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International

La droite espagnole remporte les européennes devant les socialistes

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L'opposition ne cesse d'appeler le premier ministre Pedro Sánchez à la démission. (© KEYSTONE/EPA/BALLESTEROS)

La droite espagnole a remporté dimanche les élections européennes, devant le parti socialiste du premier ministre Pedro Sánchez. Le scrutin a été marqué par une progression de l'extrême droite.

Selon les résultats officiels, le parti populaire (PP), principale formation de l'opposition espagnole, a obtenu environ 34% des voix et 22 sièges au Parlement européen, contre environ 30% des voix et 20 sièges pour les socialistes. En 2019, le dernier scrutin européen avait été largement remporté par les socialistes (21 sièges) devant le PP (13 sièges).

La formation d'extrême droite Vox a, elle, amélioré son score de 2019, en obtenant 6 sièges contre 4 il y a 5 ans et 9,62% des voix contre 6,21%.

"La fête est finie"

Surprise de ce scrutin, "La fête est finie" (Se acabo la fiesta), une nouvelle formation classée à l'extrême droite et fondée par un youtubeur controversé, a totalisé environ 4,5% des voix et va faire son entrée au Parlement européen avec 3 députés.

Moins d'un an après les législatives du 23 juillet, les résultats de ce scrutin européen vont globalement dans le même sens.

Le PP était alors arrivé en tête, mais n'avait pas été en mesure de se hisser au pouvoir, faute de soutiens suffisants au Parlement, malgré l'appui de Vox. Arrivé deuxième, Pedro Sánchez était parvenu à se maintenir au pouvoir avec l'appui de l'extrême gauche et des partis régionalistes.

La campagne électorale a été dominée ces derniers jours en Espagne par l'enquête pour trafic d'influence et corruption visant l'épouse de M. Sánchez, alors que la justice a annoncé cette semaine sa citation à comparaître à la date du 5 juillet.

L'opposition ne cesse depuis d'appeler M. Sánchez à la démission, tandis que ce dernier veut voir dans cette enquête, ouverte après la plainte d'un collectif lié à l'extrême droite, une campagne de déstabilisation menée par la droite et l'extrême droite pour le faire chuter.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Gaza: huit morts dans une frappe israélienne, selon les secours

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L'annonce de cette frappe intervient alors que les Palestiniens fêtent l'Aïd al-Fitr, la fête marquant la fin du mois du ramadan. (© KEYSTONE/AP/Abdel Kareem Hana)

Les secouristes de la Défense civile de Gaza ont rapporté qu'une frappe aérienne israélienne sur une maison et une tente abritant des personnes déplacées a tué au moins huit personnes, dont cinq enfants, au premier jour de l'Aïd al-Fitr.

La frappe, au début de cette fête marquant la fin du mois de jeûne musulman du ramadan, a eu lieu alors que le Hamas et Israël ont tous deux indiqué samedi avoir reçu une nouvelle proposition de trêve de la part des médiateurs, visant à rétablir le cessez-le-feu à Gaza.

"Huit martyrs, dont cinq enfants, ont été tués lors d'une frappe aérienne israélienne sur une maison et une tente abritant des personnes déplacées à Khan Younès (sud de Gaza, ndlr.), avant l'aube", a déclaré à l'AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile.

Une trêve fragile, entrée en vigueur le 19 janvier après 15 mois de guerre à Gaza, s'est effondrée le 18 mars lorsque Israël a repris ses bombardements aériens et son offensive terrestre dans le territoire palestinien.

Les médiateurs, Égypte, Qatar et États-Unis poursuivent leurs efforts pour rétablir un cessez-le-feu et obtenir la libération des otages israéliens toujours détenus à Gaza. Un haut responsable du Hamas a déclaré samedi que le groupe avait approuvé une nouvelle proposition de cessez-le-feu présentée par les médiateurs et a exhorté Israël à la soutenir.

Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a confirmé la réception de la proposition et a déclaré qu'Israël avait soumis une contre-proposition en réponse. Les détails de ces efforts de médiation restent confidentiels.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Deux morts dans des frappes sur Kharkiv, hôpital militaire touché

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Des frappes de drones sur Kharkiv dans la nuit de samedi à dimanche ont fait au moins deux morts. (© KEYSTONE/EPA/SERGEY KOZLOV)

Kiev a accusé la Russie de "crime de guerre" après une série de frappes aux drones qui ont fait au moins deux morts et touché un hôpital militaire dans la nuit à samedi à dimanche à Kharkiv, au moment où les tentatives d'arriver à une trêve patinent.

Au total, six frappes ont touché samedi soir deux quartiers de la ville frontalière du nord-est, la deuxième plus peuplée d'Ukraine avant l'invasion russe à grande échelle, a expliqué un porte-parole du parquet, Dmytro Tchoubenko, dans une vidéo postée sur Telegram.

Deux personnes sont mortes dans des résidences privées, a-t-il dit.

"Des immeubles résidentiels privés ont été détruits tandis que des immeubles de bureaux, un centre médical, des locaux commerciaux, des garages et des voitures ont été endommagés", a précisé le ministère des Situations d'urgences.

Selon le gouverneur régional Oleg Synegoubov, les deux victimes décédées sont un homme de 67 ans et une femme de 70 ans, tandis qu'une adolescente de 15 ans est grièvement blessée.

L'armée a indiqué de son côté qu'un hôpital militaire avait été touché et que "des victimes (étaient) à déplorer parmi les militaires qui étaient soignés", sans plus de précision sur le bilan.

Kiev ne révèle généralement pas d'informations sur ses pertes militaires.

L'armée ukrainienne a accusé la Russie d'avoir commis un "crime de guerre" et "violé les normes du droit humanitaire international".

Avancée russe

Trois ans après l'assaut déclenché par le Kremlin, qui a fait des dizaines de milliers de morts, le retour à la Maison Blanche de Donald Trump a rebattu les cartes du conflit, le président américain rompant l'isolement diplomatique imposé à Vladimir Poutine par les Occidentaux et adoptant une partie de la rhétorique russe.

Son administration fait pression pour une fin rapide de la guerre, en organisant des pourparlers indirects avec des responsables russes et ukrainiens qui n'ont cependant abouti à aucune percée concrète.

Les deux parties ont accepté le principe d'une trêve en mer Noire, mais Moscou a ensuite posé des conditions, notamment la levée de sanctions par les pays occidentaux, qui ne semblent pas pouvoir être acceptées à court terme.

"Depuis trop longtemps maintenant, la proposition américaine d'un cessez-le-feu inconditionnel est restée sur la table sans réponse adéquate de la Russie", a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky samedi soir.

"Un cessez-le-feu pourrait déjà être entré en vigueur s'il y avait une véritable pression sur la Russie", a-t-il ajouté, remerciant les pays "qui comprennent cela" et ont renforcé la pression des sanctions sur le Kremlin.

Moratoire

Sous pression américaine, Kiev avait accepté une cessation sans conditions des combats, pour 30 jours, rejetée depuis par Moscou.

La Russie a accepté uniquement un moratoire sur les sites énergétiques, bien plus limité mais Moscou et Kiev s'accusent mutuellement de le violer.

Mettant encore en doute le succès de toute négociation de paix, le président russe a évoqué jeudi comme préalable l'idée d'une "administration transitoire" pour l'Ukraine, sous l'égide de l'ONU, ce qui implique le départ de Volodymyr Zelensky.

Le président russe s'est par ailleurs félicité que les forces russes aient "l'initiative stratégique" sur le front face aux Ukrainiens.

L'armée russe a revendiqué samedi la capture de deux villages dans l'est et le sud de l'Ukraine, poursuivant ses avancées sur le front: Chtchebraki dans la région de Zaporijjia (sud) et Panteleïmonivka dans celle de Donetsk (est).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Feux de forêt en Corée du Sud: la police enquête sur un suspect

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Les enquêteurs suspectent un homme de 56 ans qui visitait la tombe de ses grands-parents dans le district d'Uiseong (photo) d'être à l'origine des incendies meurtriers en Corée du Sud (archives). (© KEYSTONE/AP/Ahn Young-joon)

La police enquête sur un homme suspecté d'avoir déclenché les feux de forêt les plus meurtriers de l'histoire de la Corée du Sud, dans le sud-est du pays, ont indiqué dimanche les autorités.

Plus d'une dizaine de foyers, alimentés par des vents forts et des conditions sèches, ont consumé quelque 48'000 hectares depuis le week-end dernier, avec un bilan de 30 morts, soit les pires incendies jamais enregistrés en Corée du Sud aussi bien en terme de surface concernée que de bilan humain, selon le ministère de l'Intérieur.

Les flammes ont détruit plusieurs sites historiques tels que le complexe du temple de Gounsa à Uiseong, dont la construction remonterait au VIIe siècle.

Les enquêteurs suspectent un homme de 56 ans, qui pourrait avoir provoqué la catastrophe le 22 mars alors qu'il s'occupait de la tombe de ses grands-parents, dans le district d'Uiseong, le plus touché avec 12'800 hectares partis en fumée.

La police a pris contact samedi avec le quinquagénaire, "sans (le placer en) détention", a déclaré à l'AFP un responsable de l'autorité dans la province de Gyeongbuk.

Brûler des branches

Les enquêteurs le convoqueront pour interrogatoire une fois les recherches sur le site présumé du départ de feu terminées, ce qui pourrait prendre plus d'un mois, a prévenu la police.

Selon l'agence Yonhap, la fille du suspect a expliqué aux enquêteurs que son père avait tenté de brûler avec un briquet des branches qui pendaient au-dessus des tombes.

Les braises "ont été transportées par le vent et ont fini par allumer un feu de forêt", a-t-elle relaté, de même source.

La police n'a pas souhaité confirmer ces précisions auprès de l'AFP, gardant secrètes les identités du père et de la fille.

La hausse des températures, la multiplication des canicules et la baisse des volumes de précipitations sont autant de facteurs, associés au réchauffement climatique, qui peuvent favoriser les départs d'incendies et leur progression.

Les niveaux de pluies dans la région sinistrée étaient en dessous de la moyenne depuis des mois, alors que la Corée du Sud sortait de son année la plus chaude depuis le début des relevés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Pékin, Tokyo et Séoul resserrent les liens commerciaux face à Trump

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La Chine, le Japon et la Corée du Sud veulent accélérer les négociations pour conclure un accord de libre-échange trilatéral global (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/Lee Jin-man)

Le Japon, la Corée du Sud et la Chine ont affirmé dimanche qu'ils allaient renforcer leurs coopérations "afin de créer un environnement prévisible pour le commerce et l'investissement", selon un communiqué commun après une rencontre ministérielle exceptionnelle.

Des ministres des trois pays asiatiques en charge de l'industrie ou du commerce se sont retrouvés dimanche à Séoul, en réaction à l'offensive douanière du président américain Donald Trump. Ils ont aussi appelé à "accélérer" leurs négociations, en cours depuis 2013, pour conclure "un accord de libre-échange trilatéral global".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Migrants incarcérés au Salvador: les alliés de Caracas condamnent

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Selon le président Maduro, les migrants vénézuéliens expulsés des Etats-Unis et incarcérés au Salvador sont bien plus nombreux que les chiffres officiels (archives). (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Le président vénézuélien a affirmé samedi que 324 migrants vénézuéliens avaient été expulsés par les Etats-Unis vers une prison salvadorienne, et non 238 comme l'affirment Washington et San Salvador.

Invoquant une loi de 1798 sur les ennemis étrangers, Washington a expulsé le 16 mars sans jugement vers le Salvador 238 Vénézuéliens, que le gouvernement américain accuse d'appartenir au gang vénézuélien Tren de Aragua.

Le président salvadorien Nayib Bukele avait indiqué le même jour que son pays avait reçu 238 Vénézuéliens, un chiffre corroboré par la presse américaine qui avait diffusé une liste de 238 noms.

Mais son homologue vénézuélien Nicolas Maduro affirme lui que 324 Vénézuéliens ont été expulsés, sans toutefois fournir de détails sur ses sources.

"Officiellement, aucune autorité ni des Etats-Unis ni du Salvador n'a envoyé de communication officielle reconnaissant qui a été enlevé", a-t-il déclaré, Caracas estimant que ces expulsions sont des "enlèvements".

"Criminalisation" inacceptable

M. Maduro s'est exprimé à l'issue d'une réunion à Caracas des ministres des Affaires étrangères de l'Alliance Bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (Alba), pays orientés à gauche et alliés de Caracas.

L'Alba n'a pas publié de déclaration officielle mais les ministres ont rejeté dans leurs interventions l'envoi de ces migrants au Cecot, la prison aménagée M. Bukele pour les gangsters de son pays.

"L'enlèvement sans processus légal, sans jugement, défense ni sanction d'un tribunal compétent, et l'envoi vers des pays tiers par les Etats-Unis de migrants vénézuéliens ou d'autres nationalités est un acte atroce et constitue un traitement cruel, inhumain et dégradant", a estimé le ministre des Affaires étrangères de Cuba, Bruno Rodríguez.

"La criminalisation des migrants (...) est quelque chose que nous ne pouvons pas accepter", a ajouté son homologue bolivienne, Celinda Sosa Lunda. Celui du Nicaragua, Valdrack Jaentschke, a "exigé leur retour immédiat au Venezuela".

Le gouvernement de Nicolas Maduro a engagé un cabinet d'avocats au Salvador pour obtenir la libération des détenus et leur rapatriement. Au Venezuela, de nombreux proches de ces individus ont affirmé qu'ils n'en faisaient pas partie.

Relations rompues en 2019

Au total, le Venezuela a récupéré 743 personnes expulsées des Etats-Unis, alors que 229 doivent arriver dimanche.

Le Venezuela et les Etats-Unis ont rompu leurs relations diplomatiques en 2019. Donald Trump ne reconnaît pas la réélection de Nicolas Maduro en 2024, alors que l'opposition crie à la fraude et revendique la victoire.

L'Alba a été créée en 2004 par les défunts dirigeants socialistes cubain Fidel Castro et vénézuélien Hugo Chavez. Elle compte dix membres: Cuba, le Venezuela, la Bolivie, le Nicaragua et six petits pays insulaires caribéens. Son influence a diminué après la mort en 2013 d'Hugo Chavez.

L'Alba a été créée en 2004 par les défunts dirigeants socialistes cubain Fidel Castro et vénézuélien Hugo Chavez. Elle compte dix membres: Cuba, le Venezuela, la Bolivie, le Nicaragua et six petits pays insulaires caribéens. Son influence a diminué après la mort en 2013 d'Hugo Chavez.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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