Rejoignez-nous

Politique

Le président du Parlement ukrainien demande de la solidarité

Publié

,

le

Le président du Parlement ukrainien a justifié l'absence de la Russie à la conférence du Bürgenstock. Il faut reconnaître l'agresseur, a-t-il dit aux médias. (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Les participants à la conférence de paix au Bürgenstock (NW) doivent reconnaître clairement l'agresseur et la victime, a plaidé le président du Parlement ukrainien Rouslan Stefantchouk. Il a expliqué ainsi la non-invitation de la Russie au sommet.

La Russie est l'agresseur, l'Ukraine est la victime. Il ne faut pas confondre, a déclaré M. Stefantchouk lors d'une conférence de presse, selon son interprète. Il était interrogé sur l'absence programmée de la Russie lors du sommet du Bürgenstock.

L'Ukraine a essayé à plusieurs reprises dans son histoire de négocier avec la Russie. Cela s'est soldé à chaque fois par des destructions ou la perte de son Etat, y compris depuis 2022, a rappelé M. Stefantchouk.

Les autres Etats doivent le reconnaître. "Nous devons maintenant avoir des négociations de paix sous un autre format." Et de remercier la Suisse pour son rôle actif. Sa visite intervient à quelques jours de la conférence de paix.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

Bardella: les Français sont privés d'une politique de redressement

Publié

le

"Le Rassemblement national incarne plus que jamais la seule alternance", estime son président Jordan Bardella. (archives) (© KEYSTONE/AP/Aurelien Morissard)

Le président du Rassemblement national Jordan Bardella a dénoncé dimanche "l'alliance du déshonneur" qui prive les Français "d'une politique de redressement", alors que son parti est en 3e position selon les premières estimations au second tour des législatives.

"Le Rassemblement national incarne plus que jamais la seule alternance", a-t-il ajouté, promettant que son parti ne tomberait dans "aucune compromission politicienne". "Ce soir, tout commence, un vieux monde est tombé, rien ne peut arrêter un peuple qui s'est remis à espérer".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Macron appelle à la "prudence" dans l'analyse des résultats

Publié

le

Emmanuel Macron appelle à la "prudence" dans l'analyse des résultats des élections législatives dimanche soir (archives). (© KEYSTONE/AP/Mohammed Badra)

Emmanuel Macron appelle à la "prudence" dans l'analyse des résultats des élections législatives pour savoir qui peut être chargé de former un gouvernement et se félicite que le bloc central soit bien "vivant" après sept ans de pouvoir, selon son entourage.

"Prudence et analyse des résultats : la question est qui pour gouverner désormais et atteindre la majorité", souligne-t-on. "Humilité mais après sept ans, le bloc central est bien vivant", ajoute l'entourage du président de la République.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Politique

La gauche sort en tête, vague RN limitée, pas de majorité absolue

Publié

le

Après une mobilisation massive, l'alliance de gauche est donnée en tête au second tour des législatives françaises (archives). (© KEYSTONE/AP/Jean-Francois Badias)

L'alliance de gauche du Nouveau Front populaire est sortie en tête du deuxième tour des élections législatives dimanche, devant les macronistes et le Rassemblement national dont la progression est largement endiguée, selon des premières estimations.

Le "front républicain", bâti entre les deux tours de ce scrutin pour limiter la vague RN qui devait déferler dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale, semble donc avoir porté ses fruits, après 210 désistements de candidats du camp présidentiel ou de gauche.

Avec 172 à 215 députés selon les premières estimations des instituts Ifop et Ipsos, le Nouveau front populaire pourrait devenir la première force politique au Palais Bourbon, en progression par rapport aux 151 élus de 2022 sous la bannière de la Nupes.

Autre surprise majeure: la résilience du camp macroniste, crédité de 150 à 180 députés. C'est certes 80 à 100 sièges de moins qu'il y a deux ans.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

La France vote en masse pour des élections cruciales

Publié

le

La France est déchirée au moment du 2e tour des législatives, avec Jordan Bardella/RN (sur l'affiche) qui polarise. (© KEYSTONE/EPA/Mohammed Badra)

Les Français étaient fortement mobilisés dimanche pour le second tour d'élections législatives historiques, dont le parti d'extrême droite pourrait sortir vainqueur mais sans majorité absolue à l'Assemblée, qui risque la paralysie.

Le taux de participation était en hausse dimanche à 17h00 à 59,71%, le chiffre le plus élevé pour des législatives depuis celles de 1981 (61,4%), qui avaient porté la gauche au pouvoir. Il pourrait s'établir autour de 67% à la clôture des bureaux de vote, en légère hausse par rapport au premier tour.

Le pays est plongé depuis le début de la campagne dans une ambiance délétère, marquée par insultes, agressions physiques de candidats et colleurs d'affiches, et libération de la parole raciste et antisémite. Face à d'éventuels débordements dimanche soir, 30'000 policiers seront mobilisés, dont 5000 à Paris.

"Il y a beaucoup de tension, les gens deviennent fous", a commenté à Tourcoing (nord) Laurence Abbad, retraitée de 66 ans, qui craint des violences dans la soirée après l'annonce des résultats.

Dans la petite commune de Rosheim près de Strasbourg (est), Antoine Schrameck, retraité de 72 ans, se dit de son côté "angoissé": "On est à un tournant de l'histoire de la République".

Resserrement des trois blocs

Les bureaux de vote ont ouvert dimanche à 08h00 en métropole, alors qu'ont déjà voté samedi les électeurs de Saint-Pierre-et-Miquelon (Atlantique nord), de Guyane, des Antilles, ainsi que de Polynésie et de Nouvelle-Calédonie dans le Pacifique sud.

Dans les grandes villes de métropole, ils resteront ouverts jusqu'à 20h00, heure de publication des premières estimations.

Une heure trente avant, Emmanuel Macron recevra à l'Elysée son Premier ministre Gabriel Attal et les chefs des partis de la majorité sortante, selon des sources proches du pouvoir. Il n'y a en revanche "pas de prise de parole envisagée à ce stade" de la part du président.

Les premiers résultats sont tombés dans certains territoires d'outre-mer, qui ne présument en rien d'une tendance nationale. En Guadeloupe, les quatre députés sortants indépendants et de gauche retrouvent leur siège. En Martinique et en Guyane, la gauche l'a emporté.

En Nouvelle-Calédonie (Pacifique sud), secouée par de violentes émeutes depuis juin, un indépendantiste a été élu député pour la première fois depuis 1986.

Emmanuel Macron a plongé la France dans l'inconnu en décidant le 9 juin de dissoudre l'Assemblée nationale après la débâcle de son camp aux européennes.

Au premier tour, les Français ont placé le parti d'extrême droite Rassemblement national (RN) - et ses alliés issus du parti de droite LR - largement en tête (33%), devant l'alliance de gauche Nouveau Front populaire (NFP, 28%), et le camp présidentiel de centre-droit (20%).

Vendredi, les sondages semblaient montrer un resserrement entre les trois blocs: l'extrême droite obtiendrait au deuxième tour entre 170 à 210 sièges, pour une majorité absolue fixée à 289 députés. Ils seraient talonnés par le NFP (155 à 185), suivis des macronistes (95 à 125).

"Tentations populistes"

Mais les sondeurs affichaient une prudence certaine. Une "cinquantaine de circonscriptions se jouent dans un mouchoir de poche", a fait valoir le président délégué de l'institut de sondages Ipsos, Brice Teinturier.

Plus de 200 candidats de la gauche et du centre se sont désistés, des dizaines de triangulaires, qui semblaient favorables au RN à l'issue du premier tour, se transformant en duels beaucoup plus serrés.

"Aujourd'hui le péril, c'est une majorité dominée par l'extrême droite et ce serait un projet catastrophique", a prévenu Gabriel Attal, pour le camp présidentiel. La cheffe de file de l'extrême droite, Marine Le Pen, a dénoncé de son côté les manoeuvres de "ceux qui veulent conserver le pouvoir contre la volonté du peuple".

Si elle réussit son pari et obtient une majorité suffisante, c'est son poulain Jordan Bardella, 28 ans, qui entrera à Matignon avec un fort programme anti-immigration. Ce serait le premier gouvernement issu de l'extrême droite en France depuis la Deuxième Guerre mondiale.

L'hypothèse a suscité des craintes chez certains grands pays européens partenaires de la France, inquiets de voir arriver aux affaires, dans un des piliers de l'Union européenne, un parti eurosceptique et réputé proche de la Russie de Vladimir Poutine.

Sans citer de pays en particulier, le pape François a mis en garde dimanche contre les "tentations idéologiques et populistes".

L'incertitude est telle que Gabriel Attal a déclaré son gouvernement prêt à assurer la continuité de l'Etat "aussi longtemps que nécessaire". Donc à expédier les affaires courantes en attendant la formation d'une nouvelle équipe, alors que Paris accueille les Jeux olympiques dans trois semaines.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Une femme remporte la mairie de Tokyo

Publié

le

Yuriko Koike a remporté la mairie de Tokyo, dans un paysage politique japonais dominé par les hommes. (© KEYSTONE/AP/Hiro Komae)

La gouverneure (maire) sortante de Tokyo Yuroko Koike a revendiqué dimanche sa réelection à ce poste face à sa rivale Renho, une figure de l'opposition, à l'issue d'élections qu'elle a largement remportées, selon de premières estimations.

La bataille entre les deux candidates pour remporter la mairie de Tokyo, une mégapole de 14 millions d'habitants, a été l'un des points forts de ce scrutin, dans un paysage politique dominé par les hommes.

Le Japon n'a jamais eu de femme Premier ministre et la grande majorité des députés sont des hommes, mais la capitale japonaise, qui représente un dixième de la population du pays et pèse pour un cinquième de son économie, est dirigée depuis 2016 par Mme Koike, une ancienne présentatrice de télévision âgée de 71 ans.

Les sondages réalisés par la radio-télévision publique NHK et d'autres médias à la fermeture des bureaux de vote à 20h00 (13h00 suisses) montrent que la candidate conservatrice, qui fut ministre de la Défense et de l'Environnement, a été réélue pour effectuer un troisième mandat de quatre ans, battant largement ses adversaires.

Parmi ses principaux adversaires figurait une autre femme, l'ancienne députée de l'opposition, mannequin et présentatrice de télévision Renho, 56 ans, qui porte un seul nom.

Si l'attention au cours de la campagne a été centrée sur les deux femmes, le sondage de NHK accorde la deuxième place au candidat indépendant Shinji Ishimaru, 41 ans, ancien maire d'Akitakata dans l'ouest du Japon, qui a mis en relief son expertise dans le domaine de la finance, en tant qu'ancien banquier.

"Avec le fort soutien des Tokyoïtes, j'ai été désignée à la direction de cette grande ville, Tokyo", a déclaré Mme Koike à ses partisans après la diffusion des premières estimations.

"Aujourd'hui, le Japon et Tokyo sont confrontés à différents défis", comme l'inflation et le faible taux de natalité, a-t-elle souligné.

Yuriko Koike était à la tête de la métropole pendant les Jeux olympiques de Tokyo-2020, qui ont eu lieu en 2021 à cause du Covid, et avait passé le drapeau olympique à Anne Hidalgo, la maire de Paris lors de la cérémonie de clôture.

Sa réelection est la bienvenue pour le Parti libéral-démocrate au pouvoir, de l'impopulaire Premier ministre Fumio Kishida, qui soutient Mme Koike. Des élections nationales sont prévues au Japon fin 2025.

Encourager la natalité

Ce scrutin a eu lieu dans un contexte d'inquiétude sur la démographie. Le taux national de fécondité a atteint l'an dernier un nouveau plus bas à 1,2 enfant par femme en moyenne et ce chiffre est encore plus faible à Tokyo, avec 0,99.

Yuriko Koike et Renho se sont toutes deux engagées à accroître l'aide à l'éducation des enfants, Mme Koike promettant de subventionner les péridurales.

"Après avoir eu leur premier enfant, j'entends certaines dire qu'elles ne veulent plus jamais ressentir cette douleur", a affirmé Mme Koike, selon les médias locaux.

Cinquante-six candidatures - un record - ont été enregistrées pour cette élection, dont beaucoup sont fantaisistes. Un candidat déguisé en "Joker" a appelé à la légalisation de la polygamie, d'autres ont fait campagne pour plus de golf, de poker ou simplement pour se faire de la publicité.

Le décompte des voix a commencé immédiatement après la clôture des bureaux de vote et les résultats officiels seront annoncés lundi matin.

Les médias locaux estiment que le taux de participation pourrait être supérieur à celui de 2020, au vu d'une hausse de 20% des votes anticipés par rapport au dernier scrutin.

Le taux de participation était de 55% lors du dernier vote pour la mairie, contre près de 60% lorsque Mme Koike a été élue pour la première fois en 2016.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture