droite pour écarter l'extrême droite du pouvoir

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Le "front républicain" destiné à faire barrage au RN paraît plus fragile que jamais (archives). (© KEYSTONE/EPA/Mohammed Badra)

Les tractations politiques sont dans leur dernière ligne droite en France pour empêcher l'arrivée de l'extrême droite au pouvoir. Les partis ont jusqu'à mardi 18h00 pour décider s'ils retirent ou maintiennent leurs candidats au deuxième tour.

La poussée de l'extrême droite, qui pourrait diriger un gouvernement pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, est scrutée à l'étranger et suscite l'inquiétude des grands partenaires européens de la France.

Le parti d'extrême droite Rassemblement national (RN) et ses alliés ont engrangé 33,1% des suffrages au premier tour des législatives (29,25% pour le RN et 3,90% pour ses alliés) et comptent 39 députés élus dès le premier tour, dont la figure de proue du RN Marine Le Pen.

L'alliance de gauche Nouveau front populaire (NFP) a obtenu pour sa part 27,99% des suffrages et compte déjà 32 élus, alors que le camp présidentiel a sombré (20,8%).

"Front républicain"

Après plus de 165 désistements déjà annoncés, le casting du deuxième tour des élections législatives sera connu mardi soir, trois semaines après la désastreuse dissolution de l'Assemblée nationale par le président français Emmanuel Macron, consécutive à son échec aux élections européennes début juin.

Cette ligne de départ devrait confirmer la constitution d'un "front républicain" contre le RN et ses alliés. "Contre le RN: désiste, prouve que tu existes", titrait mardi le journal de gauche Libération dans un clin d'oeil à la populaire chanson française "Résiste" interprétée par France Gall.

Autorité morale à gauche, l'ex-secrétaire général du syndicat réformiste CFDT Laurent Berger a mis en garde lundi contre tout "accroc dans le désistement républicain". Parmi ces désistements, qui concernent des circonscriptions où au moins trois candidats sont qualifiés et où le RN est en mesure de l'emporter, figurent une majorité de représentants de l'alliance de gauche ainsi que trois ministres.

Saut dans l'inconnu

L'objectif est d'empêcher le RN d'obtenir la majorité absolue de 289 députés dimanche au soir du second tour. S'il était atteint, s'ouvrirait alors une période d'inconnue politique avec un risque de blocage de l'Assemblée.

Marine Le Pen a évoqué mardi une majorité relative de "270 députés" complétée avec des soutiens, pour que le président du parti, Jordan Bardella, 28 ans, accepte de diriger un gouvernement de cohabitation.

"Nous avons sept jours pour éviter à la France une catastrophe", martelait dimanche soir le député européen social-démocrate Raphaël Glucksmann, appelant tous les candidats arrivés en troisième position à se désister.

Mais pour son allié de la gauche radicale La France insoumise (LFI), la règle ne s'imposera que là où le RN est arrivé en tête, selon son très clivant chef de file Jean-Luc Mélenchon.

Pas de consigne claire de Macron

Dans le camp présidentiel, la ligne n'est pas limpide. Lors d'une réunion de son gouvernement lundi, M. Macron n'a pas donné de consigne claire, selon plusieurs sources ministérielles. Mais selon un participant, il a affirmé que "pas une voix" ne devait "aller à l'extrême droite".

Plusieurs candidats macronistes ont annoncé qu'ils se maintiendraient malgré tout. Et la majorité sortante traîne des pieds quand il s'agit de soutenir un candidat LFI, repoussoir pour les électeurs centristes et pour certains de la gauche, en raison des outrances de Jean-Luc Mélenchon, dont le parti est accusé d'antisémitisme.

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a lui-même renvoyé mardi LFI et RN dos à dos, assimilant leurs programmes à "deux Frexit (sortie de la France de l'Union européenne, ndlr) déguisés".

Inquiétudes

La situation en France est suivie de près à l'étranger. La cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock, a avoué ne pas pouvoir "rester indifférente" au risque qu'un parti "qui voit dans l'Europe le problème et non la solution arrive largement en tête" chez son voisin et allié.

La dirigeante d'extrême droite italienne Giorgia Meloni s'est en revanche réjouie que la "diabolisation" ne fonctionne plus.

Prudent, Washington a indiqué avoir "pleinement confiance (...) dans les processus démocratiques de la France" et souhaiter poursuivre une "coopération étroite" avec Paris, alors que la guerre fait rage entre l'Ukraine et la Russie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Nouveau Premier ministre, ex-chef du renseignement, aux Pays-Bas

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Dick Schoof a été investi mardi Premier ministre des Pays-Bas, sept mois après la victoire électorale du dirigeant d'extrême droite Geert Wilders. (© KEYSTONE/AP/Peter Dejong)

L'ex-chef du renseignement néerlandais Dick Schoof a été investi mardi Premier ministre des Pays-Bas. Il prend la tête d'un gouvernement de coalition de droite chargé de mettre en oeuvre la politique d'immigration "la plus stricte jamais vue" dans le pays.

Plus de sept mois après la victoire électorale retentissante du dirigeant d'extrême droite Geert Wilders, surprenant le pays et l'Europe entière, M. Schoof succède à Mark Rutte, au pouvoir depuis 2010. Ce dernier a été nommé secrétaire général de l'Otan.

M. Schoof a présenté ses ministres au roi des Pays-Bas Willem-Alexander sous les ors d'un palais royal de La Haye. Chacun a fait un pas pour prêter allégeance au souverain et à la constitution. M. Wilders a dû renoncer à son ambition de devenir Premier ministre, certains partis ayant menacé de se désolidariser à cause de ses positions notoirement anti-islam et eurosceptiques.

Au lieu de cela, les quatre formations de la coalition ont convenu que leurs dirigeants ne feraient pas partie du gouvernement et un compromis a été trouvé en la personne de M. Schoof, 67 ans, sans parti. Cet amateur de marathon aura besoin de toute son endurance et de son expérience dans les couloirs du pouvoir de La Haye pour maintenir debout une coalition fragile.

Il "aura beaucoup de travail à garder sous contrôle les conflits idéologiques et personnels", observe auprès de l'AFP Sarah de Lange, professeure de pluralisme politique à l'Université d'Amsterdam. Selon un sondage Ipsos publié mardi, la confiance de l'opinion dans le gouvernement est remontée à 42%, après un plus bas de septembre 2022 à 29%.

Ex-chef de l'agence antiterroriste

M. Schoof a affirmé être "déterminé" pour mettre en oeuvre les plans de cette coalition, qui vise à instaurer "la politique d'admission en matière d'asile la plus stricte jamais réalisée" et un paquet de mesures "pour contrôler la migration".

L'accord de coalition de 26 pages, intitulé "Espoir, courage et fierté", appelle également à examiner l'idée de déplacer l'ambassade des Pays-Bas en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem. M. Schoof veut être "un Premier ministre pour tous les citoyens néerlandais". "Je suis sans parti. Je ne me vois pas être tenu en laisse par M. Wilders", a-t-il déclaré.

"Compte tenu de sa vaste expérience à la tête d'agences gouvernementales, il saura sûrement comment défendre sa position", estime Mme De Lange. "La question reste ouverte de savoir comment il réagira si Wilders tente de le mettre sous pression en exprimant publiquement des critiques sur son fonctionnement sur X (Twitter)", estime-t-elle.

Dick Schoof a joué un rôle clé dans diverses situations de crises, notamment dans l'enquête après la destruction du vol MH17 de la Malaysian Airlines en 2014 au-dessus de l'Ukraine. Il était alors à la tête de l'agence antiterroriste des Pays-Bas. Les 298 personnes à bord ont été tuées - dont 196 Néerlandais - par un missile BUK de fabrication russe tiré depuis un territoire tenu par des combattants pro-russes.

"Tourette"

Ancien membre du Parti travailliste, Dick Schoof a le soutien du leader de l'opposition de gauche Frans Timmermans, qui l'a néanmoins décrit comme "clairement le candidat de Wilders". Le virage à droite des Pays-Bas se fait sur fond de montée des partis d'extrême droite dans plusieurs pays européens, comme en France où le Rassemblement national (RN) est arrivé en tête dimanche du premier tour des élections législatives.

Aux Pays-Bas, la passation de pouvoir met un terme aux 14 années passées par Mark Rutte dans la "Tourette" - le bureau du Premier ministre à La Haye - un record de longévité aux Pays-Bas. Ses mandats de Premier ministre n'ont pas été sans accroc mais il a su rester au pouvoir, gagnant le surnom de "Téflon Mark" pour sa capacité à résister aux scandales.

Dans un discours d'adieu solennel dimanche, il a présenté ses excuses pour un scandale dans lequel des milliers de parents ont été accusés à tort - dans certains cas après un profilage racial - d'avoir touché frauduleusement des allocations familiales. Il s'est également dit désolé pour les tremblements de terre causés par l'extraction de gaz dans la région de Groningue, dans le nord du pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Initiative lancée en Suisse pour interdire les armes nucléaires

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Une large alliance interpartis et d'organisations a lancé l'initiative pour l'interdiction des armes nucléaires. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La Suisse doit adhérer au Traité des Nations Unies sur l'interdiction des armes nucléaires (TIAN). L'Alliance pour l'interdiction des armes nucléaires a lancé mardi une initiative populaire fédérale en ce sens.

Le TIAN a été négocié et au sein de l'ONU en 2017. La Suisse a joué un rôle important dans ces négociations, avant de renoncer à le signer en 2018. Le traité comporte une interdiction globale et explicite des armes nucléaires, en interdisant l'usage, la menace d'usage, la fabrication, le stockage, l'acquisition, la possession, le stationnement, la transmission et la mise à l'essai d'armes nucléaires.

Entré en vigueur en 2021, il a été ratifié par 70 Etats, dont l'Irlande ou l'Autriche, mais pas par les puissances nucléaires ni la plupart de leurs alliés européens ou occidentaux. Le Conseil fédéral a refusé fin mars de revoir sa position, estimant qu'il n'est pas dans l'intérêt de la Suisse d'adhérer au TIAN.

Le conseiller aux Etats Carlo Sommaruga (PS/GE) a rappelé sa motion en faveur d'une adhésion au traité qui a été adoptée par le Parlement en 2018. Le peuple doit désormais se prononcer pour dépasser le refus du Conseil fédéral de mettre en oeuvre la volonté du Parlement.

Alors que le désarmement nucléaire continue à être une priorité de la politique étrangère suisse, "nous demandons que les paroles soient enfin suivies d'actes", a abondé Annette Willi, de la Campagne internationale pour l'abolition des armes nucléaires (ICAN), une coalition d'ONG qui militent pour le désarmement nucléaire.

"Menace réelle"

"La menace des armes nucléaires est réelle et n'a jamais été aussi grande depuis longtemps", selon M. Sommaruga. Dans ce contexte, "le TIAN annonce un changement de paradigme nécessaire et urgent dans le domaine du désarmement nucléaire", a-t-il déclaré. "Plus il y aura d'Etats le soutenant, plus la pression sur les puissances nucléaires sera grande."

Les armes nucléaires sont contraires aux principes du droit international humanitaire de par leur nature, a pointé le conseiller national Marc Jost (PEV/BE). Elles tuent sans distinction, ne respectent pas le principe de proportionnalité, provoquent des souffrances inutiles et violent les droits humains les plus fondamentaux à la vie et à la sécurité.

Pour le comité, ne pas adhérer au traité rompt avec la tradition de la Suisse et nuit à sa crédibilité en matière de neutralité et d'aide humanitaire. La Suisse doit s'engager activement dans la promotion de la paix et de la sécurité à long terme.

L'initiative pour l'interdiction des armes nucléaires trouve écho par-delà les partis. Elle est également soutenue par l'ancienne conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey (PS), la présidente des Vert-e-s Lisa Mazzone, l'ancien conseiller national Dominique de Buman (PDC/FR) ou encore Jacques Dubochet, prix Nobel de chimie en 2017.

L'alliance regroupe aussi plus de 20 organisations, dont ICAN et le Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA). Le comité a jusqu'au 2 janvier 2026 pour récolter 100'000 signatures.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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