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International

Le prix Nobel Yunus va diriger un gouvernement intérimaire au Bangladesh

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Muhammad Yunus s'est dit prêt à prendre la tête d'un gouvernement intérimaire (archives). (© KEYSTONE/AP/Michel Euler)

Le prix Nobel de la paix Muhammad Yunus va diriger un gouvernement intérimaire au Bangladesh, a annoncé la présidence tôt mercredi. Cette décision intervient après la dissolution du Parlement et la fuite de la Première ministre Sheikh Hasina.

La décision "de former un gouvernement intérimaire(...) avec Yunus comme chef" a été prise lors d'une rencontre entre le président Mohammed Shahabuddin, des hauts dignitaires de l'armée et des responsables du collectif Students Against Discrimination (Etudiants contre la discrimination), principal mouvement à l'origine des manifestations initiées début juillet, a précisé la la présidence.

"Le président a demandé au peuple de l'aider à surmonter la crise. La formation rapide d'un gouvernement intérimaire est nécessaire pour surmonter la crise", poursuit-elle dans un communiqué.

Sortir de la pauvreté

L'économiste de 84 ans est connu pour avoir sorti des millions de personnes de la pauvreté grâce à sa banque de microfinance, pionnière en la matière.

Il avait indiqué plus tôt être prêt à prendre la tête d'un gouvernement intérimaire. "J'ai toujours mis la politique à distance (...) Mais aujourd'hui, s'il faut agir au Bangladesh, pour mon pays, et pour le courage de mon peuple alors je le ferai", avait affirmé Muhammad Yunus dans une déclaration écrite à l'AFP.

Nahid Islam, un dirigeant du collectif d'étudiants, a confirmé la décision à des journalistes après une réunion de trois heures à la présidence, qualifiant les discussions de "fructueuses". Le président Shahabuddin a accepté que le gouvernement intérimaire "soit formé dans les plus brefs délais" a-t-il déclaré.

La police demande pardon

M. Shahabuddin a également limogé le chef de la police nationale à la suite des manifestations meurtrières qui ont entraîné le départ de Sheikh Hasina, ont indiqué ses services.

Les manifestations contre un système de quotas d'embauche dans l'administration ont fait plus de 400 morts depuis début juillet à travers le pays. Elles ont finalement abouti lundi au départ de Sheikh Hasina, 76 ans, contrainte de s'enfuir à bord d'un hélicoptère.

Le principal syndicat de policiers au Bangladesh a demandé "pardon" mardi pour avoir tiré sur des étudiants. Il a affirmé que les officiers de police avaient été "forcés à ouvrir le feu" puis présentés comme les "méchants". Il a annoncé aussi une grève pour garantir la sécurité des policiers.

L'armée a procédé à plusieurs remaniements parmi ses hauts généraux, notamment en rétrogradant certains d'entre eux considérés comme proches de Mme Hasina. Le chef de l'armée bangladaise, le général Waker-Uz-Zaman avait pour sa part promis lundi de réparer "toutes les injustices" et de lever le couvre-feu dès mardi.

Retour au calme

La situation était calme mardi dans la capitale, Dacca. Si la circulation a repris et les magasins ont rouvert, les bureaux de l'administration restaient cependant fermés, au lendemain de violences qui ont fait au moins 122 morts.

Après l'allocution de M. Waker, des millions de Bangladais avaient envahi les rues de Dacca lundi. Les manifestants avaient envahi le parlement, incendié des chaînes de télévision pro-gouvernementales et brisé des statues du père de la Première ministre Sheikh Mujibur Rahman, héros de l'indépendance du pays.

Les bureaux de la Ligue Awami, le parti de Mme Hasina, ont été incendiés et pillés à travers le pays, selon des témoins. Des commerces et des maisons appartenant à des hindous - un groupe considéré par certains dans ce pays à majorité musulmane comme étant proche de Mme Hasina - ont également été attaqués.

Inquiétude

Les diplomates de l'Union européenne au Bangladesh se sont déclarés mardi "très inquiets" après des informations concernant des attaques contre des groupes minoritaires.

L'Inde s'est dite mardi "profondément préoccupée" par la crise au Bangladesh voisin. De son côté la Chine a dit espérer un retour rapide de la "stabilité sociale" au Bangladesh, selon un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères dans un communiqué.

La Suisse, elle, a dit "suivre de près" les développements actuels au Bangladesh. Elle est "préoccupée et attristée par les pertes de vie sans précédent depuis mi-juillet", a écrit le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). ll déconseille désormais de se rendre dans le pays asiatique pour des voyages touristiques et non urgents.

Lundi a été la journée la plus meurtrière depuis le début des manifestations début juillet et 10 autres personnes ont été tuées mardi, portant le bilan à au moins 432 morts, selon un décompte de l'AFP basé sur les chiffres de la police, des responsables gouvernementaux et de médecins dans des hôpitaux.

Le chef de l'Etat a ordonné lundi en fin de journée la libération des personnes arrêtées lors des manifestations. L'ex-Première ministre et cheffe de l'opposition Khaleda Zia, 78 ans, a par ailleurs été libérée mardi, selon le porte-parole de son parti, le BNP. Cette grande rivale de Mme Hasina avait été condamnée à 17 ans de prison pour corruption en 2018.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

"Tunnel" sur un site nucléaire iranien: l'ONU veut des explications

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Des images satellites du site nucléaire de Natanz, à 300 kilomètres au sud de Téhéran, dévoileraient un nouveau tunnel (archives). (© KEYSTONE/AP/Vahid Salemi)

L'agence de surveillance nucléaire de l'ONU a demandé mercredi à l'Iran d'expliquer la présence de tunnels autour d'un de ses sites nucléaires, tout en exprimant l'espoir de voir se poursuivre les discussions entre Téhéran et les Etats-Unis.

L'Institute for Science and International Security, un groupe de réflexion basé à Washington, a publié mercredi des images satellite du site nucléaire de Natanz, montrant un nouveau tunnel situé à proximité d'un tunnel plus ancien, ainsi qu'un nouveau périmètre de sécurité.

"J'ai soulevé ce problème à plusieurs reprises et je continuerai à le faire", a déclaré Rafael Grossi, directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), lors d'une visite à Washington.

Rafael Grossi, qui s'est rendu à Téhéran la semaine dernière, a rappelé que tous les pays devaient informer l'AIEA de leurs intentions concernant les installations autour des sites nucléaires, mais que l'Iran, au nom d'une position "unique au monde", se permettait de ne pas le faire.

"On leur demande: à quoi cela va-t-il servir? Ils nous répondent que ce ne sont pas nos affaires", a décrit M. Grossi.

"Il n'est pas exclu" que ces tunnels servent à stocker du matériel non déclaré, a prévenu le chef de l'AIEA, ajoutant toutefois qu'il ne souhaitait pas spéculer sur les intentions de l'Iran.

"L'Iran n'est pas doté d'armes nucléaires. Cela est très clair", a-t-il affirmé. En revanche, "l'Iran a déjà mené par le passé certaines activités pertinentes - enfin, qui pourraient l'être - dans le processus de développement d'armes nucléaires", a-t-il déclaré.

Accord de 2015 fustigé

Par ailleurs, M. Grossi a fait part de son optimisme quant à la conclusion d'un accord entre les États-Unis et l'Iran, après deux séries de négociations entre les pays ennemis, et de nouvelles discussions attendues ce week-end.

"Je pense que tout le monde s'attend à ce que les choses se passent bien et à ce que l'accord soit vérifié par l'AIEA", a-t-il affirmé.

En 2018, Donald Trump, alors président, avait mis fin à un accord précédent avec l'Iran, négocié sous Barack Obama.

Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a fustigé une nouvelle fois mercredi cet accord de 2015 qui a selon lui "donné à l'Iran un allègement immédiat et total des sanctions en échange de capacités d'enrichissement qui, à tout moment à l'avenir, pourraient être utilisées à des fins militaires".

Si le gouvernement Trump nourrit l'espoir d'un nouvel accord sous le second mandat du républicain, Washington a brandi à de nombreuses reprises la menace militaire.

Les Etats-Unis ont aussi instauré mardi de nouvelles sanctions financières, notamment contre le secteur énergétique iranien.

Interrogé sur une potentielle attaque militaire, M. Grossi a déclaré: "Je voudrais simplement rappeler que les attaques contre les installations nucléaires pourraient avoir des conséquences très, très graves".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Pénurie de carburants: des milliers de mineurs bloquent La Paz

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La Bolivie a quasiment épuisé ses réserves de dollars nécessaires pour importer du carburant. (© KEYSTONE/AP/Juan Karita)

Des milliers de mineurs ont bloqué mercredi les rues de La Paz, siège du pouvoir en Bolivie, pour protester contre la pénurie de dollars et de carburants qui frappe le pays andin.

Casque sur la tête, les mineurs ont défilé et bloqué les avenues menant au centre, sans heurts avec la police anti-émeutes, a constaté l'AFP.

Depuis 2023, la Bolivie traverse une grave crise économique. Le pays sud-américain a quasiment épuisé ses réserves de dollars, dont il a besoin pour importer du carburant revendu sur le marché intérieur à un prix subventionné.

Les manifestants réclament des actions du gouvernement du président Luis Arce et veulent alerter sur les problèmes rencontrés par le secteur minier, l'un des piliers de l'économie bolivienne, qui exporte notamment argent, zinc, lithium et étain.

Les coopératives ont des difficultés à cause de "la pénurie de diesel", carburant essentiel pour leur activité, et de la "pénurie de matériel explosif", a expliqué à l'AFP Honorato Condori, à la tête du syndicat de la Fédération des Coopératives minières de Bolivie (Fencomin).

Le ministre des Mines, Alejandro Santos Laura, a appelé au dialogue et affirmé que "le sujet de fond" est d'éviter une augmentation du prix des explosifs, une revendication des mineurs.

De janvier à septembre 2024, la Bolivie a exporté pour près de 6,7 milliards de dollars de marchandises, dont la moitié issues du secteur minier, selon les données de l'Institut bolivien du commerce extérieur (IBCE).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Décès du premier président de Tunisie d'après la Révolution de 2011

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Ancien ambassadeur du bureau de l'ONU à Genève, Fouad Mebazaa avait été le premier président nommé ad intérim en Tunisie après la Révolution de 2011 (archives). (© KEYSTONE/AP/Hassene Dridi)

Le premier président nommé en Tunisie pendant la phase intérimaire qui avait suivi la Révolution de 2011, Fouad Mebazaa, est décédé mercredi à l'âge de 91 ans, ont annoncé plusieurs médias locaux.

Président de la Chambre des députés depuis 1997 et membre du parti au pouvoir au moment de la chute du dictateur Zine El Abidine Ben Ali, il avait été désigné pour assurer l'intérim sur la base des règles constitutionnelles, le 15 janvier 2011, selon le journal étatique La Presse de Tunisie.

"Considéré comme une personnalité modérée, sa nomination avait été vue comme une tentative de garantir une certaine stabilité dans une phase sensible de l'histoire tunisienne", indique La Presse dans l'annonce de son décès.

Plusieurs fois ministre sous Ben Ali et ancien ambassadeur du bureau de l'ONU à Genève, il avait conservé son poste jusqu'au 13 décembre 2011, au lendemain de l'élection de Moncef Marzouki à la présidence de la République par l'Assemblée constituante.

Né le 15 juin 1933, dans une famille bourgeoise de commerçants de Tunis côté paternel et de dignitaires religieux côté maternel, il avait étudié sur les bancs du prestigieux Collège Sadiki - le grand lycée de Tunis - avant d'obtenir une licence en droit et sciences économiques à Paris.

Il avait démarré sa carrière politique au lendemain de l'indépendance du pays sous la présidence de Habib Bourguiba.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Ukraine: Trump "pense avoir un accord" avec la Russie

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Le président Donald Trump pense tenir un "accord" avec Moscou, mais doit encore convaincre Zelensky, ce qui "a été jusqu'à présent plus difficile" selon lui (archives). (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Donald Trump a dit mercredi penser avoir un "accord avec la Russie" pour mettre fin à la guerre en Ukraine, déclarant qu'il fallait désormais obtenir un feu vert du président ukrainien Volodymyr.

"Je pense avoir un accord avec la Russie" a déclaré le président américain. "Nous devons parvenir à un accord avec Zelensky (...) mais cela a été jusqu'à présent plus difficile", a-t-il ajouté devant la presse à la Maison Blanche.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

20 ans de YouTube: plus de 20 milliards de vidéos téléchargées

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Le premier contenu a été posté sur YouTube le 23 avril 2005 par l'un des co-fondateurs du site (archives). (© KEYSTONE/AP/PATRICK SEMANSKY)

YouTube a fêté mercredi ses 20 ans, période durant laquelle plus de 20 milliards de vidéos ont été téléchargées sur la plateforme, aujourd'hui première destination mondiale pour le streaming.

Le premier contenu a été posté sur le site le 23 avril 2005 par l'un des co-fondateurs de YouTube, Jawed Karim, filmé devant la cage des éléphants du zoo de San Diego (Californie).

La start-up avait été officiellement créée le 14 février par trois employés de PayPal, dont Jawed Karim.

Aujourd'hui, plus de 20 millions de nouvelles vidéos sont téléchargées sur YouTube quotidiennement, a indiqué le groupe mercredi sur son site.

La montée en puissance de la plateforme a accompagné la généralisation du haut débit et l'augmentation des capacités des smartphones, qui ont rendu possible la consommation de masse de contenus vidéo.

La plateforme compte aujourd'hui plus de 2,5 milliards d'utilisateurs, selon plusieurs cabinets spécialisés.

Première position

YouTube pointe désormais en première position dans le streaming vidéo aux Etats-Unis, avec une part de marché de 11,1% en décembre 2024, loin devant son dauphin Netflix (8,5%).

Longtemps cantonnée aux ordinateurs et aux téléphones, la plateforme s'impose de plus en plus nettement dans la télévision.

En mars, selon le cabinet Nielsen, YouTube a représenté, en moyenne, 11,6% du temps passé par les Américains devant leur poste, damant le pion aux groupes Disney (10,5%) et Paramount Global (8,3%), chaînes traditionnelles et streaming confondus.

"Il y a 20 ans, annoncer que ce site sur lequel des gamins faisaient des vidéos parodiques deviendrait une menace pour Netflix, ABC ou CBS (grandes chaînes américaines) aurait fait rire", a commenté Ross Benes. Mais "ils l'ont fait".

Revenus publicitaires

A la différence de ses concurrents traditionnels, chaînes de télévision ou services de streaming, YouTube ne rémunère pas directement les créateurs de contenus, même si ces derniers reçoivent une part des revenus publicitaires générés.

En septembre, le groupe a dévoilé aux créateurs de contenu de nouveaux outils pour améliorer le rendu de leurs vidéos lorsqu'elles sont visionnées à la télévision.

Mercredi, YouTube a évoqué la présentation, durant l'été, d'une volée de nouvelles fonctionnalités pour la diffusion sur un poste, avec notamment une navigation améliorée pour les téléspectateurs.

Racheté par Google pour 1,65 milliard de dollars en 2006, un an seulement après sa création, YouTube a généré 36 milliards de dollars de revenus publicitaires l'an dernier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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